Discuter:Paradoxes et double contrainte

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  Cet article a été conservé après Wikipédia:Pages à supprimer/Paradoxes et double contrainte Alvaro 3 février 2006 à 16:52 (CET)


J'ai des images de Moritz Escher pour illustrer ce qui est dit dans le texte. Ces images sont déjà numérisée, comment les faire accompagner? Je sais les mettre en pièce attachée (attachment à un courriel.

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Sommaire

[modifier] Version de travail

S'il faut lire un seul livre sur le sujet de "paradoxes et double contrainte", lire attentivement celui-ci:

Paul Watzlawick et associés, "Une logique de la communication", Seuil, Paris, 1972.

Le titre originel anglais est bien plus éclairant. Il s'agit de la pragmatique (relation signe-effet), une des trois branches des théories et pratiques de la communication avec la sémantique (relation signifiant-signifié) et la syntaxique (relation signe-signe)

Paul Watzlawick, janet Helmick Beavin, Donakd D. Jackson, "Une logique de la communication", Seuil, Paris, 1972. Traduction française de "Pragmatics of Human Communication . A Study of Interactional Patterns, Pathologies and Paradoxes".

Ce n'est pas une lecture facile. la première partie est très mathématique avec la "théorie des types logiques" de Russell et Whtehead et la "théorie des groupes" d'Évariste Galois¸ en métamathématique, le domaine de Norbert Wiener le fondateur de la cybernétique de première génération, tandis que Gregory Bateson est le fondateur de la cybernétique de deuxième génération. C'est à ce niveau que le jeu des "paradoxes et double contrainte" se joue.

Takima 23 janvier 2006 à 04:36 (CET)

Je suis d'accord sur le choix des livres , oui P.W. aurait pu faire plus simple, et il aurait pu se faire relire per un matheux cela aurait évité une ou deux approximations. Les mathématiques sont chez P.W. une métaphore qui lui permet d'aassoir un raisonnement qui me paraît exact, mais avec des liens qui me parraissent mal tricotés dans sons livre. "Saint" Watzlawick, comme j'aime le nomer, tellement je le cite, n'est pas parfait -- Ouf! tant mieux -- Il est possible d'expliciter les mêmes concepts en partant de la Sémantique générale peut être d'une manière plus simple. JPZ 28 janvier 2006 à 17:37 (CET)

Je vais mettre ici le travail en cours sur l'article, pour ne pas influencer les votes en PàS. --ZooLise 22 janvier 2006 à 16:12 (CET)

- La "systémique" simple des ingénieurs ne peut pas présenter le moindre paradoxe, puisqu'elle se fonde sur la physique de l'information shannonienne des probabilités d'occurence.

- pour Jacob Bronowski, grand mathématicien devant l'Éternel, les mathématiques sont la plus colossale métaphore inventée par l'humanité, à titre de langue et de logique.

67.68.141.134 31 janvier 2006 à 21:31 (CET)

pour le paradoxe, voir : (Paradoxe théorie systémique), à compléter. Le premier paradoxe est d'ordre logique et mathématique. C'est le "paradoxe logico-mathématique" d'Épiménide le Crétois qui dit" "Tous les Crétois mentent, je suis Crétois". C'est pour résoudre ce paradoxe archétypal que Bateson a introduit dans les sciences sociales la "Théorie des types logiques" de Russell et Whitehead en niveaux de classe et membre avec ce postulat: "Une classe ne peut pas être membre d'elle-même". En termes pratiques, une classe ne peut pas avoir les mêmes propriétés et caractéristiques que celles des membres. Ceci demande tout un article complet. ce qui signifie que la classe des Crétois puisse mentir et que ce Crétois, membre de la classe, n'a pas la propriété de mentir. À l'origine, le paradoxe n'a rien à voir avec la notion de système. Par contre le système, lui, est paradoxal. Il est à la fois un "tout" vu à partir de ses "composant", sans cesser d'être un composant vu de son environnement. C'est le paraqdoxe de la superposition ou de la coexistence dans l'unité de uemps et de lieu des éléments réputés incompatibles ou contradictoires. CQFD (Ce Qu'il Fallait Démontrer). Sur la télévision américaine PBS (Oublic broadcasting System), à l'émission scientifique "Nova", il,y a cette démonstration de la Théorie des types logiques avec l'histoire suivante:

  • Un bibliotécaire dresse le catalogue e sa "boutique" et, à la fin, se demande où il ourrait bien mettre son catalogue. En effet, le catalogue a le format d'un livre, mais n'est pas du tout du même type logique que celui de tous les livres qu'il répertorie. En effet, c'est le livre des livres, un MÉTALIVRE, une classe dont tous les autres livres sont des membres. C'est à partir de ceci que Korzibski a fait la distinction entre "carte" et "territoire"., entre la représentation *le catalogue) et ce qui est représenté (les livres). C'est la distinction entre la représentation et ce qui est représenté. Le peintre Magritt hyper réaliste c'est amusé à faire une peinture d'une pipe avec l'inscription en dessous "ceci n'est pas une pipe".

Voir aussi paradoxe,au plus simple ou mieux, dans la version originale http://en.wikipedia.org/wiki/Paradoxical

Takima 23 janvier 2006 à 15:23 (CET)

Il y a plusieurs" théories systémiques", celle des ingénieurs de la cybernétique de 1ère génération des "objets" à manipuler, à construire des réseaux routiers et à concevoir des engins auroguidés et "intelligents" dont je faisais partie et celle des sciences sociales des "sujets". Les objets n'entrent pas dans les paradoxes. L'ordinateur répond simplement "erreur de syntaxe", quoiqu,on a pu provoquer une "névrose d'ordinateur" par anthropomorphisme où, après un certain temps, l'ordinateur s'éteint de lui-même pour sortir du paradoxe de deux commandes contradictoires en appuyant simultanément sur les touches "on" et "off".

Vers les années 70, avec un ami travaillant au CEA nous avons mis en évidence quelque chose qui ressemblerait bien à un paradoxe: Le système concerné comportait un IBM 7090 avec en front-end un 7040. Le 7090 traitait les tâches dont le code était d'une taille plus grande (au sens strict) que X, le 7040 dtraitait les application d'une taille Inférieure (au sens strict) à X. Nous avons lancé une tâche de taille X. Toute la nuit les deux machines ont tourné, se renvoyant la patate chaude, le lendemain la ventilation des temps indiquait que tout le temps utilisé par les machines avait été du temps "système" et rien en temps "application".JPZ 29 janvier 2006 à 08:03 (CET)

Takima 23 janvier 2006 à 00:48 (CET)

[modifier] La double contrainte ou Double bind

À partir de l'analyse de films pris à Bali, Grégory Bateson dégage le schéma de la double contrainte : une mère manifeste son amour à son fils à travers la communication orale, tout en adoptant en même temps une conduite d'éloignement ou d'évitement à travers les langages corporels proxémique (distance et durée) et kinésique (geste, mimique, mouvement et posture). L'enfant ne sait pas et ne peut savoir ce que sa mère exige de lui. Il oscille entre ces deux exigences contraires, auxquelles il ne peut répondre en même temps, et qu'il ne peut commenter ou discuter. Quelle que soit la réponse qu'il adopte, il est puni et reçoit l'ordre de changer de réponse et d'adopter l'autre et il n'a de plus aucun moyen pour éviter l'ordre, ou pour le contester : la métacommunication est impossible.
voir : communication non verbale.
La "métacommunication" désigne une communication sur la communication, soit au niveau général (comme un commentaire de texte) soit sur la communication actuelle, réelle, et sur la façon de la comprendre. C'est le contexte qui rend le texte signifiant et significatif : on peut en situation communicationnelle normale interrompre le cours de l'interaction pour demander des précisions, et réajuster notre propre communication.

La double contrainte consiste donc en une paire d'injonctions existentielles paradoxales, qu'on ne peut ni commenter ni contester : on ne peut satisfaire aucun des ordres donnés sans enfreindre l'autre, et on ne peut sortir de la situation paradoxale. Il s'agit ici de paradoxe existentiel : mettant en jeu la vie du sujet qui subit les injonctions.

En suivant la conception de Bateson, la configuration de la double contrainte peut être ainsi schématisée:

1 - À la base se trouve une paire d’injonctions paradoxales. Ce qui signifie, entre autres, que le message reçu contient des éléments contradictoires et que ce message est un ordre. Grâce à la conception de la communication non verbale, on peut ainsi parler de "message" pour le message explicite oral, et de "métamessage" pour désigner le message implicite véhiculé par le corps et ses attitudes. Le "double bind" correspond à une situation sociale ou interpersonnelle d'inégalité ou de domination/subordination, ce qui explique l'impossibilité de commenter ou refuser l'ordre paradoxal donné.

Les deux messages peuvent être tous les deux des communications verbales avec des mots, mais situés à des niveaux distincts de type logique, comme une déclation politique avec des mots d'intégration des étrangers qui vivent dans le rejet du voisinage avec des mots aussi. L'exemple du Capitaine Dreyfus est flagrant où son intégration est faite avec des mots de la loi et sa condamnation est faite aussi avec des mots de la loi. La loi est le contexte des activités sociales et des interactions sociales qui se font aussi avec des mots. L'important n'est pas une communication verbale ou non verbale en elles-mêmes, mais le fait que l'une forme le contexte de l'autre. C'est simplement la distinction du contexte au texte dans la double contrainte.

Justement, ces deux messages ne sont pas au même niveau de type logique, l'un est au niveau du contexte et l'autre à celui du texte. C'est ce qui est généralement très difficile à comprendre, comme la distinction entre "problématique" qui est une classe (pas un ensemble ou une collection) de problèmes et "problèmes", Comme celle de catalogue des livres et les livres eux-mêmes. Sopuvent, on confond entre "méthodologie" et "méthode", c'est la distinction entre "menu" et "repas". Watzlawick se plait à dire que le "schizophrène mange le menu pour le repas"!!!

2 - En dépit de son caractère social ou interpersonnel, le "double bind" ne suppose pas nécessairement la présence physique de deux ou plusieurs personnes. La "victime" du "double bind" qui a intériorisé l'injonction paradoxale est un être socialisé acceptant, comme "allant de soi", de recevoir des ordres d'elle-même, étant entendu que "elle-même" désigne ce ce qu'il y a de socialisé en elle: son "surmoi", par exemple, ou bien la manière dont elle reçoit, interprète et comprend les messages de l'entourage ou des dispositifs sociaux "anonymes" (c'est-à-dire des dispositifs dont les acteurs sociaux ne sont pas identifiables, les institutions par exemple).
Le "double bind" s'installe par apprentissage dans la famille et le milieu social immédiat, au niveau de la manière de recevoir des signaux et il est intimement lié aux catégories de l'apprentissage et de la communication chez Bateson (1977, pp. 253-282).

[3 - L'une des injonctions du "double bind" joue un rôle essentiel qui va le faire bifurquer dans la pathogenèse et se séparer des paradoxes pragmatiques et des injonctions paradoxales dans l'humour et la créativité.

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C'est un excellent tavail de revision. L'auteur(e) de ce remaniement peut-il (elle) faire cette amélioation dans le texte originel. Ma nullité sur ordinateur ne me permet pas de le faire.

Takima

[modifier] Apprentissage et double contrainte

L'apprentissage ici n'est pas envisagé dans une perspective skinnerienne, mais en tant que hiérarchie de niveaux, commençant à 0. Au niveau "zéro", l'apprentissage est la simple réception d'un signal, qui déclenche une réponse appropriée au contexte. Par exemple, la sonnerie à l'école qui m'apprend qu'il est temps d'entrer en classe ou de sortir à la récréation. Dans un autre contexte, cette sonnerie aurait une autre signification. Au niveau 1, l'apprentissage est l'acquisition de la capacité de reconnaître un contexte et de discriminer entre des contextes et ainsi de suite jusqu'au niveau 3 et plus, dans un recul à l'infini. Le niveau 2 est celui de l'apprentissage nommé "apprendre à apprendre". La pathologie du dispositif d'apprentissage, en question, concerne le niveau "deux" de l'apprentissage.

En d'autres termes, l'apprentissage "0" est une "vague idée de quelque chose", tandis que L'apprentissage "1" est l'acquisition des aptitudes, devenues habitudes par répétition dans des situations répertoriées. L'apprentissage "2" est l'acquisition des attitudes ou préférences qui sont des dispositions mentales en faveur de certaines catégories d'êtres, d'événements ou d'objets et au détriment d'autres catégories. Cet apprentissage "2" s'effectue principalement dans la famille et le milieu social et le résultat en est des truismes comme le "caractère", la "personnalité", le "moi" ou le "soi". L'apprentissage "3" est l'acquisition des croyances et des valeurs qui orientent et délimitent les attitudes acquises au niveau directement inférieur de l'apprentissage "2". Chaque niveau est le contexte, l'environnement ou le fondement (Grund) des termes ou systèmes du niveau directement inférieur.

"[…] L'apprentissage II est illustré par les phénomènes bien connus de 'névrose expérimentale': dans le cadre d'un apprentissage pavlovien ou instrumental, l'animal est entraîné à faire la distinction entre un certain X et un certain Y (par exemple entre l'ellipse et le cercle); lorsqu'il a appris à le faire, on lui complique la tâche, en arrondissant progressivement l'ellipse et en aplatis-sant le cercle. On finit ainsi par parvenir à un stade où la discrimination devient impossible; à ce moment-là, l'animal commence à manifester des symp-tômes de perturbations graves...Selon mon expression, l'animal se trouve dans une situation typique de double contrainte (double bind) qui peut être considérée comme schizophrénogène..." (Bateson, 1977, p. 270).

On voit que, dans l'article de 1956 d'où est tirée cette présentation, Bateson a eu la maladresse de négliger la troisième injonction qui bloque toute sortie possible en punissant l'animal pour un choix ou l'autre et pour le refus de choisir. Sans cette "injonction-cliquet" (Yves Barel, 1979), la double contrainte deviendrait une simple injonction paradoxale. D'autre part, dans la névrose pavlovienne, la condition nécessaire et suffisante est l'apprentissage préalable à la descrimination entre l'ellipse et le cercle. Sans cet apprentissage préalable, l'animal ne présenterait aucun de ces symptômes.

En termes de comportement humain et dans le cadre familial ou social, il arrive qu'innocemment un parent (ou un supérieur hiérarchique) se mette en colère et la manifeste à la fois par la parole et par les langages corporels analogiques (kinésique et proxémique), tout en exigeant par la parole à un enfant (ou un inférieur hiérarchique) de croire qu'il n'est pas en colère. La répétition d'un tel événement et ses variantes conduirait à la longue l'enfant (ou l'inférieur hiérarchique) à douter de ses capacités à reconnaître la relation en cours, à discriminer ou distinguer les types de relation, c'est-à-dire, dans les termes de Bateson, à "métacommuniquer". Il en resulterait la confusion.

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C'est un excellent tavail de revision. L'auteur(e) de ce remaniement peut-il (elle) faire cette amélioation dans le texte originel. Ma nullité sur ordinateur ne me permet pas de le faire.

Takima

[modifier] La double contrainte pathogène

Pour avoir une double contrainte pathogène, il faut et il suffit un cadre de pouvoir ou d'autorité dans lequel se trouve une relation d'inégalité ou de domination-subordination où est puni un choix ou l'autre de l'injonction paradoxale . De même, toute tentative de sortir de ce cadre de pouvoir, de l'inverser ou de discuter sur l'absurdité de l'injonction paradoxale est impossible, c'est-à-dire que métacommuniquer est impossible.

