Oviedo

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Oviedo
La Cathédrale
Drapeau Blason
Données générales
Toponyme local - Oviedo (es)
- Uviéu (ae)
Statut Concejo
Pays Espagne Espagne
CCAA Asturies Asturies
Province Asturies Asturies
Comarque Oviedo
District judic. Oviedo
Code postal 33001 à 33.013
Gentilé - ovetense
- carbayón/ona (pop.)
Culture
Saint patron San MATEO
Sites classés par l'Unesco Monuments d'Oviedo et du royaume des Asturies (1985 et 1998)
Données géographiques
Coordonnées
 - latitude :
 - longitude :

43° 22′ 00″ Nord
         5° 50′ 00″ Ouest
/ 43.366667, -5.833333
Superficie 187 km²
Altitude moy. 708 m.
Distance(s) Oviedo est à 449 km de Madrid.
Population (INE)
 - total :
 - densité :
 - année :

214 883 hab.
1 151 hab./km²
2006
Rivière(s) Le Nalón, le Nora et le Trubia.
Politique
Maire
 - nom :
 - parti :
 - mandat :

Gabino de Lorenzo Ferreras
PP
2007-2011
Budget
 - montant :
 - année :

217 088 000 €
2007
Site web www.ayto-oviedo.es
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Oviedo (en asturien : Uviéu) est une ville du nord de l'Espagne fondée au VIIIe siècle, capitale de la communauté autonome et de la province des Asturies (Principauté des Asturies). Son agglomération compte 220 074 habitants en 2007 (et 214 883 pour la ville (2006 - Source INE[1])). D'aventureux habitants d'Oviedo ont baptisé du même nom trois villes américaines au Paraguay, en République dominicaine et aux États-Unis d'Amérique. Sa devise est La muy noble, muy leal, benemérita, invicta, heroica y buena ciudad de Oviedo (que l'on peut traduire par "La trés noble, trés loyale, méritante, invaincue, héroïque et bonne ville d'Oviedo")

Sommaire

[modifier] Situation géographique

La ville se trouve au centre des Asturies, entre 80 et 708 mètres d'altitude. Elle est bordée au nord par les communes de Las Regueras et Llanera ; au sud, par Santo Adriano, Ribera de Arriba et Mieres ; à l'ouest, par Grado ; à l'est, par Siero et Langreo.

Elle occupe une surface de 181,6 km².

[modifier] Histoire

La légende prétend que le roi Fruela Ier des Asturies est sorti de chasse avec ses amis et qu'ils se sont arrêtés pour manger dans un lieu idyllique, approximativement à l'emplacement actuel de la ville d'Oviedo. Au cours de la conversation, la question « Dans quel lieu vas-tu construire la ville qui sera la cour ? » fut posée au roi, ce à quoi il répondit en latin : « Ubi edo » qui signifie « (Là) où je mange ».

La ville d'Oviedo fut construite sur une colline que les Romains appelaient Ovetao. Son fondateur a été le roi asturien Fruela, fils Alphonse Ier des Asturies, qui a régné de 757 à 768.

En 761, à peu de distance de la vieille civitas romaine de Lucus Asturum, les moines Maximum et son neveu Fromistano décidèrent de fonder une exploitation agricole à caractère monastique le long de la voie romaine qui unissait León à Pajares et Lugo de Llanera. Ultérieurement, ils érigèrent un ermitage en l'honneur du martyr San Vicente. Peu de temps après, deux douzaines de moines se joignirent au projet colonisateur, transformant le lieu en monastère, tel qu'il est écrit dans l'acte constitutif signé le 25 décembre 781. Son premier abbé, Fromistano obtint la protection du roi Fruela I, qui choisit le lieu comme résidence de sa femme, Munia, et dans lequel elle donna naissance à son fils, qui allait régner sous le nom d'Alphonse II « le Chaste ».

Alphonse II y transféra la capitale du royaume des Asturies et transforma Oviedo en siège épiscopal. Il l'a en outre fortifiée et dotée de palais, d'églises et d'autres édifices comme un aqueduc, aujourd'hui complètement disparu. Pendant son règne, on découvrit en 812 à Compostelle une tombe qu'on supposa être celle de l'apôtre Saint Jacques et le roi fut le premier visiteur de la tombe. Partant d'Oviedo, Alphonse II devint le pèlerin inaugurant le premier chemin de pèlerinage vers de Saint-Jacques de Compostelle.

Du fait de ses relations avec la cour de Charlemagne, un flux de pèlerins commença à s'établir : ils franchissaient les Pyrénées, passaient par Oviedo et, de là, vers Compostelle. Par conséquent, le chemin nord est le plus ancien des chemins de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Les premiers pèlerins passèrent par le nord car le chemin situé plus au sud, territoire récemment conquis par le roi, n'était pas sûr en raison des fréquentes incursions des Musulmans. Ce n'est qu'au cours des règnes suivants que les Musulmans furent repoussés plus au sud, ce qui assura les territoires du plateau du Duero et permit d'utiliser ce chemin.

