Fiat

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Logo de FIAT Group S.p.A.
Repères historiques
Création : 1899
Fondateur(s) : Giovanni Agnelli
Personnages clés : Gianni Agnelli,
Fiche d’identité
Forme juridique : SA
Action : BIT: F
Slogan(s) : « Terre, Mer et Ciel »
Siège social : Italie Turin
Direction : Luca Cordero di Montezemolo, Sergio Marchionne
Actionnaires : IFI - IFIL
Activité(s) : Holding
Produit(s) : Tous engins à moteur
Société mère : Ifil
Filiale(s) : Ferrari Alfa-Romeo Lancia IVECO Maserati Irisbus CNH
Effectif : 172 012 (en 2006)
Site corporatif : www.fiatgroup.com
Données financières
Chiffre d’affaires : 58,5 milliards d'euros (2007)
Principaux concurrents
General Motors, Ford, VW, Toyota, PSA
Consultez la documentation du modèle
Logo de la marque automobile Fiat
Logo de la marque automobile Fiat

Fiat S.p.A. (acronyme de Fabbrica Italiana Automobili Torino, fabrique italienne automobiles Turin, BIT: F), est un constructeur automobile, basé à Turin. Elle est contrôlée par la famille Agnelli, par l'intermédiaire de leurs holdings financières IFI et IFIL.

Le groupe FIAT S.p.A. contrôle les marques Fiat Auto, Fiat Professional, Alfa Romeo, Lancia, et Maserati, IVECO, Ferrari et Irisbus dans le secteur des véhicules utilitaires.

Avec 2,20 millions de véhicules (tous types) produits en 2006, le groupe Fiat se classe au 7e rang mondial derrière General Motors, Toyota, Ford, Volkswagen, DaimlerChrysler, Renault-Nissan et égal a PSA Peugeot-Citroën. Ces chiffres montrent une hausse de plus de 10 % sur l'année 2005, pour un chiffre d'affaires de 52 Md €.

À la suite du décès d'Umberto Agnelli le 27 mai 2004, c'est Luca di Montezemolo, jusque là président de Ferrari, qui a été nommé président de Fiat SpA, John Elkann, petit-fils de Gianni Agnelli étant nommé vice-président.

Le groupe a subi une perte d'exploitation de 979 millions d'euros en 2003 et de plus d'un milliard en 2004, qui restera dans les mémoires des dirigeants l'année la plus noire du siècle d'existence de la société. La situation s'est nettement redressée depuis.

Dès sa rupture avec l'américain Général Motors, fin 2004, le groupe Fiat a très rapidement retrouvé la santé financière. En 2005, grâce au succès de ses nouveaux modèles Panda II et Grande Punto, les résultats sont devenus positifs et le bilan 2006 a permis la distribution du premier dividende depuis cinq ans. Les résultats à fin du troisième trimestre 2007 montrent une progression de 17,8 % pour Fiat Auto Group et supérieure à 23 % pour Iveco et CNH.

En 2007, les parts de marché du groupe Fiat ont fortement progressé. Notamment dans le secteur automobile où elles dépassent 32 % en Italie, et 9 % en Europe ; depuis le début de l'année 2007, Fiat Auto devance Renault. La nouvelle Fiat 500 qui a été présentée le 04 juillet 2007, exactement 50 ans après le légendaire « pot de yaourt » de 1957 va encore renforcer les positions de la marque, elle a recueilli plus de 50 000 commandes avant sa présentation officielle. La croissance des divisions poids lourds IVECO et matériel agricole et de construction CNH-CASE NEW HOLLAND dépasse les 17 % annuels.

Sommaire

[modifier] Le groupe FIAT S.p.A.

Le groupe s'est recentré en 2003 sur son cœur de métier, les véhicules à moteur. Il s'est organisé en neuf secteurs opérationnels :

[modifier] Secteur automobile

Regroupé dans la holding Fiat Group Automobiles.

Il comprend trois marques en Italie : Fiat Auto, Lancia et Alfa Romeo et les différente filiales FIAT Auto dans le monde :

  • FIAT Automoveïs au Brésil,
  • FIAT-TOFAS en Turquie,
  • FIAT-NANJING en Chine,
  • FIAT-MEKONG au Vietnam,
  • FIAT Sud Africa, FIAT SEVERSTAL en Russie, FIAT Argentine, Vénézuéla, FIAT EL NASR Égypte, FIAT India (ex Premier)et récemment en liaison avec TATA,...

La holding intègre également les unités :

[modifier] Secteur véhicules industriels

Il est regroupé dans la holding IVECO spécialiste des poids lourds, véhicules spéciaux et transports de personnes, 100 %

  • en Italie : Iveco (ex Fiat V.I.), Astra SpA : véhicules chantier et dumpers, et SIVI : véhicules spéciaux pour transports exceptionnels jusqu'à 740 tonnes
  • en Europe : Iveco en Allemagne (ex Magirus), France (ex Unic), Grande Bretagne (ex Ford UK Trucks et Seddon Atkinson) et Espagne (ex Pegaso)
  • dans le reste du monde : IVECO-OTOYOL en Turquie, URALAZ en Russie, IVECO-SAIC en Chine, IVECO ASHOK Leyland en Inde, IVECO Australie (ex International), Argentine, Brésil, Venezuela...

