Guido Westerwelle

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Westerwelle, 2007
Westerwelle, 2007

Guido Westerwelle, né le 27 décembre 1961 à Bad Honnef, est un homme politique allemand membre du Parti libéral-démocrate (FDP). Il est membre du Bundestag depuis 1996, et président du FDP depuis 2001.

Sommaire

[modifier] Origines et formation

Guido Westerwelle est fils de juristes : son père, qui l’a élevé, est avocat, et sa mère est juge.

Après sa scolarité à Oberdollendorf, Königswinter et Bonn et l’obtention de l’Abitur en 1980, Guido Westerwelle étudie le droit à l’université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn. Il est reçu au premier examen d’État en droit en 1987 et au deuxième en 1991. En 1994, il devient docteur en droit de l’université par correspondance de Hagen, ce qui lui donne le droit d’être appelé « Dr. iur. Guido Westerwelle ».

Il est avocat depuis 1991, d’abord à Bonn.

[modifier] Vie privée

Le 20 juillet 2004, M. Westerwelle est apparu au cinquantième anniversaire d’Angela Merkel aux côtés de son compagnon Michael Mronz, reconnaissant ainsi publiquement son homosexualité. Michael Mronz, un homme d’affaires de Cologne, est à la tête du Concours hippique international officiel (CHIO) allemand à Aix-la-Chapelle ; c’est le frère de l’ancien joueur de tennis Alexander Mronz. D’autres personnalités politiques de premier plan, comme le social-démocrate Klaus Wowereit, maire-gouverneur de Berlin, et le chrétien-démocrate Ole von Beust, premier maire de Hambourg, avaient déjà rendu publique leur homosexualité.

Il a été nommé Cravate de l’année (Krawattenmann des Jahres) en 2001.

[modifier] Carrière politique

Guido Westerwelle adhère au Parti libéral-démocrate (FDP) en 1980, et est cette même année l’un des cofondateurs des Jeunes libéraux (JuLis). Les JuLis deviennent en 1983 l’organisation de jeunesse officielle du FDP en remplacement des Jeunes démocrates, et M. Westerwelle succède à Hans-Joachim Otto au poste de président fédéral de l’organisation, qu’il conservera jusqu’en 1988.

En 1988, il entre à la présidence fédérale du FDP. De 1993 à 1999, il est président de la section d’arrondissement de Bonn.

De 1994 à 2001, il est secrétaire général du parti, sous les présidences de Klaus Kinkel et de Wolfgang Gerhardt. Il prend part au renouvellement du programme du parti et en préside la commission de rédaction ; le nouveau programme est adopté à Wiesbaden en 1997.

Il entre au Bundestag le 8 février 1996, en succédant à Heinz Lanfermann dont il était suppléant.

Le 4 mai 2001, il est élu président du parti en remplacement de Wolfgang Gerhardt au congrès fédéral de Dusseldorf. À trente-neuf ans lors de son élection, c’est le plus jeune président de l’histoire du parti.

Il fait de la politique économique et éducative le thème principal du FDP, et vise à faire du parti une « alternative indépendante à la CDU/CSU et aux rouges-verts », sans établir de relation de subordination avec l’un des deux grands partis.

Les élections fédérales de 2002 voient la tentative de M. Westerwelle de réaliser les ambitions nouvelles de son parti : il fait connaître l’objectif de 18 % des voix – un objectif ambitieux au regard des résultats habituels du parti. Il est désigné comme « candidat à la chancellerie » (Kanzlerkandidat) du FDP, alors que les libéraux-démocrates n’avaient jamais employé ce terme utilisé pour désigner les têtes de liste des deux grands partis. Il emploie des méthodes de campagne perçues comme plus modernes pour attirer l’électorat jeune, en se déplaçant dans un camping-car spécialement aménagé, le « Guidomobil », et en apparaissant dans l’émission télévisée Big Brother. Lors du vote, le FDP reçoit 7,4 % des voix, soit plus d’un point de plus qu’en 1998, mais plus de dix points de moins que l’objectif affiché. M. Westerwelle lui-même reçoit 14 % des premières voix dans la circonscription de Cologne, et est réélu sur la liste de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Il est réélu président du parti avec 79,8 % des voix en 2003, et de nouveau avec 80,1 % en 2005.

Après les élections législatives de 2005 en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, il se prononce en faveur de la dissolution de Bundestag. Il est tête de liste du FDP lors des élections anticipées de l’automne, reçoit 8,7 % des premières voix dans la circonscription de Bonn, et est réélu au scrutin proportionnel.

Après les élections de 2005, il s’accorde avec Wolfgang Gerhardt pour lui succéder à la présidence du groupe parlementaire en mai 2006. Il a été élu à ce poste le 1er mai 2006, mais avec moins de voix que M. Gerhardt lors de sa propre élection, une partie du groupe s’étant rebellée.

[modifier] Publications

  • Das Parteienrecht und die politischen Jugendorganisationen, Nomos, Baden-Baden, 1994 (ISBN 3789035556)
  • Direction de Von der Gefälligkeitspolitik zur Verantwortungsgesellschaft, Econ, Düsseldorf et Munich, 1997 (ISBN 3612265202)
  • Neuland. Einstieg in einen Politikwechsel, Econ, Munich, 1998 (ISBN 3430196027)
  • Neuland. Die Zukunft des deutschen Liberalismus, Econ, Munich 1999 (ISBN 3-612-26658-6)
  • Direction de Mein Buch zur Wahl, Econ, 2002 (ISBN 3548751032)

[modifier] Source

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Guido Westerwelle ».

[modifier] Liens externes

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