Lee Marvin

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Lee Marvin dans Attack de Robert Aldrich, 1955
Lee Marvin dans Attack de Robert Aldrich, 1955


Lee Marvin est un acteur américain né le 19 février 1924 à New York et décédé le 29 août 1987 à Tucson, Arizona (États-Unis).

Durant les années 50, il tient de nombreux seconds rôles dans des westerns et films de guerre. Il témoigne par exemple au procès de Ouragan sur le Caine. Après quelques personnages hauts en couleur comme le motard de L'Équipée sauvage, il tient pendant plusieurs années un rôle de policier dans la série M-Squad. John Ford lui offre un de ses rôles les plus célèbres avec L'Homme qui tua Liberty Valance.

Il a obtenu l'Oscar du meilleur acteur en 1965 pour le rôle comique du Kid Shelleen dans Cat Ballou de Elliot Silverstein.

Il devient une Star mondiale grâce à son rôle légendaire dans Les Douze Salopards de Robert Aldrich en 1966.

Lee Marvin interprétait lui-même les chansons dans ses films : Cat Ballou d'Elliot Silverstein (1965), La Kermesse de l'ouest de Joshua Logan (1969)

Il tournera (en vedette) deux fois avec John Boorman dans deux classiques de l'histoire du cinéma : Le Point de non-retour (1967) et Duel dans le Pacifique (1968). Il deviendra un intime du cinéaste. En 2000, 13 ans après la disparition de Lee Marvin, John Boorman (avec l'aide de la derniere femme de l'acteur) réalisera un très émouvant documentaire : Lee Marvin, un portrait.

Sommaire

[modifier] Figure du Film Noir

Il est devenu, de son vivant, l'une des figures mythiques du film noir :

Révelé en 1953 par Fritz Lang dans le chef d'oeuvre du film noir Règlement de comptes : il interprete de manière saisissante un tueur violent et imprevisible.

Marqué par ce rôle, il enchaine dans d'autres très grands films criminels comme le formidable Les Inconnus Dans La Ville de Richard Fleischer (1955) ou la même année Un homme est passé, le classique de John Sturges. Notons, une autre série B spectaculaire : La Peur Au Ventre de Stuart Heilser encore en 1955.

Il incarne à nouveau un inoubliable tueur dans À bout portant de Don Siegel en 1964. Série B nerveuse et violente très éloignée du classique de Robert Siodmak en 1946.

Il trouve enfin en 1967, un rôle somme avec le deuxième film de John Boorman : le mythique Le Point de non-retour. Fantomatique et énigmatique, il est Walker. Figure abstraite : il y joue un mort revenu (le temps d'un film) à la vie. Boorman dira qu'il s'agissait pour lui de réaliser "un documentaire sur le visage de Lee Marvin".

Après ce sommet, il ne lui restera plus qu'à décliner ce rôle mythique sur un mode parodique avec : Carnage (1972) de Michael Ritchie et son remake française : Canicule d' Yves Boisset (1982).

[modifier] Filmographie

[modifier] Anecdotes

  • Jim Jarmusch est le fondateur d'une société secrète humoristique, Les fils de Lee Marvin, rassemblant des célébrités dont les traits du visage pourraient laisser croire qu'ils sont les fils de Lee Marvin. Tom Waits, Nick Cave, Richard Bose et John Lurie en font aussi partie. Le véritable fils de Lee Marvin désapprouve l'existence de cette organisation et l'a directement fait savoir à Tom Waits[1].

[modifier] Lien externe

[modifier] Références

  1. Jarmusch's Guilty Pleasures