Hermine
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Hermine |
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Mustela erminea | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Superordre | Eutheria | ||||||||
Ordre | Carnivora | ||||||||
Sous-ordre | Caniformia | ||||||||
Famille | Mustelidae | ||||||||
Genre | Mustela | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Mustela erminea Linnaeus, 1758 |
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Statut de conservation IUCN : |
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Statut CITES : | Annexe III , Révision du 16/03/89 |
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L’hermine (Mustela erminea) est un animal de la famille des mustélidés.
Sommaire |
[modifier] Description
Son pelage est, en été, brun foncé dessus et blanchâtre dessous. En hiver, l'animal, comme le lièvre variable et le lagopède, adopte une livrée entièrement blanche à l'exception de l'extrémité de sa queue qui reste noire. Vers la mi-mars l'hermine commence sa mue pour retrouver sa couleur d'été juste avant la saison des amours.
L'hermine adulte mesure de 22 à 32 cm de long plus sa queue de 8 à 12 cm, pour un poids variant de 125 à 440 grammes ; la femelle est en général plus petite et plus légère que le mâle.
[modifier] Vie
L'hermine se rencontre essentiellement en zone de montagne au dessus de 1 000 mètres en altitude ce qui la protège naturellement. Ce n'est donc pas une espèce en voie d'extinction, d'autant plus que le manteau en fourrure d'hermine n'est plus à la mode et que les magistrats français ont depuis longtemps accepté de troquer leur célèbre peau d'hermine pour une peau de lapin teinte en blanc.Elle vient le soir sur le balcon des chalets.
L'hermine se nourrit essentiellement de petits rongeurs, plus rarement d'oiseaux, de grenouilles, ou d'insectes, mais elle ne dédaigne pas si l'occasion s'en présente d'inscrire à son menu un lapin. Elle est active principalement la nuit. L'hermine est cependant attirée par les refuges, les chalets d'alpage et de façon générale tous les endroits fréquentées par les hommes car elle sait qu'elle pourra, avec un peu de chance, y trouver quelques nourritures.
La période des amours pour les hermines a lieu au printemps, avant la mue de l'été qui va lui faire perdre sa livrée hivernale. C'est aussi à cette époque qu'elles peuvent être observées le plus facilement car elles ont tendance à oublier alors les principes de sécurité les plus évidents vis à vis de leurs propres prédateurs.
La femelle met bas une fois par an, en juin et en juillet. Sa portée est de trois à sept petits.
Les hermines furent introduites en Nouvelle-Zélande à la fin du XIXe siècle pour faire le ménage parmi les populations de souris qui infestaient alors le territoire. Aujourd'hui, les hermines sont abondantes dans les forêts de hêtres de Nouvelle-Zélande (Nothofagus sp.) où les populations de souris communes (Mus musculus) sauvages constituent une bonne partie de leur alimentation.
[modifier] Symbolique
En héraldique, l'hermine est une fourrure ; on la considère comme étant formée de la fourrure de l'hermine sur laquelle sont parsemées les extrémités noires de la queue (les "mouchetures"). L'animal entier est plus rarement représenté.
L'hermine est un des symboles historique de la Bretagne depuis le début du deuxième millénaire.
[modifier] Annexes
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- Mustela erminea dans Mammal Species of the World (MSW) (en)
- Mustela erminea dans brainmuseum.org (en)
- Référence Fauna Europaea : Mustela erminea (en)
- Référence ITIS : Mustela erminea L., 1758 (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Mustela erminea (en)
- Référence NCBI Taxonomy : Mustela erminea (en)
- Référence IUCN : Mustela erminea L., 1758 (en)
- Référence CITES : espèce Mustela erminea L., 1758 (fr+en) (sur le site de l’UNEP-WCMC)
- répartition : Mustela erminea L., 1758 (fr+en)
- Fonds documentaire ARKive (photographies, extraits sonores et vidéos) : Mustela erminea (en)
- Référence GISD : Mustela erminea L., 1758 (en)
[modifier] Bibliographie
- Debrot S. (1982). Ecologie de Mustela erminea L. : dynamique des composantes structurales, trophiques et parasitaires de deux populations. Thèse de doctorat. Univ. de Neuchâtel. : 279 pp.
- Thierry Lodé (2000) « Le Putois et l'Hermine », Le courrier de la Nature, 187.
- Mermod C. & P. Marchesi (1988). Les petits carnivores. Atlas visuel, Payot, Lausanne, 64 pp.
- Vogel C. (2006). Eco-éthologie de l’hermine (Mustela erminea, L. 1758). Utilisation des structures paysagères dans une mosaïque composée de zones forestières, agricoles, urbanisées et revitalisées. Thèse, Université de Neuchâtel : 147 pp.