Oued Zem

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Oued Zem est une ville du Maroc riche en phosphate, la capitale des phosphates y compris Khouribga, située au centre du Maroc au carrefour des axes reliant Casablanca à Beni Mellal et Rabat à Marrakech. Il s'agit d'une petite ville marocaine surnommée « le petit Paris » ou « la ville martyre ». Elle est située dans une communauté urbaine qui se trouve dans la région de Chaouia-Ouardigha, province de Khouribga, elle se situe au centre du Maroc entre l'axe Casablanca (la capitale économique du Maroc) de 156 km et Beni Mellal de 72 km. Elle se situe à 173 kilomètres de Rabat (la capitale du Maroc) et à 250 kilomètres de Marrakech (« la ville rouge », « ville des palmiers »).

Sa population compte plus de 90 000 habitants. Oued Zem est très connue pour ses martyrs Abidat Rma (le festival de Abidat Rma organise chaque année à Oued Zem, Boujaad et Khouribga). Elle est aussi riche en marbre, lequel est exploité à Smaala.

Il y a beaucoup des beaux paysages qui méritent la visite par exemple le lac qui a été construit par les Français pendant la colonisation. La révolte d'Oued Zem Maroc La Dépêche Quotidienne d'Algérie du 21 et 22 août 1955. L’armée 1955 de libération continue la tactique de guérillero. Le massacre des Français à Oued Zem mène à la conférence de « Aix-les-Bains » où les nationalistes français et marocains négocient le retour du yusuf mawlay de bn de muHammad (en novembre) et de l'indépendance marocaine.

Le nom de la ville se compose de deux mots : « Oued », mot arabe signifiant rivière et « Zem », mot berbère qui indique le lion. À ses origines, la ville ne se résumait en effet qu'à une rivière où il y avait un lion (Lion d'Atlas) qui effrayait les passants souhaitant travers la rivière. Aussi, les Berbères ont nommé ce lieu-dit Oued Zem ou « la rivière du lion ». Elle appartient à la colline phosphatique d'une hauteur comprise entre 860 m et 875 m. Cette forme de relief se caractérise par l'existence d'une rivière qui compose la première partie du nom de la ville.

Aux alentours de Oued-Zem existent différents gisements minéraux, notamment celui du phosphate découvert en 1921, et celui du fer qui se trouve à Ait Amar (Beni Khayrane) (gisement qui constituait 1/3 de la production nationale en 1952) mais qui n'est plus exploité. La ville se situe entre trois tribus principales (Smaala, Beni Smir, Beni khayrane), ce qui explique une forte immigration rurale vers la ville et la province en général.

Sommaire

[modifier] Édifice de la Révolution

C'est un édifice qui représente la résistance contre la colonisation, précisément la révolution du 20 août 1955 qui caractérise la ville, car elle est connue au niveau national par la nature des massacres et le nombre des martyrs de la révolution.

D'ailleurs les rues de la ville portent souvent le nom des martyrs. En arabe zenkat chahid ... (rue du Martyr ...).

Les trois fusils qui sont en haut de l'édifice représentent les trois tribus de la ville (Smaala, Beni smir, Beni khayrane).

Elle est inaugurée en 20 août 2005 à l'occasion du cinquantième anniversaire de la révolte du 20 août 1955.

[modifier] Centre ville

Au centre de la ville il y a un lac couvrant environ 400 m², les côtés du lac représentent la carte de Paris. Les anciens français l’ont appelé petit « Paris ». La ville est connue par sa résistance contre le colonialisme français, surtout en 20 août 1955, la révolution a fait plus de 5000 martyrs marocains et 200 français tués à Oued-Zem. À Oued-Zem aussi il était le grand moulin au Maroc, la ville où il y a la première gare du train au Maroc car elle était le point de départ du train vers d’autre région du pays.

[modifier] Économie

Au niveau économique la ville se situe entre deux régions agricoles. La région de Tadla caractérisée par des produits agricoles spéciaux, elle est délimitée d'une part par la région de Dayr et le Moyen Atlas à l'Est et au Sud-est, d'une autre part elle est proche de la région Chaouia qui se caractérise par d'autres propriétés agricoles.

Concernant le deuxième site, la région est un point de liaison entre un ensemble de routes nationales qui relient des centres urbains, soit au niveau provinciale ou national.

An niveau touristique la ville se caractérise par l'existence de trois hôtels ( Hôtel Paris, Hôtel et spécialement Hôtel Ouardigha (c'est un grand hôtel) il existe aussi de bazar et l'artisanat .

[modifier] Organisation tribale

Oued-Zem se situe entre trois tribus principales (Smaala, Beni Smir, Beni khayrane), chaque tribu se compose de plusieurs « Douar », et chaque Douar se compose de plusieurs « Fakhda ».

[modifier] Smaala

C'est une tribu qui se trouve au Nord Est de la ville. Si on se réfère aux notes de « Ibn Khaldoun », le fameux sociologue et historien arabe à propos de la propagation des tribus Hilalique à Ouardigha( Beni Hilal une fameux tribu arabe), ce qui explique que la tribu Smaala appartient à Ouardigha car elle voisine la tribu berbère de Zayane au montagne de Moyen Atlas.

La tribu Smaala se compose de plusieurs petites tribus ou « Douar » : Ouled Fennane, Aachachga, Ouled Eddik, Troch, Sialgha, Brakssa, Lahouazem.

Ouled Fennane : C'est un Douar aussi de la tribu Smaala, il se compose de plusieurs filiations ou "Fakhda" : Choraa ait abderrahmane, Rowamech ...

  • Aachachga : C'est un Douar aussi de la tribu Smaala, il se compose de plusieurs féliation ou "Fakhda" :
  • Ouled Eddik : C'est un Douar aussi de la tribu Smaala, il se compose de plusieurs féliation ou "Fakhda" :
  • Ouled Mbark: C'est un Douar aussi de la tribu Smalla, Il est le plus proche a Oued Zem. Comme les autres ce Douar se compose de plusieurs féliation ou "fakhda"
  • Troch : C'est un Douar aussi de la tribu Smaala, il se compose de plusieurs féliation ou "Fakhda" :
  • Sialgha : C'est un Douar aussi de la tribu Smaala, il se compose de plusieurs féliation ou *"Fakhda" :
  • Brakssa : C'est un Douar aussi de la tribu Smaala, il se compose de plusieurs féliation ou *"Fakhda" : Aoulad ali , Aoulad boussaid , Aoulad moussa , Kradda , Zkakma .
  • Lahouazem : C'est un Douar aussi de la tribu Smaala très connu pour sa combativité, il se compose de plusieurs féliation ou "Fakhda" : Ouled Abou

[modifier] Beni smir

Tribu qui se trouve au Sud Ouest de la ville. C'est une tribu qui appartienne à Ouardigha au nord de la révière Om Rabii. Actuellement il existe un manoir dédié à la sorcellerie dans cette partie de la ville d'Oued Zem. Les habitants d'Oued Zem sont avant tout des SMIRIS, SMAILIS, et KHAYRANIS. Ils sont tous combattifs, bâtisseurs, amateurs de danse orientale et buveurs d'eau de vie, produite localement par d'anciens paysans de la région.

يعود أصل قبيلة بني خيران إلى القبيلة العربية لبني هلال الوافدة إلى المغرب من الجزيرة العربية مرورا بصعيد مصر وإفريقية سنة 1050م - 443 هجرية. وقد عرف بنو خيران كما هو شأن أجدادهم من بني هلال ومن قبيلة هاجر بحبهم لحياة البدو وتربية المواشي وبكرمهم الحاتمي، كما تميزوا بثقافتهم الشفاهية وبنظم الشعر، ويعتبر أجدادهم أول من من ناسب الرسول صلى الله عليه وسلموهم أخوال عبد الله بن عباس وخالد بن الوليد.

توجد قبيلة بني خيران بدائرة وادي زم"وادي السبع" إقليم خريبكة" خيرو بقى" وتتكون من أربع جماعات قروية: جماعة أولاد بوغادي، جماعة لكناديز، جماعة أيت عمار وجماعة أولاد أفتاتة. ويبلغ عدد سكان القبيلة ما يناهز 26 ألف نسمة. وتتميز قبيلة بني خيران بتربية المواشي وبجودة سلالة الغنم بها فيما اصبح يعرف بالمركد الخيراني، وتوجد بها عدة معطيات طبيعية كما هو شأن العين الطبيعية لمازة تصلح كبنيات أساسية لتنشيط السياحة القروية.

[modifier] Histoire

Jusqu'en 1917, la ville n'existait pas, tout ce qu'il y avait était une source d'eau près du mausolée Mohamed EL HADRI, à une petite distance de lui se trouvait une caserne militaire.

La plus part des accompagnons des militaires français étaient des français, des espagnols, des italiens et quelques juifs .Ils résidaient des bidonvilles (1500 habitants) la source a été changé à un lac dont le but est de se doter de l'eau, et pour le rendre plus beau, ils lui ont donné la forme de la carte de Paris, comme ça ils l’ont appelé Petit Paris.

Aux années 1920, la ville a connu une importante immigration, soit de l'intérieur de la région spécialement des tribus Smaala, Beni khayrane et Beni smir, soit de l'extérieur de la région, comme la région de Chaouia et l'Atlas. Comme ça le nombre d'habitants a été multiplié avant et après l’indépendance.

Les mines du phosphate ont joué un grand rôle au niveau augmentation du nombre d'habitants dans la ville, sans oublier le rôle des autorités françaises qui encourageaient les habitants de la compagne à immigrer vers la ville, car il était très important de rendre la ville plus grande pour servir le colonialisme, surtout après la découverte du phosphate.

Grâce aux facteurs précédents, la ville a connu l'apparition d’une évolution au niveau infrastructure et au niveau établissements : sociaux, économiques et administratifs. Comme ça ils ont aussi construit un souk de céréale pour les tribus de la région nommé "Lharia" et qui se reproduit deux fois par semaine.

En parallèle avec la colonisation française de la région, trois principaux quartiers avaient apparus :

  • Le quartier populaire : il était habité par les gens des tribus Smaala, Beni smir et Beni khayrane.
  • Quartier des Arcs était habité par les Kaids ou les commandants des tribus, dans ce quartier une école était construite "École El Fath" nommé actuellement "Collège Ibn El Khatab".
  • Quartier Européen : était réservé aux colons français et aux familles de quelques renommés militaires et civiles .Une église chrétienne était construite et une école aux enfants de ces familles nommé actuellement "École Chaouki".

La ville est devenue un dépôt des armes, de munitions et de carburant. Le commandement de la ville a atteint Moulay Bouaza et Ouled Zidouh, et ceci grâce à la transmission du centre d'autorité de Boujaad vers Oued-Zem, qui était devenu un centre de gestion administrative des régions qui sont autour de la ville.

Grâce aux facteurs précédents une petite ville débutante est apparue, elle s’agrandissait de plus en plus et aux multiples niveaux (social, économique..) : Deux hôpitaux un militaire et l'autre civil sont construits et un ensemble de sociétés (société de limonades, société de tabacs et une coopérative agricole) et d'autre services pour se protéger comme la gendarmerie, la police et travaux publics....

Le Samedi 20 aout 1955 le jour inoubliable, la révolution de Oued-Zem pour l'indépendance


[modifier] Oued-Zem et la révolution

Après l'exil de Mohammed V en 1953 et le remplacer par Ibn Arafa, les marocains ont été touchés au fond, et ils se sont révoltés en faisant des griefs contre la colonisation française, cette dernière a répondu par la violence, et la répression contre le peuple marocain dans le but de lutter contre l'anarchie, et cela par prendre plusieurs mesures de sécurité, tel que le général Dival chef d'état major de l'armée français au Maroc, avant la révolte du 20 août 1955, il avait dit: « Je connais bien les marocains, et je les aime.

Mais je te dis en cas du mal exploitation des forces française, des choses très dangereuse vont arrivées... Je préfère que je tue des milliers de marocains, que de faire une guerre où je vais perdre 300 meurtriers », le Wardiqhi (Historien et chercheur marocain) aussi a écrit : « Le système policier est changé beaucoup de fois pour qu'il soit mieux efficace, contre les résistants, et cela avec la création des équipes spéciales contre les résistants ».

Les autorités Françaises ont été conscientes de ce que peut arriver après l'exil de Mohammed V le Roi légal du pays.

Oued-Zem se considère comme un modèle réel de la révolte au niveau national, cette dernière a joué un rôle crucial, de faire sortir la région d'Oued-Zem de l'état de l'oubli historique à une zone politiquement intéressante.

[modifier] Les circonstances de la révolution

Le 20 août 1955 comme un rendez-vous de la révolte, était un point de désaccord entre toutes les organisations de résistance, car chaque organisation avait proposé un rendez-vous. L'organisation de "la main noire" a proposé le 08 août 1955, l'organisation "Mohammedia" a proposé le 29 août 1955, l'organisation "secrète" a proposé le 06 août 1955. L'accord final sur le 20 août 1955 comme un rendez-vous de la révolution n'a pas été confirmé qu’après une réunion secrète de toutes les organisations.

A partir des déclarations de plusieurs personnes qui ont participé à la révolution, j'ai constaté que Mohamed CHARQOUI à Boujaad et Mamdouh BEN BOUCHAIB de Oued-Zem ont été toujours en communication, car chaque jeudi ils font une réunion, pour bien préparer la révolution. Après ils ont décidé que Mahmoud BEN BOUCHAIB, avec l'aide précieuse de Mohamed ben laarbi BENKAMOUN, rédige des fiches et les distribuer, ces fiches invite les gens à participer à la révolution, et consacrer tout au Dieu et au pays. Dans les fiches distribuées ils ont signalé les noms des organisations existantes dans la ville et aussi à la compagne. Les commerçants traditionnels ont joué un grand rôle au niveau publicité à l'intérêt de la révolution dans les souks de la région.

Le matin du samedi 20 août 1955, l’état était très normal à Oued-Zem, car aucun signe n’indique qu’une chose peut arriver, ni manifestations ni rien. C’est ce que le représentant civil de la ville a constaté, il a dit « Après un moment de pause, j’étais réveillé à bonne heure le dernier samedi… j’étais inquiété. À 7h30 j’ai fait un petit tour dans la ville avec quatre gendarmes, tout était calme… Mais après un petit moment les gens ont commencé à sortir»

La ville était très calme au contraire de Boujaad, les gens là bas ont manifesté au centre de la ville en annonçant la vie de Mohammed V … les manifestants ont attaqué quelques établissements français et les magasins … ce qui mène les autorités françaises à demander de l’aide (Gendarme et forces auxiliaires..) de Tadla et Oued-Zem.

Grâce aux circonstances de Boujaad, les habitants de Oued-Zem ont bien profité pour commencer leur célèbre révolution le jour inoubliable, le jour du sacre.

Rue "Souk Latnine" était le point de départ de la révolution. Les gens étaient rassemblés autour de Mahmoud Ben Bouchaib qui a demandé aux manifestants à résister contre le colonialisme et aussi pour le retour du Roi légal Mohammed V, ce qui a eu pour effet d’énerver le responsable civil français qui a donné l’ordre de tirer sur les manifestants, plusieurs personnes ont été tuées. La tension est montée d’un cran et les manifestants ont utilisé des armes traditionnelles, c’était le début de la grande révolution.

La ville était un centre de réception des groupes venus de la tribu Smaala précisément, et les autres tribus. « CARAYEUR » le représentant civil français responsable de la tribu Smaala a essayé en vain d’arrêter les groupes venus de sa tribu, il a même il été tué, par la suite les manifestants ont encerclé la ville surtout les points d’accès afin d’empêcher les français de fuir, ils ont aussi coupé les lignes téléphoniques pour arrêter toute communication par ce biais, et entamé la détérioration d’électricité et des infrastructures. Ils ont aussi massacré plusieurs européens (hommes, femmes, enfants, vieillards...), les espions, les fraudeurs et les gens soupçonnés de connivence avec le colonialisme. Seuls les gens qui s'étaient réfugiés au centre de commandement de la ville ont été sauvés.

Les manifestants ont aussi brûlé l’un des grands moulins au Maroc et en Afrique qui appartenait à la société « LINDA », ils ont aussi encerclé le centre de commandement de la ville mais ils n’ont pas réussi à y pénétrer. Par la suite, ils se sont dirigés vers l’hôpital civil qui a fermé ses portes devant les manifestant, le docteur FISCH BACHER, un homme apprécié des populations locales, n’a pas réussi à calmer les ardeurs, ce qui le mène à se protéger dans sa maison, les manifestants sont rentré dans l’hôpital surtout après des tirs de balles qui venait de l’hôpital. Ils ont tué le docteur croyant que c’était lui qui avait tiré mais par la suite, le vrai tireur s’est ensuite avéré être le gérant d’hôpital qui s’appelle « CRU ». Ils ont massacré tous les convalescents européens, et commis des atrocités sur une femme enceinte et son fœtus.

La scène de cette fameuse révolution contre le colonialisme français au Maroc, a duré de 7h du matin à 15h. Par la suite, la venue des grandes assistances militaires qui se composaient des fantassins venant de Fès et Tadla avec 35 char et 40 jeeps, supportés par des mitrailleurs et plusieurs escadrons d’avions de chasse venus de la base aérienne de Mekhnès et autres escadrons d’avions venu d’Allemagne qui supportaient le huitième bataillon de fantassins de la marine française et qui sont parachuté au nord de la ville à l’aéroport « Lahrach ». Ces dotations militaires de personnel et de matériel expliquent la tension de cette révolution incroyable.

Immédiatement après l’arrivée des assistances militaire à la ville. Quelques maisons ont été transformées en centres d’interrogatoire. Par exemple la maison du Kaid Bouchaib EL Kihel. De ce fait, les autorités française ont pu reprendre en main la ville après une grande résistance de la part des habitants précisément de la part de Bendaoued LGHAZWANI SMIRI, et Mohamed BEN AYADA SMAALI qui ont refusé de se rendre. Larbi BENOMAR EL HASSANI KACHOHI Fût arrêté et torturé violemment il est décédé à cause de ce qu'il à subi comme supplice, Le résistant Tahar El Kihel, fils de Bouchaib El Kihel a été arrêté et torturé. La maison de Bendaoued a été encerclée bien que celui-ci ai continué à combattre au coté son ami avec un grand courage en défilant la mort et les autorité française en sacrifiant leur vie au dieu et au patrie. Par la suite la maison a été bombardée et l’une des jambes de Bendaoued a été fracturée avant que l’armée ne réussisse à les déloger tous les deux. Ils ont de ce fait été d’une bravoure exemplaire et un exemple pour le mouvement de résistance.

Il est vrai que les autorités françaises ont beaucoup de mal à reprendre le contrôle de la ville surtout après l’apparition d’un nouveau foyer de révolution à AIT AMMAR (région de Oued-Zem tribu Beni Khayrane 30 km de la ville). Là aussi lignes téléphonique on été coupées et les assaillants ont aussi attaqué les maisons et le siège administratif et entrepris la destruction des lignes de chemin de fer et de brûler maisons et champs.

Après cette grande révolution à Oued-Zem. La réaction des autorités française était excessivement brutale et on peut parler de grand massacre de résistants. En effet ils ont rassemblé beaucoup de gens surtout les Smaala dans un emplacement s’appelle « Bir Lahjar » pour les exécuter. Le responsable de cette exécution était le générale « DUVAL » qui était fort connu pour ses massacres tels que celui de « Stif » en Algérie en 1945, mais le destin a décidé de sa mort lors d’un accident d’avion dans les montagnes de l’atlas prés de Kenifra le 22 aout 1955, lorsqu’il était en route vers Oued-Zem et peut être que le sort a ainsi prévenu d’avantage de massacres de sa part!

[modifier] Culture

Abidat Rma est un art musical populaire de la région sous forme d'un groupe composé de sept personne et plus, avec un chef de groupe nommé Mkadem c'est le leader vétu d'une Adjellaba qui le distingue des autres.le Mkadem a comme instrument un ciseau ou mkass (Mkass un ancien ciseau était pour but couper la laine des moutons), ou tara (instrument musical rond ) .

