Manuel Azaña

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Manuel Azaña
2e président de la République espagnole
{{{légende}}}

Actuellement en fonction
Mandat

11 mai 1936 - 27 février 1939

Depuis le 11 mai 1936

Élu(e) le {{{élection1}}}
Réélu(e) le {{{réélection1}}}
Prédécesseur Niceto Alcalá-Zamora y Torres
Successeur Francisco Franco Bahamonde,
(Chef de l'État)

{{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}}

Élu(e) le {{{élection2}}}
Réélu(e) le {{{réélection2}}}
Prédécesseur {{{prédécesseur2}}}
Successeur {{{successeur2}}}
Titre complet {{{titres}}}
Parti politique Izquierda Republicana
membre du Front populaire
Premier(s) ministre(s) {{{premier ministre}}}
Président(s) du
Conseil
Santiago Casares Quiroga
Diego Martínez Barrio
José Giral Pereira
Francisco Largo Caballero
Juan Negrín López
Président(s) du gouvernement {{{président du gouvernement}}}
Chef(s) de Cabinet {{{chef de cabinet}}}
Ministre(s) d’État {{{ministre d'état}}}
Ministre(s)-président(s) {{{ministre-président}}}
Chancelier(s) {{{chancelier}}}

Autres fonctions
53e président du Conseil des ministres espagnol
Mandat
1931 - 14 octobre 1933
Président {{{président1}}}
Chef de l’État Niceto Alcalá-Zamora y Torres
Monarque {{{monarque1}}}
Gouverneur général {{{gouverneur1}}}
Premier ministre {{{premier ministre1}}}
Prédécesseur Niceto Alcalá-Zamora y Torres
Successeur Alejandro Lerroux García

61e président du Conseil des ministres espagnol
Mandat
19 février 1936 - 10 mai 1936
Président {{{président2}}}
Chef de l’État Diego Martínez Barrio
Monarque {{{monarque2}}}
Gouverneur général {{{gouverneur2}}}
Premier ministre {{{premier ministre2}}}
Prédécesseur Manuel Portela Valladares
Successeur Augusto Barcia Trelles

{{{fonction3}}}
Mandat
{{{début fonction3}}} - {{{fin fonction3}}}
Président {{{président3}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat3}}}
Monarque {{{monarque3}}}
Gouverneur général {{{gouverneur3}}}
Premier ministre {{{premier ministre3}}}
Prédécesseur {{{prédécesseur 3}}}
Successeur {{{successeur 3}}}

{{{fonction4}}}
Mandat
{{{début fonction4}}} - {{{fin fonction4}}}
Président {{{président4}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat4}}}
Monarque {{{monarque4}}}
Gouverneur général {{{gouverneur4}}}
Premier ministre {{{premier ministre4}}}
Prédécesseur {{{prédécesseur 4}}}
Successeur {{{successeur 4}}}

Biographie
Nom de naissance Manuel Azaña Díaz
Naissance 10 janvier 1880
Alcala de Henares, Espagne
Décès 3 novembre 1940
Montauban, France
Nationalité espagnole
Conjoint Dolores Rivas Cherif
Enfants {{{enfants}}}
Diplômé de {{{université}}}
Profession {{{profession}}}
Occupations {{{occupation}}}
Résidence(s) {{{résidence}}}
Religion Catholicisme
Signature {{{signature}}}

Présidents du Gouvernement espagnol
Présidents de la République espagnole

Manuel Azaña Díaz (10 janvier 1880 - 3 novembre 1940) était un homme politique espagnol, président du Conseil de 1931 à 1933 et deuxième et dernier président de la République de 1936 à 1939.

Né à Alcala de Henares, Manuel Azaña Díaz participe en 1913 à la fondation de la Ligue d’éducation politique qui cherche à sensibiliser les Espagnols à l’idéal républicain et parlementaire, puis à celle d’España, hebdomadaire d’opposition créé par l’écrivain José Ortega y Gasset (1915). Directeur dudit journal en 1922, il devient un des porte-parole de l’opposition républicaine à la dictature de Miguel Primo de Rivera, qu’il critique en particulier pour la guerre du Maroc en rappelant la cuisante défaite à Cuba (1898). Azaña était aussi actif dans la franc-maçonnerie [1] Homme pondéré mais peu avare de sens critique, Azaña s’affirme bientôt comme un vrai leader politique.

Après la victoire de la gauche aux élections municipales de 1931, qui entraîne l’exil du roi Alphonse XIII et la proclamation de la République (14 avril 1931), Azaña est nommé président du Conseil (octobre).

Principal tenant de l’exécutif sous l’autorité du président de la République, Niceto Alcalá Zamora, il dirige, dit-il, un « gouvernement de raison » et mène une politique laïque radicale tout en essayant de préserver la difficile cohésion des partis républicains. Pratiquement, il épure l’armée, limite la puissance de l’Église (expropriation de nombreux couvents et monastères), met en chantier de grandes réformes agraires, électorales (suffrage universel) et administratives (autonomie provinciale). Mais, en 1933, il perd les élections face à une coalition de droite regroupée dans la CEDA de José María Gil-Robles.

Le 16 février 1936, après la dissolution de l’Assemblée nationale, il mène la gauche du Front populaire (Frente Popular) à la victoire. D’abord chef du gouvernement, il est élu président de la République en mai. Éloigné des leviers de l’État, il assiste impuissant au « printemps tragique ». En proie à une grave crise politique ponctuée de grèves, d’enlèvements, d’assassinats d'opposants comme José Calvo-Sotelo, le pays se délite sous ses yeux. En juillet 1936, les généraux Emilio Mola et Francisco Franco organisent le soulèvement militaire nationaliste et le putsch qui rallient plusieurs régions d'Espagne et marquent le début de la Guerre civile.

Réfugié à Barcelone durant toute la Guerre civile, Azaña conserve la présidence de la République mais n’a guère d’influence sur les gouvernements qui se succèdent jusqu’en 1939. En février 1939 enfin, peu avant la chute de la Catalogne, il fuit l’Espagne et rejoint la diaspora républicaine en France, où il meurt, à Montauban en 1940.

[modifier] La mémoire d'Azaña à Montauban

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes

  • L'association Présence Manuel Azaña (France) entend préserver la mémoire et l'histoire du dernier président de la République et celle des Républicains espagnols. Elle a son siège à Montauban et organise chaque année, le jour anniversaire de sa disparition, les "Journées Manuel Azaña".
  • Site de la revue Arkheia qui a consacré un numéro intitulé à "Manuel Azaña et la France" (2007).