Héritage (biologie)

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L'héritage en biologie désigne le processus par lequel un caractère biologique d'un être vivant est transmis à sa descendance. Au niveau cellulaire, on parle aussi d'héritage pour désigner la transmission d'une caractéristique d'une cellule à ses descendantes au cours de la multiplication cellulaire. Ainsi que le décrit la théorie de l'évolution, l'héritage génétique permet d'accumuler, au cours des générations, les variations liées aux mutations du génotype ce qui aboutit à la formation de nouvelles espèces.

Les mécanismes connus pour l'héritage biologique sont de plusieurs types :

Parmi les autres formes de transmission biologique, on peut citer la transmission lamarckienne qui désigne la transmission des caractères acquis. Celle-ci ne passe pas par une modification génétique ou épigénétique mais par des processus autres tels l'apprentissage, l'imitation...

Le terme hérédité est aussi employé pour désigner la transmission de caractères biologiques au cours des générations successives dans une population donnée d'individus d'une même espèce. La science qui étudie ces phénomène est la génétique.

Les gauchers et l'héritage biologique

On rencontre des familles entières de gauchers, même si parfois le phénomène saute une ou plusieurs générations. Ces cas familiaux ne sont pas fréquents, mais ils existent.

De 10 à 17% d'enfants sont gauchers si un seul des parent l'est, 46% quand les deux parents le sont !

Le rôle hormonal

L’influence hormonale est en partie à l'origine de la latéralisation cérébrale. Un taux élevé de testostérone incite le cerveau humain à s'organiser de façon asymétrique. Il favorise le développement de l'hémisphère droit, celui qui est dominant chez le gaucher. Cette stimulation concerne plus particulièrement les fonctions motrices. Cette hormone agit donc sur l'hémisphère droit pour en faire le lobe moteur dominant. Au final, il n'y aura pas concordance entre l’asymétrie fonctionnelle d’origine endocrine et la symétrie de structure anatomique qui caractérise le gaucher. Chez le gaucher cette asymétrie de structure n'est pas retrouvée. Rien n’est très simple avec un cerveau humain. C’est ainsi que les fonctions intuitives du gaucher restent, comme pour le droitier, dévolues au lobe droit. Il est probable que telle ou telle fonction latéralisée dans un lobe cérébral prédisposera à une latéralisation. Ces données peuvent expliquer les différents types de gauchers. Quoi qu’il en soit, faire appel à une origine hormonale n’exclut pas un facteur génétique dont elle dépendrait de toute façon.

Les arguments prénataux

- Anatomique : Lacreuse (1994) démontre la possibilité d’établir, dès la 29e semaine de gestation, la latéralité future de l’enfant à naître. Il se base sur les différences anatomiques cérébrales analogues à celles observées chez l’adulte. Lire aussi : " L'Homme asymétrique " d'Azéma 2003.

- gestuel : pour Hepper et al. 1998, 85% des fœtus semblent « droitiers » car ils bougent leur bras droit plus que leur gauche. Une autre étude nous dit que 8 % des fœtus sucent leur pouce gauche.

- la position fœtale : On a également invoqué la position fœtale in utero. C’est la même pour une majorité de fœtus. Ainsi, une oreille serait orientée vers l’intérieur et stimulée par les bruits internes de la mère, l’autre, orientée vers l’extérieur, serait stimulée par les sons ambiants. Ce phénomène déterminerait le développement cérébral dans le sens " droitier ".

Les lois de Mendel sur la répartition des caractères physiques hérités tout au cours d’une lignée généalogique, ne sont pas repérables dans une société qui fausse leur observation en contrariant les gauchers. En ce qui concerne donc la répartition des gauchers dans une population donnée, ces lois de Mendel seront peut-être mieux vérifiables à l’avenir ?..."

Conclusion : la tendance à engendrer une famille de gauchers trouverait sa force au-delà d'une simple incitation familiale.

Aujourd'hui, les études sur la gémellité ont permis de montrer que globalement les maladies
plus d'origine héréditaire étaient
plus de nature "environnementale" étaient
  • les comportements suicidaires
  • les phobies.

Contrairement à une idée assez répandue, les gènes s'expriment plus en fin de vie et l'environnement et l'expérience plus en début de vie.

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