Comme son nom l’indique, Abidat R’ma, cet art est inspiré du rituel de la chasse. Ce rituel, qui coïncide avec le début de la saison de la chasse, est fêté par des chants autant que par la danse. Au moment où le gibier est aux abois, des cris (hourras) s’élèvent pour pousser la proie, apeurée, à cesser toute résistance. Dans ce concert de cris, les chasseurs se livrent à une gestuelle comme pour pousser le gibier dans ses derniers retranchements. Inspiré de la chasse, l’art des Abidat R’ma célèbre également la saison des moissons. S’il est né de la période de chasse, il est utilisé souvent au moment des récoltes. À cette période, les Abidat R’ma expriment la joie des paysans de récolter le fruit de leur travail, surtout quand les récoltes sont bonnes.

Aujourd’hui, cet art est toujours fort prisé par les Marocains. Les Abidat R’ma sont fort sollicités pour les fêtes familiales (mariages, circoncision, etc). Ils le sont pour les soirées télévisées. Le secret de cette forte demande trouve son explication non seulement dans les chants ou musiques des Abidat R’ma, mais aussi dans la théâtralisation de leur art. Au plaisir de l’écoute, se conjugue ainsi le plaisir de l’œil. Au gré des mélomanes et des amateurs des spectacles vivants.

[modifier] Abidat Rma et la Fantasia

Il y a une relation très forte qui relie les fantasia "cavaliers" et les Abidat Rma.si on concentre bien sur la music et la danse de Abidat Rma on va remarquer que la music resseble au sons des troupes de cavalier au moment du course

[modifier] Abidat Rma et le Théatre

On peut dire que Abidat Rma c 'est un art de théâtre musical populaire en plein air.

Les Sujets de Abidat Rma :

On a beaucoup de sujets chantés par Abidat Rma qui touche leurs environnement, et leurs culture, comme la saison du printemps la saison des fleurs et de la beauté, et l'agriculture, la résistance contre le colonialisme, la révolution fameux d'Oued-Zem, la glandistine, la beauté de la femme, la compagne, la chasse, le mariage ...Aussi leurs célèbre danse spéciale qui représente la fantaisie, et la vie de la compagne...

Les troupes de Abidat Rma de la ville:

  • Troupe Esmàala (Oued Zem)
  • Troupe Ouled Echouhada (Oued Zem)
  • Troupe 20 août (Oued-Zem)
  • Troupe Oulad Attouche (Oued-Zem)
  • Troupe Sialgha (Oued Zem)

[modifier] Al Aita (Chikhat)

C’est principalement dans les plaines bordant l’atlantique qu’ « al aîta » est le plus appréciée. Le genre est particulièrement pratiqué dans la région de chawiya Ouardigha( Oued-Zem, Khouribga, Boujaad), dukkala et abda.. On retrouve aussi al aîta dans les plaines de z’ayer, à Beni Mellal et au hawz, avec des variantes consacrées (…). On peut avancer deux interprétations différentes du mot « aîta » : selon la première, il s’agirait d’une dérivation du verbe « ayyat » («appeler» en arabe dialectal) ; d’après la seconde, il s’agirait d’une déformation de «ghayta» (haut bois populaire). Nous privilégions la première version car il y’a effectivement un appel : presque toutes les aîta commencent par l’invocation d’Allah et de ses saints ; le fait d’appeler a d’autres connotations : celle d’anticiper, de rechercher et de demander l’inspiration.

Selon les régions, al aîta prend des qualificatifs différents, elle est marsâwiya au littoral, za’riya, mellaliya et jabbalia. En plus de ces variantes principales, il existe à Safi une aîta spéciale appelée « haçba », son répertoire est limité à quelques exemples du genre.

Toutes les ayût, à l’exception d’al aita za’riya qui est monorythmique, usent des changements rythmiques et selon une coupe généralement à trois phases progressivement accélérées. Les ayût sont souvent chantés par un groupe d’hommes et de femmes (Chikhat). Dans le cas où celles-ci sont absentes, parfois l’un des hommes du groupe revêt des habits féminins et imite la voix et la danse des femmes. La aîta de Wlad Hmar en est une bonne illustration. (…) le genre aîta est partie de sa plus simple expression « al muglâ » (la distique ») pour devenir au fil du temps une composition élaborée dont le meilleur modèle est la variante « marsâwi »

Le « marsâwi » et composé de deux parties contrastant par la rythmique et le caractère. Chaque partie comporte des strophes « qatibât » reliées par des cadences et des transitions poétiques « hatta ». la aîta se termine par une « sadda » c’est-à-dire une cadence conclusive. La première partie est lente, elle est appelée « lafrash » (littéralement : le lit, le drap de dessous). Elle commence par l’introduction musicale qui prépare l’entrée du chant. Souvent l’introduction est un taqsim puis une exposition du thème chanté sans rigueur rythmique. La phrase principale du chant est répétée du début jusqu’à la fin ; de la première partie, elle ne subit que de menus changements.

La deuxième partie, d’allure rapide, est appelée « ghta » (couverture). Ici, le rythme enjoué impose la danse. Celle-ci est réglée, calculée, on l’appelle pour cette raison « hsâb » (littéralement : calcul). Les plus jeunes parmi les chikhat exécutent devant le public des danses sensuelles (jeu du ventre et des hanches, ondulations et frémissements du corps, balancements de la chevelure…), puis le chant reprend par un dialogue entre la chika principale et le reste des chikhat et des musiciens. »

[modifier] La Fantasia

La Fantasia c'est un art populaire marocain reserver au moments de joie ou au fetes.

