Kimi Räikkönen

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Kimi Räikkönen

Kimi Räikkönen à l'issue de sa victoire au GP d'Australie 2007 sur Ferrari
Années d'activité
Surnom Iceman
Date de naissance 17 octobre 1979
Lieu de naissance Espoo, (Finlande)
Date de décès
Lieu de décès
Nationalité Finlande Finlande
Qualité Pilote automobile
Équipe Scuderia Ferrari
Nombre de courses 127
Pole positions 15
Podiums 52
Victoires 17
Champion du monde 2007

Kimi Matias Räikkönen (né le 17 octobre 1979 à Espoo, en Finlande) est un pilote automobile finlandais. Il a fait ses débuts en Formule 1 en 2001 avec l'écurie suisse Sauber.

Après cinq saisons sans être parvenu à remporter le titre de champion du monde, Kimi Räikkönen, que les journalistes ont surnommé « Iceman », à cause de sa capacité à conserver son sang-froid en toutes circonstances, a quitté à la fin de la saison 2006 l'écurie McLaren-Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari en remplacement du septuple champion du monde allemand Michael Schumacher. Dès sa première saison au sein de sa nouvelle équipe, il est devenu champion du monde en devançant sur le fil Lewis Hamilton et Fernando Alonso à l'issue de l'ultime Grand Prix de la saison à São Paulo.


Sommaire

[modifier] Biographie

Encore enfant, Kimi Räikkönen découvre la compétition automobile par l'intermédiaire du karting, qu'il commence à pratiquer dès l'âge de 8 ans. En 1999, il participe pour la première fois à des courses de monoplaces et se fait remarquer immédiatement : il remporte les quatre courses auxquelles il participe en Formule Renault. En 2000, il remporte le championnat britannique en remportant sept courses sur les dix qui figuraient au calendrier.

[modifier] 2001 : Débuts prometteurs chez Sauber

Une telle performance attire l'attention des responsables des écuries de Formule 1, et, après des essais au cours desquels il étonne les ingénieurs de l'écurie suisse Sauber, Peter Sauber l'engage pour la saison 2001. La FIA hésite à accorder la super licence — sésame indispensable pour pouvoir piloter en Formule 1 — à un si jeune pilote, qui parait totalement inexpérimenté, ayant seulement disputé dix-sept courses en monoplace. (13 victoires, 3 podiums et 1 abandon)

Après avoir finalement obtenu sa super licence, d'abord à titre provisoire, le pilote finlandais dispute la saison 2001 chez Sauber-Petronas, aux côtés de l'Allemand Nick Heidfeld, protégé de McLaren Mercedes, saison au cours de laquelle il terminera deux fois à la 4e place. Une performance qui parut amplement suffisante à McLaren-Mercedes pour l'engager — au détriment de son coéquipier à qui la place semblait promise — pour remplacer un autre Finlandais, Mika Häkkinen, parti à la retraite.

[modifier] 2002-2006 : Cinq saisons sans titre chez McLaren-Mercedes

Kimi Räikkönen en 2002
Kimi Räikkönen en 2002

En 2002, la McLaren MP4-17 n'est pas la voiture la plus fiable du plateau, mais cela n'empêche pas Kimi de prendre rapidement la mesure de son expérimenté équipier David Coulthard — qui dispute sa septième saison chez McLaren-Mercedes — et de terminer 6e au classement final du championnat, avec 4 podiums et un record du tour à la clé. Il passe proche de sa première victoire à l'occasion du Grand Prix de France, où piégé par une traînée d'huile, il doit céder le commandement de l'épreuve à Michael Schumacher à quelques boucles de l'arrivée.

En 2003, au volant d'une monoplace qui n'est qu'une évolution de celle de la saison précédente, il s'octroie sa première victoire en début de saison lors du GP de Malaisie. Il est également déclaré vainqueur dans la confusion de l'épreuve suivante au Brésil avant que quelques jours plus tard, la FIA ne reconnaisse une erreur et accorde finalement la victoire à Giancarlo Fisichella. D'une grande régularité tout au long de l'année, il se positionne comme un candidat au titre mondial que sont également en mesure de briguer Michael Schumacher et le colombien Juan Pablo Montoya (Williams-BMW). Au Grand Prix du Japon, dernière manche du championnat, il est le seul pilote encore en mesure de ravir le titre à Schumacher, qui compte neuf points d'avance sur lui. Mais sa deuxième place (la septième de la saison) est insuffisante pour devancer le pilote allemand et l'oblige à se contenter du titre de vice-champion du monde.

Ses espoirs de bien figurer au championnat 2004 sont rapidement douchés par le manque de compétitivité de la nouvelle McLaren, la MP4-19, qui s'avère en outre d'une fiabilité douteuse. Sa première moitié de saison est catastrophique, avec seulement deux arrivées et un point inscrit en sept courses. Au Grand Prix de France, McLaren sort une profonde évolution de sa monoplace, la McLaren MP4-19B, qui permet enfin à Kimi de se battre avec les meilleurs. A Silverstone, après avoir réalisé la pole position, il termine deuxième derrière l'intouchable Ferrari F2004 de Michael Schumacher. Puis, au GP de Belgique, malgré une qualification ratée, il se hisse rapidement en première place et après une course à rebondissements au cours de laquelle la voiture de sécurité dut intervenir à trois reprises, il décroche la deuxième victoire de sa carrière en contenant les assauts de Michael Schumacher. Deux nouveaux podiums en fin de saison (troisième en Chine puis deuxième au Brésil où il s'est battu pour la victoire avec Juan Pablo Montoya) ne l'empêchent pas de terminer à une décevante 7e place place au championnat avec seulement 45 points.

En 2005, Kimi connaît encore un début de saison difficile. Relativement performantes en course (comme le prouvent son meilleur tour en Malaisie et celui de son coéquipier d'un jour Pedro de la Rosa à Bahrein), les McLaren sont handicapées par des qualifications ratées où elles peinent à faire monter en température leurs pneus. Une modification du train avant et de la répartition des masses permettent de rectifier le tir à partir du Grand Prix de Saint-Marin, où Kimi réalise la pole, avant d'être contraint à l'abandon. Fiabilité et performances se combinent enfin lors des Grands Prix d'Espagne et de Monaco qu'il domine outrageusement mais au terme desquels il reste à distance respectable du leader du championnat du monde Fernando Alonso, auteur quant à lui d'un début de saison quasiment sans faute sur sa Renault. Un troisième succès consécutif lui semble promis lors du GP d'Europe sur le Nurburgring mais les vibrations causées par un "plat" sur son pneu provoquent une spectaculaire casse de sa suspension à l'entame du dernier tour et offrent la victoire à Fernando Alonso. Räikkönen renoue avec la victoire au Canada et reprend 10 points à Alonso mais est ensuite victime d'ennuis techniques à répétition, notamment sur son moteur Mercedes : en France et en Grande-Bretagne, pénalisé de dix places sur la grille en raison de casses moteurs lors des essais, il est contraint à de spectaculaires remontées dans le peloton, qu'il achève à chaque fois derrière Alonso. Pire, en Allemagne, la casse moteur intervient en course alors qu'il dominait les débats et permet à Alonso de creuser encore un peu plus l'écart au championnat.

Kimi Räikkönen (McLaren-Mercedes) lors du Grand Prix de Monaco 2006
Kimi Räikkönen (McLaren-Mercedes) lors du Grand Prix de Monaco 2006

La supériorité du duo Räikkönen/McLaren se concrétise à nouveau en Hongrie et en Turquie. En Italie à nouveau pénalisé à l'issue des qualifications (alors qu'il avait réalisé la pole), il termine 4e, mais s'impose en Belgique et conserve un infime espoir de titre mondial. Ses chances d'être titré s'envolent définitivement au GP du Brésil, antépénultième manche de la saison, qu'il termine deuxième devant Fernando Alonso, lequel décroche son premier titre de champion du monde. Pour l'honneur, Räikkönen s'impose avec classe lors de la manche suivante au Japon : parti de l'avant dernière ligne, à la 17e place, il fournit un effort tout au long du Grand Prix pour se rapprocher de la tête de course. Dans les derniers tours, il se lance à l'assaut de la première place détenue par Giancarlo Fisichella (Renault) qu'il parvient à dépasser à l'entame de l'ultime boucle en lui faisant l'extérieur dans le premier virage du circuit en fin de ligne droite des stands.

La saison 2006 est une nouvelle année blanche pour Kimi, dont les performances sont handicapées par un matériel qui ne peut lutter à armes égales avec celui des pilotes Renault et Ferrari. Le climat dans l'écurie McLaren s'est détérioré après l'annonce dès le mois de décembre 2005 du recrutement du champion du monde Fernando Alonso pour la saison 2007. Devant l'impossibilité de se battre pour la victoire, le coéquipier de Kimi, Juan Pablo Montoya jette l'éponge en milieu de saison et annonce son départ pour le championnat Nascar en 2007. Il est remplacé par le pilote d'essais Pedro de la Rosa, qui termine la saison. Kimi n'obtient aucune victoire et doit se contenter de quelques coups d'éclat gâchés par ces défaillances techniques (6 abandons) et le moindre niveau de performance de la McLaren MP4-21. Sollicité par les trois écuries de pointe pour la saison 2007, Kimi fait attendre sa décision. Échaudé par cette saison catastrophique, il décide de quitter au bout de cinq saisons McLaren-Mercedes, où il ne sera pas parvenu à obtenir le titre de champion du monde que son talent laissait espèrer. N'ayant pas confiance dans l'avenir de Renault, malgré les deux titres que cette écurie vient de remporter, il donne finalement sa préférence à la prestigieuse Scuderia Ferrari, qui annonce le 10 septembre 2006 son recrutement pour remplacer Michael Schumacher, qui vient d'annoncer son retrait de la compétition à la fin de la saison.

[modifier] 2007 : Une succession risquée mais conquérante chez Ferrari

Kimi en mars 2007
Kimi en mars 2007

A peine installé dans sa nouvelle écurie, Kimi Räikkönen débute la saison 2007 en fanfare. Lors du premier Grand Prix, en Australie, il devient le premier pilote Ferrari depuis Juan Manuel Fangio en 1956 à réussir un « hat-trick » (Pole position, meilleur tour en course, victoire) dès sa première course en rouge. Ces débuts tonitruants laissent bien augurer de la manière dont Kimi va pouvoir assumer la délicate succession du septuple champion du monde Michael Schumacher dont il a la charge.

Mais, lors des deux courses suivantes, il est dominé par le champion du monde en titre Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) au GP de Malaisie, puis par son coéquipier Felipe Massa au GP de Bahreïn et termine chaque fois sur la 3e marche du podium, devancé également par le surprenant débutant Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes). Contraint à l'abandon dès le début de la course (9e tour) en raison de problèmes électriques, lors du GP d'Espagne — remporté à nouveau par son coéquipier, qui le domine également en qualification — Kimi, qualifié en 16e position à Monaco, où la place sur la grille a une importance primordiale en raison de la quasi-impossibilité de dépasser, parvient péniblement à entrer dans les points, récoltant celui de la 8e place, en terminant à un tour du vainqueur (Fernando Alonso) au terme d'une course anonyme au cours de laquelle il resta englué dans le peloton.

Räikkönen à Bahreïn
Räikkönen à Bahreïn
Räikkönen dans le box de la Scuderia Ferrari, GP de Bahreïn
Räikkönen dans le box de la Scuderia Ferrari, GP de Bahreïn

Au terme de la campagne « américaine », qui voit les deux premières victoires du jeune Lewis Hamilton, Kimi, qui termine 5e au Canada et 4e à Indianapolis pour le GP des États-Unis, se retrouve distancé au championnat. Il réagit en remportant le GP de France ainsi que celui de Grande-Bretagne d'une manière qui n'est pas sans rappeler la stratégie qu'utilisait parfois Michael Schumacher. En effet, c'est grâce à des arrêts aux stands décalés qu'il a remporté ces deux courses, en effectuant en fin de deuxième relais, une série de tours très rapides avant le second ravitaillement. Cette tactique lui permit par deux fois de ressortir des stands en tête, à Magny-Cours en devançant son coéquipier Felipe Massa, à Silverstone Alonso.

Il connaît la malchance au Nurburgring lorsqu'après une avoir réalisé la pole position, il est contraint à l'abandon sur panne mécanique. En Hongrie, si les Ferrari sont dominées en qualifications par les McLaren, il parvient néanmoins à réduire l'écart en course et finit dans les échappements d'Hamilton, reprenant ainsi 8 points à son coéquipier Felipe Massa. En Turquie, il ne se qualifie que troisième sur la grille, malgré une voiture moins chargée en essence que l'auteur de la pole position, Massa. Cette performance mitigée plombe sa course puisque, contraint à des arrêts aux stands précoces, il ne peut inquiéter son coéquipier et doit se contenter de la deuxième place (non sans avoir réalisé le meilleur tour en course dans l'ultime boucle).

A Monza, il joue de malchance pendant les essais où il percute violemment les rails puis la barrière de pneus avant la 3e chicane. Ferrari attribue ce problème à une "bosse", mais Kimi s'en tire avec une blessure à la nuque qui l'handicape tout le week-end. Il signe un médiocre 5e temps en qualifications, qui cache des problèmes de performance mais surtout une voiture lourde en essence. Auteur d'un bon départ, puis profitant de l'abandon de Massa, il se hisse rapidement en troisième position, mais sur un rythme sensiblement plus lent que les McLaren. Sa stratégie à un seul arrêt lui permet de ressortir des stands devant Hamilton, mais il n'est pas en mesure de lui résister en doit se contenter de la troisième marche du podium.

A Spa-Francorchamps le Finlandais s'impose pour la 3e fois consécutive. Il a en effet remporté les deux dernières éditions en 2004 et 2005, le circuit de Spa n'ayant pas été présent au calendrier 2006. Les deux Ferrari ont dominé les deux McLaren pendant la totalité de la cours et Kimi franchit la ligne d'arrivée en vainqueur de son Grand Prix fétiche. Il ne manque pas de saluer le 15e titre des constructeurs de l'équipe Ferrari, suite à l'exclusion de Mclaren Mercedes, par un "donuts" (360 degré en dérapage).

Après un GP du Japon disputé sur un circuit du Mont-Fuji faisant son retour en championnat du monde, et sous une pluie battante, où il termine troisième après être remonté de la dernière place, suite à un arrêt au stand forcé (la FIA avait ordonné à l'ensemble des équipes de parti en pneus « maxi-pluies » mais Ferrari n'en a eu connaissance qu'après le départ de la course et a dû faire s'arrêter ses deux voitures sous peine de disqualification), les chances du Finlandais s'amenuisent au championnat avec 17 points de retard sur le leader du championnat du monde, Lewis Hamilton, qui remporte cette course, tandis que Räikkönen termine derrière son compatriote Heikki Kovalainen qui parvient à décrocher sa première 2e place.

Mais sur le circuit de Shanghai, il se replace dans la course au titre en s'imposant après avoir réussi un dépassement sur Hamilton, en difficulté avec ses pneumatiques, pour prendre la tête de la course. Le Britannique abandonnera après avoir fait une erreur en rentrant aux stands et Räikkönen reviendra à sept points de Hamilton, l'autre pilote McLaren Fernando Alonso étant intercalé en deuxième positon du championnat.

Au Brésil, sur le circuit de São Paulo, et alors qu'il n'est qu'outsider, Kimi Räikkönen profite d'un incroyable concours de circonstances pour devancer ses deux adversaires Fernando Alonso et Lewis Hamilton et devenir Champion du monde de Formule 1 pour la première fois de sa carrière. Malgré une réclamation portant sur la température du carburant embarqué dans les BMW Sauber et Williams-Toyota F1 et qui pouvait abouttir sur le déclassement de leurs pilotes et permettre à Lewis Hamilton de récupérer les points qui lui ont manqué pour remporter le championnat, la FIA a officialisé le résultat du Grand Prix. L'écurie McLaren décide de faire appel de cette décision[1] mais le 16 novembre, le Tribunal d'appel de la FIA confirme la décision des commissaires, entérinant le titre de Raikkonen.

[modifier] 2008 : Défense de son titre

Après ses essais hivernaux très prometteurs, "Iceman" commence sa saison timidement en Australie, enchainant problèmes mécaniques et erreurs de pilotage, et parvient à glaner un seul point. Mais, lors du deuxième GP, en Malaisie, il domine largement les débats en dépassant son coéquipier brésilien Felipe Massa après son premier arrêt au stand (le Finlandais s'était qualifié 2ème derrière son coéquipier). Plus personne ne l'empêchera de remporter le 16ème GP de sa carrière en Formule 1 et de se rapprocher à 3 points de l'Anglais Lewis Hamilton, qui avait remporté le premier GP de la saison.

