Office québécois de la langue française

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L’Office québécois de la langue française (OQLF) est une institution publique du Québec créée le 24 mars 1961 à l'origine du Grand dictionnaire terminologique, au même moment que le Ministère des affaires culturelles du Québec (aujourd'hui le ministère de la Culture et des Communications du Québec).

La Charte de la langue française, adoptée par l’Assemblée nationale du Québec en 1977, augmenta ses responsabilités en y ajoutant l’application de la politique linguistique du Québec. Deux nouveaux organismes furent alors créés, soit le Conseil supérieur de la langue française et la Commission de toponymie.

Sommaire

[modifier] Historique

L’institution se nommait initialement Office de la langue française (OLF), mais elle fut renommée Office québécois de la langue française (OQLF) lors de l’entrée en vigueur d'une loi modificative (projet de loi 104) le 1er octobre 2002. Cette même loi opéra aussi une réorganisation de l’OQLF qui résultat en la fusion de ce dernier avec la Commission de protection de la langue française et une partie du Conseil supérieur de la langue française.

Ses missions consistent à défendre la place de la langue française au Québec, et particulièrement d’assurer le respect de la Charte de la langue française et d’élaborer les programmes de francisation prévus par la loi.

Ses missions sont définies par la Charte de la langue française[1].

Pour l'année 2004-2005, l’OQLF disposait d'un budget de dépenses de l'ordre de 18,6 millions[2] de dollars canadiens.

[modifier] Membres

L'office est composé de huit membres dont un président-directeur général nommé par le gouvernement pour au plus cinq ans. Les membres sont[3] :

  • France Boucher - Présidente-directrice générale de l'OQLF
  • Monique C. Cormier - Professeure titulaire au Département de linguistique et de traduction de l'Université de Montréal
  • Gilles Dulude - Président de Synergroupe Conseils en ressources humaines inc.
  • Guy Dumas - Sous-ministre associé responsable de l'application de la politique linguistique
  • Marie Gendron - Experte en communications stratégiques
  • Simon Langlois - Titulaire de la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d'expression française en Amérique du Nord (CEFAN) à l'Université Laval et Professeur titulaire au Département de sociologie de l'Université Laval
  • René Roy - Secrétaire général de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
  • John E. Trent - Professeur retraité

[modifier] Services

Les pages du site Web de l'OQLF présentent de nombreuses ressources sur la langue française, sur les aspects réglementaires et légaux et des services destinés à aider les consommateurs, les travailleurs et les citoyens à faire valoir leurs droits dans le domaine linguistique dans un pays où la pression de l'anglais est très forte.

Parmi les ressources, notons le Grand dictionnaire terminologique. Il s’agit d’une base de données terminologique comprenant près de trois millions de termes, donnant définitions et équivalences avec l’anglais et (lorsque pertinent) le latin. Il s'agit d'un site destiné aux rédacteurs souhaitant éviter les anglicismes et les termes considérés comme désuets, ou non recommandés.

[modifier] Notes

  1. Mission et rôle de l'organisme, dans le site Web de l'OQLF, 4 octobre 2002
  2. Rapport annuel de gestion 2004-2005 de l'Office québécois de la langue française, OQLF, 2005, p. 8
  3. Membres de l'Office québécois de la langue française, dans le site Web de l'OQLF, 20 octobre 2005

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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