Paul Piché

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Paul Piché est un auteur,compositeur et interprète québécois né le 5 septembre 1953. Souverainiste, son œuvre comporte une dimension socio-politique explicite. L'amour et l'amitié sont aussi des thèmes importants. Reconnu pour sa musique, il fait également parler de lui pour son essai Déjà vu.

Sommaire

[modifier] Biographie

Diplômé en archéologie à l'Université de Montréal,[1] il choisit les auditoriums et les boîtes à chansons, puis les bars spectacles à partir de l'âge de vingt ans. Cinq ans plus tard, il obtient un disque platine avec son premier album de facture folk-rock intitulé "À qui appartient l'beau temps?" dont plusieurs chansons sont abondamment diffusées à la radio. Plusieurs artistes reconnus l'accompagnent sur ce disque, dont plusieurs membres de Beau Dommage ainsi que Serge Fiori, Alain Lamontagne, Neil Chotem et Pauline Lapointe.

À partir de 1979, se succèdent des spectacles au Québec et en Europe francophone et la sortie de plusieurs disques très populaires dont "L'Escalier" et "Nouvelles d'Europe".

Après s'être absenté deux ans, Paul revient en 1988, avec l'album : "Sur le chemin des incendies", qui atteint lui aussi le cap des 100 000 copies avec des titres comme "J'appelle", "Un château de sable" et "Car je t'aime". Le chanteur réalise une performance dont peu d'artistes sont capables: au printemps 1989, il enfile l'une après l'autre les cinq scènes les plus importantes de la ville de Montréal lors de sa tournée : soit le Club Soda, le Spectrum, le Théâtre Saint-Denis, le Théâtre Outremont et la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

On requiert ensuite ses services pour participer aux festivités de la St-Jean sur les plaines d'Abraham et à l'île Ste-Hélène devant environ 200 000 personnes et pour rendre hommage à Gilles Vigneault lors de la Fête à Vigneault durant la deuxième édition des Francofolies de Montréal.

Piché se produire régulièrement en spectacle à l'extérieur, lors de nombreux festivals d'été. C'est ce à quoi il s'adonne en 1991-92, avant de lancer l'année suivante son album "L'instant". Puis, en 1994, il est invité à se joindre à un important cortège d'artistes québécois pour la présentation de l'évènement unique "La Symphonie du Québec" qui a lieu dans le cadre des Francofolies de Montréal, y interprétant quelques chansons accompagné d'un orchestre symphonique dirigé par le chef Gilles Ouellet.

Souverainiste convaincu, l'artiste accepte le rôle de porte-parole des artistes québécois pour la souveraineté, et il participe au grand spectacle Artistes pour la souveraineté qui a lieu au Forum de Montréal à la fin du mois de septembre 1995, quelques semaines avant le référendum. Déçu du résultat, il œuvre à la cause environnementale tout en demeurant un des artistes les plus identifiés au débat national. La compilation double intitulée "L'un et L'autre" qui paraît l'année suivante est suivie d'une nouvelle série d'engagements au Québec et en France.

À l'automne 1999, il lance son neuvième album "Le voyage" contenant neuf chansons, le neuf septembre: 9-9-99. Le nouveau siècle le trouve disposé à s'impliquer dans des causes écologistes et il se fait le défenseur d'une ressource naturelle: l'eau, dont le Québec possède des réserves en abondance mais dont les tractations sont sujettes à polémique, tant au niveau de son utilisation que de sa préservation. En septembre 2002, il entreprend un parcours à vélo de 500 kilomètres pour remettre au Premier ministre québécois d'alors, Bernard Landry une supplique l'enjoignant de mettre un frein au programme d'aide à la construction de mini-centrales électriques sur les rivières du Québec, rejoignant par là l'action de la Coalition Eau Secours et leur campagne Adoptez une rivière.[2]

Il accepte de laisser le DJ Ramasutra et une douzaine de ses confrères manipuler un lot d'enregistrements originaux de ses chansons. L'expérience donne lieu à l'album "Paluche 3.14" qui paraît en octobre 2004 sur la nouvelle étiquette Jajou.

[modifier] Discographie

[modifier] Essai

Lors d'une période creuse dans sa création musicale, il est imprégner d'une impression dont il sent le besoin d'écrire, entre autre afin de mieux retourner à la chanson ensuite. Il en résultera l'essai Déjà vu, la formule algébrique [2[x − 80) + 45] de notre inconscient collectif?, publié en 2007. L'idée principale est une tentative de comprendre l'inconscient collectif occidental, qui ressent souvent le besoin de retour en arrière, et dont le symptôme le plus visible est le cycle des modes. Il va plus loin en précisant, à l'aide de sa formule algébrique (accompagnée d'un tableau afin de simplifier la compréhensions) pourquoi et comment le cycle est un mouvement de balancier impliquant non seulement la mode, mais la politique, et presque chaque évènement d'envergure.

[modifier] Sources

Déjà vu, la formule algébrique [2[x − 80) + 45] de notre inconscient collectif?

[modifier] Notes et références

  1. www.thecanadianencyclopedia.com
  2. /Québec Info Musique
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