Histoire de l'expansion de l'islam
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Cet article concerne l'expansion de l'islam au travers de la conquête militaire essentiellement, mais également par les marchands au Maghreb et en Afrique, et de missions jusqu'aux Philippines.
Datation : de l'avènement de l'islam à nos jours.
Sommaire |
[modifier] Premiers siècles
Pendant ses premières décennies, l'islam s'est étendu rapidement au nord-est vers l'Irak, l'Iran, la haute Mésopotamie ; et à l'ouest vers la Syrie, la Palestine et l'Égypte (les provinces les plus riches de l'empire byzantin).
L'islam pénètre le monde chrétien et gréco-romain peu après la mort de Mahomet. Pendant le pouvoir des Omeyyades, l'expansion continue, les conquêtes territoriales se faisant par voie terrestre jusqu'au Maghreb à la fin du VIIe siècle, et jusqu'aux côtes espagnoles au début du VIIIe siècle. En 712 ils franchissent le détroit de Gibraltar et envahissent l'Espagne. Les Maures sont arrêtés à Poitiers en 732.
Expansion vers l'Asie centrale, Boukhara, Kaboul, et ils atteignent la frontière de l'Indus. Contact avec l'empire byzantin, la mer Caspienne et Caucase au nord.
La mer Méditerranée est contrôlée par l'empire byzantin donc menace sur les conquêtes arabes. Ils construisent une flotte et attaquent Constantinople sans succès à trois reprises. Les Byzantins restent maîtres de la mer et bloquent donc l'expansion musulmane, ainsi que le commerce avec les Arabes. La mer reste une frontière, mais devient une mer d'échanges. La carte ne bouge plus jusqu'au XIe siècle, après une conquête rapide (un siècle).
Quand les Arabes ont conquis un territoire, ils établissent des camps à part et vivent du fruit de leurs conquêtes et d'impôts versés par les non-musulmans, en échange de leur liberté et leur protection. Cet impôt s'appelle la jizya ou jizaya, les musulmans quant à eux paient une autre forme d'impôts, la Zakat qui forme un des cinq piliers de l'islam.
Le VIIIe siècle est marqué par la forte résistance de l'empire byzantin, mais aussi à l'intérieur du monde arabo-musulman. L'agitation est à la fois politique et religieuse. On observe donc l'unification et l'arabisation de l'empire (par la langue, la monnaie, l'administration), ainsi que son islamisation (des écoles sont instituées pour apprendre le Coran, les juges sont formés pour répandre le droit musulman).
Mais il y a de nombreuses sécessions politico-religieuses. En effet, les Abbassides fondent Bagdad. Il y a donc un déplacement vers l'Est du centre politique arabo-musulman qui a pour conséquence le transfert des courants d'arrivées de l'Extrême-Orient, mais aussi un déséquilibre car le centre est éloigné du pan Ouest de l'empire. Cela entraîne des sécessions qui débouchent sur la formation de trois grandes zones où émergent des khalifats.
Ce sont les zones abbasside, fatimide et une andalouse; on peut donc parler de concurrence religieuse entre les successeurs de Mahomet.
Aux IXe siècle et Xe siècle, l'empire arabo-musulman ne s'étend plus, suite à la prise du pouvoir par les abbassides.
[modifier] Du VIIe au XVe siècle
[modifier] En Orient
[modifier] Péninsule arabique
On date la révélation de Mahomet à environ 610. Les premières années sont difficiles et les musulmans sont souvent persécutés, certains migrent vers l'Abyssinie. En 622, Mahomet, chassé de la Mecque, se réfugie à Médine, c'est l'an I de l'Hégire. À partir de cette date, il commence à étendre son audience et son pouvoir et il conquiert La Mecque. À sa mort en 632, il a conquis toute la péninsule.
[modifier] Proche-Orient
Au Proche-Orient à l'arrivée des Arabes, l'empire byzantin est fortement affaibli par sa lutte contre les Perses sassanides. Ces derniers avaient pris Jérusalem en 614 et l'avaient gardée quinze ans, jusqu'en 629. Les musulmans prennent donc une ville affaiblie en 638.
[modifier] Moyen Orient et Asie centrale
Les Arabes, menés par les troupes du général Qutayba ibn Muslim, conquirent vers 712 les territoires des actuels Ouzbékistan et Kirghizistan. Ils y entrent au contact avec les Chinois pendant le règne du premier abbasside Abou al-`Abbâs à la victoire de Talas. Ils ont appris l'islam aux peuples centre-asiatiques pratiquant jusqu'alors le zoroastrisme.
Le contrôle arabe de l'Asie centrale fut consolidé suite à la bataille de Talas (au Kirghizistan près de la ville actuelle kazakh de Taraz) contre les Chinois en 751. Cette victoire qui a marqué l'avancée la plus à l'Est des armées arabes a été également l'occasion d'acquérir un certain nombre de techniques chinoises dont celle de la fabrication du papier. Lors de la bataille de Talas, les Arabes, victorieux, font prisonniers de nombreux Chinois et récupèrent ainsi le secret. Ils comprennent rapidement l'intérêt de ce nouveau support pour propager l'islam, et Samarcande en sera le tout premier centre de production du papier du monde musulman. Par ailleurs, ils en amélioreront la fabrication en y incorporant à sa préparation des chiffons. Haroun ar-Rachid imposa l'usage du papier dans toutes les administrations de l'empire. Le papier arrive alors dans le reste du monde connu et en Occident grâce aux conquêtes arabes en Asie centrale. On le retrouve à Bagdad en 793, au Caire en 900, à Xàtiva (San Felipe, Espagne) en 1056 et enfin en France au début du XIVe siècle.
Les conquérants arabes se frottent aussi à la Perse et vont, à l'est, jusqu'à l'Indus. Quelques populations turques se convertissent à l'islam. Au XIIIe siècle, le monde islamique joue un rôle important pour le commerce entre l'Europe, l'Inde et la Chine, les Arabes ayant, à cette époque et jusqu'à l'arrivée des Portugais en Inde, le monopole du commerce sur la côte de Malabar. Tamerlan (1336-1405), turc islamisé, fonde un Empire dit mongol mais turc de fait, dont l'existence ne sera qu'éphémère. L'un de ses successeurs, Babur restaure l'empire, en Inde surtout, que l'on nommera moghol. En Inde se produiront nombre de syncrétismes dont la tentative de l'empereur moghol Akbar, qui promulgue l'un des premiers édits de tolérance.
L'expansion de l'Islam se poursuit vers l'Asie du Sud-Est et la Chine, tout d'abord par l'intermédiaire des marchands.
[modifier] L'Afrique
Les troupes de Oqba Ibn Nafaa entrent en Ifriqya, nom donné à cette ancienne province romaine, mais il se heurte à la résistance de Kusayla. En 683, lors d'une terrible bataille, Oqba meurt ainsi que la plupart de ses hommes. Kusayla marche alors sur Kairouan, il y règnera près de cinq ans, mais des renforts venus de Syrie destituent le roi.
La conquête du Maghreb reprend et aussitôt un nouveau soulèvement gagne la région des Aurès, Dihya (Kahena) parvient à rassembler plusieurs tribus berbères et repousse provisoirement les soldats musulmans jusqu'en Tripolitaine (l'actuelle Libye). Carthage est prise en 698, la résistance est dominée à partir de 702 et l'Afrique du nord est « officiellement » conquise en 711. Cette même année, les premiers contingents berbères passent en Andalousie, dirigés par Tariq ibn Ziyad. À la phase d’organisation militaire de la conquête, va se substituer l’administration d’un territoire encore partiellement insoumis, et non converti.
Les populations afro-arabo-persannes d'Afrique de l'est qui commerçaient depuis des siècles avec les arabes se sont islamisés dès le VIIIe siècle. La culture swahilie est à la fois le fruit de ce metissage et de l'islamisation de la région.
