Mohamed Sayah
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Mohamed Sayah, né le 31 décembre 1933 à Bouhjar, ville du Sahel tunisien, est un homme politique tunisien.
Historiographe[1] du président Habib Bourguiba — il a notamment écrit la série Ma vie, mon œuvre — il en fut aussi le principal bras droit.
Sayah poursuit ses études secondaires au prestigieux Collège Sadiki, pôle de développement des idées nationalistes. Il en est renvoyé pour avoir manifesté son hostilité au protectorat français et termine ses études au Collège des garçons de Sfax où il obtient un baccalauréat littéraire. À l'indépendance en 1956, il obtient une bourse qui lui permet d'accéder à la toute nouvelle École normale supérieure de Tunis. En parallèle, il poursuit ses activités politiques au sein du syndicat étudiant de l'Union générale des étudiants de Tunisie dont il prend la tête, ce qui lui permet de se faire remarquer par Bourguiba.
Dirigeant le Parti socialiste destourien (PSD) pendant une douzaine d'années et membre de son bureau politique de 1964 à 1987, Sayah prend la tête d'une série de ministères jusqu'à l'arrivée au pouvoir du président Zine el-Abidine Ben Ali[2],[3] :
- ministère de l'information (7 novembre 1969 au 12 juin 1970)
- ministère des travaux publics (29 octobre 1971 au 5 juin 1973)
- ministère de la jeunesse et des sports (5 juin au 30 novembre 1973)
- ministère délégué auprès du premier ministre (30 novembre 1973 au 25 avril 1980)
- ministère de l'habitat (25 avril 1980 au 25 novembre 1983)
- ministère de l'équipement (25 avril 1984 au 16 mai 1987)
- ministère de l'éducation (16 mai au 7 novembre 1987)
Il était également député-maire de la municipalité de « Sa-Lam-Bo » (réunissant les actuelles municipalités de Sayada, Lamta et Bouhjar) et ambassadeur de Tunisie en Italie puis auprès de l'Office des Nations unies à Genève.
[modifier] Vie privée
Il est marié et a trois enfants et six petits-enfants[2] ainsi qu'une fille adoptive.
[modifier] Notes et références
- ↑ Cependant, Mohamed Sayah « préfère le titre de mémorialiste. C'est le terme employé par Bourguiba à mon propos. Je n'ai pas agi en tant qu'historien... »
- ↑ a b (fr) Abdelaziz Barrouhi, « Mohamed Sayah », Jeune Afrique, 15 février 2004
- ↑ (fr) Ridha Kéfi, « Le deuil suprême », Jeune Afrique, 11 avril 2000