Georges Marrane

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Georges Marrane
Parlementaire français
Naissance 20 janvier 1888
Décès 27 août 1976
Mandat Sénateur 1946-1956
puis 1959-1968
Député 1956-1958
Début du mandat {{{début du mandat}}}
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Seine
Groupe parlementaire PCF
Quatrième République-Cinquième République

Georges Marrane était un homme politique français, né le 20 janvier 1888 et décédé le 27 août 1976.

[modifier] Biographie

Mécanicien puis ouvrier horloger. Il est blessé pendant la Première Guerre mondiale. Il adhère au Parti communiste (PC)en 1916. En décembre 1920, il se prononce pour l’adhésion à la IIIe Internationale. En 1922, il entre au Bureau politique du Parti communiste français.

Le 15 mai 1925, il est élu maire d’Ivry-sur-Seine, puis réélu en 1929 et 1935. En 1936-37, il préside le Conseil général de la Seine. Un mois après la déclaration de guerre, le 4 octobre 1939, les conseillers municipaux communistes sont suspendus de leur fonction. Il est déchu de son mandat de maire le 21 janvier 1940 et entre dans la clandestinité. On le retrouve à Lyon, à Toulouse, à Marseille, en Corrèze et en Haute-Vienne où il déploie une activité considérable sous le patronyme de Gaston. D'autres l'appelaient Vercingétorix à cause de ses superbes moustaches.

Il accueille de Gaulle à l’Hôtel de ville de Paris le 25 août 1944 en sa qualité de vice-président du Comité parisien de Libération. Le 20 août 1944, Venise Gosnat, adjoint au maire avant la guerre, reconquiert la mairie et met en place un Comité local de libération. Le 29 avril 1945, Georges Marrane retrouve son fauteuil de maire et dirige la Ville d’Ivry jusqu’en 1965.

Il est cependant, en 1947, pendant son mandat, auteur de la citation controverséeréf. à confirmer : [1] : « la situation ne fait qu’empirer avec l’accroissement constant de leur nombre (des Nord-Africains). Ils sont maintenant 100 000 dans la Seine, vivant le plus souvent dans des taudis et n’ayant aucun moyen régulier d’existence. Il faudrait trouver un moyen de les empêcher de venir en France, s’ils ne sont pas assurés d’y pouvoir vivre normalement. Ce mythe de l’égalité des droits conduit à des situations inextricables. »


Il est membre de l’Assemblée consultative provisoire où il représente le Front National de l'indépendance de la France. Puis il est élu au Conseil de la République en 1946. Marrane est candidat à la présidence du Conseil de la République et obtient comme son rival Auguste Champetier de Ribes 129 voix. Le MRP est désigné au bénéfice de l'âge.

Georges Marrane est ministre de la Santé publique et de la population dans le gouvernement Paul Ramadier du 22 janvier au 4 mai 1947. Il démissionne à la suite de l'éviction des ministres communistes membres de l'Assemblée nationale.

Il est membre de la Haute Assemblée jusqu’à son élection en tant que député communiste de la Seine en 1956. Il est vice-président du groupe communiste de l’Assemblée nationale.

Il est candidat du PCF à l'élection présidentielle du 21 décembre 1958. Il obtient 10 355 voix (soit 13,1% des suffrages) dans le collège des grands électeurs qui désigne le général de Gaulle comme premier président de la Ve République.

Il redevient sénateur en 1959 et siège au Palais du Luxembourg jusqu’en 1968. Il est aussi conseiller général de 1946 à 1967.

Georges Marrane laisse le souvenir d’un maire et d’un parlementaire soucieux de la défense des droits de la classe ouvrière.

[modifier] Notes et références de l'article

  1. Le Libre Journal de la France Courtoise - Serge de Beketch
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