Lidia Gueiler Tejada
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| Présidence | |
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| Mandat | |
| début | 16 novembre 1979 |
| fin | 17 juillet 1980 |
| précédé par | Alberto Natusch Busch |
| succédé par | Luis García Meza Tejada |
| Informations | |
| Date de naissance | 28 août 1921 |
| Lieu de naissance | Cochabamba (Bolivie) |
| Date de décès | - |
| Parti politique | Aucun |
Lidia Gueiler Tejada née le 28 août 1921 à Cochabamba, est la première femme présidente de Bolivie et a exercé ses fonctions en intérim du 17 novembre 1979 au 18 juillet 1980. Elle est la première femme à la tête de ce pays et la seconde dans l'histoire de l'Amérique latine.
Sommaire |
[modifier] Jeunesse
Elle a étudié pour devenir comptable mais dans les années quarante, elle a suivi le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR). Quand ce parti parvint au pouvoir à la suite de la révolution de 1952, Gueiler devint membre du Congrès de Bolivie, de 1956 à 1964.
[modifier] Début politique
En 1964 elle partit en exil, après que les généraux Barrientos et Ovando aient pris le pouvoir. Elle passa dix-neuf ans en dehors du pays, et rejoignit Juan Lechín Parti révolutionnaire de nationaliste de gauche (PRIN). Après son retour en Bolivie en 1979, elle se présenta pour entrer au congrès et fut élue président de la Chambre des députés de Bolivie (la chambre basse du congrès bolivien) pour faire alliance entre le MNR et le précèdent président Víctor Paz Estenssoro.
[modifier] Présidence
Le 8 août 1979, Walter Guevara Arze est nommé président de Bolivie. Le 1er novembre, il est renversé par un coup d'État militaire, le leader de ce coup d'État Alberto Natusch Busch devient président le 1er novembre mais ne reste en fonction que jusqu'au 16, le Congrès n'acceptant pas sa nomination, Lidia Gueiler est nommée présidente par intérim.
Le 18 juillet 1980, elle est renversée à son tour par Luis García Meza Tejada qui prend le pouvoir lors d'un coup d'État dans lequel participeront notamment Klaus Barbie et Stefano Delle Chiaie. Elle s'enfuit alors en France et revient un an plus tard après la chute de son successeur.
[modifier] Post-présidence
Dans les années qui suivirent, elle fut ambassadrice de la Bolivie en République fédérale d'Allemagne et au Venezuela. Elle s'est retirée de la vie publique dans les années 90.
Elle s'est également impliquée dans divers organismes féministes boliviens. Mme Gueiler s'est opposée aux États-Unis dans leur guerre contre la drogue en Amérique latine, particulièrement dans le fameux plan Colombie.
De plus, elle a écrit deux livres La mujer y la revolución (La Femme et la révolution) en 1960 et son autobiographie, Mi pasión de lidereza (Ma passion de leader), en 2000.
