Gauche radicale (groupe parlementaire)

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La Gauche radicale est un ancien groupe parlementaire français.

[modifier] Un groupe parlementaire centriste

La Gauche radicale regroupe, sous la Troisième République, les députés issus de la mouvance radicale indépendante. À l'origine, les parlementaires du Parti radical-socialiste appartenait à la Gauche radicale ou à la Gauche radicale-socialiste. En 1914, le parti décide que tous ses députés devront adhérer au second de ces groupes. On retrouve donc à la Gauche radicale les députés qui n'ont pas voulu rejoindre le Parti radical , ou d'autres qui l'ont quitté au nom du refus des alliances à gauche (avec les socialistes), sans toutefois adhérer formellement à l'Alliance démocratique, le grand parti libéral et laïc du centre-droit, où à l'un de ses multiples avatars parlementaires.

Décrit par André Siegfried comme étant constituée de députés socialement conservateurs qui voudraient ne pas rompre avec la gauche et qui votent donc, à droite sur les questions d'intérêts, à gauche sur les questions politiques, la Gauche radicale, par sa position centriste, est souvent l'arbitre des différentes majorités.

En 1936, Pierre-Étienne Flandin tente d'ancrer durablement les radicaux indépendants dans le sillage de l'Alliance démocratique en remplaçant le vieux groupe parlementaire des Républicains de gauche par une Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants. Cette tentative échoue : le groupe de la Gauche radicale devient le groupe de la Gauche démocratique et radicale indépendante, en absorbant au passage l'essentiel du groupe des Indépendants de gauche. Le groupe disparaît avec la IIIe République ; la mouvance qu'il représente se retrouvera ultérieurement au sein du Parti radical indépendant et du Rassemblement des gauches républicaines.

[modifier] Autres groupes parlementaires radicaux indépendants

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