LGV Bretagne-Pays de la Loire

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LGV Bretagne-Pays de la Loire
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Longueur : 182 km
Mise en service : Prévue en 2014
Écartement : standard
Nombre de voies : double voie
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : RFF
Exploitant : SNCF
Électrification : 25 kV 50 Hz
Signalisation :
Types de trafic : TGV, Fret (cont. du Mans)
Lignes affluentes : Paris - Rennes, LGV Atlantique,
Le Mans - Angers
Principales gares :

La LGV Bretagne-Pays de la Loire, est un futur prolongement de la branche ouest
de la LGV Atlantique vers Rennes et Nantes. A cette occasion, il est prévu de créer 5 allers-retours supplémentaires à destination de l’ouest lors de sa mise en service. En terme de fréquentations, il est prévu qu'elle intéresse environ 2 millions de voyageurs supplémentaires.

Sommaire

[modifier] Tracé probable

La ligne à grande vitesse devrait commencer près de Connerré (Sarthe), dans le prolongement de la LGV Atlantique. Elle passera au nord du Mans. Après un raccordement au nord du Mans, la LGV plongera vers le sud-ouest. Près de Sablé-sur-Sarthe, un raccordement la reliera à la ligne classique
Le Mans-Angers. Elle remontera ensuite pour passer au nord de Laval, qu'elle desservira par deux raccordements. Elle se raccordera finalement à la ligne classique à Cesson-Sévigné afin d'y rejoindre la Gare de Rennes.

Carte du tracé sur Réseaux Ferrés de France

[modifier] Liaisons (meilleurs temps de parcours prévus)

  • Laval-Rennes et Laval-Le Mans en 24min
  • Le Mans-Rennes en 41min
  • Paris-Laval en 1h10
  • Paris-Rennes en 1h27 (gain : 37 minutes)
  • Paris-Nantes en 1h52 (gain : 8 minutes)
  • Paris-Dol-de-Bretagne en 2h04 (gain : 50 minutes)
  • Paris-Saint-Malo en 2h14 (gain : 50 minutes)
  • Paris-Brest et Paris-Quimper en 3h20 (voire 3h10, cf. projet complémentaire ci-dessous)

[modifier] Projet complémentaire

Il est envisagé d'améliorer les lignes Rennes-Brest et Rennes-Quimper (suppression des passages à niveau, rectification des courbes...) pour qu'elles puissent être parcourues par des TGV pendulaires (encore inexistants) à la vitesse de 220km/h. Les temps de parcours depuis Paris pour Brest et Quimper seront alors de 3h10.

Cependant, suite à une étude de la SNCF et une contre-expertise de la Région, allant dans le même sens - un coût de 180 millions au lieu des 100 millions prévus, et un gain de temps de seulement 5 minutes - le projet de TGV pendulaires a de grandes chances d'être enterré. Dans ces conditions, les 3h10 ne pourraient éventuellement être atteintes qu'en supprimant par exemple l'arrêt du Paris-Brest en Gare de Rennes.

[modifier] Avancement et financement

Les études d'avant-projet sommaire de la LGV ont été approuvées en janvier 2006. Le décret déclarant le projet d'utilité publique a été publié au Journal Officiel le 28 octobre 2007[1]. Le lancement des travaux est prévu pour 2009 et la mise en service à partir de 2014. Le coût prévisionnel s'élève à 3 milliards d'euros.[2]

Pour des raisons de coût, le projet a été réalisé en trois phases : Laval-Rennes, Le Mans-Laval et contournement du Mans. Cette dernière partie suscite une opposition des riverains, qui ne voudraient pas voir les TGV passer par une seconde gare située en périphérie nord de la ville, et une éventuelle diminution de la fréquence des TGV

Les régions se sont pour l'instant engagées sur un apport de 1,1 milliard d'Euros, 90.5 % par les collectivités bretonnes, et 9.5% par celles des Pays de la Loire. Les régions attendent l'engagement de l'État sur le restant. A l'heure actuelle, 85% des terrains ont déjà été achetés.[3]

Dans le détail : 896 millions d’euros pour la LGV et 214,4 millions d’euros pour en prolonger l’effet d’accélération en aménageant les voies Rennes-Brest et Rennes-Quimper, les dix pôles d’échanges multimodaux et la gare de Rennes.

Ce financement est basé sur le scénario d’une répartition entre RFF (34%) d’une part, l’Etat et les collectivités à part égale (66%), la Région apportant plus de la moitié (58 %) de la participation des collectivités bretonnes.

Suite au Grenelle de l'environnement, dans le projet de loi du "Grenelle I", concernant notamment la création de 2000 km de nouvelles lignes à grande vitesse, l'Etat fixe sa participation dans ces projets de l'ordre de 20-25%, ce qui reviendrait à une participation maximale de 750 millions dans le cas de la LGV Bretagne-Pays de la Loire.

Il reste donc encore probablement au moins 1,25 milliard d'euro, qui pourraient venir de RFF et des fonds de l'UE. La piste d'un financement privé partiel avec octroi d'une concession, comme dans le cas de la LGV Sud Europe Atlantique ne semble pas d'actualité.

Le financement serait parcontre étalé a posteriori sur plusieurs dizaines d'années, n'empêchant pas le lancement de la LGV.

[modifier] Historique

  • 24 septembre 1989 : mise en service de la branche ouest de la LGV Atlantique de Courtalain à Connerré, à 25 km du Mans
  • 1992 : Inscription au schéma directeur national des liaisons ferroviaires à grande vitesse
  • 1995-1996 : Débat public
  • 1996-2000 : Etudes préliminaires
  • 2002-2005 : Etudes d'avant-projet sommaire
  • Janvier 2006 : Approbation de l'avant-projet
  • 28 octobre 2007 : Déclaration d'utilité publique
  • Mai 2008 : Signature de la partie « Régions » du financement soit un tiers du total[4]
  • 2009 : Lancement des travaux
  • 2013-2014 : Mise en service

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Le Moniteur du 2 novembre 2007
  2. Sites Transports et Mer - LGV Bretagne-Pays de la Loire
  3. Conseil régional des Pays de la Loire: [AUDIO] Ligne à Grande Vitesse : 1 milliard d’euros pris en charge par la Bretagne et les Pays de la Loire
  4. http://www.ouest-france.fr/1-1-milliard-d-euros-la-Bretagne-reunie-finance-son-TGV-/re/actu_B/actu_8619-639282------_actu.html
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