Menorah

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Menorah et couvre-chef Collection Harry S. Truman.
Menorah et couvre-chef
Collection Harry S. Truman.
Pal-Bell Menorah, 1948, Maurice Ascalon.
Pal-Bell Menorah, 1948, Maurice Ascalon.

La ménora (hébreu : מְּנוֹרָה) est le chandelier (ou candélabre, autre acception conventionnelle) à sept branches des Hébreux, prescrit en Exode 31 à 40. Ce mot « Ménorah » provient du préfixe « Mé » indiquant la provenance d'une chose, associé à la racine hébraïque Norah, Nourah, de Nour, Nor (flamme) au féminin . Soit : MéNoRah signifiant « de la Flamme », « qui provient de la Flamme » ; cette flamme, selon la kabbale, n'est autre que la Schékhinah ou présence de Dieu. Sa forme originelle en Y fut dessinée par Maimonide dans l'un de ses traité midrashiques : trois branches droites à l'est, trois à l'ouest et une au centre. Cette forme en Y, selon la kabbale, devait rappeler les Sept branches du delta du Nil ; et son huile sainte, les eaux sacrées du Nil qui ne devaient jamais manquer.

Selon Zacharie, ces sept lampes sont les yeux de Dieu qui veillent sur toute la Terre. Toujours selon Zacharie, le chandelier à sept branches est encadré de deux oliviers qui fournissent l’huile aux lampes.

Mais le chandelier à sept branches est aussi un équivalent, et un héritier, de l’arbre babylonien de la lumière. Certains se demandent aussi si la Menorah ne dérive pas d’un antique arbre sacré, ce qui expliquerait sa forme arrondie dans le Temple détruit par Titus.

  • « On lui a donné autant de branches qu’on compte de planètes avec le soleil » (Flavius Josèphe)
  • C’est une « imitation de la sphère céleste archétype » selon Philon

À la suite de Clément d'Alexandrie, les chrétiens considèrent le chandelier à sept branches comme un équivalent de la croix du Christ.

[modifier] Lien externe

Le candélabre selon Maïmonide