Mouvement national de lutte pour l'environnement
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En 1971, Camille Vallin, maire de Givors créa l'Association pour la défense de la nature et la lutte contre les pollutions du Rhône, une association qui regroupa de nombreuses communes riveraines du fleuve Rhône.
En 1973, Alain Pelosato était recruté par la mairie de Givors pour exercer les fonctions de directeur de cette association, fonction qu'il conserva jusqu'en 1995, date à laquelle il fut élu président de cette asociation en remplacement de Camille Vallin qui devint président d'honneur.
En 1976, sous l'impulsion d'Alain Pelosato fut créée l'association "sud" qui prolonge l'action jusqu'à la mer et en 1981, l'association "Amont" qui porte le mouvement vers la frontière suisse. Plusieurs important colloques furent organisés, des films tournés et en 1982, Alain Pelosato publia le livre blanc de la pollution du Rhône avec l'aide de scientifiques de Marseille et du tout nouveau ministère de l'environnement. Toute cette action a été relatée dans un livre d'Alain Pelosato : "Au fil du Rhône histoires d'écologie"…
Dans les années soixante-dix, Camille Vallin était également membre du comité central du Parti Communiste Français (PCF).
Il souhaitait constituer une association écologique au niveau national avec l'aide du PCF. Cette idée ne put se concrétiser qu'à l'élection de François Mitterrand, la tendance "dure" du PCF qui refusait la création de cette association, n'ayant plus la faveur de la direction de ce parti.
Une commission fut créée place du colonel Fabien (siège du PCF) pour préparer cette création.
Ce travail aboutit à la constitution en 1981, du Mouvement National de Lutte pour l'Environnement. La conception de cette association fut calquée sur celle des autres associations cryptocommunistes, telles les associations d'amitié avec les pays "socialistes" comme France-URSS : une présidence collective de pure représentation, avec notamment le regretté professeur Schwartzenberg, le chanteur ardéchois Jean Ferrat, et un secrétaire général tout puissant. Le MNLE édita dès le début une revue : Naturellement.
Le déclin du MNLE fut marqué par la prise de distance de personnalités comme Léon Schwartzenberg, qui préféra militer pour la défense des marginaux, et d'autres personnalités qui allèrent ailleurs exercer leurs talents. Si bien que les statuts du MNLE furent changés, la présidence collective annulée et remplacée par une présidence d'honneur, un "vrai" président fut élu…
Alors que le MNLE connut rapidement à ses débuts un développement intéressant, dès 1984, après le départ des Ministres communistes du gouvernement, il commença un long déclin pour arriver à ce que Alain Pelosato désigne comme une "secte bolchévique" ne comportant que quelques dizaines d'adhérents…
A l'initiative d'Alain Pelosato qui fut secrétaire national du MNLE, président de son comité scientifique et directeur de la revue Naturellement, le MNLE créa l'association Editions Naturellement en 1995 et participa ensuite comme sociétaire à la création de la SARL Editions Naturellement, du nom de sa revue "Naturellement". Les éditions Naturellement déposèrent leur bilan en avril 2003.
Alain Pelosato quitta le MNLE en 2002.
