Oliver Twist

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Oliver Twist

Illustration de Oliver Twist

Auteur Charles Dickens
Genre Roman - mélodrame
Pays d’origine Grande-Bretagne
Date de parution 1837
Dessinateur George Cruikshank
Collection Feuilleton

Oliver Twist est un des romans les plus connus de Charles Dickens. Publié sous forme de feuilleton mensuel entre février 1837 et avril 1839 dans la revue Bentley's Miscellany dont Dickens fut le premier éditeur[1], il raconte la vie d'un jeune orphelin à Londres.

Sommaire

[modifier] Histoire

Élevé dans un orphelinat de l'Angleterre victorienne[2], Oliver Twist survit au milieu de ses compagnons d'infortune. Mal nourri, exploité, il est placé chez M et Mme Sowerberry, fabricant de cercueils et croque-mort de son état. Là encore, il ne connaît que privations et mauvais traitements. Oliver endure tout, jusqu'au jour où une provocation d'un apprenti le pousse à se battre puis à s'enfuir vers Londres.

Épuisé, affamé, il est recueilli par une bande de jeunes voleurs qui travaillent pour le vieux Fagin. Entre Bill, Nancy, Monks,Charley Bates,Toby Crakit et les autres, Oliver découvre un monde cruel où seules comptent la ruse et la force. Apres un l'arrestation d'un vol qu'il n'a pas commit, Olivier se retrouve chez M Brownlow qui le traite comme un humain. Mais la bande de jeunes voleurs le retrouve et le force à participer à un cambriolage qui rate et où Oliver se blesse ! Heureusement, la famille dans cette maison le prennent en pitié et s'occupent de lui. Plus tard,il arrive à retourner chez M. Brownlow et il y apprend d'où il vient !

[modifier] Analyse

[modifier] Le personnage de Fagin

Dans Oliver Twist, le héros est recueilli par un certain Fagin, un vieux juif peu scrupuleux qui dirige une bande de gamins voleurs et vit à leurs dépens. Ce dernier, présenté par Dickens comme le stéréotype du juif exploiteur et avare constitue l'un des personnages les plus mémorables de la littérature anglaise.

Charles Dickens, qui a toujours assuré ne pas être antisémite, a tenté, vingt ans après la parution de son roman (suite à une plainte), de supprimer les références de Fagin en tant que « juif ». Mais il était trop tard, l'œuvre ayant déjà connu le succès que l'on sait. En replaçant l'œuvre de Dickens dans l'Angleterre puritaine du XIXe siècle, nous comprenons mieux l'émoi qu'a pu susciter ce livre au sein de la société où la population d'origine juive est intégrée et prend une part active à la vie de la Nation.

Will Eisner, l'un des pères fondateurs du roman graphique en Amérique du Nord, revisite dans Fagin le juif (2004) l'Oliver Twist de Charles Dickens, s'attardant sur le personnage de Fagin. Selon Eisner, à travers l'Histoire, certains personnages de fiction ont acquis par leur popularité l'illusion de la réalité. En règle générale, ils ont pris valeur des stéréotypes durables qui ont influencé le regard de la société. Expliquant avoir toujours été gêné par ce personnage, notamment parce que juif lui-même, Eisner entreprend de raconter Oliver Twist du point de vue de Fagin, replongeant le lecteur dans le contexte de l'époque, expliquant de manière assez pédagogique ce qu'était la vie d'un juif pauvre à Londres au XIXe siècle et proposant de manière crédible et compatissante ce qu'avait pu être la jeunesse de Fagin et ce qui avait pu mener ce personnage complexe à la pendaison.

[modifier] Adaptations

[modifier] Notes et références

  1. cf. Bentley's Miscellany sur Wikipedia anglais
  2. La reine Victoria accède au trône britannique en juin 1837. La publication d'Oliver Twist commence en février de la même année mais durera jusqu'en avril 1839.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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