New Deal

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Le New Deal (Nouvelle donne) est le nom de la politique interventionniste mise en place à l’instigation du président américain Franklin Delano Roosevelt pour lutter contre la crise économique de 1929. La crise était causée par une instabilité inhérente au marché, et l’intervention du gouvernement était nécessaire pour rationaliser et stabiliser l’économie. Le New Deal constitue donc une première expérience d'État-providence aux États-Unis. Divers programmes ont été mis en œuvre comme celui de la Farm Security Administration.

Sommaire

[modifier] Les origines du New Deal

[modifier] La Grande Dépression et les élections de 1932

Entre le 24 octobre et le 29 octobre 1929, le « krach de 1929 » fit plonger les cours de bourse au New York Stock Exchange (surnommé Wall Street), la principale bourse américaine. Cet événement, qui trouve son origine dans de profonds déséquilibres économiques, marque le début de la Grande dépression, la plus grande crise économique du XXe siècle, qui a eu des conséquences dans le monde entier. Aux États-Unis, il provoque une hausse importante du taux de chômage qui, partant d’un taux de 3 % de la population active atteindra en 1932 un point haut à 25 %. La production manufacturière diminue d’environ un tiers.

Le 2 juillet 1932, Roosevelt promet dans un discours de sa campagne électorale « une nouvelle donne pour le peuple américain » : il prononça l’expression New Deal lors de son discours à la Convention démocrate de Chicago en 1932[1]. Voyant que l’URSS de Staline échappait à la crise, beaucoup pensaient devoir planifier l’économie pour sortir du marasme, y compris en Amérique. En réalité, l’URSS a été peu affectée par la crise parce qu'elle n’avait pas connu le boom des années 1920 et que ses échanges commerciaux avec « l'Ouest » étaient réduits.

Face au président sortant Herbert Hoover, que les électeurs rejettent à cause de son incapacité à gérer la crise économique, Roosevelt est élu avec une forte majorité (472 mandats contre 59). Cependant, Roosevelt arriva au pouvoir sans avoir de plan préconçu pour sauver l’économie de son pays. Son « New Deal  » ne fut pas idéologique, mais plutôt pragmatique, ce qui mena à quelques contradictions. Il appliqua des idées qu’il avait apprises pendant la période progressiste de Wilson et se servit de ses expériences politiques acquises pendant les années 1920 : opposition au monopole et à l’idée que la pauvreté est due à la responsabilité personnelle des individus[réf. nécessaire].

Le 4 mars 1933, son discours d'inauguration reste empreint de lieux communs, tout juste se contente-t-il de mettre en garde les Américains contre un excès de pessimisme.

Pour mener à bien sa politique, le nouveau président s'entoure de conseillers brillants et imaginatifs : Raymond Moley, Adolf Berle, Felix Frankfurter (qui deviendra plus tard juge à la Cour suprême), Cordell Hull (Affaires étrangères), Henry Wallace (Agriculture), Frances Perkins (Travail), première femme à accéder à un poste ministériel.

[modifier] Principes de base

Certains historiens distinguent trois New Deal[2] : le premier mis en œuvre au cours des « Cent Jours » (entre le 9 mars et le 16 juin 1933) et comprend un grand nombre de mesures en faveur de la monnaie et du système bancaire en général, de l'agriculture, de l'industrie et de la lutte contre le chômage[3]. L'Agricultural Adjustment Act (AAA) et le National Industrial Recovery Act (NIRA) qui font partie de ce premier jet de réformes sont invalidés en 1935 et 1936 par la Cour suprême. Le deuxième New Deal débute en novembre 1934[2]. Le troisième est appliqué en 1937-1938. Cependant, la politique de Roosevelt dans les années 1930 se caractérise par plus de continuité que de ruptures radicales[2].