Dans son livre sur la double contrainte (Carlos E. Sluki & Donald C. nRansom (ed.), 1976, "Double Bind: The Foundation of the Communicational Approach to the Family", Grune & Stratton, N-Y. ), Carlos Sluki affirme qu'il s'agit, en fait, d'une formulation générale de la pathologie des systèmes sociaux et non pas d'une théorie spécifique de la schizophrénie. Il estime que la théorie de la double contrainte s'applique à un grand nombre de désordres, à divers types de conflits névrotiques ou interpersonnels. L'application à la psychose serait trop étroite, il pense à la névrose par exemple. Il considère ces pathologies comme des pathologies de l'apprentissage : la phobie serait le résultat de l'apprentissage de la peur de quelque chose, tandis que la psychose résulterait d'une pathologie du dispositif d'apprentissage lui-même, c'est-à-dire de la manière d'apprendre.
Elle s'applique également à divers types de créativité.

La situation de double contrainte donne naissance à une volonté de fuite du paradoxe insupportable. La fuite peut avoir lieu dans un certain nombre de névroses ou de psychoses, parmi lesquelles la schizophrénie, en raison de la dépendance (affective, économique, matérielle) où est le plus souvent la "victime" de la double contrainte, et qui rend impossible une fuite réelle.

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C'est un excellent tavail de revision. L'auteur(e) de ce remaniement peut-il (elle) faire cette amélioation dans le texte originel. Ma nullité sur ordinateur ne me permet pas de le faire.

Takima

[modifier] Créativité et humour

Une double contrainte constructive est un paradoxe pragmatique en dehors du cadre de pouvoir, de la relation d'inégalité de domination-subordination. Elle est source d'humour et de créativité. Groucho Marx dsait par exemple ne pas vouloir entrer dans un club qui accepterait des gens comme lui, pour se moquer de l'antisémitisme qui régnait dans certains milieux sociaux des États-Unis. Le paradoxe vient du terme "comme lui" qui est une condensation de membre à classe, de l'individu au groupe. Le "mot de la fin" ou la "chute" déclenche l'hilarité, en obligeant l'auditoire à revoir toute la séquence à la nouvelle lumière ainsi projetée et à rire de la confusion provoquée par l'absurdité. De la même manière, Raymond Devos racconte cette histoire dont voici la trame :

- L'étranger vient manger notre pain, on a chassé l'étranger.

- Depuis, on n'a plus de pain.

- L'étranger, c'était le boulanger.

Les deux premières propositions installent le paradoxe pragmatique et la troisième le lève.

Un autre exemple illustratif de l'humour est le "catch 22" où les chances de survie de l'équipage d'un bombardier diminuent avec l'augmentation des missions de bombardement. Si un des membres de l'équipage veut se faire relever de ces missions, il irait devant une commission de santé pour se faire déclarer "fou" en simulant la démence.

- S'il se fait déclarer "fou", c'est qu'il est "normal", car la peur de mourrir est considérée comme une manifestation de santé mentale. - S'il se porte volontaire pour plus de missions, c'est qu'il est devenu complètement "fou" et, alors, il serait relever des missions dangereuses.

À partir de la théorie du jeu et du fantasme ( 1977, pp. 209-224) de Bateson, Fry (William F. Fry, 1963, "Sweet Madness: a study of humor", Pacific Book, Palo Alto.), l'un des collaborateurs de Bateson, a appliqué l'idée du paradoxe de la confusion du metamessage avec le message au phénomène de l'humour. Au moment où se révèle l'humour de l'histoire - c'est-à-dire celui où l'auditoire perçoit le métamessage "ceci est un jeu" - on est un présence d'un renversement ou d'un recadrage, à la fois explicite et implicite, quand le dénouement final, la "chute" ou le "mot de la fin" qui provoque le rire est exprimé.