En 1075, Alphonse VI de Castille, roi de Léon et de la Castille fit un pèlerinage à Oviedo. Dans l'église de San Salvador, il ouvrit solennellement le coffre saint contenant plusieurs reliques qui avaient été cachées au mont Monsacro à la suite de l'invasion musulmane. À partir de cette époque, Oviedo et ses reliques furent internationalement connues, à tel point que les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle déviaient leur route vers León et allaient vers le nord pour faire une halte dans la ville asturienne et vénérer les reliques. L'ancien proverbe ¿Quien va a Santiago y no a San Salvador, visita al siervo y deja al Señor? (« Celui qui va à Saint-Jacques et pas à San Salvador, visite le serviteur et laisse le Seigneur ») souligne qu'Oviedo était une étape obligée sur le chemin de Compostelle.

En 1388, le roi Juan Ier fonda la Principauté des Asturies, inaugurée par son fils Enrique et qui, depuis lors, est considéré comme le successeur de la Couronne ; Oviedo se transforma alors en capitale de la Principauté. En même temps apparaissait l'Assemblée Générale de la Principauté, institution de droit public qui, comme l'assemblée du Conseil, fonctionna à titre permanent depuis le milieu du XVe siècle jusqu'à 1834, année où il fit place à la diputación provincial (conseil général).

Du fait d'un certain isolement, l'Époque moderne fut frappée par un marasme économique. À la fin du XVIIIe siècle la ville commença à connaître une vie culturelle plus intense, grâce à Feijoo. On créa la Sociedad Económica de Amigos del País (« Société économique d'amis du pays »), qui réussit à avoir un certain prestige culturel en plus d'une influence politique.

Au début du XIXe siècle, les habitant d'Oviedo ont été les premiers Espagnols à rejeter l'invasion française. Comme on peut le lire sur la plaque commémorative du premier centenaire, ils initièrent le soulèvement des Asturies pour défendre l'indépendance espagnole, le 9 mai 1808. Ce fut une confrontation entre les absolutistes (conseil municipal de la cathédrale) et les libéraux. Sous la pression populaire, la décision fut prise par l'Assemblée générale de la Principauté dans la nuit du 23 au 24 mai 1808. Les troupes françaises envahissantes furent rejetées, après avoir occupé la ville un an.

En 1934, des évènements violents se déroulèrent pendant la révolution du 6 octobre : les mineurs de la Cuenca, mécontents des conditions de vie misérable, causèrent la destruction d'une bonne partie de la ville. De nombreux bâtiments furent incendiés, tels l'université ou le théâtre Campoamor ; la chambre sainte de la cathédrale fut dynamitée. Le fonds bibliographique d'une valeur exceptionnelle de la bibliothèque universitaire put être récupéré.

En 1936, pendant la rébellion de l'armée qui entraîna la guerre d'Espagne, la ville, bien qu'encerclée par les troupes loyalistes, rejoignit le mouvement franquiste — alors sous le commandement du colonel Aranda — jusqu'à son occupation en octobre 1937 par les troupes nationales. La ville fut pratiquement réduite en cendres.

[modifier] Cuisine

Ce que les habitants appellent familialement carbayones est un gâteau typique de la ville appelé carbayón. Le carbayo est un chêne, arbre sacré pour anciens Asturiens et Cantabriens. « Carbayón » était le nom populaire d'un arbre centenaire situé dans la rue Uría, à la hauteur de la Promenade de Los Alamos, jusqu'à ce qu'en 1879, il soit coupé pour prolonger la rue Uría, l'artère actuelle la plus populaire et la plus importante. À titre de réparation, la commune a planté en 1950 un chêne près du théâtre Campoamor et une plaque commémorative a été déposée à l'emplacement du carbayón.

[modifier] Population

[modifier] Évolution de la Population

La population d'Oviedo a augmenté pendant tout le XXe siècle jusqu'à la seconde moitié des années 1990 quand la population stagna au niveau national. Cette situation a changé au début du siècle suivant et, actuellement, la population de la commune croît à nouveau. Cette croissance résulte de la migration de population d'autres communes asturiennes et étrangères : la différence entre le taux de décès (11,77%) et celui des naissances (6,91%) a été négative en 2004.

Population de 1900-2004

Année 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1981 1991 2001 2002 2003 2004
Population 48,103 53,269 69,375 75,463 82,548 106,002 127,058 154,117 190,123 204,276 201,005 202,938 207,699 207,699

[modifier] Division administrative

Paroisses administrative : la commune d'Oviedo se divise en 30 paroisses qui, au 1er juin 2005, se répartissent ainsi :

Paroisse Population Paroisse Population Paroisse Population
Agüeria 823 Loriana 271 Piedramuelle 531
Bendones 214 Manjoya 986 Pintoria 67
Box 1006 Manzaneda 205 Priorio 428
Brañes 77 Naranco 93 Puerto 228
Caces 289 Naves 98 San Claudio 2512
Cruces 985 Nora 114 Santianes 90
Godos 760 Olloniego 1170 Sograndio 392
Latores 696 Oviedo 198369 Trubia 1839
Lillo 354 Pando 129 Udrión 149
Limanes 836 Pereda 196 Villapérez 373

[modifier] Art

La cathédrale
La cathédrale
  • La cathédrale San Salvador, construite de la fin du XIIIe siècle jusqu'à la moitié du XVIe siècle, sur un temple élevé au VIIIe siècle et consacré au « Salvateur » est la seule cathédrale gothique consacrée au Sauveur. Dans l'ensemble, elle est de style gothique tardif. Son unique tour est la plus importante d'Europe (suivie par celle de la cathédrale de Vienne) ;
  • La Cámara Santa d'Oviedo (Chambre Sainte) : située dans la cathédrale, figure sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. C'est l'un des premiers échantillons du style asturien. La Cámara Santa conserve les reliques de la ville comme la Cruz de los Ángeles — Croix des anges, qui figure dans le blason de la province —, la Croix de la victoire — qui figure dans le drapeau de la principauté —, le Coffret des agates et le Pañolón d'Oviedo — une relique sacrée, semblable au linceul du Christ;
  • Le cloître du monastère de San Vicente, du VIIIe siècle : ce couvent fut le premier édifice construit lors de la fondation d'Oviedo. Dans son cloître est installé le musée archéologique ;
  • L'église Santa María del Naranco (Préroman), avec palais du IXe siècle, fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco;
  • L'église San Miguel de Lillo (préroman), avec chapelle du Xe siècle, fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco;
San Julián de Los Prados
San Julián de Los Prados
  • La basilique de San Julián de los Prados (préroman), fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco;
  • La Foncalada, puits du IXe siècle: il s'agit du seul puits et de la seule construction civile du pré-roman qui soit conservé ; il fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco ;
  • La chapelle de la Balesquida, construite au XIIIe siècle, a été reconstruite à plusieurs reprise au cours des XVIIe, XIXe, XXe siècles ; elle est consacrée à la Vierge de l'espoir ;
  • Le bâtiment de la mairie, construit au XVIIe siècle, est un bâtiment de trois étages dont l'arc central de l'étage inférieur était l'ancienne porte d'entrée dans la ville. La tour de l'horloge est particulièrement remarquable;
  • Le couvent et l'église de Saint-Domingue de Guzmán, du XVIe siècle est l'une des constructions situées hors des murs de la ville;
  • Le Fontán, ensemble de constructions qui forment une place à arcade de plan rectangulaire, date des XVIIe et XVIIIe siècles. Construit sur une mare, il a dû être reconstruit à la fin du XXe siècle. Il accueille le Marché du Fontán qui a lieu les jeudis, samedis et dimanches matins ;
  • La maison des Llanes, a l'une des plus belles façades baroques des Asturies, construites au XVIIIe siècle;
  • La maison du doyen Payarinos, bâtiment de style éclectique du XXe siècle, accueille le Conservatoire de musique Eduardo Martínez Torner ;
  • L'hospice provincial, du XVIIIe siècle possède une façade de style baroque achevée par un grand blason et une chapelle octogonale. Après la guerre civile il a été réhabilité et abrite actuellement l'hôtel le plus prestigieux d'Oviedo.
  • Le siège social de la Caja de Ahoro de Asturias (Cajastur), Plaza de la Escandalera, avec l'édificie de l'Horloge construit en 1960.

[modifier] Culture

  • Source d'inspiration pour la ville de Vétuste dans le roman la Regenta de Leopoldo Alas Clarín.
  • Université d'Oviedo.

[modifier] Musées

  • Musée archéologique des Asturies: installé dans le cloître du couvent de San Vicente, son fonds comprend des pièces de la période paléolithique, diverses collections numismatiques et ethnographiques, deux salles consacrées à la période romane, deux autres à l'art pré-roman et une autre à l'art gothique. La cellule du père Feijoo y est exposée ;
  • Musée des Beaux-Arts des Asturies: inauguré en 1980 dans le Palais de Velarde, cet immeuble contigu à la façade arrière du précédent maintient une collection d'œuvres d'artistes asturiens comme Carreño Mirador, Evaristo Valle, Nicanor Piñole, Vaquero Palacios, ainsi que d'autres artistes contemporains;
  • Musée diocésain d'Oviedo: ouvert en 1990, il contient les restes archéologiques de la cathédrale, des objets en or et en argent, des peintures, des pièces d'ivoire, des sculptures en bois et les archives de la cathédrale ;
  • Tabularium artis asturiensis: ce musée privé a été fondé en 1947 par Joaquin Pommeraies, chroniqueur officiel des Asturies. Son fonds comprend des pièces d'art asturien.

[modifier] Théâtres

Le théâtre Campoamor
Le théâtre Campoamor
  • Théâtre Campoamor: ce bâtiment de style néoclassique du XIXe siècle est le siège de la remise du prix Prince des Asturies ;
  • Théâtre philharmonique;
  • Auditoire Prince Felipe;
  • Palais des congrès Princesa Letizia: cet ouvrage de l'architecte Santiago Calatrava est en construction.

[modifier] Fondations

  • Fondation Premios Príncipe de Asturias ;
  • Fondation Gustavo Bueno.

[modifier] Jumelage

[modifier] Tourisme

[modifier] Festivités locales

  • San Mateo (21 septembre) : festivités pendant lesquelles la ville est remplie de buvettes et au cours desquelles sont donnés des concerts pendant dix jours ; les festivités finissent avec des feux d'artifice et une reconstitution de la procession du Christ des Chaînes ;
  • Mardi du champ ou La Balesquida : festivité qui a lieu le premier mardi après la pentecôte, avec repas champêtre durant lequel on consomme des culinos de cidre, des pâtés maison et, surtout, le preñau bollu. Populairement connu comme « Jour du Bollu » ;
  • Foire de l'ascension : festivités consacrées aux champs.

[modifier] Zones commerciales

La plus importante zone commerciale d'Oviedo est sans doute la rue Uría, axe le long duquel se sont installés les sièges des banques, des compagnies d'assurances, ainsi que les grands magasins (El Corte Inglés, Zara, etc.) et des boutiques.

[modifier] Parcs et Jardins

La ville d'Oviedo est parsemée d'espaces verts :

  • Domaine San Francisco : situé en plein centre d'Oviedo, à côté de la rue Uría, ce parc boisé faisait partie du couvent de San Francisco, dont on peut encore voir quelques restes;
  • Campillín : cet espace vert à côté de l'église de Saint-Domingue a été créé après la Guerre d'Espagne, le quartier ayant été complètement rasé ;
  • Le parc d'hiver : situé sur une bande de terre coincée entre l'autorail de León et le périphérique, il dispose de nombreux équipements sportifs ;
  • Le parc de la purification Tomás est situé au pied du Monte Naranco ;
  • Le parc de l'ouest est situé à proximité du nouveau stade Carlos Tartiere et du Hermanos Llana;
  • Le parc de Santullanó est situé à côté de l'autoroute d'Avilés à Gijón et aux alentours de San Julian des Prés.

[modifier] Gastronomie

Tous les 19 octobre, la tradition est de célébrer le désarmement —une festivité dont l'origine est assez polémique— en mangeant de la morue au pois chiches. Les autres plats typiques sont la carne gobernada et le merlu au cidre. Le jour de San Mateo, patron de la ville, on mange les Paxarines sur la place de la cathédrale. Parmi les desserts, notons les carbayones, qui portent le nom des habitants de la ville. Comme dans toutes les Asturies, le cidre est la boisson reine.

[modifier] Vie nocturne

  • Cidreries : bien qu'on en trouve dans tous les quartiers de la ville, les cidreries se concentrent dans la rue Gascona et ses alentours. En plus des restaurants, on y pratique des activités en rapport avec ce marché, comme des concours, la semaine du Cidre, etc. Une autre zone comprenant de nombreux restaurants est Valentín Masip et la Place Pedro Miñor;
  • Pubs : la movida se concentre à Oviedo dans la vielle ville, en particulier dans la rue Mon, Oscura, mais également rue San Isidoro et dans la Corrada del Obispo. La zone de Jovellanos, à côté de Gascona, est fréquentée par un public plus mûr;
  • Discothèques: plusieurs établissements sont dispersés dans la ville.

[modifier] Moyens de communication

  • Périodiques: La Voz de Asturias (La voix des Asturies),
  • Stations de radio: Radio Asturias-Cadena SER, COPE Asturias, Onda Cero Asturias, Radio Vetusta ;
  • Chaînes de télévision : Localia Asturias TV, TeleAsturias, Popular TV Asturias, Oviedo TV.

[modifier] Personnages connus

[modifier] Sports

  • Équipe féminine de football : Oviedo Moderno (Superliga) ;
  • Équipe masculine de football représentative : Real Oviedo;
  • Autres clubs de football : Covadonga, Pumarín, ACF ;
  • Hockey : Esfer Oviedo (OK Liga) ;
  • Basket-ball : Domo Oviedo (Liga EBA).

[modifier] Liens externes

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[modifier] Notes et références

  1. Instituto Nacional de Estadística - Institut national de la statistique espagnol