Géographie de la Suisse

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Géographie de la Suisse
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Continent Europe
Région Europe de l'Ouest ou Europe centrale
Coordonnées 47° N 8° E
Superficie 133e rang mondial
41 290 km²
Terres : 95.8 %
Eau : 4.2 %
Côtes 0 km
Frontières 1 852 km dont :
Italie 734,2 km
France 571,8 km
Allemagne 345,7 km
Autriche 165,1 km
Liechtenstein 41,1 km
Altitude maximale 4 634 m Pointe Dufour
Altitude minimale 193 m lac Majeur
Plus long cours d'eau Rhin
Plus importante étendue d'eau Lac Léman

La Suisse est un pays d'Europe entouré par l'Autriche et le Liechtenstein à l'est, l'Allemagne au nord, la France à l'ouest et l'Italie au sud. Le pays est montagneux, Alpes et Jura, et ne possède pas d'accès à l'océan.

Selon les définitions la Suisse est située en Europe de l'Ouest ou en Europe centrale.

Sommaire

[modifier] Géographie physique

[modifier] Géologie

L'histoire géologique de la Suisse prend place dans les différents évènements qui ont formés l'Europe, dont le socle formant l'Europe est un amoncellement de morceaux de croutes terrestres d'âges et de compositions différents. Un ensemble d'orogenèses[1], qui s'est écoulé pendant les trois derniers milliards d'années, a façonné le paysage de la Suisse tel que nous le connaissons aujourd'hui[2]. D'autres phénomènes, tels que le magmatisme, le métamorphisme, l'érosion et la sédimentation sont aussi intervenus.

Deux orogenèses sont marquantes dans la formation du paysage actuel de la Suisse[3] :

[modifier] Histoire géologique de la Suisse

Le socle cristallin

Le sol cristallin s'est formé entre la fin du précambrien et le dévonien. Les plus vieilles roches trouvées en Suisse, qui ont été métamorphisées plusieurs fois, se trouvent principalement dans ces massifs cristallins. Des traces de toutes les chaînes de montagnes connues en Europe ont été trouvées dans ces roches métamorphiques. Toutes ces roches ont des âges différents, on a ainsi trouvés des traces d'un métamorphisme datant d'environ 600 millions d'années (orogénèse cadomienne). Des zircons de certains gneiss sont datés de 1,2 à 2 milliards d’années et correspondent aux granites les plus vieux de la croûte européenne[4].

Érosion au Carbonifère et au Permien

Au cours du Carbonifère et du Permien, la surface du globe est occupée par un continent unique appelé Pangée. À l'emplacement de ce qui deviendra la Suisse, se trouve alors une chaine de montagne qui est arasée par l'érosion sous un climat de type tropical. Les produits de cette érosion viennent combler des dépressions et des bassins, peuplés par une végétation luxuriante, à l'origine de grandes quantités de charbon (qui donne son nom à l'époque géologique correspondante). Les plus vieux fossiles trouvés en Suisse sont des empreintes de plantes de cette époque.

Au cours du Permien, le climat est plus sec. Divers conglomérats trouvés dans des rivières désertiques permettent de dire qu'un climat désertique aride a perduré. A cette époque Une activité volcanique se développe également à cette époque, dont un complexe est encore visible de nos jours dans le Tessin.

À la suite de l'orogénèse hercynienne, les différentes couches sédimentaires créées lors du carbonifère et du permien se trouvent enfouies et pincées dans un vaste système de failles et de grabens.

Ouverture océanique du trias au crétacé

Au début du Mésozoïque, la Pangée se disloque, l'océan Atlantique commence à s'ouvrir et le continent africain se sépare du bloc eurasien. Entre l'Afrique et l'Europe se forme un océan, le Mésogée ou océan alpin qui communique à l'est avec la Téthys et à l'ouest avec l'océan Atlantique. L'ouverture de cet océan se réalisé par la divergence de plaques tectoniques, mais d'une manière beaucoup plus complexe que ce qu'il se passe aujourd'hui sur la dorsale médio-atlantique.

Dans cet océan alpin, la dorsale d'ouverture était axée quasiment nord-sud et était hachurée par de nombreuses failles transformantes, permettant ainsi aux différents blocs situés de part et d'autre de ces failles de se déplacer à la fois latéralement et verticalement. L'extension maximale de cet océan eut lieu à la fin du jurassique, où il aurait atteint une largeur maximale correspondant à celle de la partie occidentale de la mer Méditerranée actuelle[5].

De l'océan aux montagnes

Au milieu du Crétacé, le phénomène tectonique s'inverse, les plaques eurasienne et africaine commençant à se rapprocher. Suite aux mouvements tectoniques dans l'Atlantique sud, la plaque africaine se met à pivoter dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, provoquant le rétrécissement de l'océan alpin et de la Téthys jusqu'à entrer en collision avec la plaque européenne. Ce mécanisme de collision, qui s'étend sur 100 millions d'années [6], engendre la formation géologique des Alpes, ainsi que le plissement du massif du Jura.

Si de nombreux progrès dans l'explication de cette période géologique ont été accomplis ces dernières années, beaucoup de questions restent cependant sans réponses et plusieurs théories s'affrontent pour expliquer dans les détails cette période[7]. Le mécanisme est en effet complexe, en particulier du au fait que les plaques ne se sont pas heurtées perpendiculairement et régulièrement, mais que ce sont plutôt des plaques déjà morcelées qui se sont percutées obliquement (sud-est nord-ouest) par rapport aux limites générales des plaques.

Chronologie géologique de la Suisse

Ce tableau présente l'échelle des temps géologiques adaptée à la Suisse, on y voit les faits marquants de la construction géologique de la Suisse.

Ère Période Époque Années Événements géologiques
Situation de la Suisse
Contexte général
Cénozoïque Néogène Holocène de 10 000 ans à aujourdhui Poursuite de la surrection des Alpes Agriculture et sédentarisation
Pléistocène * de 1,65 millions d'années à 10 000 ans rowspan=7   Successions de périodes glaciaires et interglaciaires Apparition de l'Homo sapiens
Pliocène * de 5,3 à 1,65 millions d'années Plissement du Jura, volcanisme en Suisse orientale Lucy
Miocène * de 23,5 à 5,3 millions d'années Plissement des nappes helvétiques Séparation de la lignée humaine et de la lignée des chimpanzés
Paléogène Oligocène * de 34 à 23,5 millions d'années
Eocène * de 53 à 34 millions d'années
Paléocène * de 65 à 53 millions d'années
Mésozoïque Crétacé Crétacé supérieur * de 96 à 65 millions d'années Début de l'orogénèse alpine Isolement de l'Euramérique
extinction des dinosaures
Crétacé inférieur de 135 à 96 millions d'années Ouverture de l'océan alpin Isolement de l'Afrique
Jurassique supérieur
Malm
de 154 à 135 millions d'années Premiers oiseaux
Premières plantes à fleurs
moyen
Dogger
de 180 à 154 millions d'années
inférieur
Lias
de 205 à 180 millions d'années Division de la Pangée
Trias Keuper de 230 à 205 millions d'années Mer tropicale peu profonde Premiers dinosaures
Muschelkalk de 240 à 230 millions d'années
Buntsandstein de 245 à 240 millions d'années
Paléozoïque Permien de 295 à 245 millions d'années
Carbonifère de 360 à 295 millions d'années
Dévonien de 410 à 360 millions d'années Formation du socle cristallin Premiers vertébrés terrestres
Silurien de 435 à 410 millions d'années
Ordovicien de 500 à 435 millions d'années
Cambrien de 540 à 500 millions d'années
Précambrien

Note : les époques notées avec un * forment l'Orogénèse alpine

[modifier] Régions naturelles

La Suisse comprend trois grandes régions naturelles desquelles Bâle (situé au delà du Jura sur la faille tectonique de la vallée du Rhin) et le Mendrisiotto (plaine du ) sont les exceptions:

Les trois grandes régions naturelles
Les Alpes Le Jura Le plateau suisse

[modifier] Les Alpes

Article principal : Alpes suisses.

Les Alpes occupent la plus grande partie du territoire, environ 62,5%, au centre - sud-est. Elles s'élèvent progressivement des préalpes calcaires aux Alpes cristallines. Altitude moyenne : 1700 mètres. De nombreux sommets de plus de 4000 mètres sont situés sur le territoire helvétique. Trois massifs faisant partie des Alpes centrales se dégagent :

Ces deux derniers ensembles délimitent le Valais, occupé par la vallée du Rhône.

Le massif du Saint-Gothard marque ce que l'on peut considérer comme le centre des Alpes, séparant les Alpes occidentales (cantons du Valais, de Vaud et de Berne) et les Alpes orientales qui commencent dans les Grisons. Avec le canton germanophone d'Uri au nord et le canton italophone du Tessin au sud, c'est un point de passage important et historique entre l'Allemagne et l'Italie.

Grosse Scheidegg, Alpes bernoises
Grosse Scheidegg, Alpes bernoises
Vue du Mont Pilatus sur le plateau suisse près de Lucerne
Vue du Mont Pilatus sur le plateau suisse près de Lucerne

Le Tessin, la région du Simplon en Valais et quelques vallées des Grisons, sont les seules régions du pays ouvertes sur le sud des Alpes et la plaine du Pô en Italie. La principale ville est Lugano.

Désignation et répartition des massifs alpins en Suisse
Localisation Surface / total de la Suisse (somme = 62,5%) Désignation du massif
Versant nord des Alpes 27,8% Alpes bernoises, Alpes uranaises, Alpes glaronaises et Préalpes appenzelloises
Alpes centrales occidentales 11,7% Alpes valaisannes
Alpes centrales orientales 14,1% Alpes rhétiques
Versant sud des Alpes 8,9% Alpes lépontines

[modifier] Le Jura

Une petite partie du Jura est situé en Suisse et fait office de frontière avec la France et l'Allemagne au nord-ouest du pays. Composé de roches calcaires, cette région occupe environ 10,5% du territoire. Ses crêtes culminent à environ 1600 m. Ses vallées abritent des villes situées à 1000 m d'altitude comme La Chaux-de-Fonds, Le Locle et Sainte-Croix qui se sont industrialisées grâce à l'horlogerie.

