Neuromancien

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Catégorie:science-fiction

Neuromancien (titre original : Neuromancer) est le premier roman de science-fiction de William Gibson. Publié en 1984, il est généralement considéré comme le roman fondateur du mouvement Cyberpunk ayant inspiré bon nombre d'œuvres postérieures, dont le film Matrix.

Sommaire

[modifier] Le genre

Ce roman présente une dystopie : un monde où règne le capitalisme le plus sauvage gouverné par des multinationales sans pitié, où la drogue est omniprésente, où tous les cow-boys, pirates du cyberespace se connectent au réseau via une prise neuronale et des électrodes qui leur permettent d'avoir une perception visuelle et sensorielle des données numériques qu'ils manipulent.

Le terme Neuromancien est une variation de « nécromancien » (magicien en relation avec les esprits des morts) :

  • neuro = nerfs, intelligence (artificielle)
  • mancien = prédire l'avenir

[modifier] L'histoire

Dans la Conurb, la plus grande métropole du monde, Henry Dorsett Case est un hacker, un pirate informatique. Il est le meilleur et rien ne lui résiste. Mais un jour, étant trop gourmand, il décide de doubler son employeur qui pour se venger, lui injecte une toxine qui lui détruit une partie du système nerveux, celle qui est reliée aux trodes (les électrodes de sa console informatique). Case perd alors toute capacité à se connecter au réseau : pour lui, tout est perdu, il n'est plus rien...

Aussi, lorsqu'un jour Armitage, un homme mystérieux au passé trouble mais apparemment influent et Molly, une mercenaire dangereuse dont les yeux ont été remplacés par des implants oculaires, lui proposent de lui redonner accès au Cyberespace, Case accepte sans hésiter. Mais sa mission est risquée : il s'agit de pénétrer le système informatique d'une gigantesque multinationale, la Tessier & Ashpool, avec l'aide du mystérieux Muetdhiver.

Mais Case va découvrir que Muetdhiver est en fait une intelligence artificielle, et que sa mission a des enjeux bien plus importants que le « simple » vol de données confidentielles...

[modifier] Prix littéraires

[modifier] Éditions françaises

  • William Gibson (trad. Jean Bonnefoy), Neuromancien (Neuromancer), Découverte, coll. « Fictions », 1985
  • William Gibson (trad. Jean Bonnefoy), Neuromancien (Neuromancer), J'ai Lu n° 2325, coll. « Science-fiction », 1988 (réimpr. 1992, 1994, 1995)
  • William Gibson, Neuromancien, traduit de l'américain par Jean Bonnefoy, France Loisirs, 2000.

[modifier] Classique de la science-fiction

Ce roman est considéré comme un grand classique de la science-fiction dans les ouvrages de références suivants[1] :

  • Science-fiction. La bibliothèque idéale, Albin Michel, 1988 ;
  • Enquête du Fanzine Carnage mondain auprès de ses lecteurs, 1989 ;
  • Stan Barets, Le science-fictionnaire, Denoël, coll. « Présence du futur », 1994 ;
  • Bibliothèque idéale du webzine Cafard cosmique.

[modifier] Notes et références

  1. Pour consulter les listes complètes, voir le site Top des Tops.
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Marée stellaire de David Brin
Prix Nebula du meilleur roman
1984
La Stratégie Ender de Orson Scott Card
Les voies d'Anubis de Tim Powers
Prix Memorial Philip K. Dick
1984
Le palais du déviant de Tim Powers
Marée stellaire de David Brin
Prix Hugo du meilleur roman
1985
La Stratégie Ender de Orson Scott Card
Substance mort de Philip K. Dick
Prix Tähtivaeltaja
1992
Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick