Internet citoyen

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Apparue en France en 1995 à l'occasion d'un appel au G7 lancé par un collectif de sociologues et de philosophes (VECAM), l'expression internet citoyen englobe les usages et les outils liés à Internet et dédiés à des actions non commerciales.

On peut décrire l'« internet citoyen » par les caractéristiques suivantes :

  • non commercial, non marchand sans transactions financières à but lucratif ;
  • issu de l'économie sociale et solidaire, du secteur public ou de la recherche ;
  • public : administration en ligne et services de proximité ;
  • d'intérêt général: emploi, patrimoine, santé, éducation, formation ;
  • de services essentiels : aide aux projets, démocratie locale, mise en réseau des personnes et organismes locaux pour l'échange et la co-production ;
  • accessible : favorisant les publics éloignés culturellement (personnes âgées, refus de la technologie, peu de pratique de l'écrit,...) économiquement (pas d'accès), socialement (personnes isolées, sujets de discrimination, etc.).

Des associations prennent le parti de défendre l'internet citoyen pour une société de l'information qui respecte les identités et la pluralité, qui évite de créer ou renforcer des élitismes, et qui veille à la non-marchandisation des outils qu'ils considèrent indispensables aux services publics. Elle militent notamment pour la difussion des licences libres).

Les expériences les plus intéressantes du Net sont celles qui concernent de nouvelles façons de coopérer, de réaliser collectivement des projets, ce qui constitue l'essence même de la politique. Les principes régissant les droits de lecture, modification, contrôle ou modération sur un site (comme par exemple celui sur lequel vous lisez ces lignes en ce moment) ressemblent beaucoup fonctionnellement à ce qu'est une Constitution pour un pays.

Deux mécanismes d'autorégulation particulièrement intéressants à suivre sont ceux de Slashdot et celui de la Wikipedia.

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