[modifier] Le plateau

Entre ces deux chaînes de montagnes se trouve le plateau suisse (environ 27% du territoire) et définit les régions de plaine du pays. Le plateau a été recouvert par des débris torrentiels et des moraines glaciaires. De nombreux lacs se sont formés suite au retrait des glaciers (glaciation de Würm). Actuellement, formé principalement de collines, son altitude moyenne varie entre 400 et 600 m. Il s'étend sur toute la longueur du pays, formant un axe allant du lac Léman au sud-ouest au lac de Constance au nord-est. Le plateau suisse est la région la plus densément peuplée et abrite la grande majorité de la population du pays.

[modifier] Hydrographie

La Suisse est située sur les bassins versants de cinq fleuves européens : le Rhin et le Rhône qui prennent leur source en Suisse au massif du Saint-Gothard ainsi que le Danube, le et l'Adige.

Bassin versant Pourcentage de la superficie de la Suisse Principaux affluents en Suisse Se jette dans
Rhin 59 % Aar, Reuss Mer du Nord dans un delta aux Pays-Bas
Rhône 24,5 % Doubs Mer méditerranée dans un delta (la Camargue) en France
10,5 % Ticino Mer méditerranée dans un delta au nord-est de l'Italie
Danube 5,7 % Inn Mer Noire
Adige 0,3 % Rom Mer Méditerranée

Le bassin versant du Rhin couvre la plus grande partie du pays et celui du Rhône couvre le Valais, la partie sud du canton de Vaud, Genève et une partie du canton du Jura. Cependant, des régions de Suisse appartiennent aussi aux bassins du Danube (la haute vallée de l'Inn dans les Grisons), du et de l'Adige en Italie (le canton du Tessin avec notamment la rivière Tessin mais aussi quelques petites vallées des Grisons, avec les rivières Poschiavino, Maira et Rom (Val Müstair) ainsi que la vallée du Simplon en Valais avec la rivière Diveria/Chrummbach).

Ainsi les eaux coulant en Suisse peuvent se diriger vers la mer du Nord, la mer Méditerranée occidentale, la mer Adriatique ou la mer Noire. Pour cette raison, on parle parfois de la région du Gothard comme du « château d'eau de l'Europe ».

mer du Nord mer Méditerranée mer Adriatique mer Noire
Rhin Rhône, Doubs Tessin Inn

[modifier] Lacs

Le lac des Quatre Cantons avec le Mythen au fond
Le lac des Quatre Cantons avec le Mythen au fond
Les Chutes du Rhin près de Schaffhouse
Les Chutes du Rhin près de Schaffhouse
L'Aar à Aarburg
L'Aar à Aarburg

La Suisse abrite de nombreux lacs alpins ou de plaine.

Les deux plus grands lacs sont situés en plaine aux extrémités du plateau suisse. Ce sont le lac Léman (580.03 km2 partagés avec la France) et le lac de Constance ( 536.00 km2 partagés avec l'Allemagne et l'Autriche).

Le lac Majeur, troisième par sa superficie, est situé au sud des Alpes ( 212.00 km2 partagés avec l'Italie).

Le lac de Neuchâtel est, avec ses 217,9 km2, le plus grand lac entièrement située en Suisse.

Parmi les nombreux lacs de montagne on peut distinguer les lacs naturels de ceux de barrage. Exemples de lacs naturels de caractéristiques différentes:

Les très nombreux lacs de barrage, artificiels, sont les lacs d'accumulation destinés à la production d'électricité à base de l'énergie hydraulique. Exemples :

Voir aussi :

[modifier] Cours d'eau

Au massif du Saint-Gothard, c'est de la confluence de deux rivières (nommées Rhin Antérieur et Rhin Postérieur) d'une part et, d'autre part, avec le glacier du Rhône que prennent source deux des plus importants fleuves d'Europe de l'Ouest : le Rhin et le Rhône. Chacun d'eux traverse un grand lac frontalier : le lac de Constance pour le Rhin et le lac Léman pour le Rhône.

  • L'Aar est la plus grande rivière entièrement située en Suisse (longueur : 295 km / bassin : 43% du territoire). Elle se jette dans le Rhin, près de Koblenz. Son débit (557 m³/s) est alors supérieur à celui du Rhin (439 m³/s). Son cours a subi une déviation en 1868 (voir Correction des eaux du Jura) pour éviter l'inondation du Seeland marécageux.
  • La Birse est la plus importante rivière du Jura suisse.
  • La Sarine est une rivière qui forme, en partie, la frontière linguistique à Fribourg, séparant la Suisse romande francophone, à l'ouest, de la Suisse alémanique germanophone, à l'est.

Voir aussi :

[modifier] Climat

Les Alpes forment une barrière. Au nord, dans la majeure partie du pays, le climat général est tempéré, océanique ou continental selon l'orientation est-ouest des vents, et les quatre saisons sont bien marquées. Le sud des Alpes (Valais, Tessin et Engadine) bénéficie d'un climat doux méditerranéen.

Les vents principaux sont le Fœhn et la Bise.

C'est un pays de contrastes et de nombreux micro-climats en raison de la topographie.

Les précipitations sont très fortes dans les Alpes et au Tessin (2000 mm/an ou plus) mais très faible dans la vallée du Rhône (600 mm/an)

Le Valais et le Tessin bénéficient d'un ensoleillement important durant toute l'année (60%) alors que le plateau suisse avec un taux de 50% en été voit l'ensoleillement chuter à 20% en hiver.

Alpes valaisannes
Alpes valaisannes

[modifier] Les normales

Les températures dépendent en premier lieu de l'altitude. un réseau de stations d'observations météorologiques couvre le pays :

  • La température moyenne sur le plateau suisse est en janvier de -1 à +1°C. et en juillet de +16 à +19°C. La température moyenne annuelle est de +7 à +9°C.
  • Locarno-Monti a la température moyenne annuelle la plus élevée avec +11,5°C.
  • Le Jungfraujoch a la température moyenne annuelle la plus faible avec -7,5°C.

Pour une altitude identique, la température de la région Bâloise ainsi que la vallée du Rhône est 1 à 2°C plus élevée et la Plaine de Magadino au Tessin 2 à 3°C plus élevée que celle du plateau suisse.

Diversité climatique [8]
lieu altitude de la station précipitations annuelles moyennes Durée d'insolation moyenne en août Durée d'insolation moyenne en décembre température max. mensuel moyen température min. mensuel moyen
La Chaux-de-Fonds (massif du Jura) 1018 m 1410 mm/an 40% 40% +19,6°C -6,4°C
Berne, plateau suisse 565 m 1040 mm/an 50% 20% +23,5°C -3,9°C
Sion (Valais, vallée du Rhône) 482 m 600 mm/an 60% 50% +25,7°C -4,8°C
Säntis (Appenzell, préalpes à l'est du pays) 2490 m 2900 mm/an 55% 30% +7,5°C -10,3°C
Locarno-Monti (Tessin, sud des Alpes) 366 m 1850 mm/an 60% 60% +25,9°C +0,1°C

[modifier] Les extrèmes

Quelques faits [9]:

  • Record absolu de température la plus élevée : + 41,5°C à Grono (Grisons) le 11 août 2003.
  • Record absolu de température la plus faible : - 41,8°C La Brévine (Neuchâtel) le 12 janvier 1987.
  • Hauteur maximum de neige : 816 cm sur le Säntis en avril 1999.
  • Pluviométrie maximum en 1 journée : 414 mm à Camedo (Tessin) le 10 septembre 1983.
  • Plus longue sécheresse : à Lugano, 77 jours à partir du 6 décembre 1988.
  • Plus forte rafale de vent : 285 km/h sur le Jungfraujoch le 27 février 1990.

La Brévine située dans le Jura, à 1043 m d'altitude, est l'endroit le plus froid du pays en raison d'un micro-climat. La température peut atteindre -30°C certaines nuits sans nuage et sans vent.

[modifier] Les phénomènes météorologiques et morphologiques

Tectonique : La région Bâloise (fossé Rhénan) et le Valais sont les deux régions avec la plus grande activité sismique. La ville de Bâle a été détruite le 18 octobre 1356 par un séisme

Climatique : Le réchauffement climatique provoque dans les Alpes le recul des glaciers. Le Pergélisol fond, les roches deviennent instables et provoquent des éboulements. [10]

En moyenne altitude la couverture neigeuse tends à baisser.

Météorologique : Les inondations dues aux rivières sortant de leur lit (par exemple à Brigue le 24 septembre 1993) et les avalanches de neige sont fréquents dans les régions montagneuses.

La grêle et le brouillard sont les phénomènes affectant surtout le plateau suisse.

[modifier] Végétation

[modifier] Forêts

Selon l'Office fédéral de l'environnement et de l'Institut fédéral suisse de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, en 2007, la forêt suisse recouvre une surface de 1.27 million d'hectares, soit environ un tiers du territoire suisse (31%). L'évolution depuis 1995 est une progression de 4.9% dont pour les Alpes (9%) et le Jura (2%). Cette forte expansion s'explique du fait de l'avancement de la forêt sur les terres non exploitées.

Le volume total de bois est d'environ 420 millions de mètres cube.[11]

[modifier] Géographie humaine

« La Suisse entière n'est pour ainsi dire qu'une ville divisée en treize quartiers dont les uns sont sur les vallées, d'autres sur les coteaux, d'autres sur les montagnes. […] Il y a des quartiers plus ou moins peuplés, mais tous le sont assez pour marquer qu'on est toujours dans la ville. [12] »
    — 1763, Jean-Jacques Rousseau

[modifier] Géographie politique et institutionnelle

La suisse est composée de 26 États souverains (voir l'article cantons suisses).

Depuis 1999 la suisse est statistiquement découpée en 7 grandes régions[13] pouvant regrouper plusieurs cantons. Elles sont équivalentes aux régions NUTS 2 d'Eurostat (office statistique de l'Union européenne). Correspondant à un échelon obligatoire pour la statistique suisse depuis leur création, elles ne représentent toutefois pas une unité institutionnelle en tant que tel.

Voir aussi :

[modifier] Typologie du territoire

On peut distinguer cinq typologies de territoire [14]

Les régions métropolitaines Les réseaux de villes Les zones calmes Les zones touristiques alpines Les friches alpines
Genève
Genève

Les régions métropolitaines (ou aires urbaines) sont au nombre de trois :

  1. Zurich
  2. Genève – Lausanne
  3. Bâle

Les réseaux de villes

Des villes proches l'une de l'autre et liées par un dénominateur commun :

  • Autour du lac de Constance en Suisse, en Allemagne et en Autriche : Kreuzlingen, Constance, Friedrichshafen, Bregenz, Lustenau, Dornbirn, Arbon, Romanshorn, Saint-Gall.
  • Suisse centrale, autour du lac des quatre cantons : Lucerne, Zoug, Schwyz, Brunnen, Altdorf, Buochs, Stans, Sarnen.
  • Le Tessin : Bellinzone, Locarno et Lugano avec Como et Varese en Italie.
  • Le Valais, le long du Rhône : Brig, Sierre, Sion, Martigny, Monthey.
  • Autour de Berne, une région bilingue français - allemand : Thoune, Fribourg, Neuchâtel, Bienne, Soleure, Burgdorf et Berne.
  • Le long de l'Aar : Bienne, Granges, Soleure, Langenthal, Olten, Aarau.

Les zones calmes

Principalement le Jura, les zones rurales du Gros de Vaud et du Pays de Gruyère à l'ouest , l'Entlebuch et l'Emmental au centre et l'Appenzell – Thurgovie au nord-est de la Suisse.

Les zones touristiques alpines

Les villes temporaires à population variable selon les saisons, par exemple : Davos, Saint-Moritz, Interlaken et région, Gstaad, Montana, Zermatt, Verbier.

Les friches alpines

Les zones en sommeil mais ayant un potentiel de développement : Le massif du Gothard, les vallées alpines du Tessin et des Grisons ainsi que diverses régions localisées du Valais ou de l'Oberland bernois.

[modifier] Population

Icône de détail Article détaillé : Population de la Suisse.

Villes principales : Zurich, Genève, Bâle, Lausanne et Berne

Voir aussi : Villes de Suisse

[modifier] Langues

Icône de détail Article détaillé : Situation linguistique de la Suisse.
Les différentes langues de la Suisse :  allemand, français, italien, romanche.
Les différentes langues de la Suisse : allemand, français, italien, romanche.

Quatre langues nationales se partagent le territoire [15]:

Les quatre langues nationales
Allemand Français Italien Romanche


  • Au centre, au nord et à l'est (la Suisse alémanique) : La population germanophone parle généralement l'un des nombreux dialectes suisses allemands ou Schwyzerdütsch. L'allemand est la langue écrite.
  • À l'ouest (la Suisse romande) : Français. Le français de Suisse se différencie peu du français de France.
  • Au sud des Alpes (la Suisse italienne) : L'italien est utilisé dans le canton du Tessin et quelques vallées méridionales des Grisons. L'usage du dialecte tessinois, apparenté aux parlers lombards, y demeure très vivant.
  • Au sud-est : Le romanche est parlé par une petite minorité disséminée dans le canton des Grisons. Les Grisons, pays de hautes montagnes, fief de la culture romanche, est le plus vaste et le moins densément peuplé des cantons suisses.

La frontière linguistique entre le français et l'allemand part des vallées du Jura au nord-ouest de la Suisse, passe vers les lacs de Neuchâtel et Morat, traverse le plateau suisse en longeant la Sarine puis remonte vers les Alpes fribourgeoises, vaudoises et valaisannes du nord, dont elle longe les crêtes. Ensuite la frontière coupe la vallée du Rhône en Valais et vient toucher enfin l'Italie entre les communes d'Évolène et de Zermatt. On nomme aussi cette frontière linguistique le Röstigraben.

La frontière entre l'italien et l'allemand suit les sommets du Gothard et correspond aux vallées orientées au sud.

La frontière linguistique du romanche est mouvante. Ceci est dû à l'histoire plus qu'à la géographie[16].

Certains cantons ont plusieurs langues officielles :

  • Les cantons de Fribourg, Valais et Berne sont bilingues français-allemand.
  • Le canton des Grisons est trilingue allemand-romanche-italien.

9 % des résidents parlent une langue non nationale. Répartitions des principales langue non nationales :

  • Anglais : Surtout dans les zones urbaines de Zurich, Zoug, Bâle, la région lémanique Genève-Lausanne et dans le Bas-Valais.
  • Espagnol : Uniformément répartis.
  • Portugais : Fortement représenté dans la région francophone.
  • Serbe et croate, Albanais et Turc : Prédominent dans la région germanophone.
  • Serbe et croate : Surreprésenté en Suisse italienne.

[modifier] Démographie

La population suisse de 1798 à 1910
1798 1837 1850 1860 1870 1880 1890 1900 1910
1664832 2190258 2392740 2510494 2655001 2831787 2917754 3315443 3753293
La population suisse de 1920 à 2000
1920 1930 1941 1950 1960 1970 1980 1990 2000
3880320 4066400 4265703 4714992 5429061 6269783 6365960 6873687 7288010

Variations démographiques régionales

La population de la Suisse évolue différemment selon les régions.[17] De plaine ou de montagne, urbain ou rural, industrialisé ou agricole, attrait touristique ou pas : ces facteurs ont notamment influencés leur démographie.

Un recensement fédéral est effectué tous les dix ans depuis 1850.

  1. Période de 1850 à 1880
    Ère industrielle et du développement du chemin de fer. La croissance démographique, résultat de flux migratoires importants, est modérée sur l’ensemble de la Suisse.
    L’émigration est présente dans les régions agricoles des cantons de Vaud et de Lucerne, ainsi que du nord du pays. L'importation de céréales est source de concurrence pour l’agriculture du pays.
    Les vallées tessinoises et grisonnes, ont perdu jusqu’à la moitié de leur population du fait de l’émigration vers l’Amérique principalement.
    Les régions du Jura (industrie horlogère) et de la Suisse orientale (industrie textile) voient leur population augmenter avec le développement de leurs activités industrielles.
    Les villes se développent grâce au chemin de fer. D'autres régions croissent au bénéfice d'un solde de natalité positif : le Valais et la Suisse centrale.
  2. Période de 1880 à 1910
    Fort développement, transformation économique et sociale fondamentale.
    L'immigration en provenance des États voisins et un taux de natalité élevé conjugué avec une mortalité en forte régression conduit à une forte augmentation de population.
    les grandes villes doublent de population : Zurich (+ 150%), Lucerne, St-Gall, Lausanne et Bâle (+ 120% ), Berne et Bienne (+ 100%) ainsi que, par exemple, les régions industrielles le long de l’Aar entre Bienne et Aarau.
    Developpement de certaines communes touristiques (Montreux, Montana, Zermatt, Interlaken, dans la région des lacs tessinois, en Haute-Engadine, ainsi qu’à Davos et Arosa)
    Comme la période précédente les zones rurales ainsi que les vallées tessinoises et grisonnes continue de perdre leur population. De même que les communes rurales du Jura.
  3. Période de 1910 à 1941
    Période opposée à la précédente : stagnation économique et repli sur les valeurs nationales. La proportion des étrangers passe de 16 à 5%, la natalité chute rapidement et le modèle de la petite famille s’impose et les disparités régionales s’estompent.
    Crise de l’industrie horlogère dans le Jura, Effondrement définitif de la broderie en Suisse orientale et baisse de la demande dans le tourisme. Les vallées du sud des Alpes continuent de se dépeupler ainsi que les zones rurales de Fribourg et Vaud. La population des noyaux urbains stagnent ou régressent
    . À l'inverse, les périphéries des villes croissent (initiation du phénomène d'agglomération). Parmi les régions rurales le Valais et la Suisse centrale se peuplent, de même que les Grisons.
  4. Période de 1941 à 1970
    Forte croissance économique et démographique dans les régions urbaines, suburbaines, industrielles et touristiques. La croissance du plateau suisse est généralisée du Lac de Constance jusqu'à Neuchâtel et Fribourg. Le bassin lémanique et les agglomérations tessinoises sont deux autres pôles dynamiques.
    A l'inverse, toutes les régions montagneuses non touristiques voient leur attrait diminuer, comme les vallées latérales du Valais. Toutes les zones rurales du plateau suisse à l'écart des grands axes de communication perdent leur population au profit des périphéries des grands centres urbains et des villes isolées.
  5. Période de 1970 à 2000
    La phase de haute conjoncture qui existait jusqu'alors cessa brusquement vers 1973/74 et eu pour conséquence une régression démographique durant 3 ans et ce n'est qu'en 1981 que le chiffre de population retrouve le niveau de 1974.
    La natalité est à nouveau plus élevée dès la fin des années 80 et, grâce à une immigration renforcée; entre 1990 et 1997.
    Tout le plateau suisse est en croissance mais avec des régions rurales isolées qui voient leur population baisser. Genève excepté, les villes-centres voient le nombre des habitants diminuer au profit des localités de périphérie avec les taux de croissance les plus élevés dans les couronnes extérieures des agglomérations. Par exemple : communes des districts de Nyon (agglomération de Genève), Morges, Echallens et Oron (Lausanne), Affoltern, Bremgarten, Dielsdorf et Uster (Zurich).
    La vallée du Rhône en Valais, la Suisse centrale (plus spécialement à Nidwald et dans le district de Sursee), la région de Fribourg et le Tessin voient également leur population augmenter plus fortement que la moyenne.
    Certaines communes situées dans les régions isolées dans l’espace alpin central et oriental, (comme le Gothard, la Vallée de Conches, l’Oberhasli bernois, Uri, la Surselva, le Val Blenio et la Léventine) ont des pertes de population parfois considérables. Par ailleurs, l’Emmental et l’Entlebuch, comme par le passé, voient leur population diminuer ainsi que certaines parties du Jura (Vallée de Joux, Ste-Croix, l’arrière-pays neuchâtelois, le Jura bernois, les Franches-Montagnes et l’Ajoie).

