Neuromancien
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article fait partie de la série |
Science-fiction |
La SF à l’écran |
autre-A-B-C-D-E-F-G |
H-I-J-K-L-M |
N-O-P-Q-R-S-T |
U-V-W-X-Y-Z |
Le monde de la SF |
Auteurs - BD de SF |
Fandom - Prix littéraires |
Thèmes et genres |
Catégorie:science-fiction |
Neuromancien (titre original : Neuromancer) est le premier roman de science-fiction de William Gibson. Publié en 1984, il est généralement considéré comme le roman fondateur du mouvement Cyberpunk ayant inspiré bon nombre d'œuvres postérieures, dont le film Matrix.
Sommaire |
[modifier] Le genre
Ce roman présente une dystopie : un monde où règne le capitalisme le plus sauvage gouverné par des multinationales sans pitié, où la drogue est omniprésente, où tous les cow-boys, pirates du cyberespace se connectent au réseau via une prise neuronale et des électrodes qui leur permettent d'avoir une perception visuelle et sensorielle des données numériques qu'ils manipulent.
Le terme Neuromancien est une variation de « nécromancien » (magicien en relation avec les esprits des morts) :
- neuro = nerfs, intelligence (artificielle)
- mancien = prédire l'avenir
[modifier] L'histoire
Dans la Conurb, la plus grande métropole du monde, Henry Dorsett Case est un hacker, un pirate informatique. Il est le meilleur et rien ne lui résiste. Mais un jour, étant trop gourmand, il décide de doubler son employeur qui pour se venger, lui injecte une toxine qui lui détruit une partie du système nerveux, celle qui est reliée aux trodes (les électrodes de sa console informatique). Case perd alors toute capacité à se connecter au réseau : pour lui, tout est perdu, il n'est plus rien...
Aussi, lorsqu'un jour Armitage, un homme mystérieux au passé trouble mais apparemment influent et Molly, une mercenaire dangereuse dont les yeux ont été remplacés par des implants oculaires, lui proposent de lui redonner accès au Cyberespace, Case accepte sans hésiter. Mais sa mission est risquée : il s'agit de pénétrer le système informatique d'une gigantesque multinationale, la Tessier & Ashpool, avec l'aide du mystérieux Muetdhiver.
Mais Case va découvrir que Muetdhiver est en fait une intelligence artificielle, et que sa mission a des enjeux bien plus importants que le « simple » vol de données confidentielles...
[modifier] Prix littéraires
- Prix memorial Philip K. Dick du meilleur roman en 1984
- Prix Nebula du meilleur roman en 1984
- Prix Hugo du meilleur roman en 1985.
- Prix Tähtivaeltaja pour la traduction finnoise du roman en 1992.
[modifier] Éditions françaises
- William Gibson (trad. Jean Bonnefoy), Neuromancien (Neuromancer), Découverte, coll. « Fictions », 1985
- William Gibson (trad. Jean Bonnefoy), Neuromancien (Neuromancer), J'ai Lu n° 2325, coll. « Science-fiction », 1988 (réimpr. 1992, 1994, 1995)
- William Gibson, Neuromancien, traduit de l'américain par Jean Bonnefoy, France Loisirs, 2000.
[modifier] Classique de la science-fiction
Ce roman est considéré comme un grand classique de la science-fiction dans les ouvrages de références suivants[1] :
- Science-fiction. La bibliothèque idéale, Albin Michel, 1988 ;
- Enquête du Fanzine Carnage mondain auprès de ses lecteurs, 1989 ;
- Stan Barets, Le science-fictionnaire, Denoël, coll. « Présence du futur », 1994 ;
- Bibliothèque idéale du webzine Cafard cosmique.
[modifier] Notes et références
- ↑ Pour consulter les listes complètes, voir le site Top des Tops.
Précédé par | Neuromancien | Suivi par | ||
---|---|---|---|---|
Marée stellaire de David Brin |
|
La Stratégie Ender de Orson Scott Card | ||
Les voies d'Anubis de Tim Powers |
|
Le palais du déviant de Tim Powers | ||
Marée stellaire de David Brin |
|
La Stratégie Ender de Orson Scott Card | ||
Substance mort de Philip K. Dick |
|
Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick |