Maurice Wilmotte

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Maurice Wilmotte (Liège 11 juillet 1861 - Saint-Gilles 9 juin 1942) est un romaniste belge et un militant wallon.

Il est considéré comme le père de l'École wallonne de philologie romane, il a acquis une renommée internationale après de brillantes études à l'université de Liège (ULg), à Paris, ainsi qu'en Allemagne. Il est nommé professeur ordinaire à l'Ulg en 1895. Il inaugure la Section de Langue et Littérature romanes de l'ULg.

Fondateur de « La Revue wallonne », il tente de poursuivre l'action d'Albert Mockel qui a mis fin à la revue La Wallonie, revue éphémère (1893-1894), qui lança le Symbolisme comme école littéraire.

Il participe à tous les congrès wallons de 1905 à 1913. En 1912, il est réservé sur la "séparation administrative", prônée par Jules Destrée. Défenseur de la langue française, il ne peut envisager de laisser tomber les Wallons de Flandre (comm on les appelait alors).

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il se réfugie en France : nommé professeur à Bordeaux, il donne ensuite des cours à la Sorbonne. Il participe aussi à l'effort de propagande pour convaincre l'Italie de rejoindre le camp des alliés. C'est en 1931 qu'il est admis à l'éméritat.

On peut citer de lui, notamment, l'étude de la Séquence de Sainte Eulalie et signaler qu'il fut le parrain laïque de Jean-Maurice Dehousse.

Pour une biographie plus complète, on se reportera à la notice qui lui est consacrée dans l’Encyclopédie du Mouvement wallon, sous la (Paul Delforge, Philippe Destatte et Micheline Libon directeurs), Charleroi, 2001, tome 3, p. 1677.

Maurice Wilmotte a été choisi comme un des Cents Wallons du siècle, par l'Institut Jules Destrée, en 1995.

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