Fuite des cerveaux

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La fuite des cerveaux (ou brain drain) désigne les flux migratoires des scientifiques et des chercheurs s'installant à l'étranger pour trouver de meilleures conditions de travail ou de rémunérations.

Sommaire

[modifier] Pays les moins avancées (PMA)

Haïti (plus de 80 % d’exode), les îles du Cap-Vert, Samoa, la Gambie et la Somalie ont vu ces dernières années plus de la moitié de leurs cadres partir vers les pays riches. En 2004, un million de personnes sont parties en quête de leures conditions de vie et de travail, soit 15 % des diplômés du supérieur de ces pays[1].

Par contre, les PMA asiatiques (Bangladesh, Népal ou Bhoutan), avec moins de 5 % de départ, ont su conserver leur élite[1].

[modifier] France

3% des chercheurs français s'expatrient (taux le plus faible d'Europe) et 80% reviennent après quelques années.[réf. nécessaire]

En économie, 40 % des économistes français « de premier rang », c'est-à-dire se classant parmi les 1 000 premiers chercheurs mondiaux, en fonction de leur nombre de publications scientifiques, sont expatriés aux États-Unis.

En biologie, les dix Français expatriés les plus productifs publient autant que tous les chercheurs de l'Institut Pasteur, selon une étude de Philippe Even, ancien doyen de la faculté de médecine Necker-Enfants malades. Leur score, en nombre de publications ou en facteurs d'impacts, est le même que celui des dix meilleurs français restés sur le territoire.

[modifier] Schéma des migrations nettes

les migrations mondiales nettes, flux d'immigrés qualifiés et non-qualifiés
les migrations mondiales nettes, flux d'immigrés qualifiés et non-qualifiés

[modifier] Notes et références

  1. ab article Libération

[modifier] Bibliographie