Mirza Husayn Ali Nuri
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
En raison de fréquents actes de vandalisme, cet article est semi-protégé : seuls les utilisateurs inscrits depuis plus de quatre jours peuvent y contribuer.
Vous pouvez cependant proposer une modification en page de discussion ou à un administrateur.
|
Mirza Husayn Ali Nuri (1817, Téhéran, Iran - 1892), surnommé Bahá'u'lláh (en persan : بهاء الله, baha-o-llah : «gloire de Dieu») est à l'origine de la religion bahá’íe qui se présente comme la dernière en date d'une longue lignée de révélations à travers des enseignants marquants : Krishna, Abraham, Moïse, Bouddha, Jésus, Mahomet, Confucius, Lao-Tseu, Gurû Nanak. Il proclama l'unification prochaine de l'humanité et l'émergence d'une civilisation mondiale.
Disciple du Báb, sa doctrine a été influencée par le babisme.
Sommaire |
Sa famille
Il appartient à une grande famille fortunée de l'aristocratie persane, propriétaire de vastes domaines, dont les origines remontent aux dynasties régnantes de l'ancienne Perse impériale[réf. nécessaire]. Sa mère s'appelait Khadíjih Khánum et son père Mírzá Buzurg qui servait le vizir à Imám - Virdi Mírzá. Mírzá Buzurg a par la suite été nommé gouverneur de Burujird et Lorestan. Après le décès de son père, le nouveau vizir Haji Mirza Aqasi a demandé à Bahá'u'lláh de prendre une fonction gouvernementale qu'il refusa.
Son exil et son martyre
Sa situation de privilégié ne résistera pas au coup d'éclat qu'il provoque en annonçant son soutien au message du Báb. Emporté par la vague de violence déclenchée contre les Bábís au lendemain de l'exécution du Báb, Bahá'u'lláh voit non seulement tous ses biens confisqués mais subit en outre la prison, la torture et toute une série d'exils[réf. nécessaire]. Le premier exil le mène à Bagdad où, en 1863, il déclare être celui dont le Báb avait promis l'avènement. De Bagdad, il est envoyé à İstanbul, puis à Edirne, pour arriver enfin prisonnier, en 1868, à Acre, dans la wilaya de Damas (aujourd'hui en Israël)[réf. nécessaire].
Il y exhorte en outre les rois, les empereurs et les présidents du XIXe siècle à réconcilier leurs différends, à réduire leurs armements, et à consacrer leurs énergies à instaurer la paix universelle[réf. nécessaire].
Bahá'u'lláh décède à Bahji en 1892, juste au nord d'Acre, où repose aujourd'hui sa dépouille, tandis que ses enseignements commencent à se propager hors des confins du Moyen-Orient. Désormais, son tombeau est le point de convergence de la communauté mondiale bahá'íe engendrée par son message.
Son fils Abbas Abd al-Baha' reprend sa pensée jusqu'à sa mort à Haïfa (1921).
La photo de Baha'u'llah
Les baha'is traitent les représentations de Baha'u'llah avec le plus grand respect et estiment que les Manifestations divines (dont Mirza Husayn) ne peuvent être représentées que dans des conditions garantissant le respect dû à leur rang. Ainsi, les photos de Baha'u'llah ne sont accessibles en principe que dans des circonstances spéciales à l'occasion du Pèlerinage à Haïfa en Israël, et les baha'is se refusent à la publication au grand public, en ce qu'elle ne leur apporte pas les garanties nécessaires.
Liens externes
- The Life of Bahá'u'lláh - A Photographic Narrative
- Médiathèque Baha'ie Francophone (6500 photos sur les communautés et lieux saints, chants sacrés, films sur l'histoire, 400 ouvrages)