L'Osservatore Romano

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 L'Osservatore Romano
{{{nomorigine}}}

Pays Vatican Vatican
Langue(s) Italien
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Date de fondation 1861
Ville d'édition Rome

ISSN 0391-688X

L'Osservatore Romano

L'Osservatore Romano est un quotidien du soir en italien (daté du lendemain de sa publication), publié par le service officiel d'information du Vatican.

Sommaire

[modifier] Organe officiel du Vatican

Le premier numéro de L'Osservatore Romano est paru le 1er juillet 1861. La création du journal répondait alors à la nécessité de défendre les position du Saint-Siège au moment où les États pontificaux venaient de perdre l'essentiel de leur pouvoir temporel.

“L’Osservatore“ publie les communiqués officiels et les textes du pape; le journal fait ainsi office de publication officielle, par exemple, concernant les nominations. De même, Sandro Magister affirme que « sa lecture est indispensable pour comprendre le pontificat de Benoît XVI »[1]. Si “L’Osservatore“ est autonome, dans la pratique, la secrétairerie d’état a son mot à dire sur les sujets sensibles. Il arrive ainsi que des textes soient bloqués ou réécrits. En 2008, le responsable du service de supervision est le cardinal Carlo Maria Polvani[1].

La devise du journal est : « Unicuique suum non praevalebunt » qu'on peut traduire par « à chacun le sien, ils ne prévaudront pas ».

[modifier] Éditions

En dehors de l'édition quotidienne en italien, plusieurs équipes sélectionnent et traduisent les articles et nouvelles de l'édition originale, afin de réaliser des éditions hebdomadaires en différentes langues :

Il existe aussi une édition mensuelle en polonais, depuis 1980.

[modifier] Difficultés

Selon le vaticaniste Sandro Magister qui y collabore, L'Osservatore Romano, qui n'est plus que l'ombre de sa gloire passée [2] - reflétant en cela les difficultés vécues par le conseil pontifical pour les communications sociales - est doté d'un nouveau directeur en septembre 2007, le professeur Giovanni Maria Vian[3]. Celui-ci entame une profonde réforme autant éditoriale que technique, répondant à la demande du secrétaire d’état du Vatican Tarcisio Bertone d'opérer un tournant net. En effet, les ventes ne dépassent pas quelques centaines d'exemplaires en kiosque et quelques milliers par abonnement. La réforme prévoit le lancement d'un site internet publiant une édition polyglotte en ligne.[1]

[modifier] Notes et références

  1. abc Sandro Magister, "L'Osservatore Romano" remis à neuf, sur le site Chiesa, 29/11/2007
  2. Sandro Magister, Curie romaine: la réforme qui n'a pas lieu, sur le site Chiesa, 28/06/2007
  3. Sandro Magister, "L'Osservatore Romano" change de directeur. Petit guide de lecture, sur le site Chiesa, 29/09/2007

[modifier] Source

[modifier] Lien externe

Pages de L'Osservatore Romano sur le site du Vatican