Organisation de l'Église orthodoxe en Grèce

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Religion
Religions abrahamiques :
judaïsme - christianisme - islam

Cet article fait partie d'une série sur le
Christianisme
Livre sacré
Bible
Acteurs
Jésus de Nazareth
Marie de Nazareth
Apôtres
Saints
Foi
Symbole des apôtres
Symbole de Nicée
Foi chrétienne
Théologie chrétienne
Pratiques
Baptême
Eucharistie
Prière
Sacrement
Monachisme
Événements et fêtes
Nativité - Noël - Épiphanie
Vendredi saint - Pâques
Ascension - Pentecôte
Lieux
Jérusalem
Bethléem - Nazareth
Saint-Siège (Vatican)
Mouvements
Branches du christianisme
Catholicisme
Orthodoxie
Protestantisme
Ministres du culte
Pape
Cardinal - Évêque - Prêtre
Pasteur - Diacre
Constructions religieuses
Chapelle - Église
Cathédrale - Collégiale - Baptistère
Basilique - Basilique Saint-Pierre
Monastère - Cimetière
Temple
Cette boîte: voir • disc. • mod.

Hormis le patriarche de Constantinople, l'archevêque d'Athènes et l'archevêque de Crète, tous les évêques qui ont la charge d'un diocèse sur le territoire de la Grèce portent le titre de métropolite et sont d'égale dignité. C'est l'ancienneté dans l'épiscopat qui établit les préséances. Ainsi toutes les cathédrales sont-elles appelées métropoles.

La République hellénique a hérité de son histoire une organisation singulièrement complexe de l'Église orthodoxe sur son territoire. De plus, le poids de l'Église y est resté très important : il n'y pas de séparation entre l'église et l'Etat en Grèce (Ainsi l'article 3 de la constitution règle les rapports entre les deux autorités [1]).

Du IVe au VIIIe siècle de l'histoire chrétienne, déjà, deux patriarcats se partageaient le territoire de la Grèce actuelle, celui de Rome s'étendait sur la partie occidentale et continentale du pays et celui de Constantinople sur les Îles orientales et sur la Thrace.

Aujourd'hui encore, deux Églises orthodoxes autocéphales se partagent ce territoire, le Patriarcat œcuménique de Constantinople et l'Église orthodoxe de Grèce.

Mais ce partage est un peu compliquée si bien qu'il faut en fait distinguer six territoires ecclésiastiques de tailles et de statuts fort différents.

Sommaire

[modifier] L'Église de Grèce

Icône de détail Article détaillé : Église orthodoxe de Grèce.

Elle a été fondée en 1833 sur le quart Sud-Ouest du pays alors libéré du joug ottoman. Elle a été reconnue par la Patriarcat de Constantinople en 1850. Elle exerce son activité pastorale sur le territoire suivant : l'Attique, le Péloponnèse, les Cyclades, l'Eubée et les Sporades du Nord, l'Étolie, l'Acarnanie, la Béotie, l'Évritanie la Phthiotide, la Thessalie (sauf la métropole d'Élasson), les Îles ioniennes et la métropole d'Arta (en Épire). L'Église de Grèce compte un archevêché et 42 métropoles.

[modifier] L'Église de Crète

Icône de détail Article détaillé : Église de Crète.

Elle est une Église semi-autonome au sein du patriarcat de Constantinople. Elle a gardé son statut lorsque la Crète a obtenu son autonomie en 1898, puis son rattachement à la Grèce en 1913. L'Église de Crète comprend, l'archevêché dont le siège est à Héraklion, et sept métropoles.

[modifier] Les « Nouvelles Terres »

Elles ont été libérées de la tutelle ottomane en 1912, à la suite de la troisième guerre des Balkans. Les métropoles sont restées dans l'obédience du patriarcat de Constantinople mais le patriarche les a autorisées à participer aux travaux du synode de l'Église de Grèce. Elles comprennent les territoires suivants :

[modifier] La Sainte Montagne (ou le mont Athos)

Icône de détail Article détaillé : République monastique du Mont Athos.

Elle est un nome particulier dont les statuts sont garantis en droit international par le traité de Lausanne (1923). Le territoire en est réparti entre vingt monastères stavropigiaques (c’est-à-dire exempts) qui, à ce titre, n'ont pas d'autre évêque que le patriarche de Constantinople.

[modifier] Les quatre métropoles du Dodécanèse

Elles ont été rattachées à la Grèce en 1946. Elles ont gardé leur statut de métropoles du territoire primitif du patriarcat de Constantinople.

[modifier] L'Exarchat patriarcal de Patmos

Il recouvre les quatre îles de Patmos (l'"Île Sainte"), Lipsi, Agathonisi et Arki. Il doit son statut spécial au monastère Saint Jean le Théologien construit sur la grotte de l'Apocalypse. Le patriarche de Constantinople y est l'évêque titulaire. Il nomme un cathigoumène (évêque-abbé) qui assume en son nom la double charge de supérieur du monastère et d'évêque du petit archipel. Quand les quatre îles sont devenues grecques en 1946, avec l'ensemble du Dodécanèse, ce statut particulier a été maintenu et confirmé par la loi 1155-81 de l'État grec.

[modifier] Le drapeau de l'Église orthodoxe en Grèce

Il est utilisé sur les bâtiments des évêchés, sur les métropoles, sur les monastères et quelquefois sur les églises le jour de la fête patronale. Il est un souvenir de l'empire byzantin dans son idéal de rassemblement et de civilisation. L'aigle aux ailes éployées représente l'universalité (ou œcuménisme) de l'Orient à l'Occident. Dans l'Église orthodoxe, l'aigle est un emblème de l'évêque.

Drapeau de l'Église orthodoxe en Grèce
Drapeau de l'Église orthodoxe en Grèce

[modifier] Les exarchats et les métochions

Conformément à l'usage de l'Église orthodoxe, quelques églises et quelques maisons monastiques dérogent à l'organisation territoriale présentée ci-dessus. Ce sont les exarchats, représentation en Grèce des différents patriarcats orthodoxes, et les métochions (dépendances) d'un monastère. Ces deux institutions jouissent d'une sorte d'extraterritorialité. Lors de la liturgie eucharistique, on n'y mentionne pas l'évêque du lieu, selon l'usage général, mais le primat de l'Église représentée ou l'évêque responsable du monastère, selon le statut d'exception de la représentation.

Il y a à Athènes :