La filiale Irisbus - 100 % division autocars et autobus de IVECO - née du regroupement de toutes les unités IVECO Bus Europe et ex Renault Bus en 1999, fabrique sa très large gamme en Italie, Espagne, France, Argentine, Brésil, Tunisie, Inde, Chine, Hongrie et République tchèque.

[modifier] Secteur machines agricoles et engins de travaux publics

Il est regroupé dans la holding CNH : Matériel agricole et travaux publics avec les marques Case, New Holland, Steyr, Fiat-Allis, O&K et Kobelco, sites de production dans plus de quatre-vingt pays dans le monde.

[modifier] Autres secteurs

  • Magneti-Marelli, 100 % (Composants industriels pour l'automobile, créée en 1919)
  • Comau, 100 % (Machines-outils) - 1er constructeur mondial de robots pour l'industrie automobile et poids lourds - a racheté l'américain PICO 1er constructeur mondial de lignes de carrosseries, la division automation de Renault...
  • Teksid, 84,8 % (Pièces moteurs en fonte, magnésium et aluminium)
  • Elasis, 100 % (Recherche)
  • Centro Ricerche Fiat, 100 % (Centre de recherches Fiat)
  • Fiat Powertrain Technologies : production de moteurs et boîtes de vitesses de dernière génération

Nota : Fiat et General Motors ont rompu leurs accords croisés le 1er janvier 2005. General Motors a du restituer à Fiat SpA les 10 % du capital qu'il détenait encore dans sa filiale Fiat Auto, les sociétés communes FIAT-GM Powertrain et Purchasing ont été dissoutes, chacun reprenant ses apports respectifs.

Fiat empoche au passage deux milliards de dollars et autorise OPEL à construire sous licence, la plateforme Fiat 199 de la G-Punto pour la nouvelle Corsa et poursuivra la vente de ses moteurs diesel 1,3 Mjt et 1,9 Jtd 8v et 16v Mjt au groupe General Motors pour une utilisation sur les seules marques Opel, Cadillac et Isuzu ; Daewoo et sa nouvelle dénomination Chevrolet en étant définitivement exclues.

Attendu que Suzuki est également sorti du tutorat General Motors en fin d'année 2005, les japonais achèteront directement à Fiat ces mêmes moteurs pour équiper leur propre gamme et fabriqueront, sous licence Fiat Powertrain, les nouveaux moteurs diesels 2.0 Multijet qui sortent en 2007.

Ironie de l'histoire : General Motors croyait pouvoir avaler Fiat Auto après l'avoir vidée de ses ingénieurs et essayé de bloquer son essor. General Motors a lamentablement échoué. En avril 2007, la valeur boursière de Fiat SpA est supérieure à celle de General Motors et de Ford réunis.

Depuis ce divorce, Fiat a passé plus de quatorze accords de coopération avec différents constructeurs dans le monde, dont un le 19 juin 2007 avec le groupe DaimlerChrysler pour la fourniture de 80 000 moteurs diesels par an entre 2009 et 2016. Il s'agit du très réputé Fiat F1C qui équipe les Iveco Daily notamment, de 3 litres de cylindrée et 177 ch.


[modifier] Secteur non industriel

  • Itedi- Italiana Edizioni Spa, La Stampa, 100 %
  • Business solutions, services aux entreprises nés à l'origine des nécessités de reclassement de personnel dont Fiat Gesco LTD.

[modifier] Autres participations

[modifier] Histoire de la société

[modifier] La constitution de la société

Logo Fiat Auto de 1999 à 2007
Logo Fiat Auto de 1999 à 2007

L'acte de création de la « Società Anonima Fabbrica Italiana Automobili Torino » est signé le 11 juillet 1899 au Palazzo Bricherasio, à Turin, en Italie. On dénombre trente actionnaires, parmi les noms desquels figurent Ceirano, Faccioli, Felicenazzaro, Vincenzo Lancia, Agnelli..., pour un capital social de 800 000 lires. Parmi ces trente fondateurs se trouvent Ludovico Scarfiotti, qui sera le premier président du conseil d'administration, et Giovanni Agnelli, l'homme qui les a réunis. Giovanni Agnelli n'est ni un technicien, ni un financier, ni un spéculateur, c'est un visionnaire et grâce à son dynamisme il prendra la direction de la société dès 1902.

Giovanni Agnelli qui était un homme d'action, a voulu très vite constituer une grande entreprise, d'importance nationale, pour que la jeune Italie puisse refaire son retard industriel sur ses voisins français et allemands. L'idée d'Agnelli était de produire rapidement des automobiles « populaires », utilisables par le plus grand nombre, et il réussit à persuader un groupe de financiers turinois des perspectives intéressantes de la production automobile de ce type.

Dès le début il renonce à l'élaboration d'une modèle original qui lui aurait fait perdre temps et argent, et se tourne par conséquent vers un modèle existant, conçu par Ceirano et Faccioli, qui en avaient déjà vendu quelques exemplaires. Les évènements qui suivent montrent bien la détermination et l'empressement d'Agnelli. La société Ceirano, déclarée le 23 octobre 1898, se définit clairement comme une « société pour la fabrication de prototypes automobiles » et dès le 20 mars 1899 l'ingénieur Faccioli dépose le brevet de sa voiture. À peine sa constitution entérinée, la nouvelle société F.I.A.T. rachète les actions et les brevets de la société Ceirano. Elle dispose alors d'un modèle viable, la Fiat 3½-4 HP, et de capitaux à peine entamés ; de plus elle sous-traite la fabrication des pièces à des entreprises expérimentées.

[modifier] L'épopée industrielle

F.I.A.T. inaugure sa première grande usine en 1900, au n°35 du Corso Dante. Sur une surface de 12 000 m2, 150 ouvriers produiront vingt-quatre automobiles durant cette année 1900.

En 1902 la société commence à acquérir ses premières lettres de noblesse dans le sport automobile : Fiat présente la 24 HP Corsa, première voiture de compétition réalisée par le constructeur, les neuf Fiat engagées sur le Tour d'Italie automobile franchissent toutes la ligne d'arrivée, Vincenzo Lancia remporte la course de côte Sassi-Superga au volant de la 24 HP Corsa et Giovanni Agnelli établit un nouveau record sur la Fiat 8 HP lors du second Tour d'Italie.

En 1904, le logo ovale sur fond bleu, dessiné par Biscaretti, est adopté.

En 1906 les effectifs de la Fiat s'élèvent à 1 500 salariés, produisant 1 150 voitures, et l'entreprise entreprend ses premières acquisitions en achetant la société Ansaldi. Sur le plan sportif Vincenzo Lancia remporte la Coppa d'Oro à Milan, tandis que Mathis s'adjuge la Targa d'Oro de la Coppa Herkomer au volant d'une Fiat 40 HP. C'est aussi à ce moment que les exportations commencent à décoller, jusqu'à représenter les deux tiers de la production. Fiat adopte une stratégie de croissance axée sur la mondialisation et conquiert des parts importantes sur des marchés porteurs, en particulier aux États-Unis, au point de créer la Fiat Automobile Corporation en 1908 avec la construction d'une usine pour une fabrication locale.

Le constructeur commence à produire des modèles dédiés à un usage spécifique, comme la Fiat Type 1 Fiacre, dédiée au transport public (adoptée en particulier par les villes de New York, Paris, Londres...), et qui sera produite à 1 600 exemplaires ; mais aussi des véhicules commerciaux, des moteurs pour la marine AIFO, des camions Fiat V.I., des trams Fiat Ferroviaria, les avions Fiat Avio...

En 1916 débute la construction de l'usine du Lingotto, « lingot » de 500 mètres de long, à Turin, sous la direction de l'architecte Giacomo Mattè Trucco. Lorsque sa construction s'achève en 1922 c'est la plus grande et la plus moderne usine d'Europe et dès lors l'emblème de l'industrie automobile italienne. Le bâtiment, qui occupe cinq étages est absolument révolutionnaire et abrite sur son toit une piste d'essai futuriste. Ce bâtiment est un chef-d'œuvre dans l'application du fordisme : les pièces détachées arrivent au rez-de-chaussée et les voitures sont assemblées au fil des cinq étages, transportées par des ascenseurs, pour enfin être testées sur la piste ovale et inclinée qui occupe le toit.

À ce moment de son histoire, la firme turinoise est déjà le moteur de l'industrie italienne et sa production commence à se diversifier très largement (chemins de fer, aciéries, électricité, transports publics...), au point que durant la Première Guerre mondiale elle produit camions et blindés, avions et moteurs, mais aussi armes et munitions, et même uniformes, bottes et sacs pour les soldats. Fiat met son industrie entière au service de l'effort de guerre et sort grandie de ce conflit : la société comptait 4 000 employés en 1914, elle en compte 40 000 en 1918.

Dans les années 1930, Fiat est déjà un empire industriel d'envergure internationale. Le groupe possède des usines sur trois continents (Europe, Amérique latine et même Asie). C'est aussi à cette époque qu'il crée la marque Simca en France, Fiat-NSU devenue Fiat Neckar en Allemagne et plus tard SEAT en Espagne. Cependant la politique d'autarcie de Mussolini force la société à revoir ses plans de développement à l'international et à se concentrer sur le marché domestique et les industries lourdes. Les secteurs aéronautique et ferroviaires, ainsi que les travaux publics, connaissent alors une forte croissance. Le slogan de Fiat est alors : « Sur terre, sur mer et dans les airs ». Toutefois, la croissance perdure et à la veille de la Seconde Guerre mondiale les effectifs du groupe se montent à 55 000 employés.