[modifier] Répartition de la population

La Suisse est fortement urbanisée avec trois habitants sur quatre qui résident en zones urbaines ou la croissance démographique est actuellement la plus forte (+0,7%) que dans les campagnes (+0,5%).

Parmi cette population urbaine, la moitié, soit 2 718 000 personnes, habitent dans les agglomérations des cinq plus grandes villes (Zurich, Genève, Bâle, Berne et Lausanne).

Les principales agglomérations ont des caractéristiques différentes et certaines sont transfrontalières : (pdf) carte}}

  • Zurich est la principale agglomération avec environ 1 100 000 habitants et bénéficie d'un réseau de transport régional efficace desservant Aarau, Zoug, Schaffhouse, Winterthour.
  • Le Bassin franco-valdo-genevois [1] est l'agglomération genevoise comptant une population totale d'environ 800 000 habitants en Suisse et en France. Avec Genève comme centre il s'étend au District de Nyon (Vaud), au Pays de Gex (Ain) et au Genevois haut-savoyard (Haute-Savoie)
  • L'Arc lémanique [2] est l'aire urbaine située autour du lac Léman avec 2 pôles principaux (Genève et Lausanne) distants de 60 km.
  • Berne
  • Lugano et Mendrisio avec Como et Varese en Italie forment un système d’agglomérations multipolaires faisant partie de l'aire urbaine de la métropole milanaise. La Regio Insubrica [3] est une communauté de travail transfrontalière entre le Tessin et les régions italiennes limitrophes.

[modifier] Politique des agglomérations

Depuis 2001 la Confédération Suisse soutient une trentaine de projets parmi les 50 agglomérations du pays. Le constat est le suivant : Les aires urbaines prennent de plus en plus d'importance dans l'économie et dans le réseau des villes. Ce sont les communes centres qui supportent l'essentiel des charges des agglomérations alors que la population préfère habiter dans les communes périphériques pour bénéficier d'un cadre de vie plus agréable.

Actions de la Confédération :

  • Soutenir des projets innovateurs.
  • lancer la réalisation de projets d'agglomération.
  • Accroître l'engagement financier dans le trafic d'agglomération.

3 exemples de projets-modèles :

  1. Le Réseau Urbain Neuchâtelois (RUN). 120 000 habitants. Mise en réseau des villes et des communes des deux agglomérations du canton, l'une située au cœur du Jura (La Chaux-de-Fonds - Le Locle), l'autre en plaine au bord du lac (Neuchâtel).
  2. agglomération Vevey-Montreux-Riviera. 10 communes qui comptent 70 000 habitants.
  3. Saint-Moritz : agglomération touristique de Haute-Engadine. 11 communes qui comptent 16 000 habitants au total. Mais environ 80 000 résidents pendant la haute saison touristique.

[modifier] Infrastructures de transport

Route et rail dans le massif du Gothard
Route et rail dans le massif du Gothard
Icône de détail Article détaillé : Transport en Suisse.

[modifier] Cols et tunnels

Voir aussi : Liste des cols et tunnels de Suisse

[modifier] Ponts

[modifier] Réseau de routes

Voir aussi : Réseau autoroutier de Suisse

[modifier] Réseau de chemin de fer

Icône de détail Article détaillé : Transport ferroviaire en Suisse.

Les chemins de fer ont façonné la Suisse moderne qui a développé à partir de 1850 un réseau très dense. [18] Lignes internationales, nationales ou régionales avec de nombreuses compagnies ayant développé des réseaux secondaires à voie étroite (par exemple le Glacier Express du Chemin de fer rhétique). Les réseaux d'agglomération se sont développés à partir de 1990 avec le RER à Zurich (S-Bahn) suivi par Berne puis Bâle (le premier RER international, entre Saint-Louis en France et la gare de Bâle-Sankt Johann.)

La ville de Bâle a la particularité d'avoir 3 gares appartenant chacune aux 3 réseaux nationaux : suisse (gare de Bâle SBB), français (gare de Bâle SNCF) et allemand (Basel Badischer Bahnhof).

La structure du réseau ferroviaire

Les principales lignes domestiques, orientées sud-ouest – nord-est, courent le long du plateau suisse

  • Ligne principale : (de France) Genève – Lausanne – Fribourg – Berne – Olten (ancien noeud ferroviaire) – Zurich – Saint-Gall - St. Margrethen (Vers l'Allemagne ou l'Autriche)
  • Ligne du pied du Jura : Genève – Yverdon – Neuchâtel – Bienne - Olten – Delémont – Bâle (vers l'Allemagne et la France) ou : Olten – Zurich – Saint-Gall

Les principales lignes internationales passent à travers les Alpes suisses et le Jura en rayonnant avec Milan comme point central :

  • Paris – tunnel du Mont d'Or (1915) - Lausannetunnel du Simplon (1906) – Milan (voir Orient Express)
  • (Balkans, Italie) Milan – tunnel du Simplon – tunnel du Lötschberg (1913) – Berne – Olten – tunnel de base du Hauenstein (1916) – Bâle (vers l'Allemagne et la France)
  • Milan – Chiasso - tunnel ferroviaire du Gothard (1882) – Lucerne – Olten – Bâle
  • Milan – Chiasso - tunnel ferroviaire du Gothard – Zurich (vers l'Allemagne et l'Autriche)

Les premiers noeuds ferroviaires étaient à Olten et Lausanne [19] situés aux intersections des lignes internationales.

