Gustave gourbet

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   I.      Les débuts :

Né le 10 juin 1819, prés de Besançon, issu d’une famille de propriétaires fonciers aisés. Il débute avec une formation classique, puis choisie une carrière de peintre et va à Paris en 1839. Il apprend en copiant ses maîtres au Louvre, il est admiratif du clair-obscur hollandais, de la sensualité vénitienne et du réalisme espagnole. Courbet est un œil, il a un sens unique de ‘alchimie visuelle. Sa jeunesse est baignée dans le romantisme (dont « l’homme blessé »). De 1842 à 1855, il a réalisé une vingtaine d’autoportrait. Courbet se déplace entre l’amant blessé ou le créateur tourmenté, ce qui décline toutes les gammes de ses émotions. En 1844 il est accepté dans un salon, c’est le début de sa carrière.

   II.     La bohème parisienne :

1848 : Courbet est au cœur de l’effervescence artistique et politique. Il se lie avec des artistes qui veulent proposer une alternative à l’antagonisme romantisme-académique (tels que Charles Baudelaire, Hector Berlioz… dont il a fait les portraits). Sous l’impulsion de Jules Champfleury, Courbet jette les bases de son propre styles ; le réalisme, il veut s’inspirer des idéaux de la bohème.

   III/IV.  La Franche-Comté :

Ses retours répéter sur sa terre natale lui procure un certain répertoire de motifs inédits, qui fera une partie de son succès. « Une après-dinée à Ornans » lui vaut une médaille au salon de 1849, cela le dispense de l’approbation du jury, il va s’en servir pour ébranler les codes académiques. Ses paysages dominés par l’identité de retrait et de solitude, ont une signification quasi autobiographique.

   V.      Le Languedoc :

Courbet en 1853 fait la rencontre déterminante d’Alfred Bruyas (1821-1876) un collectionneur montpelliérain qui lui achète « Les baigneuses » et « La fileuse » deux œuvres qui ont fait scandale. 1854 : Courbet saisie l’âpre beauté des paysages du Languedoc.

   VI.      Paysage de mer :

En 1841, Courbet découvre la mer, mais il faut attendre son passage à Montpellier pour qu’il en fasse un sujet pictural. Il préfère les thermes « paysage de mer » au trop académique « marine ». 1859 : il découvre les côtes normandes ; paysages puissants et tourmentés. 1870 : il obtient un grand succès au salon avec ses tableaux sur la mer.

   VII. La tentation moderne :

1855 : série d’ambitieux tableaux, Courbet se montre sensible aux traditions (portraits, nature morte) mais aussi aux avancées des jeunes générations (Manet en tête). Il expérimente une carrière portraitiste mondain, et apprend à s’adapter à la psychologie comme aux exigences de ces modèles, mais Courbet reste maître et inventif de ses peintures. La série des natures mortes est réalisé en 1862, lorsqu’il séjourne à Saintonge à l’invitation du mécène éclairé Etienne Baudry. Courbet comprend l’importance de ce thème, qui ouvre la voie aux compositions impressionnistes.

   VIII. Courbet dessinateur :

Les dessins de Courbet son des œuvres restreintes et peu commune, il est attentif aux scènes de la vie. Ses motifs constituent sa peinture : grottes, sources, falaise… Parfois il fait des portraits et fait l’usage du clair/obscure.

   IX.     Les chasses :

Les chasses sont la partie la plus étrange et la plus original de ses œuvres. Cet intérêt est considéré comme anecdotique, c’est un chasseur passionné. Il est familié de la faune. Ce sont des peintures théâtrales et triomphantes (« Halladi du cerf »1867).

   X.      Courbet et la photographie :

Courbet s’inspire aussi de la photographie, il en est fasciné. On peut voir un parallélisme entre ses tableaux et certaines photos.

   XI.     Nus et portraits féminins :

1852 : il décide de se mettre à de grandes compositions de nus en vus de son prochain salon. Après avoir réformé le paysage, les scènes de guerres, le portrait, il s’attache au dernier bastion de l’académie. « Les baigneuses » de 1853 a énormément choqué, on voit deux femmes, dont une nue avec un voile c’est une femme normal (grosse, pas idéalisé) c’est ce qui va choquer. Ainsi que les pieds sales, car à cette époque on joignait la saleté du corps à la saleté morale. Les portraits féminins de Courbet on une trace de sensualités (« Jo », « La belle irlandaise » maîtresse de Courbet, « La belle espagnole » de 19855, « La mère Grégoire »…tous ces tableaux, sont chargés d’exotisme qui célèbre le charme féminin). « La source » est l’un des derniers nus de Courbet, fait en 1868. « L’origine du monde » de 1866 a un drapé académique, classique et néo-classique.

   XII. François Rouan :

Né à Montpellier en 1943, il pratique le pictural attaché aux motifs de l’entrecroisement, ses œuvres sont liés aux pratiques de tressages. Il fait des dessins, photos et vidéos. Il est admiratif de Courbet et à connut Jacques Lacan (ami de Courbet) qui lui montra « L’origine du monde » avant qu’il ne parte dans des collections publiques. Lui qui est fasciné par le corps humain, il va l’inséré dans la plus part de ses œuvres.

   XIII. Les républicains :

Courbet a un rapport orageux avec l’administration de Napoléon III. Il est connu pour ses sympathies utopiste et fouriériste. A Paris il fréquente des artistes et intellectuels d’obédience socialiste.

   XIV. La commune et l’épreuve de la prison :

Après la révolution de 1848, ses convictions politiques s’affermissent. 1870 : la chute du second empire le pousse à s’engager dans la vie public. 1871 : il devient président de la fédération des artistes. Puis il se fait incarcéré à Versailles et à Paris pendant 6mois. Durant son emprisonnement, il périssait, alors il a demandé à pouvoir continué de peindre, c’est à ce moment là qu’il a fait énormément de nature morte.

   XV.     L’exil :

1873, il se réfugie en Suisse, allégorie de son sort, artiste asphyxié, privé de son lieu naturelle « Le château de Chillon » haut-lieu du romantisme dégage un sentiment mélancolique.