[modifier] L'Europe
Dès le VIIe siècle, de la péninsule arabique jusque la péninsule Ibérique, l'expansion de l'islam se fait selon le principe de la guerre juste ou Jihad. Cette terre, alors chrétienne, avait été usée par les luttes intestines concernant l'hérétique (arianiste dans la péninsule Ibérique et donatistes dans le Maghreb) et, de ce fait, longuement persécutée par le pouvoir impérial. Ce qui explique l'accueil facile aux conquérants fait par la majorité d'entre eux au moins en Afrique du Nord. Cette terre devient le pays d'al-Andalûs pour 800 ans.
En revanche les courants du christianisme ont considéré d'abord très négativement l'émergence de l'islam. Cette nouvelle religion faisait obstacle à leur revendication d'universalisme (« catholique » signifiant universel), et les références aux messages de la Bible leur apparaissaient, ainsi qu'aux Juifs, plutôt comme une hérésie schismatique (pour les courants qui utilisent ce concept) que comme une reconnaissance. La référence au message chrétien utilisée dans le Coran était parvenue à Mouhammad via des chrétiens monophysites, diocètes ou nestoriens, c'est-à-dire de courants réputés hérétiques depuis les conciles de Nicée et Constantinople.
Au mieux, l'islam leur apparaissait comme une forme de concurrence légère, partageant sa reconnaissance du Dieu unique, mais réfutant en revanche l'idée de Trinité et ayant par ailleurs besoin d'une évangélisation.
Jusqu'à l'arrivée des Turcs Seldjoukides, pourtant, la cohabitation à Jérusalem se passe sans difficulté majeure, malgré les invasions répétées de l'Europe par des troupes maures se réclamant de l'islam. La situation change totalement avec l'occupation turque, qui entend interdire aux chrétiens le passage vers les lieux saints.
Une tension se crée alors. Pour l'Occident chrétien, le mahométan devient l'infidèle par excellence, et Mouhammad (déformé par exemple en Mahomet baphomet) celle d'un démon perfide, qui prêche au nom de dieu pour détourner les fidèles de la vraie foi. Parfois on l'assimile à l'Antéchrist, parfois plus simplement on rappelle une parole attribuée par les Évangiles à Jésus et mettant en garde contre de faux prophètes qui viendront après lui.
La conquête islamique, comme plus tard les croisades, sont en fait aussi motivées
- pour les chefs de guerre, par l'envie d'étendre leur territoire
- pour les populations préparées à cette fin, par une nécessité perçue de répandre la vraie foi
L'acmé de la civilisation musulmane (en terme de développement scientifique et technique) se situe aux VIIIe et IXe siècles.
Les bénéfices culturels et techniques retirés par les territoires occidentaux issus de l'expansion musulmane sont objet d'un débat d'historiens concernant les transmissions.
Les progrès sont tels qu'on peut parler de « première renaissance », bien antérieure au phénomène qui a lieu en Italie durant le XIIIe siècle. Les conquérants n'en sont pas les auteurs, mais ils les ont reçus des pays de vieille civilisation qu'ils ont conquis par la force : (Syrie, Liban, Égypte, Mésopotamie, province romaine d'Afrique). L'Europe a alors environ deux siècles de retard sur le monde musulman, bien que des villes comme Venise aient à cet égard un statut un peu hors norme. L'imprimerie viendra ensuite inverser le sens du décalage chronologique.
Plus que la victoire de 732 par Charles Martel, qui repousse l'invasion à Poitiers, c'est l'échec du siège de Constantinople qui stoppe la progression des armées arabes. Les établissements maures perdureront longtemps sur les rives Ouest Européennes de la Méditerranée, la Sicile fut conquis à partir de 827, Malte en 870, les Baléares en 902.
On connaîtra le mouvement inverse de guerre juste aussi, quelques siècles plus tard, dans la Reconquista de la péninsule ibérique qui débute véritablement à la bataille de Las Navas de Tolosa, la première victoire de cette campagne, et s'achève au XVe siècle par la conquête des derniers reinos de Taïfa en 1492. Cette date correspond aussi selon Jacques Attali et Arnold Joseph Toynbee à l'extermination des derniers noyaux de résistance chrétienne en Égypte. Quelques croisades préalables destinées à reconquérir le tombeau du Christ avaient rouvert aux pays chrétiens la route des épices en s'emparant des échelles du Levant tel le port d'Ascalon, en Palestine, l'origine du mot « échalote ».
[modifier] La conquête ottomane
Au IXe siècle, on note la progression de peuples turco-mongols de la région des montagnes Altaï et du lac Baïkal vers l'Ouest; ces peuples s'islamisent progressivement. Par la suite, appelées en renfort par le calife abbasside pour calmer les agitations, des populations turques appelées Seldjoukides s'installent à Bagdad au XIe siècle.
L'islam s'étend en Asie mineure et en Inde. Un prince afghan converti à l'islam instaure un sultanat en Inde. Il y a différentes influentes familles dans les tribus turques en Asie mineure, et la famille Osman, implantée près d'Istanbul, va entreprendre la conquête de l'Asie mineure et des Balkans. Constantinople tombe en 1453. L'expansion de l'islam en Europe a été le fait des Ottomans qui ont remporté d'importants succès militaires dans les Balkans, en particulier sur les Albanais et sur les slaves de Bosnie.
[modifier] L'Asie du Sud-Est insulaire
[modifier] Époque contemporaine
L'islam est aujourd'hui la religion la plus répandue après le christianisme. Elle compte maintenant 1,3 milliard de croyants, soit 20 % de la population du monde.
L'islam continue son expansion en Afrique, dans une progression constante vers le sud du continent (qui reste encore depuis la colonisation européenne à dominante chrétienne). Depuis leur indépendance, certains pays de la bande sahélienne d'Afrique noire ont créé des relations religieuses avec les pays arabes musulmans (Niger, Mali, Tchad) plutôt qu'avec les anciens colonisateurs. La facilité de diffusion de l'islam en Afrique s'explique aussi par le fait que ce sont les pays du Golfe, financant la construction de Mosquées et de madrassas, qui apportent la religion et non plus des évangélisateurs colonisateurs blancs comme dans le cas du christianisme[1]. Il est a noter qu'il y a très peu d'échanges religieux entre les pays du Nord et du Sud du Sahel. En revanche, la rivalité entre les pays sahéliens d'Afrique Noire, et la bande cotière, datent de bien avant la colonisation, et ont un fond ethnique.
Cette expansion est aussi source de tensions et de conflits. En Côte d'Ivoire ou au Nigeria, par exemple, l'opposition entre les populations musulmanes dans le nord du pays et les populations chrétiennes du sud alimente une instabilité permanente qui peut aller jusqu'au conflit armé à l'échelle nationale (Côte d'Ivoire) ou en tout cas à des attaques et représailles dans les régions « mixtes » (Nigeria). Aux questions religieuses se greffent cependant des intérêts économiques et politiques (partage des richesses et du pouvoir politique) dans la genèse des affrontements.
La diffusion de l'islam hors du monde arabo-musulman traditionnel s'explique aussi en partie par la croissance des flux migratoires à partir des pays de religion et de culture musulmane. C'est le cas dans les pays occidentaux où l'immigration de populations musulmanes s'est développée depuis les années 1950. Cette immigration ne semble toutefois pas influer sur le nombre de conversions de la population locale qui reste mineur.
L'islam continue aussi sa diffusion vers l'est en Asie. En Indonésie notamment, l'islam, arrivé avec des marchands indiens et chinois qui faisaient escales dans les ports de Java et Sumatra depuis au moins le XIIe siècle, a eu une progression plutôt lente. De nos jours, 88 % de la population indonésienne est administrativement enregistrée comme musulmane.
[modifier] Repères chronologiques
- 570–632 : Vie de Mouhammad
- 629 : Prise de La Mecque (pacte d'Houdaibiya)
- 632-661 : Les quatre premiers califes et le début de l'expansion au Proche Orient et en Égypte
- 638 : Prise de Jérusalem
- 642 : les musulmans pénètrent en Égypte.
- 656 : Assassinat de `Uthman. Bataille du chameau. Début de la fitna.
- 661 : Assassinat de `Ali ; début du chiisme.
- 661–750 Dynastie des Omeyyades (Damas siège du califat)
- 698 : chute de Carthage
- 711 : Débarquement en Espagne, amorce de la Conquista mauresque.
- 718 : Début de la Reconquista dans les Asturies. Échec du siège de Constantinople par les Arabes.
- 771 : achèvement des conquêtes de l'Indus et de l'Espagne.
- 732 : défaite arabo-berbère contre Charles Martel à Poitiers.
- 750–1258 : dynastie des Abbassides (Bagdad siège du califat)
- 878 : Occultation du douzième imam, descendant de `Ali.
- 1000 : début des conquêtes en Inde par des souverains turc-musulmans.
- 1037 : mort du penseur Ibn Sina (Avicenne).
- 1099 : prise de Jérusalem par les croisés
- 1187 : Saladin reprend Jérusalem aux croisés
- 1198 : mort du philosophe Ibn Rouchd (Averroès).
- 1250–1517 : dynastie des Mamelouks en Égypte
- 1258 : destruction de Bagdad par les Mongols, fin des Abbassides. Dynastie des Ilkhans mongols.
- 1297 : mort du sultan Malik as-Salih de Pasai, premier royaume musulman indonésien (Sumatra).
- 1419 : Le roi de Malacca se convertit à l'islam.
- 1453–1571 : apogée de l'Empire ottoman, entre la prise de Constantinople (Istanbul) et la défaite navale de Lépante.
- 1492 : chute du Royaume de Grenade, fin de la reconquête chrétienne en Espagne.
- 1683 : échec relatif des Turcs ottomans (ils ne repartiront en effet qu'en échange d'un tribut) devant Vienne. L'empire commence un lent déclin.
- 1798 : arrivée de Bonaparte en Égypte. Celui-ci adopte une stratégie en demi-teinte, se déclarant l'ami du sultan ainsi que du peuple égyptien, mais l'ennemi des mamelouks qui se comportent comme en pays conquis, et faisant proclamer cette déclaration dans tout le pays.
- 1830 : début de la conquête française de l'Algérie.
- 1881 : début du mouvement mahdiste au Soudan. Protectorat français en Tunisie.
- 1882 : protectorat britannique sur l'Égypte.
- 1912 : protectorat français au Maroc.
- 1920 : mandat français sur la Syrie, le Liban ; mandat britannique sur la Palestine mandataire et l'Irak.
- 1921–1926 : Guerre du Rif au Maroc.
- 1922 : indépendance de l'Égypte.
- 1924 : abolition du califat en Turquie par Mustafa Kemal.
- 1928 : fondation en Égypte du mouvement des Frères musulmans.
- 1932 : les territoires conquis par Abd al-Azi ibn Saoud deviennent le royaume d'Arabie saoudite.
- 1979 : Révolution iranienne.
[modifier] Notes
[modifier] Voir aussi
[modifier] Sources et bibliographie
- Buresi, Pascal, Géo-histoire de l'islam, Paris, Belin, Sup-Histoire, 2005, 355 p.
- « Chrétiens et musulmans, le premier face-à-face VIIe-VIIIe siècle », dans Le Monde de la Bible, n° 154, novembre 2003.
[modifier] Liens internes
- Histoire de l'expansion de l'islam
- Origine
- en Occident :
- en Orient :
- Tunisie à l'époque médiévale - Histoire de l'Égypte, Période islamique - Guerres entre Arabes et empire byzantin
[modifier] Liens externes
- (fr) Les particularités de l'islam au Maghreb par Paul Balta, Ancien directeur du Centre d'études de l'Orient contemporain à l'université de Paris III-Sorbonne Nouvelle.
- (fr) Les particularités de l'islam marocain par Bernard Lugan, Maître de conférence à l'université de Lyon III.
- (fr) Textes sur l'islam, la conquête arabe et la société musulmane
- (fr) La conquête musulmane de l'Occident par Philippe Conrad,
Historien. Directeur de séminaire au Collège Interarmées de Défense.
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