Nouveau dryas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Nouveau Dryas (Youger Dryas pour les anglophones) est pour les paléoclimatologues le nom donné à une « anomalie » climatique enregistrée dans les sédiments, carottes glaciaires et pollens fossiles des tourbières lors de leur formation durant la période du quaternaire.

Parmi ces 3 courbes de températures reconstituées à partir de carottes de glace prélevées sur les forages de (Vostoc(traçé bleu) et d'Epica (traçé noir) en antarctique et du forage GRIP (traçé rouge), dans le Groenland, montre clairement l'importance de l'évènement "Nouveau Dryas" dans l'hémisphère nord il y a environ 11 000 ans avant nos jours. (Sur ce graphique, le présent est à gauche, et le passé à droite)
Parmi ces 3 courbes de températures reconstituées à partir de carottes de glace prélevées sur les forages de (Vostoc(traçé bleu) et d'Epica (traçé noir) en antarctique et du forage GRIP (traçé rouge), dans le Groenland, montre clairement l'importance de l'évènement "Nouveau Dryas" dans l'hémisphère nord il y a environ 11 000 ans avant nos jours. (Sur ce graphique, le présent est à gauche, et le passé à droite)
Sur ce graphique la flèche du temps est orientée vers la droite. Le réchauffement du «nouveau dryas» qui a suivi un brusque refroidissement (« Alleröd ») est ici visible dans la partie de droite de la courbe en U qui présente une «anomalie» des teneurs en un isotope de l'oxygène qu'on sait corrélée à la température extérieure de l'atmosphère (ici dans l'hémisphère nord). Une marge d'incertitude subsiste quand à la datation, car le gaz des bulles d'air n'a pas exactement le même âge que celui de la glace qui l'emprisonne aujourdh'ui.
Sur ce graphique la flèche du temps est orientée vers la droite. Le réchauffement du «nouveau dryas» qui a suivi un brusque refroidissement (« Alleröd ») est ici visible dans la partie de droite de la courbe en U qui présente une «anomalie» des teneurs en un isotope de l'oxygène qu'on sait corrélée à la température extérieure de l'atmosphère (ici dans l'hémisphère nord). Une marge d'incertitude subsiste quand à la datation, car le gaz des bulles d'air n'a pas exactement le même âge que celui de la glace qui l'emprisonne aujourdh'ui.

Le « dryas » (ou dryas ancien) correspond au début du réchauffement qui a mis fin à la dernière glaciation, mais ce réchauffement a connu une brutale interruption (refroidissement qui en environ 500 ans a brutalement fait chuter la température moyenne de 7 °C) suivie d'un réchauffement tout aussi brutal (qu'on appelle « nouveau dryas ») durant lequel la température est à nouveau remontée de 7 °C avant de croitre à nouveau plus lentement.

Sommaire

[modifier] étymologie

Cette période, tout comme le dryas (ou dryas ancien), tire son nom d'une fleur ( Dryas octopetala ) ; les analyses palynologiques ayant montré que cette espèce a été l'une des premières plantes à fleur à recoloniser les éboulis libérés par la fonte et le recul des glaciers. Son pollen a en effet été retrouvé en abondance dans les tourbières formées aux époques dites Dryas.

[modifier] Origine

La principale hypothèse est qu'un énorme barrage glaciaire situé en Amérique du Nord se serait brutalement brisé, libérant une énorme quantité d'eau douce et froide, laquelle aurait durant 1000 ans environ interrompu la circulation du Gulf stream, ce qui aurait brutalement refroidi le climat (européen notamment) pour plusieurs siècles.
Cet épisode pourrait être l'origine ou une des origines de divers mythes de déluge ou submersions (Cf. par exemple l'épopée sumérienne de Gilgamesh qui évoquent une énorme inondation et des animaux sauvés sur une arche, qui rappelle fortement le mythe biblique de l'arche de Noé et divers autres mythes convergents, sur toute la planète..)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] External links

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes et références