Kati

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Commune de Kati

Vue sur la ville de Kati et sa gare

Pays
drapeau du Mali
     Mali
Région Koulikoro
Cercle Cercle de Kati
Longitude 8° 04’ W
Latitude 12° 44’ N
Altitude
Population 100 000 hab.
Maire élu en 2004 Yoro Ouologuem (Parena)

Kati est une ville du Mali, à 15 km de Bamako. Kati compte aujourd'hui de plus de 100 000 habitants. Chef-lieu de cercle et siège d’académie, Kati est située dans la région administrative de Koulikoro. C’est une cité-garnison et c'est la première cité consensuelle des droits humains du Mali[1].

Sommaire

[modifier] Histoire

En novembre 1955, Kati devient une commune de moyen exercice. Le 2 mars 1966, Kati devient une commune de plein exercice.

Rue de Kati
Rue de Kati

[modifier] Équipement

Kati possède un hôpital civil et militaire et l’enseignement est bien développé (nombreuses écoles fondamentales, lycée). Une maison des jeunes et de la culture a été créée avec le soutien de la coopération française.

Le Prytanée militaire de Kati a été créé en octobre 1981. Situé dans le camp militaire « soundiata », c’est un établissement dispensant aux élèves un enseignement fondamental secondaire couplé à une formation militaire. En 2007, il accueille 320 élèves, maliens et africains[2].

Le 19 septembre 2001, un lycée sportif baptisé Ben Oumar Sy a été inauguré à Kati.

Le 2 août 2004, une annexe de l’école de football Nojo sports a été créée à Kati.

[modifier] Économie et transport

Les cultures maraîchères sont développées dans la région. Un important marché au bétail a lieu chaque semaine dans la commune voisine de Kambila.

Kati est située sur la ligne de chemin de fer du Dakar-Niger reliant Bamako à Kayes et Dakar et sur la route Bamako-kolokani et Kati-Négéla-Kita.

La distribution d’eau potable à Bamako et à Kati est assurée par une station de pompage sur le fleuve Niger située dans la capitale malienne. Cependant, la capacité de 135 000 m³ d’eau potable par jour est insuffisante pour assurer les besoins estimés à 152 000 m³ durant la saison chaude entre avril et juin. Durant cette période, Kati est victime fréquentes coupures d'eau dans la journée. Une nouvelle station de pompage doit ouvrir à Kabala en 2009.

La mosquée de Kati
La mosquée de Kati

[modifier] Religion

La population est majoritairement musulmane. La communauté catholique est bien implantée avec la présence d’une mission catholique.

[modifier] Culture

La population parle essentiellement le bambara.

[modifier] Personnalités natives de Kati

[modifier] Jumelages

[modifier] Autres informations

Le maire de Kati est depuis 2004 Yoro Ouologuem.

Feu Sambala Dialo, maire de Kati de 1979 à 1982, conseiller communal Kati de 1992 à 1997, président de la délégation spéciale de Kati en 1997–1998 et maire de Kati de 1998 à 2003 a signé avec la ville de Saint-Sébastien-sur-Loire (France) un pacte d’amitié et de coopération le 28 novembre 1997.

Du 27 au 30 décembre 2004, la Coordination des associations, organisations et mouvements de la jeunesse de Kati a organisé une rencontre de jeunes du Mali, du Burkina Faso, de Guinée, de Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Togo qui eut pour objet la convention dite de Bobo Dioulasso, ville burkinabé où avait eu lieu la rencontre précédente en décembre 2003. Les jeunes s’étaient engagés à apporter leur contribution aux règlements des problèmes auxquels font face leurs pays : santé de la reproduction des jeunes et adolescents, sida, avancée du désert, conflits armés, analphabétisme, etc.

La rencontre de Kati portait cette année sur l'implication des jeunes dans le renforcement de l'intégration africaine et le rôle de la jeunesse dans la lutte contre la désertification.

[modifier] Notes et références

  1. [1].
  2. « Le président Touré au Prytanée militaire : la pépinière de l'élite de l'armée », L’Essor, 16 janvier 2008.