Météosat seconde génération

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Météosat seconde génération


Météosat de seconde génération (MSG)

Caractéristiques
Organisation Eumetsat
Domaine Météorologie
Masse 2 tonnes
Lancement 28 août 2002 MSG-1;

21 décembre 2005, MSG-2

Lanceur Ariane
Fin de mission {{{fin}}}
Durée {{{durée}}}
Durée de vie 10 ans
Désorbitage {{{désorbitage}}}
Autres noms {{{autres_noms}}}
Programme
Index NSSDC {{{nssdc}}}
Site {{{site}}}
Description {{{orbite}}}
Périapside {{{périapside}}}
Périgée {{{périgée}}}
Apoapside {{{apoapside}}}
Apogée {{{apogée}}}
Altitude {{{altitude}}}
Localisation Orbite géostationnaire, 0° longitude (méridien de Greenwich), 0° 00′ N 0° 00′ E / 0.0, 0.0
Période {{{période}}}
Inclinaison {{{inclinaison}}}
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Demi-grand axe {{{demi-grand axe}}}
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Type {{{télescope_type}}}
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Longueur d'onde {{{télescope_longueur_d'onde}}}
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Salle de contrôle pour Météosat de seconde génération (MSG) Darmstadt, Allemagne
Salle de contrôle pour Météosat de seconde génération (MSG) Darmstadt, Allemagne

C'est la division satellites d'Aerospatiale, devenue maintenant Thales Alenia Space, qui remporte l'appel d'offres en 1990, pour cette seconde génération (MSG) de trois satellites après les sept déjà réalisés au titre de la première génération Météosat.

Comme pour les sept premiers, ils sont aussi réalisés dans le Centre spatial de Cannes Mandelieu.

Après six années d'études détaillées et de recherches et développements, le contrat[1] pour la réalisation de trois modèles est signé le 16 octobre 1996 par Jean-Marie Luton, directeur-général de l'Agence spatiale européenne et Yves Michot, président d'Aerospatiale, en présence du Dr Tillmann Mohr, directeur d'Eumetsat.

Sommaire

[modifier] Des performances améliorées par rapport à la première génération

Comme pour la première génération, la plate-forme est spinnée à 100 tr/mn. Elle a été améliorée sur le plan des performances, en particulier adoptant un système de propulsion unifié bi-ergols assurant les manœuvres d'apogée et de contrôle d'attitude et d'orbite pendant 10 ans.

Cette famille de satellites dispose d'un radiomètre imageur plus sophistiqué, le SERIVI réalisé par Matra, avec 12 canaux contre 3 pour la précédente génération, et fournissant des images tous les quarts d'heure, soit deux fois plus fréquemment.

Sur les 12 canaux[2] :

  • Quatre sont consacrés à la lumière visible, dont un en haute résolution, avec des détails aussi fins qu'un kilomètre
  • Huit travaillent dans l'infrarouge dans différentes longueurs d'onde apportant de très nombreuses informations sur l'état de l'atmosphère qui étaient alors difficilement détectables avec la précédente génération d'instruments. Ainsi, un canal de l'infrarouge est dédié à la mesure de l'ozone. Un autre mesure la concentration de vapeur d'eau dans l'atmosphère, d'autres encore servent à détecter et identifier les différents types de nuages. En combinant les différentes longueurs d'onde, les prévisionnistes ont accès à une description plus fine des processus qui agitent l'atmosphère. La formation des tempêtes devrait être plus rapidement détectée.

[modifier] Principales missions

  • imagerie multispectrale destinée à fournir des images électroniques des nuages et des surfaces terrestres et marines
  • analyse des masses d'air pour surveiller l'état thermodynamique dans la partie basse de l'atmosphère
  • imagerie à haute résolution pour suivre l'évolution des nuages convectifs, avec une résolution de 1 km
  • extraction des "produits" météorologiques, tels que les vents, les températures de surface de la mer et des sols
  • dissémination pour transmettre ces données à la communauté des utilisateurs, le satellite jouant ainsi un rôle de satellite de télécommunications
  • collecte et relais de données d'environnement transmises par des plates-formes automatiques (balises marines, terrestres et aéroportées...).

Comme pour ceux de la première génération, les images brutes sont reçues à Darmstadt (Allemagne) où Eumetsat effectue des traitements, dans le centre spatial européen, dont des corrections géographiques, de façon à ce que les images soient superposables au pixel près, et des pré-traitements pour la calibration des radiomètres, avant de les diffuser par 2 canaux de dissémination du satellite.

[modifier] Lancements des satellites

Le 28 août 2002 est lancé le premier satellite MSG-1. Il est devenu Météosat 8 lors de sa mise en œuvre opérationnelle, le 28 janvier 2004[3].

Le satellite MSG-2, mis sur orbite le 21 décembre 2005[4], est devenu Météosat 9 en juillet 2006[5].

Le 1er avril 2003 Eumetsat commande à Alcatel Space, devenue depuis Thales Alenia Space, le 4ème satellite de la série pour un montant total de 135 millions d'euros pour l'ensemble des industriels impliqués. La livraison au sol du satellite est prévue en 2007, assurant une continuité du service jusqu'en 2018[6].

[modifier] Notes et références de l'article

  1. (fr)(en) Stéphane Barensky, (trad. Robert J. Amral), « Météosat 2e génération : la relève des vigies du ciel », dans Revue aerospatiale, n°134, janvier 1997
  2. « Le nouveau Météosat MSG1 », dans zebulon1er.free.fr
  3. Début d'une nouvelle ère en météorologie le satellite MSG-1 devient opérationnel, 29 janvier 2004, communiqué de presse Eumetsat
  4. MSG-2 : lancement réussi, communiqué de presse d'Eumetsat
  5. Meteosat-9 sur le point de devenir opérationnel, 6 juillet 2006, communiqué de presse Eumetsat
  6. « Alcatel Space va fournir un satellite météo à Eumetsat pour 135 M EUR », dans lemoniteur-expert.com

[modifier] Bibliographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes