Florent d'Anjou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Florent.

Saint Florent d'Anjou est un ermite du IVe siècle. D'après la légende, il était le frère de Saint Florian. Fête le 22 septembre.

Sommaire

[modifier] Histoire

Il est très difficile de trouver des informations historiquement fiables sur Saint Florent. Il semblerait que ce fut un ermite ayant vécu sur l'île d'Yeu au IVe siècle. Il fut inhumé un 22 septembre sur le Mont Glonne, aujourd'hui sur la commune de Saint-Florent-le-Vieil.

Un pélerinage sur sa tombe se développant au fil des années, des moines réécrirent sa biographie vers la fin du Ier millénaire, de manière à rendre plus populaire ce phénomène.

[modifier] Légende

D'après la légende[1] Il est dit que Saint Florian était le frère de Saint Florent, et qu'ils auraient grandi ensemble sur les rives du Danube. Soldats romains, ils sont condamnés à mort par le préfet Aquilien, après avoir été torturés, et ce pour avoir refusé de sacrifier aux idoles. La mort choisie pour eux est la noyade dans l'Enns, une pierre au cou. Mais en chemin, un ange apparaît à Florent et lui demande d'aller rejoindre Saint Martin à Tours, ce qu'il fait, laissant son frère aux supplices du martyre. Saint Martin, prévenu par un ange, l'ordonne prêtre à son arrivée.

Saint Florent devra ensuite aller sur le Mont-Glonne, pour débarrasser la région des serpents dont elle était infestée, et l'évangéliser.[2]

Par la suite, il voyagera beaucoup et accomplira de nombreux miracles. Parmi les plus notoires, on trouve ceux-ci :

  • A Candes, il sauve un enfant de la noyade. L'enfant, qui était depuis trois jours au fond du fleuve, se réveille miraculeusement. Florent rendra aussi la vue à sa mère, qui était aveugle.
  • A Saumur, par la seule arme de la prière, il contraint un dragon qui terrorisait la région à fuir à tout jamais.

Il meurt près du Mont-Glonne, à l'âge remarquable de 123 ans.

Ce récit un brin fantaisiste a été reconnue comme tel par les bénédictins et par l'ensemble des spécialistes, qui ne lui accordent que peu d'importance historique.[3]

[modifier] Postérité

Deux abbayes angévines ont porté son nom :

  • Saint-Florent-le-Vieil (ancien Mont-Glonne), la commune de Saint-Florent-le-Vieil en a pris le nom.
  • Saint Florent-le-Jeune, la commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent, associée à Saumur, en perpétue le souvenir.

Saint Florent d'Anjou est fêté le 22 septembre.

[modifier] Notes et références

  1. La légende présente différentes versions, du fait qu'elle a été plusieurs fois réécrites.
  2. Maurice HAMON, « La Vie de saint Florent et les origines de l'abbaye du Mont-Glonne », Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 1971, p. 215-238.
  3. Bénédictins de Paris, Vies des Saints et Bienheureux, t. 9, 1950, p. 463.

[modifier] Sources et liens externes