Actuellement, pour le réseau domestique et avec l'horaire cadencé, les gares principales de Zurich, Lausanne, Berne et Bâle sont les noeuds du réseau.

Voir aussi : Liste des chemins de fer suisses

[modifier] Ports et aéroports

La Suisse compte six aéroports internationaux:

1. Zurich

L'aéroport de Zurich (ou Zurich-Kloten ou Unique-Airport) est situé à Kloten au nord de la ville.

  • Le plus important aéroport de suisse
  • 19.2 millons de passagers en 2006
  • Liaisons avec les plus grands aéroports du Monde (Hong Kong, Los Angeles, RIo de Janeiro,...)

2. Bâle

L'aéroport international Basel-Mulhouse-Freiburg (ou EuroAirport) est situé à Saint-Louis en France. Son statut est binational (Suisse/France).

  • 4 millions de passagers en 2006
  • Vols charter

3. Genève

L'aéroport international de Genève (ou Genève-Cointrin) est situé à Cointrin à 5 kilomètres du centre-ville. Il possède également un secteur français accessible depuis Ferney-Voltaire.

  • Importante desserte par Easy Jet
  • 9.3 millions de passagers en 2006
  • Liaisons européenes essentiellement

4. Berne

L'aéroport international de Bern-Belp est situé à Belp au sud de la ville.

5. Sion

6. Lugano-Agno

L'aéroport international de Lugano (Lugano-Agno) est situé à Agno à l'ouest de la ville.

La suisse compte un seul port marchand à Bâle :

  • Le port fluvial de Bâle est situé sur le Rhin avec 4 sites en amont et en aval de la ville de Bâle. Le Rhin, "eau internationale", permets à la Suisse de disposer de l'accès à la mer.

[modifier] Régions économiques

[modifier] Quelques chiffres

  • Superficie : 41 290 km² (dont 1 740 km² (4,2%) de lacs et cours d’eau)
  • Distance nord-sud : 220 km
Lieu situé le plus au nord : Bargen (Schaffhouse) 47°48’ de latitude Nord
Lieu situé le plus au sud : Pedrinate, commune de Chiasso, (Tessin) 45°49’ de latitude Nord
  • Distance est-ouest : 348 km
Lieu situé le plus à l'est : Piz Chavalatsch (Grisons) 10°30’ de longitude Est
Lieu situé le plus à l'ouest : Chancy (Genève) 5°57’ de longitude Est
  1. Italie 734,2 km
  2. France 571,8 km
  3. Allemagne 345,7 km
  4. Autriche 165,1 km
  5. Liechtenstein 41,1 km


[modifier] Notes et références

  1. Le terme orogenèse désigne l'ensemble des mécanismes de formation d'une montagne ou d'une chaine de montagne
  2. Toni Labhart et Danielle Decrouez, Géologie de la Suisse, 2002 [détail des éditions] page. 9
  3. Toni Labhart et Danielle Decrouez, Géologie de la Suisse, 2002 [détail des éditions] page. 9
  4. Toni Labhart et Danielle Decrouez, Géologie de la Suisse, 2002 [détail des éditions] page. 147 et 149
  5. Toni Labhart et Danielle Decrouez, Géologie de la Suisse, 2002 [détail des éditions] page. 153-154
  6. Toni Labhart et Danielle Decrouez, Géologie de la Suisse, 2002 [détail des éditions] page. 154
  7. Toni Labhart et Danielle Decrouez, Géologie de la Suisse, 2002 [détail des éditions] page. 154
  8. Atlas mondial suisse, édition 2002, Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) ISBN 329200232-x
  9. Source : Météo Suisse
  10. Le réchauffement fait bouger l'Eiger Swissinfo 10.07.2006
  11. Le site officiel de l'Office fédéral de l'environnement
  12. Les agglomérations en Suisse
  13. Communiqué de presse mai 1999 Office fédéral de la statistique
  14. Tracés, Bulletin technique de la Suisse romande n°01 du 17 janvier 2007, 133e année : « Repenser la Suisse »
  15. Le paysage linguistique en Suisse Recensement fédéral de la population 2000
  16. (fr) Droit des langues en Suisse, consulté le 7 mai 2008.
  17. Évolution de la population des communes 1850-2000 Recensement fédéral de la population 2000
  18. Chemin de fer en français, allemand et italien dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  19. Lausanne important carrefour ferroviaire international

[modifier] Sources

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens externes

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2 Pays ayant une grande partie de leur territoire en Asie