Média alternatif

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Projet : Cet article, en plus d'aborder les références théoriques de ce qu'est un média alternatif, veut illustrer le concept en présentant un panorama actuel de référence de médias alternatifs, présentés éventuellement par pays ou par thèmes (écologistes, anarchistes, de l'extrême gauche révolutionnaire, féministes, des minorités culturelles… ou transversaux comme les thèmes altermondialistes). Il est à d'ailleurs à noter qu'une classification n'est pas toujours évidente, les préoccupations ayant parfois tendance à se recouper, et certains des médias cités essayant d'avoir une vision globale. Cette liste encore en travaux sera utile pour créer ensuite les articles dédiés. /// contribution bienvenue

Les média alternatifs se présentent comme des médias différents des grands groupes de presse, de communication de masse, s'opposant de cette façon aux média de masse. Ils offrent des informations plus indépendantes en ce sens, souvent désintéressées financièrement (à la différence des grands groupes commerciaux), à contre-courant des tendances dominantes.

Difficiles à cerner précisément, une définition[1] présente qu'ils véhiculent des idées et informations habituellement peu diffusées dans les grands médias commerciaux.
Aujourd'hui, les médias alternatifs peuvent revêtir des formats "traditionnels" (journaux, radio, magazine…) ou qui le sont moins : magazines en ligne et autres supports virtuels, multimédia dans Internet.

Historiquement, les média alternatifs ont accompagné l'évolution des techniques de communication : presse alternative, radios alternatives, associatives (dès les années 1970), télévisions alternatives (années ?), Internet alternatif.

Internet a également donné un second souffle aux radios libres, associatives par la technique du streaming (voir également webradio).

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] La presse

Vers la fin du XIXe siècle, les mauvaises conditions de travail et la médiocrité des conditions sociales favorisent l'expansion d'une presse ouvrière, qui remet en question la presse politique dominante[1] de l'époque et critique les inégalités sociales, préconisant selon les tendances des réformes progressives ou des solutions radicales, révolutionnaires.

Les penseurs révolutionnaires de l'époque contribuèrent également à des revues alternatives et même clandestines : Karl Marx, après avoir contribué à un journal d'opposition, travaille à la rédaction d'un journal publié en France : les annales franco allemandes. Lénine termine son traité politique Que faire ? par un appel non pas à organiser un parti mais un journal. Comme Lénine le reconnaît, les journaux non seulement sont utiles pour répandre les idées mais aussi pour créer une conscience politique de classe et pour coordonner les actions[2].

Pour Antonio Gramsci, pour contrer l'hégémonie, l'idéologie dominante, cette presse est un facteur crucial avec les intellectuels acquis à l'idéologie marxiste pour la formation du mouvement de masse.

Concrètement, les exemples ne manquent pas dans les groupes marxistes ou anarchistes : citons en Italie, en 1920, sous le régime fasciste, le quotidien Umanita nova, journal de la fédération anarchiste italienne.

[modifier] Les radios

Certaines stations commerciales revendiquent le terme d'alternative. On peut citer Radio Nova qui a longtemps été une radio pirate et a évolué au fur et à mesure de la naissance de nouveaux styles de musique.

[modifier] Radios associatives

À côté des radios publiques et des radios commerciales existe un tiers secteur radiophonique, constitué par les radios associatives non commerciales. Elles se revendiquent du mouvement des radios libres. Inscrites au niveau local, elles pratiquent la radio de manière différente, soucieuses de donner la parole à des personnes qui ne sont pas journalistes ou techniciens professionnels. On peut citer à titre d'exemple Radio Canut à Lyon, de Radio Zinzine ou Radio Galère dans le Sud-Est, Radio Ici et Maintenant, Aligre FM, Radio Libertaire ou Fréquence Paris Plurielle à Paris.

[modifier] Web radios

Internet a permis le développement de nouveaux médias, générant dans le domaine radiophonique la création de multiples webradios.

[modifier] Les télévisions

Au début des années 1970, le Canada est le premier pays à établir des canaux pour des télévisions communautaires, où ce sont les populations locales qui produisent et diffusent leurs propres émissions[1].

[modifier] Notes et références

  1. abc média alternatif (encyclopédie canadienne)
  2. in Social movement, a cognitive approach de Eyerman et Jamison, page 109. En sociologie des mouvements sociaux, ils utilisent le terme "identité collective" tandis que Lénine utilise le terme de conscience de classe

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes