Jules Flandrin

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Jules Flandrin, peintre et artiste français, né en 1871 et mort en 1947 à Corenc, petit village près de Grenoble.

Sommaire

[modifier] Biographie

Après un apprentissage de graveur lithographe, il part pour Paris où il rentre aux Beaux Arts en 1894. Son maître, Gustave Moreau, favorise au lieu de l’entraver, l’expression de la personnalité de ses élèves. Parmi eux, Jules rencontre ses premiers amis : Marquet, Matisse, Rouault, Charles Camoin et bien d’autres…. Il débute sa vie parisienne rue Campagne Première, à Montparnasse où il s’installe avec Jacqueline Marval, la compagne de ses débuts et de sa maturité.

Très tôt remarqué dans diverses expositions : à la Nationale (il en sera bientôt l’un des plus jeunes membres), aux indépendants et au Salon d’Automne, ainsi que dans des salons grenoblois et étrangers. Proche des impressionnistes, en 1898, il le sera également des Nabi, avec Maurice Denis. Il partage son temps entre Paris, l'Italie et l'étranger.

Passionné de musique, il joue de plusieurs instruments et compose pour son plaisir ou celui de ses amis. Aussi, avec l’arrivée des Ballets Russes (Nijinsky, Pavlova, etc.), il découvre une nouvelle dimension qu’il traduit dans des œuvres magistrales.

Il affirme sa voie personnelle dans le rêve d’un nouveau classicisme. Il dit souvent : « Les Maîtres, c’est la nature ». Plus tard, il rejoint ses amis Fauves : Matisse, Marquet, etc.

Avec la Première Guerre mondiale, il se retrouve en première ligne en Champagne et dans la Somme pour découvrir à son retour que tout, même la peinture avait changé. Il se lance dans la tapisserie et crée son propre atelier, à Grenoble, qui doit fermer en 1923, en raison de trop lourdes charges financières.

Touche à tout, il s’intéresse à la céramique mais également à la photo et à l’astronomie, faisant lui-même des clichés des étoiles. En 1919, il change d’atelier et s’installe avec Marquet, Matisse, Marval, 19 quai Saint Michel. Il partage son temps entre Paris (automne et hiver), l’Italie et l’été à Corenc.

En 1931, il s’installe à Grenoble où il épouse la jeune artiste Henriette Deloras, qu’il connaît depuis des années. Ils se rendent régulièrement à Paris pour exposer jusqu’en 1939. Avec la guerre et le décès d’Henriette, il se retire à Corenc avec son fils, « Julo », continuant de peindre de nombreux paysages, jusqu'à la fin de sa vie en 1947.


[modifier] Œuvres

Dans ses œuvres, Flandrin recherche la pureté des lignes et l'équilibre de la composition. Ses œuvres sont présentes au musée de Grenoble, mais aussi dans de nombreux musées français, ainsi qu'à Tokyo, New York et Luxembourg


[modifier] Sources


[modifier] Lien externe