Loi Carrez

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La loi Carrez[1] est une loi imposant au vendeur d'un lot de copropriété (ou d'une fraction de lot) d'en mentionner la superficie privative dans tous les documents relatifs à la vente.

Elle ne s'applique pas dans le cas de l'achat sur plan[2], ni à l'achat de terrains à bâtir.

Sommaire

[modifier] Calcul de la surface privative

La surface privative, appelée superficie Carrez, est la superficie des planchers des locaux clos et couverts après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n'est pas tenu compte des planchers des parties de locaux d'une hauteur inférieure à 1.80 m.[3]

De plus, les lots ou fractions de lots d'une superficie inférieure à 8 m2 ne sont pas pris en compte pour le calcul de la superficie privative.[4] Ce peut être le cas d'une chambre de bonne.

Enfin, les caves, garages, emplacements de stationnement, boxes ou places de parking vendus en lots séparés ne sont pas comptabilisés.

[modifier] Litiges

  • Si la superficie n'est pas renseignée dans l'acte de vente, l'acheteur peut, dans un délai d'un mois à compter de la signature, intenter une action en nullité de l'acte de vente.
  • Si la superficie réelle du bien est inférieure de plus de 5% à celle indiquée dans l'acte de vente, l'acheteur peut, dans un délai d'un an à compter de la signature de l'acte, demander une diminution de prix proportionnelle à la superficie déclarée en trop.
  • Si la superficie est supérieure à celle exprimée dans l'acte, l'excédent de mesure ne donne lieu à aucun supplément de prix.[5]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références de l'article

  1. Loi n°96-1107 du 18 décembre 1996
  2. Soumis à l'article R 261-13 du Code de la Construction
  3. Article 4-1 du décret du 23 mai 1997
  4. Article 4-2 du décret du 23 mai 1997
  5. Article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965, modifié par la loi Carrez