LUDIC

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Sommaire

[modifier] la LUDI quoi?

La LUDIC est l'acronyme de la Ligue Universitaire D'Improvisation Créative. Il s'agit de l'équipe d'improvisation officielle de l'Université de Montréal. Elle a été crée en 2004, suite à la dissolution de l'équipe précédente qui avait fait faillite. La ligue d'improvisation est un organisme à but non-lucratif qui a comme but de rendre accessible l'improvisation à tous et ce, gratuitement. Elle a le statut de club étudiant et est reconnue par la FAECUM et le Service des Activité Culturelles de l'université.

La LUDIC performe autant dans l’enceinte de l’Université de Montréal que lors de ses sorties en tournois. De plus, les joueurs de la ligue forme une famille tricotée serrée, l'impro étant avant tout un prétexte pour avoir du plaisir. Ce jeu est un exutoire pour la plupart des joueurs et des membres du public pour se libérer du stress relié aux études universitaires.

[modifier] Où, qui, comment

Les matchs ont lieu tous les lundis des sessions d'automne et d'hiver au resto-bar La Brunante, situé dans le pavillon 3200 Jean-Brillant de l'Université de Montréal. Ceux-ci sont gratuits et offerts à tous ceux qui le désirent sans la moindre restriction. La ligue est composée de quatre équipes qui ont la particularité de toutes porter le nom d'équipes de hockey disparues, c'est-à-dire les Whalers, les Nordiques, les North Stars et les Jets. Chacune de celles-ci jouent pour remporter, à la fin de la saison, le trophée François-Gagné.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'équipe championne de la saison 2006-2007 est l'équipe des Whalers, qui n'a gagné aucun match de la saison régulière. Les Whalers n'ont en effet que gagné les matchs éliminatoires menant à la finale.

[modifier] Sa mission

La LUDIC a comme mission de faire rayonner l'improvisation et l'Université de Montréal partout où elle passe. C'est pourquoi la ligue participe régulièrement à des tournois au Québec et en Ontario. Lors de la CUI (Coupe Universitaire d'Improvisation) 2007, coupe réunissant l'ensemble des équipes universitaires d'improvisation du Québec, la LUDIC a remporté le prix de l'équipe la plus sympathique, ce qui reflète bien l'esprit dans lequel les joueurs de la LUDIC évoluent.

[modifier] Ses projets

La LUDIC est actuellement en complète restructuration, après avoir brillamment survécu à ses trois premières années de vie. La nouvelle présidente de la ligue souhaite augmenter la visibilité de la LUDIC et améliorer la qualité de jeu des joueurs. De plus, elle désire que son organisme ait une plus grande place dans la vie étudiante de l'Université de Montréal.

[modifier] Le Manifeste de la LUDIC

L'Acceptation Globale


Accepter d’avoir l’air fou

Accepter de se donner corps et âme

Accepter de s’habiller en pantalon de jogging et chandail de hockey trop grand

Accepter de n’avoir comme salaire que les applaudissements de la foules ou leurs hués

Accepter de toujours être critiqué

Accepter d’être l’esclave de notre sub-conscient

Accepter l’incertitude

Accepter toute cette énergie qui nous envie et qui peut nous ridiculiser ou héroïser

Accepter tous les camarades peu importe d’où ils viennent et ce qu’ils disent

Accepter de ne jamais saluer et de tout de suite sauter dans le vif du sujet

Accepter d’être l’esclave d’un arbitre sans pitié

Accepter d’être soumis au temps

Accepter de vivre les émotions intensément mais pour un court moment

Accepter de faire tomber toutes les barrières quelles qu’elles soient

Accepter d’apprendre et de connaître

Accepter de s’amuser


Accepter de jouer pour jouer avec ceux qui veulent jouer - Quivis ludo volut ludit


À l’université on apprend à devenir sérieux pour, peut-être, ce trouver un travail, mais d’ici le temps que ça arrive, on a décidé de faire l’inverse et notre mot d’ordre c’est : l’improvisation. La LUDIC. La LUDIC c’est une acceptation totale, il faut l’accepter comme elle vous accepte. Parce que l’impro, c’est d’abord accepter d’avoir l’air fou constamment.

