Discuter:Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon

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Sommaire

[modifier] Passe-droit ou pas ?

Saint-Simon ne quitte pas le service parce qu'il s'estime victime d'un "passe-droit" à proprement parler mais plutôt d'une injustice. Pour mémoire, s'agissant des motifs qui conduisirent Saint-Simon à "quitter le service", il explique lui-même (Mémoires, année 1702, page 335 de l'édition Chéruel, 1856, chez Hachette) qu'à la suite de la paix de Ryswick, son régiment est réformé et sa compagnie dissoute, comme beaucoup d'autres : "Ce me fut un sort commun avec beaucoup d'autres qui ne m'en consola pas. Ces mestres de camp réformés sans compagnie furent mis à la suite d'autres régiments ; j'échus à celui de Saint-Moris". Cette position d'aide de camp d'un gentilhomme franc-comtois l'incommode, d'autant qu'elle implique un éloignement de la cour deux mois par an. Mais la mesure est comble avec la promotion de 1702. Cette année là, le roi fait une promotion "prodigieuse" d'officiers généraux : dix-sept lieutenants généraux, cinquante maréchaux de camp, quarante et un brigadiers d'infanterie, et trente-huit de cavalerie. Saint-Simon ne s'y trouve pas et en est ulcéré : "Je parcourus avidement les brigadiers de cavalerie pour voir si mon tour approchoit de près. Je fus bien étonné quand j'en vis cinq à la queue mes cadets. Leur nom n'est jamais sorti de ma mémoire et y toujours demeuré très-présent. C'étoit d'Ouches, Vandeuil, Streff, le comte d'Ayen et Ruffé. Il est difficile de se sentir plus piqué que je le fus. Je trouvois l'égalité confuse de l'ordre du tableau suffisamment humiliante, la préférence du comte d'Ayen malgré son népotisme, et celle de quatre gentilshommes particuliers me parut insupportable". Six mois après, il écrit au roi qu'il quitte le service pour raison de santé. --villy 29 mar 2004 à 23:21 (CEST)

Il me semble que c'est précisément la définition de « passe-droit » à l'époque. Le dictionnaire de l'Académie (8e édition) dit :

PASSE-DROIT. n. m. Avantage qu'on accorde à quelqu'un contre les règlements. Sa nomination a été un passe-droit. Il signifie aussi Injustice qu'on fait à quelqu'un en lui préférant, pour un grade, pour un emploi, pour une récompense, une personne qui a moins de titres que lui par l'ancienneté ou par les services et le mérite. On lui a fait bien des passe-droits.

Jastrow 30 mar 2004 à 00:02 (CEST)
C'est très juste, mais le Petit Robert signale l'acception "injustice" de passe-droit comme vieilli. Aujourd'hui, il me semble que le mot passe-droit est plus souvent employé par celui qui en a bénéficié que par celui qui en a souffert, autrement dit la connotation péjorative ou critique me semble plus élimée que dans l'ineffable "injustice". Il est positivement délicieux de se disputer sur un mot :-) --villy 30 mar 2004 à 00:12 (CEST)
Bien d'accord, mais j'ai déjà vu l'expression employée dans ce contexte quelque part. Peut-être dans la 1ere édition chez la Pléiade — celle de Maurice Rat, qui ne casse pas trois pattes à un palmipède, et dont l'introduction est un peu ampoulée. Quant aux disputes sur un mot, c'est bien naturel quand on parle du petit duc :-) Jastrow 30 mar 2004 à 00:19 (CEST)

Lien avec Claude Henri de Rouvroy ????????????????????????????


[modifier] petit ajout

Je me proposerais bien, malgré mon noviciat, de rajouter une ou deux lignes sur l'influence littéraire de MLDDSS, méconnue du grand public mais déjà lourde chez Stendhal et franchement massive chez Proust. Qu'en pensent les hautes autorités compétentes ? vidame 12 jan 2005 à 23:34 (CET)

Vas-y, fonce ! « Le temps ne fait rien à l'affaire » ;-) Jastrow  13 jan 2005 à 08:27 (CET)

[modifier] done

Fort d'un si éminent patronnage, je me suis lancé. Comme d'habitude, les "légères notions" enflent vite. J'attends la hache en "pétillant d'impatience"...vidame 16 jan 2005 à 00:47 (CET)

livre de Hervé Drévillon : L’impot du sang – le métier des armes sous Louis XIV, Ed. Taillandier, par Roger Chartier. présenté sur Fr Culture


[modifier] L’enfant est contrefaite ?

Quelqun pourait-il m'éclairer sur le sens du mot contrefait lorsque l'on parle d'un enfant? (mathis)