[modifier] Les cent premiers jours

[modifier] Réformes du secteur bancaire et de la monnaie (1933)

La victoire écrasante du parti démocrate aux élections de 1932 et la gravité de la crise ont permis à Roosevelt et son administration d’exercer une grande influence sur le Congrès durant les premiers mois de son mandat. Cela rendit facile et rapide l’adoption d’une série de mesures destinées à rétablir l’équilibre du système bancaire, du marché financier et aider les chômeurs. Un des buts poursuivis par Roosevelt était de rétablir la confiance et la croissance économique.

Le 6 mars 1933, il impose la fermeture de toutes les banques américaines pour quatre jours (bank holiday) ; pendant ce temps, le Congrès se réunit en session extraordinaire. Quelques jours après, il envoie au Congrès l'Emergency Banking Act qui résout rapidement la crise bancaire. Une nouvelle commission est créée, la Securities and Exchange Commission (SEC).

Pour permettre une remontée des prix, l'étalon or est abandonné (19 avril 1933)[4]. Il s'ensuit une baisse du dollar et une lente reprise des prix.

[modifier] L’Agricultural Adjustment Act et l’Agricultural Adjustment Administration (A.A.A.)

Icône de détail Article détaillé : Agricultural Adjustment Act.

Sur les recommandations d’Henry Wallace, l’administration Roosevelt entreprit de protéger les agriculteurs contre les aléas du marché en distribuant des subventions fédérales et en contrôlant la production par l’A.A.A. Le 12 mai 1933, l’Agricultural Adjustment Act fut promulgué[5]. On décida ainsi de réduire la production pour faire remonter les cours agricoles. Pour cela une grande partie des récoltes et des réserves furent détruites ; la réduction des surfaces cultivées fut encouragée par une politique d'indemnisation[6]. Les dettes des agriculteurs furent rééchelonnées (Farm Credit Act, 16 juin 1933)[7].

Les premiers résultats, au bout de trois ans, furent encourageants, puisque le revenu des agriculteurs augmenta. Aussi, l’interventionnisme étatique dans le secteur primaire fut amorcé. Le bien-fondé de ce type de politique, qui alla jusqu'à subventionner les agriculteurs acceptant de brûler tout ou partie de leurs récoltes, est contesté par certains économistes libéraux, qui considèrent que pour atteindre un objectif en termes d'emplois, et de prix, le gouvernement effectue une destruction effective de richesse, dont les contreparties sont, à leur sens, insuffisantes pour la justifier.

[modifier] Le National Industrial Recovery Act (NIRA)

Blue Eagle, NIRA
Blue Eagle, NIRA

Le National Industrial Recovery Act (NIRA) fut voté par le Congrès en 1933 et proposait deux types de réformes. D'une part, il encourageait les industriels à signer des codes de concurrence loyale, d'autre part, il accordait aux ouvriers la liberté de se syndiquer et de négocier des conventions collectives[8].

Les buts du NIRA étaient de lutter contre la déflation des produits industriels et d'ajuster les salaires aux prix des biens de consommation, conformément aux vœux des syndicats, des radicaux et du parti communiste américain.

La National Recovery Administration avait pour mission de stabiliser les prix et les salaires en coopérant avec les entreprises et les syndicats. Elle fut administrée dans un premier temps par Hugh S. Johnson. Elle créa la Public Works Administration (PWA), qui devait contrôler la mise en œuvre de la politique de grands travaux publics.

Toutes ces dispositions furent saluées par le patronat et les syndicats ; elles furent populaires pour l'ensemble des Américains.

[modifier] Autres initiatives

Une œuvre subventionnée par la WPA, 1939
Une œuvre subventionnée par la WPA, 1939
Carte des barrages de la T.V.A.
Carte des barrages de la T.V.A.
  • Le 20 mars 1933 est votée une loi favorisant le retour à l'équilibre du budget[2].
  • Le 22 mars 1933, la loi Volstead sur la prohibition de l'alcool est abrogée : le 21e amendement à la Constitution, annule la prohibition de l’alcool.
  • La Federal Emergency Relief Administration (FERA) : permit de soutenir financièrement les programmes d'aide aux chômeurs des divers États[9].
  • Le Civilian Conservation Corps (Corps civil de protection de l'environnement) est créé le 31 mars 1933[2] : grâce à des travaux de reboisement, de lutte contre l'érosion et les inondations, ce programme financé par des bons du Trésor[10] permit l'embauche de milliers de jeunes chômeurs dans tout le pays : 250 000 emplois furent créés pour les 18-25 ans ; en huit ans, le CCC garantit un salaire mensuel de 30 dollars à près de deux millions de jeunes hommes[11].
  • La Farm Credit Administration a soutenu les fermiers endettés en leur accordant des prêts.
  • La Tennessee Valley Authority (TVA) s'employa à la construction de barrages en vue d’aménager le territoire de la vallée du Tennessee, limiter les inondations, augmenter la production hydroélectrique et fournir des emplois aux chômeurs. Ce programme concerna 7 états et permit le développement de la région[12].
  • La Securities and Exchange Commission (SEC) : cette agence fédérale fut créée afin de réguler le marché boursier.

[modifier] Le bilan des Cent Jours

Cet ensemble de mesures, la force de conviction de Roosevelt et de son équipe, s’ils ne produisirent pas toutes les fins escomptées, mirent fin au pessimisme des Américains.

En effet, du fait de résistances nombreuses de la part d'un certain patronat et de certains fermiers, la reprise fut très lente : l'augmentation du pouvoir d'achat qui aurait permis la croissance de la production, tarda à se faire sentir. Par contre, le chômage déclina rapidement.

Ce bilan en demi-teinte favorisa l'expression des mécontentements. Ainsi, le sénateur Huey Long en Louisiane regroupa les mécontents du Sud et du Middle West. Dans la banlieue de Detroit, Charles Coughlin, un prêtre catholique, utilisa un discours démagogique et exploita les sentiments xénophobes de ses concitoyens.

C'est ensuite les milieux d'affaires qui accuseront Roosevelt de défendre un programme socialiste.

Malgré tout, le président ne désarme pas. Les élections législatives de 1934 qui renforcent la majorité démocrate le confortent dans ses options.

[modifier] De la politique économique à la politique sociale

Les mesures amorcées en 1933 sont complétées et menées à leur terme. Dès 1934, le dollar est dévalué et fixé à 59,06 % de sa valeur.

Le long terme et le social sont pris en compte à partir de 1935.

C'est ainsi qu'est mis en place la Works Progress Administration (WPA) dotée d'1,4 milliard de dollars. De 1935 à 1941, celle-ci embauche plus de deux millions de travailleurs affectés à diverses tâches : plantation d'arbres, rénovation de centres urbains, etc.

Le National Labor Relations Act du 5 juillet 1935, connu sous l’autre nom de Wagner Act, renforcent les dispositions du N.R.A. tandis que le National Labor Relations Board juge toutes mesures discriminatoires envers les syndicalistes.

[modifier] Retraites

Mais l’une des plus grandes avancées de cette période est le Social Security Act du 14 août 1935[13], qui établit un système protection sociale au niveau fédéral : retraite pour les plus de 65 ans, assurance-chômage et aides diverses pour les handicapés, la maladie et l'invalidité n'étant pas couvertes. Les aveugles et les enfants handicapés reçoivent des aides financées par des subventions fédérales accordées aux états[14]. Le New Deal a lancé les bases de l’État-providence (welfare state en anglais).

Aux États-Unis, le système des retraites par répartition (en anglais Social Security) a été fondé pendant le New Deal des années 1930, dans le but de protéger les personnes âgées contre la misère. En 2005, ce système donnait plus de la moitié de leurs revenus aux deux tiers des retraités du pays[15].

[modifier] L'opposition de la Cour Suprême

La Cour Suprême, à partir de 1935, invalide plusieurs mesures, plaçant ainsi le gouvernement dans une situation difficile. C'est ainsi que la NRA est condamnée à l'unanimité des neuf juges, qui estiment que les codes de loyale concurrence vont à l'encontre des dispositions commerciales de la Constitution. En outre, Roosevelt est accusé de vouloir renforcer le pouvoir exécutif.

En janvier 1936, c'est au tour de l'AAA d'être invalidée pour avoir créé une taxe illégale en faveur des fermiers.

Ces deux arrêts interviennent au moment où l'Amérique est sur le chemin de la reprise; leurs conséquences n'auront guère de répercussions sur l'activité économique.

Après les élections présidentielles de 1936, Roosevelt réforme la Cour Suprême, non sans opposition des juges.

[modifier] Une nouvelle récession

Alors que les indices économiques démontraient que la situation était revenue à celle de 1929, une brusque récession apparaît au cours de l'été 1937. Elle a pour conséquence une diminution de la production de 30% et une augmentation du chômage d'environ 50% : de 14,3% à 19% de la population active entre 1937 et 1938.

Cette récession s'explique par le fait que, l'administration Roosevelt jugeant le budget trop généreux, et donc source éventuelle d'inflation, a diminué radicalement et prématurément les crédits fédéraux utilisés les années précédentes.

Finalement, Roosevelt revint sur sa décision et convoqua le Congrès pour lui soumettre un plan de dépenses supplémentaires de 5 milliards de dollars.

Par cette injection de nouveaux crédits, la situation s'améliore dès 1938.

D'autres mesures complétèrent ce dispositif : la limitation de la durée hebdomadaire du travail à 44 heures, la mise en place d'un salaire minimal, l'ouverture de crédits pour la construction d'habitations ainsi que différentes mesures en faveur de l'agriculture.

[modifier] Le New Deal et les aides économiques

[modifier] Le New Deal et le keynésianisme

Icône de détail Article détaillé : John Maynard Keynes.

Même si la notion d'État-providence est amenée par le New Deal, l'influence de Keynes sur celui-ci est quasiment inexistante. En effet, la Théorie Générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie n'a été publiée qu'en 1936, autrement dit près de trois ans après le début du New Deal. D'ailleurs, à l'issue d'une entrevue entre Roosevelt et Keynes, le premier aurait déclaré n'avoir rien compris au discours tenu par Keynes[16]. En revanche, le second New Deal, dont les mesures ont été mises au point par l'école dite des conjoncturistes (Hansen et Foster en particulier) a été fortement influencé par les travaux de Keynes, avec notamment le principe de la pump primiry (le « réamorçage de la pompe »), indispensable à la reprise économique.

[modifier] La Seconde Guerre mondiale et la fin de la Grande dépression

Les besoins en armes ont relancé la production. L’économie de guerre, l’effort de guerre

[modifier] Bilan du New Deal

Il n’y a aucune preuve que le New Deal eut une quelconque efficacité dans la lutte contre la crise, qui perdura jusqu’à ce que l’Amérique mobilise son économie pour la Seconde Guerre mondiale. Son succès est en revanche indéniable au niveau du social.

[modifier] Vision progressiste

Ceux qui ont une vision progressiste pensent que le New Deal était la bonne manière d’attaquer le problème, mais que la crise était tellement profonde que même une intervention de grande envergure n’aurait pu venir à bout des dommages causés par l’instabilité du marché. En tout cas, si le pays n’est pas véritablement sorti de la Grande Crise, il en a au moins empêché l’aggravation. Il inaugura une tradition d’interventionnisme étatique dans le marché. D’autre part, Roosevelt fit de la fonction présidentielle l’autorité centrale du gouvernement fédéral américain.

[modifier] Vision libérale

Ceux en faveur des marchés affirment que la crise fut à la fois causée et entretenue par l’intervention du gouvernement sur le marché. La principale critique envers le New Deal est qu’il a très fortement augmenté les coûts des entreprises, et a donc empêché les employeurs d’investir pour accroître leur productivité, ou pour embaucher.

[modifier] Vision politique

Le principal résultat du New Deal est avant tout politique : la Dépression que subit le peuple américain est en train de déchirer son tissu social car jamais dans son histoire, il n'a subi une telle crise. Roosevelt le sent très bien. Aussi, il s'efforce avant tout de restaurer la confiance du peuple dans son système économique et politique. Son discours inaugural contient, au début, la phrase-clé de son programme : " The only thing we have to fear is fear itself ! " (la seule chose que nous devons craindre est la crainte elle-même !). La crise de 1937 fut peut-être encore plus grave que celle de 1929, mais sans conséquences politiques parce que Roosevelt avait restauré la confiance.

[modifier] Débats à propos du deuxième mandat de Roosevelt (1937-1941)

Les historiens de gauche et de droite sont en général déçus par le deuxième mandat de Roosevelt. Ceux de droite, comme John T. Flynn, dénonce une tendance « dictatoriale » et « socialiste » de Roosevelt dans son ouvrage The Roosevelt Myth (1956). D’autres au contraire ont trouvé le New Deal trop conservateur.

Dans les années 1960, la nouvelle gauche américaine s’est révélée très critique envers la politique de Roosevelt : Barton J. Bernstein, en 1968, fait la liste des opportunités ratées et des solutions inadéquates aux problèmes économiques et sociaux des années 1930. Paul K. Conkin dans The New Deal (1967) dénonce une politique favorable aux patrons. Howard Zinn, dans un essai de 1966, reproche au New Deal d’avoir préservé le capitalisme aux États-Unis [17].

[modifier] Liste des programmes du New Deal

[modifier] Personnalités en lien avec le New Deal

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Paris, Fayard, 1988, p.202
  2. abcde A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.230
  3. Bernard Vincent (dir.), Histoire des États-Unis, Paris, Champs Flammarion, 1997, (ISBN 2080813765), p.200
  4. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.236
  5. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.236
  6. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.235
  7. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.240
  8. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.240
  9. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.237
  10. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.233
  11. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.234
  12. A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.238
  13. Bernard Vincent (dir.), Histoire des États-Unis, Paris, Champs Flammarion, 1997, (ISBN 2080813765), p.200
  14. Bernard Vincent (dir.), Histoire des États-Unis, Paris, Champs Flammarion, 1997, (ISBN 2080813765), p.200
  15. Le Monde, 21/01/2005
  16. Bernard Vincent (dir.), Histoire des États-Unis, Paris, Champs Flammarion, 1997, (ISBN 2080813765), p.200
  17. Howard Zinn (ed.), New Deal Thought, reprint, Hackett Pub Co Inc, 2003. (ISBN 978-0872206854)

[modifier] Bibliographie

  • Denise Artaud, Le New Deal. Paris, Armand Colin, 1982, collection "U2", ISBN-10: 2200320264, ISBN-13: 978-2200320263
  • David E.Hamilton, The New Deal, Boston, Houghton Mifflin, 1999
  • Howard Zinn (ed.), New Deal Thought, Hackett Pub Co Inc, 2003 [première édition 1966] (ISBN 978-0872206854)
  • André Kaspi, Franklin Roosevelt, Paris, Fayard, 1988, (ISBN 2213022038)

[modifier] Liens internes

[modifier] Lien externe


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Lois : Emergency Banking Relief Act (1933) · Agricultural Adjustment Act (1933) · Buy American Act (1933) · Executive Order 6102 (1933) · Federal Emergency Relief Act (1933) · National Industrial Recovery Act (1933) · Communications Act (1934) · National Housing Act (1934) · Revenue Act (1933) · Securities Exchange Act (1934) · Guffey Act (1935) · National Labor Relations Act (1935) · Soil Conservation and Domestic Allotment Act (1935)
Agences : Civil Works Administration · Commodity Credit Corporation · Farm Security Administration · Federal Deposit Insurance Corporation · Federal Emergency Relief Administration · Federal Housing Administration · National Labor Board · National Youth Administration · Public Works Administration · Resettlement Administration · Securities and Exchange Commission · Social Security Administration · Tennessee Valley Authority · United States Housing Authority · United States Securities and Exchange Commission · Work Projects Administration