En 1937 commence la construction de l'usine de Mirafiori, qui introduit les principes d'organisation industrielle les plus avancés de son temps et confirme l'orientation de la compagnie vers la production de masse. Sa construction s'achèvera en 1939, et le nouveau complexe industriel sera inauguré en présence de Mussolini.

Fiat eut et conserva des contacts autant avec les nazis et les fascistes, qu'avec les alliés et la Résistance.

En 1945, le sénateur Giovanni Agnelli meurt et, son fils Eduardo étant décédé dans un accident d'avion dix ans auparavant, c'est Vittorio Valletta qui assume la présidence de Fiat.

[modifier] La reconstruction et le boom économique

Image:Fiat logo-evo.jpg

Ce n'est qu'en 1948, et grâce à l'aide financière du plan Marshall, que la reconstruction des usines détruites pendant la guerre se termine. En 1950 la production a retrouvé son niveau d'avant guerre, on parle alors de « miracle italien ». Vittorio Valletta poursuit la stratégie de croissance, d'acquisitions et de diversification lancée par Agnelli et les profits recommencent à croître et les effectifs à augmenter.

En 1958 c'est le boom économique et la production augmente de façon impressionnante, tirée par la production d'automobiles et de machines agricoles. Les usines de Mirafiori doublent leur capacité, plus de 50 000 ouvriers y travaillent en deux postes et parfois trois. Le secteur automobile est le symbole du miracle économique italien, et Fiat, avec 95 % de la production du pays, joue un rôle de premier ordre. Le nombre d'ouvriers atteint un maximum de 230 000. C'est également à ce moment qu'est décidée la construction d'une seconde méga-usine celle de Rivalta di Torino, toujours près de Turin, inaugurée en 1968.

Après avoir aidé à la création du secteur automobile en Yougoslavie avec Zastava dans les années 1950, en Espagne avec Seat, Fiat est le principal collaborateur - concepteur et fournisseur - de VAZ (Lada) en Union soviétique à Togliattigrad ; il fournira également les licences de fabrication pour les 600 000 exemplaires Zigouli-Lada par an, copie des modèles Fiat 124 et Fiat 125. Les automobiles Fiat, notamment leur plate-forme, serviront de base à l'ensemble des constructeurs du camp socialiste, en particulier les constructeurs soviétiques ainsi que le polonais Fiat-Polski FSO, soit directement, soit indirectement par la collaboration de fabricants soviétiques utilisant les procédés et technologies Fiat.

[modifier] 1990-2004: la crise

À partir des années 1990, les bénéfices de Fiat commencent à décliner, et ce malgré la présence de modèles populaires comme les Panda, Uno et Tipo. L'image de Fiat concernant sa fiabilité et sa finition, alimentée par une presse souvent chauvine, comme en France en particulier, lui fait de plus en plus de tort face aux autres constructeurs. Cette réputation détourne peu à peu les clients et les ventes baissent après 1990 (notamment en France où elles tombent de 150 000 à moins de 60 000 véhicules en 2000).

Le groupe, toujours présidé par Gianni Agnelli alors âgé de 80 ans, est alors en grande difficulté, les pertes n'ont jamais été aussi importantes, et les conseils d'administration se succèdent sans succès. La rumeur sur l'hypothèse d'un rachat par un concurrent est même avancée.

En mars 2000 un accord en deux temps est signé : General Motors prend, dans un premier temps, 20 % du capital de la division Automobiles Fiat et Fiat S.p.A. reçoit en échange 6 % de la totalité du groupe General Motors.

La Fiat Stilo, lancée le 11 septembre 2001 est un échec commercial en Europe, en raison d'un mauvais positionnement sur le marché, alors que ce véhicule est techniquement très bon et de bonne facture et qui connaît d'ailleurs un excellent succès en Amérique Latine où il est aussi fabriqué.

En juin 2002, Fiat Auto, grevé par un endettement de 6,6 milliards d'euros, est obligé de faire appel aux banques pour soulager sa trésorerie. Un consortium de banques souscrit à 3 milliards d'euros leur donnant une garantie sur une partie du capital et achète 51 % de la filiale de crédit Fidis. Parmi les autres mesures prises alors, Fiat Group dépose en garantie 34 % de Ferrari auprès du groupe financier Mediobanca contre 775 millions d'euros. L'affaire fait alors grand bruit.

