Honoré Daumier
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Honoré Daumier, né le 26 février 1808 à Marseille et mort le 10 février 1879 à Valmondois, est un peintre, sculpteur, caricaturiste et lithographe français.
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[modifier] Présentation
En 1828, Daumier réalise ses premières lithographies pour le journal La Silhouette. En 1830, il dessine ses premières caricatures pour La Caricature. En 1832, débute sa longue collaboration avec Le Charivari, journal jouant un rôle important dans la vie politique de l'époque, fondé par Charles Philipon et spécialement dirigé contre Louis-Philippe.
L'impudence, alliée à un art consommé du dessin, apporte aux caricatures de Daumier une immédiate célébrité. Elle lui vaut également une condamnation en 1832 à six mois d'emprisonnement, pour la publication d'une caricature représentant Louis-Philippe en Gargantua.
Suite à l'adoption des lois sur la censure en 1835, Daumier renonce à la satire politique pour se tourner vers la caricature de mœurs, genre dans lequel il excelle (Les Gens de Justice, Les Bons Bourgeois). Il se fait aussi le témoin de certains événements tragiques ou de scènes fortes se déroulant à Paris (Rue Transnonain, 15 avril 1834, Le Ventre législatif).
Dès la parution de l'édition Furne de La Comédie Humaine en 1845, il participe à l'illustration des romans d'Honoré de Balzac, notamment Le Père Goriot, Ferragus. Il avait déjà collaboré avec Grandville et Henri Monnier à l'illustration de la revue La Chronique de Paris (1836), créée par Balzac.
En 1865, alors qu'il connaît de graves difficultés financières, un de ses amis, le sculpteur Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, le convainc de s'installer avec sa femme à Valmondois dans le Val-d'Oise. Là, son ami Corot lui prête une jolie maison, au centre du village, où il meurt en 1879.
Un an plus tard, son corps est exhumé du cimetière de Valmondois pour être transféré à Paris au cimetière du Père-Lachaise, où il repose aux côtés de ses amis Jean-Baptiste Camille Corot et Charles-François Daubigny, dans la 24e Division.
La ville de Marseille lui a rendu hommage en érigeant au pied de l'Hôtel Dieu un buste en bronze.
[modifier] Œuvres
Entre 1830 et 1835, il réalisa environ 1 000 gravures sur bois et 4 000 lithographies, principalement pour des journaux libertaires, dont les plus connues sont :
- Gargantua (1831), une caricature lithographique de Louis-Philippe Ier qui lui valut six mois de prison
- Une caricature sculpturale de Charles Philipon (1833), journaliste et directeur de La Caricature et du Charivari
- Le Wagon de troisième classe (1864), une peinture qui dénonce la pauvreté
[modifier] Galerie
Gargantua. |
Victor Hugo. |
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Le Peintre devant Notre-Dame. |
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[modifier] Annexes
[modifier] Bibliographie
- Daumier Plantu La récurrence du dessein politique, Maison Cazenave, Conservation des Musées 13520 Les Baux, Cyril Dumas 2008
[modifier] Liens externes
- (fr) * Exposition virtuelle et dossier pédagogique de la Bibliothèque nationale de France "Daumier et ses héritiers"
- (fr) La santé selon Daumier. Une vision caricaturale de la santé, des médecins, pharmaciens, dentistes... sur le site de l'Ordre des pharmaciens
- (fr) Le catalogue complet de l'oeuvre graphique de Daumier.4000 lithographies et 1000 bois!
- (en) Une centaine d'œuvres en ligne (University of Montana Museum of Fine Arts)
- (fr) Site de l'Association des Amis d'Honoré Daumier - Association créée en 1994
- (en) Daumier sur le Web Gallery of Art
- (en) Daumier sur le Webmuseum
- (en) site sur l'oeuvre et la vie de Daumier. Bibliographie, expositions, des faux etc
- (en) Quelques œuvres (sculptures)
- (en) Honoré Daumier dans Artcyclopedia
- (pl) Honoré Daumier Art gallery
- (fr) http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/vie_oeuvre/doc/daumier.rtf Une bibliographie détaillée à la suite de l'émission Une vie Une oeuvre du 17 janvier 2008 sur France Culture]