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C'est un excellent tavail de revision. L'auteur(e) de ce remaniement peut-il (elle) faire cette amélioation dans le texte originel. Ma nullité sur ordinateur ne me permet pas de le faire.

Takima

[modifier] Esalen Institute

Aller directement aux sources. http://www.esalenctr.org/index.cfm

[modifier] Double Bind

Le Double Bind se comprendrait sur ses deux faces, celle épanouissante des injonctions paradoxales, source d'humour et de créativité et celle destructrice avec l'obligation de choisir dans l'unité de temps et de lieu et l'interdiction de commenter sur cette séparation houleuse.

[modifier] Racisme et mauvais gôut?

Suis-je le seul à trouver que les références au double-bind sont douteuses voire racistes? je me réfère au passage sur les 'immigrés'.

Déjà, les arguments invoqués sont inexacts: La france ne pratique pas le droit du sang, mais le droit du sol. Ce qui revient à dire que tu n'es pas de souche n'est pas applicable ici. Ce serait par contre plausible dans un cadre germanique (droit du sang).

Ensuite dire que c'est un cas banal est irrespectueux. Ce n'est pas banal c'est juste inacceptable. Le fait qu'un tel évenement puisse se produire n'illustre pas un paradoxe, mais juste un manque flagrant de tolérance et d'intelligence de la part ce ceux l'utilisant.

Je comprends tout à fait qu'on puisse voire un paradoxe dans l'affiliation à deux causes (appparément) contradictoires, mais je trouve les exemples tres douteux, surtout quand ca en vient à faire un éloge de la culture anglo-saxonne comme pas cartésienne du tiers exclu... Esby 15 mai 2007 à 10:41 (CEST)

[modifier] Légèreté et incompréhension

Les paradoxes sont un sujet difficle sur lequel se sont fracassés des crânes de philosophes, prophètes et savants, sujet qui attire aussi beaucoup de bavardages depuis les Antiquités.

1 - "Double bind", "double lien" ou double contrainte n'existerait pas sans les paradoxes exiistentiels. Le "sois spontané" est une aimableplaisanterie qui consiste à choisir, entre deux maux, le moindre. En francophonie, lire le livre de Yves Barel, en bibliographie. Pour faire une double contrainte, il faut et il suffit 3 injonctions existentiels qui enferment le sujet pris comme dans un noeud ("knot") qui est la traduction de Ronald Laing et collègues en antipsychiatrie européenne.

2 - Je me passerais bien de ces paradoxes dans mon approche écosystémique avec les Thérapies systémiques familiales.

Takima

[modifier] Bravo!

Magnifique la reformulation de l'introduction. J'apprends à le faire. Continuer pour le reste.

Takima

[modifier] Pour raccourcir

On peut enlever "Relativité du normal et du pathologique" qui se trouve déjà ailleurs dans mon joyeux bordel de la nullité sur ordinateur et internet.

On peut prendre un scalpel et faire une circoncision bien nette. Je ne sais pas comment le faire.

Takima 7 mars 2006 à 17:20 (CET)

[modifier] Travail d'autiste

Je travaille sur les paradoxes depuis plus d'un mois et je viens juste de decouvrir cette page. Il faudrait un peu moins travailler dans son coin   <STyx 5 avril 2006 à 05:19 (CEST)

[modifier] Lire, comparer et comprendre.

Sujet difficile sur lequel de prophètes se sont fracassés leur frontal.

1 - ne pas confondre sémantique *relation signifiant-signifié) avec la pragmatique (relation signe-effet) qui a tout à voir avec le paradoxe sans lequel la double contrainte n'existerait pas. Parmi tous les paradoxes de n'importe quelle liste, seuls les paradoxes existentiels importent dans la double contrainte. Tous les autres paradoxes ne sont que d'aimables plaisanteries. Il y a le paradoxe lacanien du "Nom du Père" qui ordonne d'être identique au Père et le "Non du Père" qui interdit d'être semblable au Père. C'est un exemple de paradoxe existentiel qui n'est pas une double contrainte en absence de la troisième injonction qui exige l'obeissance et interdit tout commentaire sur l'absurdité de ce paradoxe existentiel.

2 - comparer la profondeur et la "complétude" avec les versions anglaise et italienne. Seule la version allemande est proche et originale, les autes ne sont que des traductions de l'anglais.

3 - Lire les liens externes en anglais pour retrouver l'esprit originel de ce texte.

4 - une simple liste de paradoxes ne rend pas intelligible le phénomène culturel du paradoxe. Pour cela, il faudrait aller en Anthropologie où des culrtures sont plus familières au paradoxe et pour laquelle un phénomène n'est pas paradoxal alors qu'elle l'est pour d'autres. Exemple, le "tiers exclus" rend paradoxal le gris qui est à la fois du blanc et du noir. Dans la pensée chinoise du "tiers inclus" (cf Marcel Granet), un contraste n'est pas un contraire et l'union des contrastes n'est pas paradoxal. Voir aussi le t"iers" de Montesquieu. C'est tout un traité d'épistémologie et de philosophie des sciences à voir plutôt qu'une simple liste de paradoxes à laquelle il manque le "paradoxe de Diderot" très connu des grands avocats dans la séquence de leurs questions. Il s'agit d'un paradoxe logico-mathématique pour la cohérence entre la réponse à la dernière question avec celle de la première question.

5 - Lire et bien assimiler Yves Barel dans "Le paradoxe et le système. Essai sur le fantastique social", PUG, Grenoble, 1979.

6 - Le Syndrome d'Asperger est une forme d'Autisme des ceusses qui ne fréquentent pas la médiocrité.

Takima 10 avril 2006 à 16:33 (CEST)

[modifier] Types de paradoxes

L'adjectif qualifie et dustingue les types de paradoxe.

1 - Le paradoxe logico-mathématique se rapporte au raisonnement. Il concerne la circularité, l'auto-référence et les logiques. L'humour et la créativité sont dans la résolution de ce type de paradoxe.

2 - Le paradoxe pragmatique concerne l'action.

3 - L'injonction paradoxale est du ressort des du paradoxe pragmatique des ordres ou impératifs, comme un ordre assorti d'un contre-ordre. C'est une paire d'injonctions pragmatiques qui se disqualifient mutuellement.

4 - Le paradoxe existentiel est à la condition humaine, dans la vie sociale. La double contrainte est une paire d'injonctions paradoxales assortie d'une troisième injonction qui bloque toute sortie possible dans le non-choix et dans le commentaire et qui détermine l'existence de l'individu, en tant que sujet.. Il faut la suite de 1, 2 et 3 pour arriver à l'intelligibilité de la double contrainte. Un dilemme est l'indécidabilité où il y a "nécessité" de choisir qui n'est pas une injonction paradoxale où il y a "obligation" de choisir. L'illumination, la sagesse et la béatitude sont dans la résolution des paradoxes existentiels, comme le "Nom du Père" assorti du Non du Père" en psychanalyse lacanienne.

Takima 10 avril 2006 à 18:27 (CEST)

[modifier] Et maintenant?

"Quousque tandem..." (Cicéron, Catilinaire) Jusque z-à quand et où dure ce "recyclage"?

Après le joyeux bordel, tout ceci tombe t-il dans l'oubli et l'indifférence?

Takima 24 août 2006 à 18:30 (CEST)

[modifier] paragraphe problématique

Depuis l’Antiquité gréco-latine, le paradoxe se développe comme un jeu d’esprit entre intellectuels désœuvrés. Or, chacun sait que le désœuvrement est hautement révélateur d'une pathologie mentale ou d'une faute particulière et que les désœuvrés que sont les SDF, les schizophrènes et même les orphelins n'ont que ce qu'ils méritent dans le meilleur des mondes possible, c'est à dire : un triste sort.

j'ai déplacé ce paragraphe depuis le texte de l'article. J'ai du mal à comprendre. Ironie au 25e degré? --Anne 20 avril 2007 à 07:07 (CEST)

[modifier] gaminerie insouciante?

Jusque z-à quand dure cette joyeuse cour de récréation?

Depuis plus d'un an, rien de nouveau sous ce chapiteau. J'enlève l'annoce de recyclage des grands verbomoteurs et petits faiseurs.

Takima 22 septembre 2007 à 15:51 (CEST)

Ce bandeau est pertinent AMHA. Ce n'est pas le temps de pose qui peut justifier son retrait. --Yugiz (me répondre; p; c) 22 septembre 2007 à 20:02 (CEST)

[modifier] Contribution à PARADOXE

Bonjour à Takima, animateur n°1 de la rubrique.

Les deux paradoxes connus : L'oeuf et la poule, et l'oeuf de Colomb, ont été  résolus.
Connaissant l'évolution des êtres vivants, chacun sait que l'être adulte vient nécessairement
d'un oeuf. L'autre est que l'équilibre est impossible par le fait que la Terre tourne,
produisant une accélération. La preuve est fournie en apesanteur, l'oeuf de Colomb reste en
equilibre dans la dernière position de l'oeuf, lorsque les vitesses sont nulles.
Conclusion : les paradoxes n'existent pas.
La preuve est fournie par l'action. 
Une personne voulant faire tenir verticalement un oeuf le prend, tape le petit arrondi sur la 
table, casse eu peu la coquille, et l'oeuf tient debout. Elle n'a pas à crier EUREKA.

Remarque sur Racisme et mauvais goût

Nous sommes en plein dans la psychologie. Le racisme vient de la "jalousie" qui existe en tout
humain, de toutes les ethnies et de toutes les époques. Celle-ci est amplifiée par la tendance
à "exagérer" la réussite d'une action (qui mange le doigt, mange la main/ qui vole un oeuf
vole un boeuf ...).

La conséquence de cette "attitude psychologique" est l'esclavage et l'ESCLAVAGISME, qui perdure sur toutes les latitudes maintenant.Angibeaud 2 décembre 2007 à 21:27 (CET)

J'avoue ne pas trop comprendre cette contribution.
L'oeuf ou la poule n'est la que pour illustrer la notion de paradoxe. Peu importe si on le resoud ou pas. Les paradoxes ont par définition des domaines de validité limités. Sortir de ces domaines ne prouvent rien, n'apportent rien à la discussion dans le fond. L'oeuf de Colomb me semble sorti tout droit d'un chapeau magique...
Tes remarques sur l'esclavage et le racisme sont sans rapport. Je n'ai à aucun moment parlé de racisme en psychologie, j'ai juste fait la remarque que les exemples etaient choquants de par leur nature et qu'ils se contredisaient, ce qui à pour conséquence de rendre l'article flou et approximatif.
Plus je relis cet article, plus je me dis qu'il y aucun paradoxe ici, mais juste de la rhétorique approximative et du flou artistique...
Esby 3 décembre 2007 à 12:27 (CET)

[modifier] paradoxe et double contrainte

Le paradoxe et double contrainte est ... ???

Cette formulation élémentaire de tout début d'article a wikipédia rapelle que les article sont là pour éclairer sur un sujet précis. Les sujet paradoxe et double contrainte ont chacun leurs articles respectifs.

De plus, je viens de placer un avertissemnt sur une autre page qui contiens une partie de texte strictement identique a celui-ci (ici).

Je viens donc demander dans le cas précis de cette page quel est son interet encyclopédique, et donc s'il existe un principe de "paradoxe et double contrainte" en dehors de cet article. Si oui, il faut que ce soit expliqué dans l'article, si non, l'article doit être effacé. ;-) 7 juin 2008 à 18:00 (CEST)