[modifier] 2005 : La résurrection

Après le décès de Gianni Agnelli en 2003, petit fils du fondateur de Fiat, puis de son frère Umberto Agnelli en 2004, c'est Luca Cordero di Montezemolo, le président de Ferrari, qui est appelé à la présidence du groupe Fiat. Il s'entoure d'une nouvelle équipe dirigeante animée à partir de juin 2004 par un nouveau directeur général, Sergio Marchionne qui va insuffler au groupe un nouvel élan et réorganiser totalement le management de Fiat Auto. Malgré le succès de la nouvelle Panda, le nouveau directeur général impose une sévère restructuration, en remplaçant toute l'équipe dirigeante et en taillant dans les coûts mais pas dans les effectifs et en réorganisant la fabrication.

Cette gestion va rapidement porter ses fruits dès 2005 et stopper la lente descente aux enfers qu'avait connue Fiat Auto. En 2004, l'option de vente de FIAT concernant la partie automobile auprès de General Motors a été rompue, en contrepartie du versement par General Motors d'une indemnité de rupture de 1,55 milliards d'euros en cash plus la restitution de toutes les participations dans FIAT Auto, permettant au groupe FIAT de reprendre 100 % de sa filiale automobile et de renouer très rapidement avec ses premiers bénéfices dès la même année.

Libre de ses agissements, Fiat Auto va rapidement passer des alliances industrielles partielles et ciblées. Fiat restructure et modernise rapidement ses lignes de produits et comme l'a admis Luca de Meo, le directeur de la marque, de générer de « l'argent avec une gamme étroite et peu d'investissements » car « il nous faut mettre les investissements sur les voitures qui font les gros volumes, plus de cent mille unités par an (...) Fiat doit rester populaire mais redevenir moderne et design ».

Cependant, la résurrection est basée sur la Fiat Grande Punto, designée par Giugiaro et pour laquelle sont enfin réhabilitées les valeurs et l'identité de la marque. Cette nouvelle génération de sa célèbre compacte, devient en quelques semaines le véhicule le plus vendu toutes catégories confondues en Europe depuis le début de l'année 2006. En avril 2006 débute la commercialisation du premier véritable 4x4 civil de la marque, le Fiat Sedici, conçu en partenariat avec Suzuki. En mai 2006, Fiat ouvre à Mirafiori près de Turin, la plus grande concession automobile du monde, regroupant tous les modèles du groupe Fiat soit : Fiat, Alfa Roméo, Lancia, Ferrari et Maserati.

Même si le succès actuel d'un seul modèle ne peut rien laisser présager pour l'avenir, les usines tournent désormais à plein régime et Fiat compte maintenir sa croissance des ventes au rythme actuel de 23 % en 2006, remontant de 6,4 % à plus de 9 % au palmarès européen et pronostiquant un bénéfice de 1 milliard d'euros pour l'année 2006, et comme l'a souligné Sergio Marchionne, Fiat est aujourd'hui redevenue un concurrent sérieux au niveau mondial. En Italie même où le groupe avait, avant les années 1980, 70 % de parts de marchés, il est en 2006 repassé au-dessus de la barre des 31 %.

Avec ses premiers bénéfices, Fiat a fait valoir fin septembre 2006 une option de rachat, auprès de Mediobanca qui lui a permis de récupérer les 29 % de Ferrari cédés en 2002 pour environ 800 millions d'euros, portant ainsi son contrôle à 85 %. Les 5 % restants avaient été cédés par la banque au fonds d'investissements Mudabala de Dubaï. Piero Ferrari, le fils d'Enzo possède encore 10 % du groupe.

Mi-juillet 2007, la capitalisation boursière du groupe encore moribond trois ans plus tôt est plus élevée (30 milliards d'euros) que celle cumulée de Ford et General Motors (27,5 milliards)[1].

[modifier] Le futur

L'année 2007 s'annonce plus florissante que 2006 avec l'arrivée de nombreux nouveaux modèles. Fiat en a annoncé vingt-trois d'ici à 2010.

Tout d'abord, en janvier 2007, la nouvelle Fiat Bravo a été présentée officiellement à Rome. Au printemps, dès le salon de Genève, la nouvelle Fiat Linea, présentée en avant-première au salon d'Istanbul en novembre 2006, sera lancée dans les marchés émergents comme la Turquie, le Brésil, l'Argentine, l'Inde et la Russie, dans les pays mêmes où elle sera fabriquée. Ce modèle, une Grande Punto avec coffre devrait être commercialisée en Europe (Allemagne et Espagne) en 2008. Ce n'est pas un modèle low cost.

Puis le 04 juillet 2007, 50 ans après jour pour jour, est apparue la merveille ressurgie du passé, la Fiat 500 II Trepiùno, une voiture au design rétro très mode, évoquant la mythique Fiat 500 de 1957, un peu comme la Mini ou la New Beetle, mais en offrant quatre véritables places.

L'objectif du groupe FIAT est de construire dans le monde quatre millions de véhicules automobiles dès 2010.

En 2008, FIAT achète 70 % du constructeur serbe Zastava pour y produire des véhicules à bas coûts[2].

[modifier] Modèles

[modifier] Automobiles

Comme pour tous les constructeurs dans le monde, les modèles du début du siècle étaient baptisés du nombre de chevaux de puissance du moteur.

À partir de 1910, Fiat utilisa la formule « Type 1 »... etc, c'est en 1920 que Fiat réorganisera l'ensemble de ses productions et choisit de donner des codes internes à ses produits. Ainsi l'on voit apparaître la Fiat 501 en 1921.

Le 5 étant le code de la division automobile, le 6 revenant aux véhicules industriels camions et autobus, le 7 aux tracteurs agricoles, le 1 lui étant réservé à la division moteurs.

À partir de 1936, l'appellation des voitures reprend la valeur de la cylindrée, alors que le code produit reste sur la base 500.

C'est au lendemain de la seconde guerre mondiale que Fiat élabore un plan de nouveaux modèles et change ses noms de code en prenant le 1 pour les voitures, le 2 pour les véhicules industriels légers, le 3 pour les autocars de ligne et de luxe, le 4 pour les bus urbains, le 5 pour les autobus interurbains, le 6 restant pour les camions, le 7 pour le matériel agricole et de travaux publics, le 8 attribué à Lancia et le 9 à Alfa Roméo.

C'est ainsi que la Fiat 600 porte le nom de code VIN : ZFA100.

En 1966, avec l'arrivée de Gianni Agnelli aux commandes de l'empire Fiat, les voitures reprennent l'appellation du nom de code et l'on connaitra la Fiat 124, dont le code VIN est ZFA124. Cette formule sera abandonnée en 1978 au profit de noms fantaisistes comme la Fiat Ritmo, dont le code est ZFA138.

Dans le groupe, la Lancia Thema est connue sous le nom de code ZLA834 et l'Alfa Roméo 156 : ZAR932.

En 2007 les codes 1 seront très bientôt quasiment tous utilisés, Fiat va devoir faire appel à un nouveau système dans l'avenir.

[modifier] - 1899 à 1909 -

[modifier] - 1908 à 1919 -

[modifier] - 1920 à 1929 -

Fiat 509
Fiat 509

[modifier] - 1930 à 1939 -

[modifier] - 1940 à 1949 -

[modifier] - 1950 à 1959 -

Fiat 500
Fiat 500

[modifier] - 1960 à 1969 -

[modifier] - 1970 à 1979 -

  • Fiat 127 (1971) élue voiture de l'année 1972 - modèle 127 - aussi fabriquée en Espagne et Pologne
  • Fiat 126 (1972) - modèle 126
  • Fiat 132 (1972) - modèle 132 - aussi fabriquée en Espagne et Pologne
  • Fiat X1/9 (1972) - modèle 128S
  • Fiat 126P (1973) fabriquée uniquement en Pologne - modèle 126P
  • Fiat 131 (1974) - modèle 131 - aussi fabriquée en Espagne, Maroc, et encore en 2007 en Turquie
  • Fiat 133 (1974) - fabriquée en Espagne par Seat (1974-1979) puis en Argentine par Fiat (1977-1982)
  • Fiat Nuova Campagnola (1974) - modèle 1132
  • Fiat 147 (1976) modèle fabriqué uniquement au Brésil et en Argentine - modèle 147
  • Fiat Ritmo (1978) appelée Strada dans les pays anglosaxons - modèle 138 - aussi fabriquée en Espagne

[modifier] - 1980 à 1989 -

Fiat Tipo
Fiat Tipo

[modifier] - 1990 à 1999 -

Fiat Palio Weekend
Fiat Palio Weekend

[modifier] - 2000 à 2009 -

Fiat Bravo 2
Fiat Bravo 2
  • Fiat Stilo (2001-2007) aussi fabriquée au Brésil - modèle 192 - aussi fabriqué en Turquie et Brésil. Remplacée en 2007 par la nouvelle Bravo
  • Fiat Doblò (2001) "ludospace" concurrent des Citroën Berlingo et Renault Kangoo, fabriqué en Turquie, Brésil, Vietnam et Russie - modèle 223
  • Ulysse II (2002) - modèle 222 - fabriqué à Valenciennes en France
  • Fiat Panda II (2003) deuxième génération, élue voiture de l'année 2004 fabriquée en Pologne - modèle 169
  • Fiat Panda II 4x4 (2004) fabriquée en Pologne - modèle 169
  • Fiat Idea (2004) petit monospace, aussi fabriquée au Brésil - modèle 350
Fiat 500
Fiat 500

[modifier] Véhicules utilitaires

Depuis le mois d'Avril 2007, la division Fiat Veicoli Commerciali - LCV - est devenue Fiat Professional.

[modifier] Véhicules industriels - camions - bus - poids lourds

Créée en 1907, la division poids lourds Fiat V.I. a fabriqué et commercialisé sous son nom un nombre considérable de véhicules de tous types, camions légers, lourds, très lourds, militaires, spéciaux, bus et autobus.

Après le rachat de nombreux autres constructeurs en Italie et dans le monde, Fiat V.I. s'est hissé au second rang européen dans la spécialité.

C'est en 1975 que cette division qui se composait alors des marques Fiat V.I., Fiat-OM, Lancia V.I., Unic-Fiat et Magirus, se transforme en une seule marque et devient IVECO.

[modifier] Usines Fiat

[modifier] En Italie

[modifier] FIAT Auto

[modifier] FIAT Powertrain

  • Mirafiori (Piémont), 1 700 employés, moteurs et transmissions
  • Verrone (Piémont), 500 employés, transmissions
  • Arese (Lombardie), 370 employés, moteurs
  • Termoli (Molise), 2 100 employés, moteurs et transmissions
  • Pratola Serra (Campanie), 1 500 employés, moteurs

[modifier] À l'étranger, principaux sites du groupe FIAT :

  • Bielsko Biała (Pologne) - construction de moteurs, notamment le fameux 1,3 MJtd (utilisé par OPEL pour ses Corsa, Astra et Meriva, et Suzuki pour la Ignis...)
  • Tychy (Pologne) - Fiat 600 - Fiat Panda II - Fiat 500 II et future FORD KA. 450 000 véhicules/an
  • Bursa (Turquie) - Fiat Doblò pour tous les marchés européens, Fiat Palio, Siena, Marea, l'ancienne Fiat 131 et la toute nouvelle Fiat Linea. 350 000 véhicules/an
  • Betim (Minas Gerais, Brésil) - Fiat Uno-1000, Palio, Palio SW, Siena, Stilo, Doblò, Strada, Fiorino, Idea, Marea et Grande Punto. 750 000 véhicules/an
  • Sete Lagoas (Minas Geras, Brésil) - Fiat Ducato et toute la gamme IVECO. 20 000 fourgons et 8 000 camions/an
  • Vittoria (Vénézuéla) - Fiat Uno-1000 et Palio + Gamme camions IVECO
  • Cordoba (Argentine) - moteurs et boîtes de vitesses. Fiat-Tata Pickup et Fiat Siena à partir de 2008. 100 000 véhicules/an
  • Kurla et Mombay (-ex Bombay) (Inde) - Fiat Palio, Palio Adventure et Petra. 100 000 véhicules/an
  • Nanjing (Chine) - Fiat Palio et la nouvelle Perla. 100 000 véhicules/an
  • Victoria (Afrique de Sud) - Fiat Uno, Palio, Palio SW et Siena. 20 000 véhicules/an.
  • Naberejnyïe Tchelny (Russie) depuis 2007, montage des FIAT en CKD provenant de Turquie : Palio, Palio SW, Siena, Doblò et fourgon Ducato. 175 000 véhicules/an
  • Annonay (France) - Autobus urbains Irisbus
  • Bourbon Lancy (France) - Moteurs camions IVECO
  • Vénissieux (France) - Autobus et autocars Irisbus
  • Madrid (Espagne) - Gammes IVECO (camions de chantier) et Irisbus (autobus et autocars)
  • Ulm (Allemagne) - Gamme IVECO (camions lourds de ligne)

[modifier] Les constructeurs étrangers liés au groupe Fiat

[modifier] Automobiles

Nota : les modèles en gras sont actuellement en cours de fabrication (2007).

[modifier] Véhicules industriels

La division Fiat V.I. eut des liens privilégiés avec un grand nombre d'autres constructeurs comme :

  • OM : Officine Meccaniche de Brescia - Constructeur Italien implanté à l'Est de Milan dont les productions spécifiques de camions de gamme moyenne ont été complètement intégrés dans la gamme Fiat. Tigrotto, Leoncino, Cerbiatto, Daino, et de gros tonnages, Titano utilisé en version chantier en configuration 8x4 également pour les transports exceptionnels.
  • SPA
  • Astra SpA

À l'étranger :

  • Ex Yougoslavie : Zastava. Création en 1955 avec le petit Fiat 621, puis les Fiat 615, OM Leoncino et Fiat 50 puis Iveco Fiat Daily, Fiat Zeta, Fiat Turbo Zeta,
  • Turquie : OTOYOL : création en 1960 avec les fameux Fiat 682, Fiat 619 rebadgés Fiat 169, et toute la gamme Iveco depuis 1975. Arrêt des fabrications en mars 2007.
  • Argentine : Fiat 640, Fiat 682, Fiat 619, Fiat 697, IVECO TurboStar, IVECO EuroTech, IVECO EuroTrakker et la nouvelle gamme Iveco depuis 1975,
  • Brésil : depuis 1950 FNM. FNM acquis à l'origine une licence pour un camion légendaire Isotta Fraschini qui fut construit en 300 exemplaires en deux ans. Puis FNM se tourna vers Alfa Romeo, qui fabriquait également des camions à cette époque, pour le fameux Alfa 1000. Alfa Romeo acquis 30 % du capital de FNM que Fiat repris en 1970 après l'intégration d'Alfa Romeo dans son giron. Depuis, Fiat fabrique tous les modèles de sa gamme, devenue Iveco en 1975.
  • Nigeria : Fiat a toujours eu une très forte réputation et une clientèle fidèle en Afrique. Son très fameux Fiat 682 y est toujours en service plus de 35 ans après l'arrêt de sa fabrication, en Afrique même. Le Fiat 682 est surnommé "le Roi de l'Afrique" ! Iveco y construit ses modèles localement.
  • Tunisie : STIA est un petit constructeur qui assemble en CKD les modèles Daily, TurboZeta, IVECO Eurocargo, IVECO EuroTech et IVECO EuroTrakker, mais aussi des autobus et autocars Iveco.
  • Maroc : avec un carrossier partenaire local, Iveco assemble des bus urbains pour le Magreb. Une récente commande de 800 Iveco EuroClass simples et articulés est en cours de fabrication.
  • Chine : Iveco et SAIC sont partenaires pour la fabrication de la gamme lourde Iveco pour le marché chinois des gros porteurs. Iveco à travers sa filaile chinoise NAVECO fabrique déjà sur place depuis 1990 la gamme Daily au rythme de 100 000 véhicules par an.
    • En coentreprise avec CBC, Iveco construit en Chine sa gamme de bus urbains, autobus et autocars de grand tourisme.
  • France :
    • après le rachat de Renault Bus et de Heuliez, Iveco-Irisbus reste le seul constructeur encore présent en France dans ce domaine.
    • Iveco avait intégré UNIC-FIAT lors de sa création en 1975, mais la fabrication a été arrêtée après qu'Iveco ait été exclu d'un appel d'offres de l'armée, car considéré comme étranger.
  • Allemagne : après le rachat de Magirus, Iveco construit ses camions de ligne lourds et des autobus.
  • Espagne : Pegaso-ENASA, a été intégré en 1990 au groupe IVECO. Constructeur réputé de véhicules industriels proposait une gamme étendue de camions, autocars et autobus.
  • Russie : URALAZ construit toute la gamme extra lourde Iveco sur la base des TurboStar et EuroTrakker,
  • Inde : coopération avec ASHOK et partenariat avec TATA,

[modifier] Engins Travaux Publics

Regroupé au sein de CNH Global, le secteur des engins de travaux publics du groupe Fiat a subi quelques évolutions dans le temps.

Fiat a créé une division spécifique au lendemain de la première guerre mondiale sous le label FIAT. Puis se sont rapidement greffées les marques OM et SIMIT, constructeurs de pelles mécaniques, pour créer FIAT MMT.

Ce n'est qu'en 1974 que Fiat lança sa première grande coopération internationale en reprenant l'américain Allis Chalmers pour créer FIAT-ALLIS.

En 1986, Fiat conclut un accord de collaboration avec le japonais HITACHI dans le domaine des excavateurs de forte puissance et créa Fiat-Hitachi.

Durant cette période, Fiat MMT rachetera l'italien Benati et l'allemand O&K.

La coentreprise Fiat-Hitachi est dissoute en 2001, le japonais voulant reprendre son indépendance.

Fiat reprend alors l'autre grand constructeur japonais KOBELCO et l'intégre dans son groupe CNH Global, créé en 2002, avec la marque New Holland qui diffuse aujourd'hui l'ensemble des produits dans le monde.

[modifier] Matériel Agricole

Connu sous les marques traditionnelles Fiat, OM, et Laverda en Europe, le Groupe FiatAgri a réuni ses marques associées comme SOMECA en France, pour former FiatGeotec.

Après le rachat de la division Ford agriculture et camions, les nouveaux produits de la gamme globale Fiat ont souvent été diffusés sous le label New Holland.

En 1999, Fiat Holding rachète le groupe américain Case Corp. et l'englobe dans sa gamme de matériels agricoles et travaux publics. En 2000, la marque globale du groupe Fiat dans le domaine devient CNH Global - Case New Holland.

Avec cette acquisition, toutes les anciennes marques ne sont plus commercialisées sauf sur certains marchés athypiques, comme l'Autriche où Steyr est restée la référence.

Le label CNH Global rassemble maintenant les divisions matériels agricoles et engins de travaux publics. Il regroupe les noms réputés qui ont marqué le monde de l'agriculture comme : FiatAgri, Someca, Laverda, Braud, Flexicoil, Ford, International Harvester, New Holland, Case, Claeys, Steyr et bien d'autres...

[modifier] Données boursières

[modifier] Notes et références

  1. La Tribune, 24 juillet 2007, page 7
  2. Fiat s'offre une base « low cost » en reprenant le serbe Zastava, Denis Fainsbilder, Les Echos, 2 mai 2008
  3. http://www.autoactu.com/chine---fiat-se-retire-de-sa-coentreprise-deficitaire-avec-nanjin-automotive.shtml?EZFO_abonne=250&email=amd93@free.fr Coopération avec Nanjing Automobile en voie de démantèlement début 2008

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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