Au GP de Bahreïn, Kimi parvient à prendre la deuxième place de la course derrière Felipe Massa, après avoir dépassé avec autorité Robert Kubica au 2ème tour, et profite de l'accrochage entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso pour prendre la tête du Championnat avec 19 points, soit 3 points d'avance sur Nick Heidfeld et 5 sur le trio composé de Lewis Hamilton, Heikki Kovalainen et Robert Kubica.

Lors du GP d'Espagne, qui marque le début de la saison européenne, il décroche la pole position devant Fernando Alonso et Felipe Massa, avant de décrocher tranquillement la 17e victoire de sa carrière devant Felipe Massa et Lewis Hamilton. Räikkönen compte donc 9 points d'avance sur Lewis Hamilton.

Au GP de Turquie, Räikkönen termine à la troisième place derrière son coéquipier Massa, vainqueur de l'épreuve, et Lewis Hamilton.

Lors du GP suivant, à Monaco, il terminera 9ème après avoir effectué une course difficile : il casse son aileron avant au virage de Ste-Dévote, ce qui l'obligera à repasser par les stands, et, en fin de GP, à la sortie du tunnel, il perd le contrôle de sa Ferrari pour aller percuter la Force India d'Adrian Sutil, provoquant l'abandon de ce dernier.

Lors du GP du Canada, alors que la voiture de sécurité était en piste, il rentra aux stands pour ravitailler. Puis, le feu des stands étant rouge clignotant, il dut s'arrêter et attendre que le feu passe au vert : c'est alors que Lewis Hamilton, qui sortait également des stands, arrive trop vite, le voit trop tard et le percute à l'arrière, provoquant son abandon.

[modifier] Carrière sportive

Son casque chez Ferrari
Son casque chez Ferrari
  • 1987 : Première expérience en karting.
  • 1988-1990 : Il fait du karting. Il remporte quelques courses en classes A, B et C.
  • 1991 : Karting au niveau National, en Classe Mini.
  • 1992 : Karting national, en Classe Raket Junior.
  • 1993 : Karting national, en Classe Raket, Coupe de Finlande, 9e.
  • 1994 : Karting national, en Classe Raket, Coupe de Finlande, 2e.
  • 1995 : Karting en Formule A : Première course et première victoire, le 23 Avril.
  • 1996 : Karting Grand Prix (Séries Européennes) ; Courses du Championnat Mondial et du Championnat Nordique ; Aucune victoire en championnat de Finlande ; En Formule A, il termine 4e.
  • 1997 : Champion de Finlande, Classe A intercontinentale ; Championnat Nordique, Classe A intercontinentale, 4e ; Karting Grand Prix et championnat mondiaux - invité à piloter avec la « Peter de Bruin Team ».
  • 1998 : Habite en Hollande ; Champion de Finlande, Formule A ; Champion Nordique ; Gagnant du « Karting Grand Prix » européen, en Formule Intercontinentale; 2e au Super A; 3e à la coupe de Monaco en Super A; Championnats Mondiaux, en formule Super A, rétiré de la 7e position.
  • 1999 : Championnats Finlandais, Formule A, 2e; Championnats Mondiaux , Formule Super A, 10e; Première course en Formule Renault, avec Haywood Racing, il termine 3e (!); Formule Renault Winter Series, avec Manor Motorsport - Champion avec 4 victoires sur un total de 4 courses !
  • 2000 : Formule Renault Britannique 2000, Champion avec Manor Motorsport (bien qu'il ait participé à seulement 10 courses), 7 victoires, 6 pole positions, 7 meilleurs tours. Il termine sur le podium à chacune des 10 courses auxquelles il participa ; Formule Renault Européenne : participe à seulement 3 courses, 2 victoires, 2 pole positions, 2 meilleurs tours. Abandonne à la 3e course, à cause d'un bris de moteur, alors qu'il menait l'épreuve. Effectue des essais pour l'équipe de Formule 1 Sauber-Petronas sur le circuit du Mugello.
  • 2001 : Formule 1 avec l'équipe Sauber Petronas 10e, 9 points.
  • 2002 : Formule 1 avec l'équipe McLaren Mercedes, 6e, 24 points. Remporte 1 meilleur temps
  • 2003 : Formule 1 avec McLaren Mercedes, 2e, 91 points. Remporte le Grand Prix de Malaisie, 2 pôles et 3 meilleurs temps
  • 2004 : Formule 1 avec McLaren Mercedes, 7e, 45 points. Remporte le Grand Prix de Belgique. Remporte 1 pôle et 2 meilleurs temps
  • 2005 : Formule 1 avec McLaren Mercedes, 2e, 112 points. Remporte 7 Grand Prix (Espagne, Monaco, Canada, Hongrie, Turquie, Belgique et Japon), 5 pôles et 10 meilleurs temps.
  • 2006 : Formule 1 avec McLaren Mercedes, 5e, 65 points. Remporte 3 pôles et 3 meilleurs temps.
  • 2007 : Formule 1 avec Ferrari, Champion du monde, 110 points. Remporte 6 Grand Prix (Australie, France, Grande-Bretagne, Belgique, Chine et Brésil), 3 pôles et 6 meilleurs temps.
  • 2008 (saison en cours): Formule 1 avec Ferrari, 4eme après 7 courses, 35 points. Remporte 2 Grand Prix (Malaisie, Espagne), 1 pôle et 4 meilleur tour en course..

[modifier] Statistiques en Formule 1

KImi Räikkönen au volant de la MP4-21 en avril 2006sur le circuit de Silverstone
KImi Räikkönen au volant de la MP4-21 en avril 2006
sur le circuit de Silverstone

(Après le Grand Prix de Turquie 2008)

  • Nombre de saisons en F1 : 8
  • Participations en F1 : 127
  • Départs : 126
  • Victoires : 17 (soit 13,60 %)
  • Points marqués : 491
    • Moyenne de pts par GP : 3,90 pts
    • Moyenne de pts par saison : 61,38 pts
  • Pole Positions : 15 (soit 11,81 %)
  • Départs 1re ligne : 27 (soit 21,60 %)
  • Deuxièmes places en Grand Prix : 18 (soit 14,40 %)
  • Troisièmes places en Grand Prix : 17 (soit 12,80 %)
  • Podiums : 52 (soit 40,80 %)
  • Dans les Points : 77 (soit 60,80 %)
  • Meilleurs Tours: 27 (soit 20,80 %)
  • Tours en tête : 949 (soit 15,16 % des tours parcourus)
  • km en tête : 4 700 (soit 15,50 % de la distance)
  • Tours parcourus : 6 284
  • Kms parcourus : 30 323
  • Hats trick (Victoire/Pole position/Meilleur tour) : 2 (soit 1,60 %)
  • Abandons : 41 (soit 32,80 %)
  • Meilleur résultat au championnat : 1e (2007)

[modifier] Résultats en championnat du monde de Formule 1

Saison GP disputés Écurie Châssis Moteur Pneus Points Pole positions Victoires Meilleurs tours Podiums Dans les points Abandons Classement
2001 17 Sauber C20 Petronas V10 Bridgestone 9 0 0 0 0 4 7 10e
2002 17 McLaren MP4/17 Mercedes V10 Michelin 24 0 0 1 4 6 11 6e
2003 16 McLaren MP4/17D Mercedes V10 Michelin 91 2 1 3 10 13 3 2e
2004 18 McLaren MP4/19 Mercedes V10 Michelin 45 1 1 2 4 9 8 7e
2005 18 McLaren MP4/20 Mercedes V10 Michelin 112 5 7 10 12 14 4 2e
2006 18 McLaren MP4/21 Mercedes V8 Michelin 65 3 0 3 6 12 6 5e
2007 17 Ferrari F2007 Ferrari V8 Bridgestone 110 3 6 6 12 15 2 Champion
2008 7 Ferrari F2008 Ferrari V8 Bridgestone 35 1 2 4 4 5 2 4e
(saison en cours)

[modifier] Victoires en Championnat du monde de Formule 1

Kimi en Malaisie
Kimi en Malaisie
Kimi en Grande-Bretagne
Kimi en Grande-Bretagne
Kimi en Belgique
Kimi en Belgique
Kimi au Brésil
Kimi au Brésil
# Année Manche Grand Prix Circuit Position départ Ecurie Voiture
1 2003 02/16 Malaisie Sepang 7 McLaren-Mercedes MP4-17D
2 2004 14/18 Belgique Spa-Francorchamps 10 McLaren-Mercedes MP4-19B
3 2005 05/19 Espagne Catalogne Pôle position McLaren-Mercedes MP4-20
4 2005 06/19 Monaco Monaco Pôle position McLaren-Mercedes MP4-20
5 2005 08/19 Canada Gilles Villeneuve 7 McLaren-Mercedes MP4-20
6 2005 13/19 Hongrie Hungaroring 4 McLaren-Mercedes MP4-20
7 2005 14/19 Turquie Istanbul Pôle position McLaren-Mercedes MP4-20
8 2005 16/19 Belgique Spa-Francorchamps 2 McLaren-Mercedes MP4-20
9 2005 18/19 Japon Suzuka 17 McLaren-Mercedes MP4-20
10 2007 01/17 Australie Albert Park Pôle position Ferrari F2007
11 2007 08/17 France Magny-Cours 3 Ferrari F2007
12 2007 09/17 Grande-Bretagne Silverstone 2 Ferrari F2007
13 2007 14/17 Belgique Spa-Francorchamps Pôle position Ferrari F2007
14 2007 16/17 Chine Shanghai 2 Ferrari F2007
15 2007 17/17 Brésil Interlagos 3 Ferrari F2007
16 2008 02/18 Malaisie Sepang 2 Ferrari F2008
17 2008 04/18 Espagne Catalogne Pôle position Ferrari F2008


Pole Positions (15) :

  • 2003: Europe, Etats-Unis
  • 2004: Grande-Bretagne
  • 2005: Saint-Marin, Espagne, Monaco, Allemagne, Turquie
  • 2006: Allemagne, Hongrie, Italie
  • 2007: Australie, Europe, Belgique
  • 2008: Espagne

Meilleurs tours en course (29) :

  • 2002: Australie
  • 2003: Australie, Monaco, Europe
  • 2004: Allemagne, Belgique
  • 2005: Malaisie, Canada, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Hongrie, Italie, Brésil, Japon, Chine
  • 2006: Australie, Canada, Italie
  • 2007: Australie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Hongrie, Turquie, Brésil
  • 2008: Espagne, Turquie, Monaco, Canada

[modifier] Vie privée

  • Kimi Räikkönen habite en Suisse à Wollerau, petit port près de Zurich où vivent également Felipe Massa et Roger Federer. Il revient aussi de temps en temps à Espoo en Finlande, sa ville natale.
  • Le 31 juillet 2004, à 24 ans, il s'est marié en Finlande avec Jenni Dahlman, élue Miss Scandinavie en 2000.
  • Pour fêter son entrée chez Ferrari, Kimi s'est fait tatouer sur le bras gauche un tribal. Il a récidivé, après son sacre de champion du monde mais plus discrètement le poignet droit.
  • Après son titre de champion du monde, il a acheté 120 000 € une Harley Davidson Twin Cam de 120 chevaux rouge, avec le blason de la Scuderia Ferrari, qu'il a baptisée Iceman 2 (son ami, Marcus Walz a créé cette moto).

[modifier] Notes et références

  1. GP Brésil: McLaren fait appel - Sports.fr

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Kimi Räikkönen.


Championnat du monde de Formule 1 2008
Ferrari BMW Sauber Renault Williams Red Bull
1 Kimi Raikkonen
2 Felipe Massa
3 Nick Heidfeld
4 Robert Kubica
5 Fernando Alonso
6 Nelsinho Piquet
7 Nico Rosberg
8 Kazuki Nakajima
9 David Coulthard
10 Mark Webber
Toyota Toro Rosso Honda Force India McLaren
11 Jarno Trulli
12 Timo Glock
14 Sébastien Bourdais
15 Sebastian Vettel
16 Jenson Button
17 Rubens Barrichello
20 Adrian Sutil
21 Giancarlo Fisichella
22 Lewis Hamilton
23 Heikki Kovalainen
Précédé par Kimi Räikkönen Suivi par
Fernando Alonso
Champion du monde de Formule 1
2007
-