La fantasia pratiqué dans un festival ou mossem, sous la forme d'une vraie ancienne tribu marocaine avec des tentes traditionnelle noire et des chevaux sans oublier la valeur du cheval comme un symbole de force, d’honneur et de fierté de la tribu.

Le Troupes de Fantasia se compose de plusieurs cavaliers avec un chef de groupe nommé Mkadem c'est le leader vêtu d'une Djellaba et une babouche qui le distingue des autres .les cavaliers doté des fusilles traditionnel appelés Bouhaba ou «moukhala» bourré de poudre explosif appelé Baroud, et parfois par des épées.

Les fantasia impressionnent toujours par les sons, la poussière, les costumes (Djellaba).

Extraordinaire exercice guerrier où les hommes à cheval se livrent à d’incroyables acrobaties et déchargent leurs «moukhala» (vieux fusil à poudre) lors d’un galop effréné, dans une parfaite synchronisation. Les fantasias ont notamment lieu lors des moussems et autres fêtes religieuses et traditionnelles.

Les cavaliers et la punition :

"Sorba" ou troupe de cavalier à chaque Moussem a un défi d'etre meilleur entre les autres troupes des tribues.le "Mkadem" ou le commadant du troupe est veille toujours pour que sa troupe serait meilleur dans tous les niveaux : organisation, habillement, et au niveau "aalfa" ou du tire du baroud à la fin de chaque course.le Mkadem puni chaque cavalier qui ratte la course ou le tire en même temps avec la troupe des cavalier.

Il y a trois sortes de punition :

  • Lorsque le cavalier rate pour la premiers fois il donne à " jmaa " ou le groupe de tribu présent au Moussem une somme d'argent, cette somme sera ajouter au cumule de la tribu .
  • la deuxième plus grave que la première chez les Cavaliers .le cavalier puni descend de son cheval, le traine au "Mahrek" ou champ de fantasia, depuis l'arrivée jusqu'au départ devant les téléspectateurs .
  • la troisième beaucoup pire que les autres .le cavalier puni descend de son cheval et ramasse les "Mkahel" ou les fusiles de ses copains, depuis l'arrivée jusqu'au départ devant les téléspectateurs .

La valeur du Thé dans la tribue :

Le Thé ou comme quelque uns l'appel le whisky marocain est très important dans les moussems et dans chaque tente.la qualité du thé aussi est une mesure de réputation de la tribu.

L’artisanat qui caractérise la région : L' art marocain peut être classé en deux catégories : le citadin et le rural. L'art citadin est imprégné de traditions importées d’Orient ou encore de l'Espagne musulmane sans oublier les traditions qui caractérisent chaque région. L'influence orientale se voit notamment dans les tapis, les étoffes et les broderies alors que l’apport andalou se perçoit encore dans les arts de la céramique, du métal, du bois et du cuir. Les arts ruraux ou berbères ont un aspect plus "primitif". Les objets ont souvent une fonction utilitaire: mobilier, outils, ustensiles indispensables à la vie quotidienne et quelques parures pour les fêtes de la communauté.

[modifier] La poterie

La poterie est une des premières activités artisanales de l’humanité. La dualité entre l’héritage berbère, d' une part, et l’influence hispanisantes, d' autre part, se retrouve dans les techniques employées tout comme dans les motifs et les décors qui ornent les pièces d’argile. Au Maroc, cette tradition séculaire s’est élevée au rang d’un art rarement égalé. On distingue trois catégories majeures : la poterie citadine, aux modèles fastueux, pour la plu part fabriqués à Fès, Safi et Salé et les deux poteries rurales du nord et du sud, toutes deux utilitaires, la première étant largement pratiquée par les femmes et la seconde par les hommes.

Les trois principaux pôles de production de poterie et de céramique au Maroc sont représentés par Fès, Safi et Salé.

[modifier] Textile

Le tissage fait son apparition au Maroc dès 1500 av. J.-C. Depuis, le textile, servi par une grande diversité de matériaux, est le fleuron de l'artisanat marocain. Les différentes formes de l'artisanat du textile vont du simple tissage qui pare les corps, aux objets de décoration les plus raffinés. Les textiles des tribus marocaines sont parmi les plus éblouissants et les plus impressionnants du continent africain. Les variations rythmiques des motifs, les vibrations des couleurs, la variété des textures et le pouvoir qu'ils dégagent les rendent uniques en leur genre. Il est à noter que les tenues des femmes pour les fêtes (caftan) sont de véritables œuvres d'art réalisées sur mesure et à la main de vrais artisans.

[modifier] Tapisserie

L'origine de la tapisserie remonte à la nuit des temps. Utilisé à la fois comme objet de protection contre le froid mais aussi comme objet d'art à part entière, on peut considérer qu'au Maroc deux familles de tapis se distinguent : les tapis citadins (soumis à l'estampillage), et les tapis ruraux, du Moyen Atlas, du Haut Atlas et du Haouz de Marrakech. L'art du tapis s'est enrichi de toutes les créations dues aux artisans des différentes populations et des multiples dynasties qui se sont succédé. Ainsi, chaque tapis, même contemporain, est à la fois porteur d'une tradition millénaire et œuvre de création singulière. . Chaque région marocaine confectionne des tapis possédant des caractéristiques propres. Variant selon les grosseurs et les couleurs, la fabrication de tapis est une tradition populaire au Maroc. Seulement les meilleurs matériaux sont utilisés et cela justifie, en partie, le coût élevé de ces œuvres.

Les tapis noués sont des plus populaires et proviennent d'un peu partout. Ce qui les rendent tous originaux et intriguant est la signification des motifs qu'ils présentent. Associant trois techniques de réalisation textile, points noués, tapisserie et tissage à plat, ces tapis sont caractéristiques du Djebel de Siroua. Ils servent à couvrir le sol ou de couverture. Les marchands lui donnent le nom de "tapis Glaoui" qui fait référence à la tribu dominant autrefois ces régions et non à la tribu qui fabrique ces tapis.

Des tapis du Moyen Atlas Oriental, Moyen Atlas Occidental, Haut Atlas prolongé par le Djebel Siroua, et de l’Anti-Atlas et le Haouz de Marrakech

Ces tapis sont noués, tissés, ou de technique mixte. Ils sont réalisés en laine, en poil de chèvre, de dromadaire. Ils ont un épais duvet ou bien sont tissés à plat, selon l’usage auquel ils sont destinés. Tapis de réception, tapis de bât, tenture, couverture, sacs et coussins, ... La culture berbère essentiellement orale, faite de poèmes, de fables et de contes, s’illustre magnifiquement sur ces tapis, grâce aux coloris, aux motifs et aux symboles de l’univers et de fécondité que les femmes marocaines ont reproduit, au gré de leur inspiration.

Au-delà de cet univers artistique et philosophique, l’influence urbaine, par l’arrivée du Tapis de Rabat d’origine ottomane, s’est fait sentir sur les créations textiles berbères.

C'est un hommage à ces femmes qui n’ont de cesse de transmettre aux générations futures, leur culture par le biais de cet art que constitue le tissage.

Au Maroc se trouvent encore quelques tribus perpétuant la tradition très ancienne du tissage. Leurs secrets se transmettent au fil des générations, et ces tapis, véritables livres ouverts, ont su garder une identité tribale très forte.

L’âme du tapis semble être le reflet de ces sociétés qui parsèment le paysage marocain. On les reconnaît par les motifs, les couleurs. On y apprend la magie des signes, des symboles du langage berbère.


[modifier] Les Festivals organisés dans la ville

Le Festival est la forme moderne de la fête qui a, de tout temps, marqué l’existence de l’homme. Ce dernier a, en effet, toujours, fêté la nature, la naissance, l’union. C’est un besoin d’expression et de communication, un instant privilégié dans l’existence qui soustrait l’individu aux problèmes de la vie quotidienne et lui donne la possibilité de s’exprimer plus largement dans l’espace culturel. Il est aussi un ciment, un lien social, une joie partagée avec l’autre. Le festival s’articule généralement autour d’un thème qui englobe le mouvement, la voix et l’esthétique par les costumes, les instruments musicaux, les accessoires etc.

Il revêt des formes culturelles et artistiques diverses. Il est donc un élément culturel qui s’impose de plus en plus dans notre paysage culturel. Le Ministère de la culture s’efforce, dans ce sens, de faire de ces manifestations un moyen de dynamisation culturelle et artistique en leur définissant des objectifs précis :

  • La sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel, musical et des arts populations.
  • L’ouverture sur d’autres cultures.
  • L’extension progressive des activités du Ministère à toutes les régions par l’élaboration d’un Programme National des manifestations culturelles.
  • L’établissement d’une cartographie des festivals en fonction des caractéristiques culturelles et artistiques de chaque région.
  • La sensibilisation des élus, des autorités, les institutions gouvernementales et non gouvernementales à la nécessité de favoriser l’expression des potentialités culturelles locales et régionales.

[modifier] Festival de Abidat Rma

Le festival de Abidat Rma est organisé à Oued-zem / Khouribga / Boujaad. Ce festival s'organise une fois par année en Mai .Ce festival connu la participation de plusieurs troupes de Abidat Rma de plusieurs régions du Royaume, Oued-Zem et ses tribues (Smaala, ...), Boujaad, Khouribga et ses régions, Kalaa, Ben Slimane, Fkih Bensaleh, ...

[modifier] Les Moussems organisés dans la Région

Un Moussem une rencontre traditionnelle depuis des décennies, occasion pour les commerçants de la région de faire fructifier leurs affaires, l’espace de quelques jours. L’ouverture officielle des festivités de cette manifestation vers laquelle ont afflué des milliers de personnes venant de diverses tribus du Royaume.

Au Moussem ou les cavaliers pratiquent la fantasia, sous la forme d'une vraie ancienne tribu marocaine avec des tentes, les chevaux sans oublier la valeur du cheval comme un symbole de force, d’honneur, de fierté de la tribu.

On trouve aussi aux Moussem les Souks Abidat Rma les "Halka" ou en peut dire le théâtre populaire en plein air …

  • Moussem des chevaux à Oued-Zem s'organise chaque année en Avril avec la participation des tribues de la région (Smaala, Beni smir, bni khayrane et d'autre ....), il coïncide avec le printemps, la saison de joie et des fleurs.
  • Moussem de Féte du Trone s'organise chaque année en derniers jours de Juiller avec la participation des tribus de la région (Smaala, Beni smir, bni khayrane et d'autre ....), il se coincide au été la saison des vacances et de soleil.
  • Moussem de Bouabid Charki à Boujaad ( Pré de oued-zem de 23Km) s'organise chaque année en Juiller avec la participation des tribues de la région (Smaala, Beni smir, bni khayrane, beni zemour, Beni Amir et d'autre ....), il coïncide avec l’été la saison des vacances et de soleil.
  • Moussem qui se fait à AIT AMMAR chaque année à l'occasion du retoure du pelerins de la Mecque

dont le pelerin il reçoit les felicitations et les cadeaux de la part de ses proches et ses amis melangés de la fête et la fantasia, et aprées une semaine voire plus le pelerin(l'haj) pourra rentrer chez lui.

[modifier] L'art de Dessin à la ville d'Oued-Zem

A Oued-Zem il y a plusieurs talents dans tous les niveaux .au niveau dessin comme Abdelaziz El Halil.

[modifier] Souk

Le souk est l’endroit rassemblant selon les régions de 200 à 20 000 personnes, le souk rural, gros marché hebdomadaire, peut être une gigantesque ville de toile dressée pour quelques heures.

A Oued-Zem la ville, le souk hebdomadaire se coïncide avec le lundi. autre régions de la ville surtout les tribus, au tribu Smaala il y en a trois souk le mercredi( larbaa dal ghaba), le vendredi ( jamaa braksa), le dimanche (had Ouelad Fenane).au tribue Beni Smir il y a un seule souk c le vendredi ( jamaa de Beni Smir).au tribue Beni Khayrane il yen a tnine oulad boughadi- le lundi, sblt oulad ftata-le samed et(Tlat Lagnadiz) le mardi aussi le jemaa(vendredi) de AIT AMMAR .A Ain Kaychar il y a la tribue Brachwa le souk (Sebt de Ain Kaychar) le samedi.

On y retrouve les paysans ayant parcouru en plusieurs heures de marche jusqu’à dix kilomètres ou même plus, les négociants allant de souk en souk au cours de la semaine, et enfin les artisans venus offrir leurs services spécialisés. Le souk a ses rues, ses quartiers, ses lieux de marché et ses lieux de restauration : une véritable ville même si elle est éphémère.

Au souk, les paysans apportent leurs productions agricoles et artisanales : grains, fruits, légumes, bétail, œufs, beurre… mais aussi poteries, laine, tapis, etc. Ils repartent avec les produits venus de la ville : sucre, thé, épices, huile, pétrole, ustensiles en plastique et parfois même du bétail.

Les services offerts par les artisans sont ceux de l'artisanat traditionnel (cordonnerie, couture, tissage, forge…) mais aussi de plus nouveaux (coiffure, photographie, réparation radio…). La restauration -plus de 35% des implantations sur le souk- est importante et variée : thé, brochettes, kefta, beignets… Le souk est aussi un lieu de contacts sociaux, un lieu de rencontre avec l'administration : état civil, justice, poste, soins médicaux sont souvent réglés sur le souk.

Pour toutes ces raisons, le souk est un élément important de vie et d'organisation régionale.

S'il comporte des boutiques fixes, dans son périmètre proprement dit ou à proximité, s'il est situé près d'un axe routier, le souk peut donner naissance à une petite ville, relais, étape routière, qui s'allonge le long de l'axe de communication.

Les souks Le souk, qui pourrait être l'équivalent du marché en France, est un lieu extrêmement important dans la vie marocaine, on peut en voir dans toutes les villes du royaume.

Le souk permet bien sûr d'acheter des produits, mais c'est aussi un lieu important des relations sociales . c'est au souk que se règlent les litiges, les emprunts, et aussi les projets de mariages.

A l'origine, le souk permettait aux différentes tribus de se rencontrer en terrain neutre. Pour les touristes, le souk est un endroit incontournable qui permet de se plonger pleinement dans l'ambiance marocaine et de prendre la température du pays.

Bien entendu, les touristes sont repérés à 100 mètres par les vendeurs et autres rabatteurs... Vous ferez donc normalement, gentiment harceler, sachez le prendre avec philosophie, soyez ferme, prenez le temps de regarder et négocier, cela fait partie du jeu.

Le souk est une source de revenu importante pour les artisans du royaume, aussi y trouve- t-on de tout et n'importe quoi dans un véritable bazar organisé (c'est le souk!). Tapis, souvenirs, ornementations, alimentation, guides, épices, babouches, art traditionnel...

Le souk, c'est tout le charme et l'hospitalité du Maroc réunis en un seul lieu.

Pour voir beaucoup des photos de cette ville, vous pouvez visiter en bas le site officiel. Le nom de la ville signifie « rivière du lion » en Amazigh.

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