Iris (mythologie)

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Iris, fresque florentine du Palazzo Medici-Riccardi de Luca Giordano (1684-1686)
Iris, fresque florentine du Palazzo Medici-Riccardi de Luca Giordano (1684-1686)
Iris, Fronton Ouest N, Parthénon, vers 447-433 av. J.-C.
Iris, Fronton Ouest N, Parthénon, vers 447-433 av. J.-C.

Dans la mythologie grecque, Iris, fille de Thaumas et de l'Océanide Électre[1], était la messagère des dieux, et principalement d'Héra, comme Hermès était le messager de Zeus. Dans l'Iliade d'Homère, elle est la messagère de tous les dieux immortels[2]. Thaumas étant fils de Gaïa (la Terre), Iris, à cause de son origine, doit être considérée comme aussi antique que les plus anciens dieux. Toujours assise auprès du Trône d'Héra, elle est prête à exécuter ses ordres. Son emploi le plus important était de couper le cheveu fatal des femmes qui allaient mourir, de même qu'Hermès était chargé de faire sortir des corps les âmes des hommes qui allaient terminer leurs jours. Elle avait également le soin de l'appartement et du lit de sa maîtresse, et elle l'aidait à sa toilette. Lorsque Héra revenait des Enfers dans l'Olympe, c'est Iris qui la purifiait avec des parfums. Héra avait pour elle une affection sans bornes, parce qu'elle ne lui apportait jamais que de bonnes nouvelles.

On la représente sous la figure d'une gracieuse jeune fille, avec des ailes brillantes de toutes les couleurs réunies. Les poètes prétendaient que l'arc-en-ciel était la trace du pied d'Iris descendant rapidement de l'Olympe vers la terre pour porter un message ; c'est pourquoi on la représente le plus souvent avec l'arc-en-ciel au-dessus ou au-dessous d'elle.

Ce phénomène céleste se désigne aussi poétiquement par le nom d'écharpe d'Iris.

[modifier] Iris dans la littérature

Dans l'Iliade, Homère utilise les épithètes homériques :

  • « Iris aux ailes d'or »[3],[4],
  • « Iris aux pieds aériens » [2],[5],[6],
  • « Iris aux pieds légers »[7],
  • « Iris aux pieds prompts »[3],[4],
  • « Iris aux pieds rapides »[8],[3],[4],
  • « Iris aux pieds tourbillonnants » [6].

Dans la Théogonie d'Hésiode, elle est mentionnée trois fois[1].

Le poète Alcée de Mytilène en fait l'épouse du Vent Zéphyr et la mère d'Éros, le dieu de l'Amour.

Dans l'Enéide c'est Iris qui vient couper le cheveux fatal de Didon, sous les ordres de Junon (Virgile, Enéide, chant IV, vers 700 à 705).

[modifier] Notes et références de l'article

  1. ab La Théogonie traduit par Bignan, traduit par Leconte de Lisle sur Wikisource
  2. ab Chant - XV
  3. abc Iliade - Chant VIII
  4. abc Iliade - Chant XI
  5. Iliade - Chant XVIII
  6. ab Iliade - Chant XXIV
  7. Iliade - Chant III
  8. Iliade - Chant V

[modifier] Voir aussi

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