Gangs de rue à Montréal

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À Montréal, les bandes de rue sont apparues vers la fin des années 80. Selon la police de Montréal, il y aurait 350 à 500 personnes, à travers une vingtaine de bande, qui trempent dans la criminalité structurée^[1]. D'après une étude de la criminologue Karine Descormiers la taille d'un gang de rue varie entre 8 et 230 membres.^[2]

Un tiers des 35 gangs répertoriés par la chercheuse Karine Descormiers, auteure d'une étude sur le réseau social des gangs montréalais, ne sont pas affiliés aux deux réseaux rivaux desCrips et des Bloods, à forces égales à Montréal. ^[3]

Le territoire montréalais est occupé tant par des gangs affiliés aux Crips (13 groupes) et aux Bloods (11 groupes) que par des gangs ne s'identifiant pas à ces deux groupes (11 groupes). Les Crips et les Bloods sont plus présents dans l'est de la métropole. Les groupes non affiliés sont particulièrement présents au centre-ville de Montréal.

Un gang Crips ou Bloods compte en moyenne 93 membres. Les membres des gangs montréalais seraient beaucoup plus nombreux que les 350 et 500 membres de gangs majeurs recensés par le SPVM.

[modifier] Répression

En juin 2008, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) possède une escouade appelée ECLIPSE et formée de 66 policiers pour neutraliser les gangs de rue de Montréal. ^[4]

Le centre jeunesse de Montréal est l'endroit où les gangsters d'âge mineur traitent leurs problèmes de délinquance.