Discuter:Jean de La Fontaine

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nojhan 9 novembre 2006 à 15:49 (CET)

Sommaire

[modifier] Recherche

je cherche les fiche de lecture des oeuvres des classicismes;des oeuvres de pleiade; les oeuvres de rennaissance de guy de maupassant intitulé une vie de jaen paul sartre à comme titre qu' est que la litterature

Si vous les trouvez, pensez à les ajouter ici ou sur Wikilivres. Greudin ~(Discuter)

[modifier] Date de naissance

Sur le site http://www.notrefamille.com/v2/editorial-dossiers/fable-fontaine.asp la date de naissance est le 7 septembre, quelle est la bonne date ? selvejp 16 septembre 2006 à 10:06 (CEST)

Né ou baptisé 8 juillet... Né le 8 ou 7 septembre selon d'autres sources... Va falloir tirer ça au clair... Le site de l'académie française donne cependant le 8 juillet, comme l'article. Si on se plante, on est du moins en bonne compagnie...--jodelet 16 septembre 2006 à 12:51 (CEST)

Bonne compagnie, l'Académie Française, ça se discute. La Fontaine lui-même a eu quelque peine à y accéder. Pierre Clarac, qui est une autorité plus sûre que ces messieurs qui "sont quarante et ont de l'esprit comme quatre", dit : "Il fut baptisé le 8 juillet 1621 dans la paroisse de Saint-Crépin hors les murs (on suppose qu'il était né le jour même ou la veille)." On baptisait les enfants le plus tôt possible, puisque s'ils mouraient sans baptême, ils n'allaient pas en Paradis, mais dans les Limbes. On est donc toujours réduit à des supputations à partir de la date de baptême. Mais entre nous, qu'est-ce que ça peut faire ?

[modifier] Notice biographique de l'office de tourisme de Château-Thierry

L'office de tourisme a eu la gentillesse de diffuser ses notices sous GFDL. J'ai déjà inclu la chronologie dans l'aritcle, mai j'ai une notice supplémentaire que je n'ai pas le temps d'intégrer correctement. Je la recopie ici, merci de la fusionner avec l'article :-) nojhan 9 novembre 2006 à 15:52 (CET)

Il est des artistes dont l'entourage familial prédisposait la vocation, d'autres qui rencontrèrent, au hasard de leur vie, l'étincelle créatrice, rien de tel chez Jean de La Fontaine !

Cet éternel rêveur, qui se reconnaît tel dans son épitaphe :

"Jean s'en alla comme il était venu, Mangea le fond avec le revenu, Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant à son temps bien sut le dispenser : Deux parts en fit, dont il soûlait passer, L'une à dormir et l'autre à ne rien faire."

mûrit lentement son œuvre à l'ombre des forêts de Chaury (ancien nom de Château-Thierry), s'amusant à observer Jeannot Lapin s'entretenir avec Dame Belette et l'enterrement d'une fourmi...

Il ne nous appartient pas de retracer la vie du fabuliste, d'autres lui ont porté cet hommage, et bien mieux que nous ne saurions le faire. Nous essayerons simplement de découvrir à travers Château-Thierry, l'image de ce Berceau de Jean de La Fontaine : sa ville natale certes, mais aussi le cocon au sein duquel une longue incubation put aboutir aux délicieux contes et aux merveilleuses fables que nous savons et surtout, le théâtre d'une vie dont La Fontaine, témoin attentif, a su recréer l'atmosphère dans ses écrits.

JEAN DE LA FONTAINE naquit à Château-Thierry, le 8 juillet 1621, de Charles de La Fontaine, Maître des Eaux et Forêts dont il hérita la charge, et de Françoise Pidoux, d'origine poitevine, dont il hérita le nez. Baptisé à St Crépin par le curé La Vallée, il ne laisse aucun souvenir ni de son enfance ni de ses études.


C'est à Louis Maucroix, alors son condisciple à l'école de Chaury, que l'on doit son premier portrait : "La Fontaine, bon garçon, fort sage et fort modeste". Durant ses jeunes années, Jean habitait avec ses parents et son frère Claude, de deux ans son cadet, la maison de la rue des Cordeliers (actuellement rue Jean de La Fontaine), que l'on peut visiter. On imagine assez bien la vie calme et douillette de ces bons bourgeois, recevant de leur ferme, les victuailles nécessaires à l'entre-tien de leur table, le bois dont de lourds charrois remplissaient le bûcher à la fin de l'été... La Fontaine était né dans une bonne maison et avait de bons parents. Les enfants ne connurent certai-nement pas la dure discipline qui régissait alors l'éducation. Son père avait de l'autorité, mais tem-pérée d'affection. D'ailleurs, Jean fut un enfant facile : sa santé fut aussi bonne que son caractère ! la vie quotidienne était réglée par des offices reli-gieux et les repas, quiétude agrémentée par les sor-ties du père allant en inspection et ramenant des contes de village, des chicanes de paysans... qu'il narrait à la veillée.

À l'époque, Chaury était une de ces petites villes de province où chacun se connaissait, se saluait et parfois se tournait le dos. L'artisan res-pectait le bourgeois, lequel saluait avec componc-tion le magistrat, ce qui n'empêchait pas les gens du peuple de ricaner à la vue de la belle mercière sortant fièrement de sa boutique et arborant tous ses affûtiaux, cependant qu'un mauvais plaisant lui fait les cornes dans le dos, le bon mari mercier sort, et les rires doublent : l'esclandre n'est pas loin. Cette "philosophie" de rire de la belle mer-cière, du mari et de l'apothicaire chez qui elle s'attarde trop souvent, se retrouvera dans une scé-nette : "Les rieurs du Beau Richard " (nom donné à un carrefour de la ville où s'assemblaient les ba-dauds et où la médisance allait bon train) et dans l'esprit de ses fables. La ville n'a ni théâtre, ni jour-naux, mais elle est toute bruissante d'histoires de cocuages et de traites impayées ; quand le coche se vide sur la place, c'est comme si un sac de nou-velles s'était crevé.

Le petit Jean ne dit mot, il se tient dans l'ombre de son père quand celui-ci l'emmène faire un tour de la ville, à l'échevinage ou dans ses visites à leurs fermes des environs, mais il regarde et écoute attentivement. Plus peut-être que dans sa ville, c'est dans les fermes que sa famille possède, qu'on retrouve Jean de la Fontaine. Elles portent les noms charmants des "Aulnes Bouillants" et de "La Tueterie". Cette dernière, bien que délabrée, existe toujours. Les bâtiments de la ferme sont importants, ils sont formés en carré et entourent une immense cour sur trois côtés. Le pigeonnier est éventré : où sont passés "les Deux Pigeons qui s'aimaient d'amour tendre"? Le visiteur a encore l'illusion de reconnaître les lieux où le doux poète et une aimable bergère se contaient fleurette ; c'est dans ce cadre que Jean fit sa première lecture de "l'Astrée", ce fut une illumination :

"A peine la raison vint éclairer mon âme, Que je sentis l'ardeur de ma première flamme."

À 15 ans, découvrant à la fois Virgile, l'Astrée et sa première bergère, il confondit dans un émerveillement inouï la volupté dans sa forme la plus rustique, la plus poétique, et la plus sen-suelle. Au sortir de ces découvertes, il lui fallut quitter Chaury pour aller terminer ses études à Paris, où il retrouva Maucroix et fit connaissance de Furetière. Ce furent, sans doute, de tristes années éclairées, il est vrai, par l'amitié de Maucroix, amitié qui ne devait jamais lui faire défaut.

Que fit-il au Collège ? Nul ne le sait.

Quand il réapparaît, il est en soutane à l'Oratoire ! Le père Batterel nous l'apprend : "Quoique l'aîné de sa famille, un mouvement de ferveur lui inspira d'être Ecclésiastique. Il se pré-senta pour cela à nous, âgé de 21 ans, et fut reçu dans la congrégation à la Maison de Paris, le 21 avril 1641" (son frère, Claude devait l'y rejoin-dre peu après). Mouvement de ferveur ou paresse devant un choix difficile de l'existence, la vocation ne dura pas longtemps. Jean était sans doute aller-gique à la théologie car, malgré la gentille cons-tance du père Desmare dans son souci d'initier cet élève à cette science, il devait avouer plus tard à une personne qui demandait :

- "Mais à quoi passiez-vous donc la journée ?

- Desmare s'amusait à lire son St Augustin et moi mon Astrée !"

Suit une longue période d'inaction apparente où Jean, rentré au domicile paternel (sa mère est morte), semble partager son temps entre des incur-sions dans les joyeusetés parisiennes, des visites à son ami Maucroix à Reims et une vie bourgeoise à Chaury. Vie au cours de laquelle il lui arriva de faire des "sorties nocturnes" assez remarquées et compromettantes pour inciter son père à imposer son mariage avec Marie Héricart de la Ferté-Milon. De cette union devait naître un fils et beaucoup de querelles, mais La Fontaine était déjà le poète que nous connaissons, à preuve lors de la naissance de son fils, il n'est occupé que de la tra-duction de "l'Eunuque" qui parut en 1654. Les tra-cas financiers qu'il subit depuis la mort de son père dont la succession est difficile, les tracasseries do-mestiques ... rien ne saurait le détourner, dès cet instant, de sa quête qui, de la Maison de Fouquet, au Palais du Luxembourg puis chez Madame de la Sablière le mènera vers la gloire.

Un mot cependant de la Duchesse de Bouillon. Au printemps 1664, le Duc de Bouillon dont dépendait Château-Thierry, marié à une nièce de Mazarin : Marie-Anne Mancini, n'ayant pas une confiance absolue dans la fidélité de celle-ci, l'expédia en résidence surveillée à Chaury pendant qu'il s'en allait faire la guerre aux Turcs. Celle-ci, s'ennuyant terriblement dans notre bonne ville, demanda à Monsieur Delahaye, Lieutenant Général de la ville, de la distraire. Et c'est ainsi que Jean de La Fontaine alla se prosterner devant sa duchesse, conscient qu'en traversant la rue des Cordeliers et en allant faire au château ses lectures, il trouvait en la duchesse, non seulement la pre-mière auditrice capable d'apprécier ses poèmes, mais surtout de les faire apprécier dans le monde de la Cour et des Salons. On dit que la Duchesse de Bouillon aurait poussé La Fontaine à écrire ses contes, on dit aussi que c'est elle qui l'emmena à Paris. À la vérité, le seul mérite de la Duchesse fut d'aimer ses poèmes et de les faire aimer dans un société brillante et surtout, de persuader l'auteur qu'il venait de réussir ce qui lui tenait le plus à cœur : Plaire !

[modifier] Copie temporaire d'un ajout annulé

Je viens d'annuler une modification qui désorganisait la structure de l'article. Je le copie ici pour une éventuelle utilisation ultérieure.

Panchatantra. "le livre de la lumière" est en partie inspiré de "KALILA WA DIMNA" un receuil de contes ecrit par un grand prosateur de langue arabe IBn AL MUQAFFA vers 750.

Israfel (Discuter) 6 avril 2007 à 13:32 (CEST)

C'était à supprimer de toute façon, le livre arabe vient du livre indien! ;)--Shiva (d) 13 janvier 2008 à 15:11 (CET)

[modifier] petite question

bjr, vous ne parlez pas de la famille de la fontaine ni du milieu dont il vient ...