Quand on saute sur la glace, c’est sans oublier que l’on joue pour un public et que l’on ne peut l’abandonner à sa non-imagination, c’est pourquoi il faut accepter de se donner corps et âme pour divertir les leurs. Et tant pis pour le brocoli car nous portons le fardeau des pantalons jogging et des chandails de hockey trop grand, laver pas assez souvent. Et puis au diable les narines fines.

Le public est roi et maître. Il est notre seul employeur et nous donne comme salaire ses applaudissements ou ses hués. Or, il faut l’accepter car c’est là que nous mène notre folie. Tout comme la constante critique qui pèse sur nous et la pression de l’Exceptionnelle qui nous est constamment demandé.

Se lancé dans l’arène c’est d’accepter de devenir l’esclave de notre sub-conscient et de lui faire une totale confiance, c’est aussi de régner avec l’incertitude de son insuffisance. Mais il faut comprendre et accepter que toute cette énergie qui nous envie peut nous ridiculiser ou nous héroïser. Il faut donc plus d’humilité qu’un pingouin pour jouer à la LUDIC, car la compétition n’existe pas, seul le plaisir est un comportement réel et acceptable.

La LUDIC, c’est un esprit et plusieurs visages, tous sont admis, tous peuvent accepter cette folie qui nous unie. Et nous acceptons tous les camarades peu importe d’où ils viennent et ce qu’ils disent car, c’est ça l’improvisation. Nous ne devons pas nous sacrifier à nous saluer et plutôt directement sauter dans le vif du sujet. Au diable les préliminaires, nous n’en avons pas le temps car nous devons accepter que ce dernier est précieux.

Notre clé est à la fois notre Némésis, car nous devons accepter d’être sous le joug de notre dictatorial arbitre qui n’a point de pitié pour nos faiblesses. Et pour la qualité du jeu, il faut que le mauvais ce résorbent comme un chou qui ratatine jusqu’à ce qu’il disparaisse, après avoir été oublié sur le comptoir. C’est par les émotions que nous nous exprimons le mieux et étant le propre de l’homme, il faut accepter de s’y investir même si ce n’est que pour un court moment.

Notre mission, (car nous l’acceptons), c’est de faire tomber toutes les barrières quelles qu’elles soient et de ne pas éprouver de regret car, c’est comme ça que nous apprenons à vivre et surtout à nous connaître. Nous sommes des mammifères après tout.

Nous existons dans un seul et unique but, s’amuser. Et il faut accepter que c’est important et que la glace n’est qu’un endroit où nous nous amusons. Car le plaisir suit la LUDIC et la LUDIC suit le plaisir, c’est un cercle pas vicieux. Bières.

- Accepter de jouer pour jouer avec ceux qui veulent jouer

[modifier] Saison 2007-2008

La nouvelle saison 2007-2008 de la LUDIC a débuté le lundi 17 septembre avec du sang neuf. En effet, le camp de recrutement a été un franc succès et la grande qualité des nouveaux joueurs a de quoi surprendre.

Cette année s'annonce comme l'une des meilleures avec un jeu plus relevé mais toujours avec les mêmes collégialité et plaisirs qui ont fait notre réputation. Mathieu Baril, Directeur Artistique de la LUDIC

Les matchs sont toujours gratuits et accessible à tous. Il ont toujours lieu au resto-bar La Brunante, deuxième étage du pavillon 3200 Jean-Brillant.

L'équipe des Jets de Jessica Piché, a remporté le championnat de la saison et s'est vu remettre le trophée François-Gagné. L'équipe a aussi dominé dans le classement des équipes tout au long de la saison.

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