Famille d'Allonville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Blason des d’Allonville
Blason des d’Allonville

La Famille d'Allonville, aujourd'hui éteinte, est au XIXe siècle l’une des plus anciennes de France. Elle est connue dès le XIe siècle. Originaire du pays chartrain, d'un petit village de la Beauce, Neuvy-en-Dunois, elle possède, de temps immémorial, jusqu'en l'an 1475, la terre et seigneurie de son nom. On trouve ce nom écrit dans les titres : d'Allonville, d'Alonville, ou, Dalonville; en latin de Alonisvilla en 1080, de Alonivilla, de Allonvilla, de Dallunvilla.

Cette puissante famille est liée aux intérêts des comtes de Dunois, puis sert les rois de France. Les d'Allonville sont cités[1] par Renée-Caroline-Victoire de Froulay, marquise de Créquy parmi les noms des 41 familles qui sont très antérieures à 1399 et que ceux qui les portent peuvent être considérés comme gens de qualité. Cette liste est là pour suppléer à l'infidélité, à la négligence ou la vénalité des dictionnaires généalogiques.

Les deux branches de Réclainville et de Louville ont un différend pour les pleines armes, qui est résolu, après beaucoup de débats et consultations, par sentence arbitrale du 31 mai 1507, en faveur de Jean, seigneur de Louville, chambellan de Louis XI, contre Jean seigneur de Réclainville[2]. Simon d'Allonville, seigneur d'Oysonville, y assiste comme témoin.

Devise des d'Allonville : tout pour l'honneur. Couronne de Marquis[3].

Sommaire

[modifier] Illustrations

Les membres de l'Ordre de Saint-Michel , chevaliers de l’Ordre du Roi, sont la réplique à la fondation de l’ordre bourguignon de la Toison d’Or. Ils sont au départ 36.
Les membres de l'Ordre de Saint-Michel , chevaliers de l’Ordre du Roi, sont la réplique à la fondation de l’ordre bourguignon de la Toison d’Or. Ils sont au départ 36.

Cette famille a produit :

Le général et sénateur Armand-Octave-Marie d’Allonville.
Le général et sénateur Armand-Octave-Marie d’Allonville.

Sans oublier :

La famille d'Allonville jouit des honneurs de la Cour en la personne de trois de ses membres, dans les années 1787 et 1788, sur preuves reçues par Bernard Chérin. Ce privilège rare est réservé uniquement à quelques membres de la Cour[7]. Deux d’Allonville élèvent l’un le futur Philippe V d'Espagne et devient le chef de la Maison française de ce roi, l’autre le fils aîné de Louis XVI de France et il sacrifie sa vie pour aller défendre ce monarque au Palais des Tuileries, lors de la journée du 10 août 1792.

[modifier] Alliances

Blason des Reviers
Blason des Reviers

Les alliances principales de la maison d'Allonville sont avec les maisons de Gouffier, du Monceau et la maison capétienne de Courtenay ; avec les maisons de Garlande, de Richebourg d'Orval, de Prunelé, de Chabot, de Chauvigny, de Rochechouart, de Montmorency-Laval, de La Rochette, de Beauvilliers, de Nointel, de Billy, de Baglion, et par elle avec la maison du Roure, de Wisme, de Brichanteau-Nangis, de Damas, d'Anglure, de Hurault de l'Hôpital, de Réviers (Rivers en Angleterre) et de Mesme. Elle a eu aussi des alliances avec les maisons d'Angennes, de Clermont-d'Amboise et de Clermont-Gallerande. Les plus récentes sont avec celles de Bosredon, de La Bourdonnaye, de Bartillat, de Ségur, de Compiègne, de Munich en Russie, de Mertrus-Saint-Ouen, de Thémines, et des Mazis déjà alliée avec la famille d'Allonville, vers l'an 1640[5].

[modifier] Terres

Blason des d'Allonville du Plessis-Saint-Benoist.
Blason des d'Allonville du Plessis-Saint-Benoist.
L'ancien fief des d'Allonville de Chamblay est situé à La-Ville-l'Évêque, petite paroisse où est bâtie cette ancienne ferme traditionnelle beauceronne.
L'ancien fief des d'Allonville de Chamblay est situé à La-Ville-l'Évêque, petite paroisse où est bâtie cette ancienne ferme traditionnelle beauceronne.
Plan du chasteau et du village d'Alonville en beauce a une lieüe et demie de Chartres en 1696 : dessin de Louis Boudan, Inventaire des dessins exécutés pour Roger de Gaignières et conservés aux départements des Estampes et des Manuscrits, Paris, 1891, vol. 2, n. 5203, Bailleau-l'Évêque (Eure-et-Loir / France) -- Château d'Allonville, Genre iconographique :  Paysages -- XVIIe siècle.
Plan du chasteau et du village d'Alonville en beauce a une lieüe et demie de Chartres en 1696 : dessin de Louis Boudan, Inventaire des dessins exécutés pour Roger de Gaignières et conservés aux départements des Estampes et des Manuscrits, Paris, 1891, vol. 2, n. 5203, Bailleau-l'Évêque (Eure-et-Loir / France) -- Château d'Allonville, Genre iconographique : Paysages -- XVIIe siècle.

Les d'Allonville sont seigneurs de :

[modifier] Les premiers d’Allonville

La maison d'Allonville est maintenue dans sa noblesse le 22 janvier 1667, sur preuves, de 1370 à 1645. Néanmoins, avant 1370 de nombreux documents parlent de ses premiers membres avant 1370.


Payen d'Allonville (1080-1129)
x ?
|
| --> Albéric d'Allonville (1150-1212) (petit-fils de Payen)
          x Marie ?
          |
          | --> Payen II d'Allonville (début XIIIe siècle)
                 x ?
                  |
                  | --> Maurice d'Allonville (XIIIe siècle)
                          x ?
                          |
                          | --> Étienne d'Allonville (1250-1320)
                                  x ?
                                  |
                                  | --> Colaia d'Allonville (1290-1320)
                                  |
                                  | --> Amaury d'Allonville (1295-1376)
                                          x ?
                                          |
                                          | --> Geoffroy d'Allonville (1318-1375)
                                          |       x ?
                                          |         |       
                                          |         | --> Baudesson d'Allonville (1340-1385)
                                          |
                                          | --> Jehan Ier d'Allonville (1320-1406)
                                                  x 2) Marie Giffard (pas de descendance)
                                                  x 1) Jeanne Chenard de Louville (1350-1385)
                                                   |
                                                   | -->  Jehan Pierre d'Allonville (1367-1410)
                                                   |        x Marguerite Gouffier de Réclainville 
                                                   |         |
                                                   |         | --> Charles d'Allonville (1400-1479)
                                                   |         |        x Bertrande de Richebourg 
                                                   |         |         |
                                                   |         |         | --> Branche d’Oysonville (A)                                                    
                                                   |         |
                                                   |         | -->  Nicolas de Réclainville 
                                                   |         |          x Hélye Moulart 
                                                   |         |           |
                                                   |         |           | --> Les Réclainville (C)
                                                   |                
                                                   | --> Jehan le jeune, d'Allonville de Louville 
                                                           x Catherine Le Fournier
                                                            |
                                                            | --> Branche de Louville (B)


I. Le nom d'Allonville est connu depuis Payen d'Allonville (1080-1129) Payen est le prénom qu’adoptera Armand François d'Allonville pendant la Terreur[13]. Le fief d’Allonville relève du comté de Neuvy-en-Dunois et cette terre est appelé Alonisvilla en 1080 selon une charte de l’abbaye de Bonneval[14]. Entre les années 1101 et 1129, Payen est témoin d'un acte d'abandon de prestations en nature, fait par Hugues, fils de Baudoin, à l'abbaye de Saint-Père de Chartres[15]. Dallonville est une seigneurie de la commune actuelle de Neuvy-en-Dunois. Le fief d’Allonville relève du comté de Neuvy-en-Dunois et ressort pour la justice à Molitard.

Les d'Allonville sont-ils originaires de la Bourgogne? Le fief de Vertron à Montacher-Villegardin a appartenu aux Payen d'Allonville[16] et nous retrouverons des d'Allonville seigneurs de Vertron aux siècles suivants.

II. N d'Allonville (XIIe siècle), seigneur d'Allonville.

Albéric d'Allonville suit  Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion et Frédéric Barberousse à la Troisième croisade. Barberousse meurt dès 1190.
Albéric d'Allonville suit Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion et Frédéric Barberousse à la Troisième croisade. Barberousse meurt dès 1190.

III. Albéric d'Allonville (1150-1211), seigneur à Neuvy, chevalier, suit, à la croisade en 1190, Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion[17]. A Chartres, on reçoit depuis quelques années de tristes nouvelles de la Terre Sainte. Les discordes des princes chrétiens avaient encouragé les infidèles. Ils gagnent la bataille de Hattin, près de Tibériade, le 2 juillet 1187, qui est suivie de la prise de la ville sainte. Dans ce péril extrême, Guillaume de Tyr, prélat fugitif de la Palestine, vient prêcher la croisade en France. Un parlement a lieu entre les rois de France et d'Angleterre sous l'ormel[18] de Gisors, le 21 janvier 1188, et la ligne chrétienne est sur-le-champ proclamée. Albéric d'Allonville part à la croisade avec plusieurs seigneurs de la Beauce[19]. On trouve Albéric d'Allonville cité dans un acte daté de Saint-Jean-d'Acre du mois de septembre 1191, au nombre des seigneurs pour lesquels Jodoin de Beauvilliers, chevalier, procureur spécial dans les pays d'outre-mer, de Renaud de Bar[20], évêque de Chartres, se rend garant auprès de Conrad Ususmaris et de Quilico de Goarco, à l'occasion d'un emprunt. C'est en vertu de ce titre que le nom et les armes d'Allonville figureront dans la première salle des croisades, au château de Versailles[21]. Albéric d'Allonville meurt avant l'an 1212, époque à laquelle sa veuve, dame Marie, réclame, par-devant l'officialité de Paris, la moitié du moulin d'Illiers qui avait été vendu, sans son consentement, à Guillaume du Temple, clerc[22].


Icône de détail Article détaillé : Troisième croisade.


IV. Payen II d'Allonville (début XIIIe siècle), seigneur à Neuvy, vit vers l'an 1200[23]. Le château de Vertron appartient en premier à Payen II d'Allonville[24].

V. Maurice d'Allonville (XIIIe siècle), écuyer, seigneur à Neuvy, vivant en 1230[23][3].

Blason des seigneurs du Puiset.
Blason des seigneurs du Puiset.

VI. Étienne d'Allonville (1250-1320) est nommé, avec le seigneur du Puiset et l'abbé de Saint-Père de Chartres, au nombre des seigneurs qui, tenant à nu du roi au bailliage de Janville, font sermons à Tours, à Philippe le Hardi, l'an 1272, pour aller à l'ost de Foix[25][23]. Le roi en effet convoque l’ost royal contre les comtes de Foix et d'Armagnac qui lui contestent son pouvoir. Étienne d'Allonville part se battre contre eux. Le comte d'Armagnac se rend et celui de Foix est battu et emprisonné. En 1284, le roi achète le comté de Chartres. Étienne d'Allonville va ensuite combattre en Espagne. Il est encore vivant en 1319, mais donc très âgé[23].

VII.a. Amaury d'Allonville (1295-1376), damoiseau, rend hommage à l'évêque de Chartres, Jean de Garlande, pour sa terre, en 1315. Courcelles dans son Nobiliaire le verra fait chevalier à cette date. Il est rappelé, comme mort, dans des lettres de Charles V, datées de l'an 1377, qui ordonnent le paiement d'une somme de soixante francs d'or, à Jehan d'Allonville, écuyer, en récompense des services par lui rendus à l'exemple de feu Amaury, son père[26]. Amaury est aussi le maire de Bailleau-l'Évêque, c’est à dire celui qui administre le village pour le compte du seigneur.

VII.b. Colaia d'Allonville (1290-1320), vivant en 1319[23].

VIII.a. Geoffroy d'Allonville (1318-1375), chevalier dès 1370 et seigneur d'Allonville, donc certainement l’aîné de son frère. Son fils, Baudesson d'Allonville (1350-1385), écuyer, est cité dans la revue de la compagnie de Waleran de Renneval, comme chevalier banneret, passé à Corbeil, le 17 septembre 1380[27]. Courcelles le cite lui-aussi. Un chevalier banneret doit être riche et puissant pour avoir plusieurs lances (formation militaire).

Blason des Chenard, seigneurs de Louville avant les d'Allonville.
Blason des Chenard, seigneurs de Louville avant les d'Allonville.

VIII. Jehan Ier d'Allonville (1320-1406), écuyer, rend hommage pour sa mairie de Bailleau-l'Évêque et sa terre à l'évêque de Chartres, Aymery de Chastellux , en 1340, et fait de nouveau le même aveu avec serment de féauté, en 1369. Jehan Ier d'Allonville se marie en 1365 avec Jeanne Chenard (1320-1406), fille de Philippe Chenard et de Jeanne de Presle, belle-sœur de Jean III de Languedoüe (cité 1367) chevalier, gouverneur de Dourdan et de Gallardon, seigneur de Villeneuve-Languedoue et La Bézègue. Les Chenard porte : D'azur à trois cagnards ou marmites d'or avec anses et trépieds. Cette ancienne maison de Beauce, dont l'origine remonte à Goislin Chenard, est qualifié seigneur de Louville, en 1101[28]. Son arrière-grand-père est cité parmi les plus illustres bienfaiteurs de la maladrerie de La Madeleine du Grand-Beaulieu en 1270 [29] et Jeanne Chenard est la descendante de plusieurs croisés[30]. Les Chenard sont seigneurs de Louville, de Herville, de Villiers, Levéville, Villeneuve, Theuville, Aufains, etc[28]. Jehan Ier d'Allonville épouse en secondes noces, le 12 août 1386, Marie Giffard , veuve de Simon Le Fournier , et fille du chevalier Guillaume Giffard des Étangs d’une des plus anciennes familles d'origine normande[31] et de Jeanne de Feillet . Elle est veuve de Guillaume de la Lande, fils de Pierre, bailli de Chartres, et de Philippe de Couttes, sa première femme, puis de Simon Le Fournier. Jehan Ier d'Allonville meurt après le 22 juin 1405, date d'un pouvoir qu'il donne à sa femme pour lui permettre d'entrer en possession de la part lui revenant de l'héritage de Colin Giffard, son frère et avant le 7 juin 1407, lorsque Marie Giffard, comme mère de Catherine le Fournier, veuve de Jehan de Dallonville le jeune, transige avec Jehan II de Dallonville, frère aîné de ce Jehan le jeune. Courcelles le dit cité en 1369 et fait commencer la généalogie de cette famille par lui.

Marguerite Gouffier de Réclainville est une lointaine descendante de Philippe Ier de France et Bertrade de Montfort, excommuniés pour bigamie, par Urbain II.
Marguerite Gouffier de Réclainville est une lointaine descendante de Philippe Ier de France et Bertrade de Montfort, excommuniés pour bigamie, par Urbain II.

Louville passe de la famille des Chenard, dans la maison d'Allonville. De son premier mariage, il a :

  • IX.B. Jean d'Allonville le jeune, auteur de la branche de Louville (voir à B), qui sera rapportée ci-après
  • et Jehan Pierre d'Allonville, dit l’aîné, qui est l’auteur des deux autres branches :

IX. Jehan Pierre d'Allonville (1367-1410) est écuyer, seigneur d'Allonville et de Bierville, maire de Bailleau[32]. En 1407, Jehan est tuteur de Pierre, son neveu, fils de Jehan d’Allonville le jeune et de Catherine le Fournier. Jehan se marie avec Marguerite Gouffier de Réclainville , fille de Renaud de Gouffier, chevalier de l'Ordre du Roi, et Olive de Languedoue, en 1398. Elle est dame de Réclainville, terre qu'elle porte en mariage, avec 22 francs or, à son mari. Sa mère est dame de Réclainville et récupère 100 francs à la mort de sa grand-mère Chenard, don du duc de Bourgogne. Marguerite Gouffier de Réclainville est une lointaine descendante d’Eustachie, fille du roi Philippe Ier de France et Bertrade de Montfort, mariée à Jean comte d’Étampes.

Jehan Pierre d'Allonville et Marguerite Gouffier de Réclainville sont les parents de :

--> Les Réclainville (C)

[modifier] Branches de la maison de d'Allonville

[modifier] Branche d’Oysonville (A)

Aveline d'Étampes se marie à Baudoin de Beauvais, seigneur d'un fief à Oysonville du chef de sa femme, dont la mère Eustachie, fille de Philippe Ier de France et de Bertrade de Montfort donne les dîmes d'Oysonville à l’abbaye Notre-Dame d'Yerres,en 1138[33]. Il meurt peu après 1148[34]. Au XIIIe siècle, l’héritage revient à Peronnelle de Corbeil, fille de Baudoin VIII et de Marguerite de Vienne, et ancêtre de Marguerites de Gouffier, la mère de Charles d'Allonville d’Oysonville. Mais, Jean de Richebourg, le beau-père de Charles, sieur d'Orval, seigneur d'Ouzouer-le-Marché, est lui-aussi seigneur d'Oysonville par sa femme Marguerite d'Escrosnes, héritière d'Oysonville[35]. La terre d'Oysonville a de très importants droits seigneuriaux, la justice haute, moyenne et basse et le droit de foires marchés dans le village ceint de murailles. Un château-fort à côté de l'église domine le bourg[36].

Les d'Allonville du Plessis-Saint-Benoist ne sont qu'une sous-branche des d'Allonville de la branche d'Oysonville et sont traités avec Antoine d'Allonville du Plessis-Saint-Benoist.

Charles d'Allonville est seigneur d'Arnancourt dès 1471[37]. Ce fief va rester dans la famille jusqu'en 1668. C'est Jacques d'Allonville d'Oysonville qui la vend. Après cette date les d'Allonville de cette branche sont des d'Arnancourt.


Charles d'Allonville (1400-1479)
 x Bertrande de Richebourg d’Oysonville (1440-1528)
 |
 |  -->Bertranne d'Allonville
 |      x Armagneu de Garlande
 |      |
 |      |  --> Jeanne de Garlande
 |             x  Louis Malet de Graville (1438-1516)
 |
 |  --> Symon d'Allonville d'Oysonville (1458-1533)
        x Étiennette d’Autry   (1460-1493)       
        |       
        | --> François d'Allonville d'Oysonville (1486-1536)
              x Louise de Buz (1510-[[]])
              |
              | -->  Antoine d'Allonville du Plessis-Saint-Benoist (1538-1598)
              |       x Jacqueline de L’Isle
              |       |
              |       | --> Sous-branche des d'Allonville du Plessis-Saint-Benoist.
              |   
              | --> François II d'Allonville d'Oysonville (1529-1615)    
                     x Jehanne du Monceau (1540-1560) 
                     x Jeanne de Billy (1544-1605)
                     |       
                     | -->  Jacques d'Allonville d'Oysonville (1568-1630)
                           x Anne David
                           |       
                           | --> Edmé d'Allonville d'Arnancourt (1592-1664)
                                   x Antoinette de Hérisson du Vigneux 
                                    |
                                    | --> François III d'Allonville d'Arnancourt (1653-1694)
                                           x Madeleine de Masseron d’Amboise 
                                           |
                                           | --> Edmé II d'Allonville (1694-1783)
                                                 x Antoinette Sauvage du Chatelier (1713- 1793)


Edmé II d'Allonville (1694-1783)
x Antoinette Sauvage du Chatelier (1713- 1793)
|
| --> Armand Jean d'Allonville (1732-1811)
|      x Marie Françoise Jehannot de Bartillat (1744-1817) 
|     |       
|     | --> Armand François d'Allonville (1764-1832)
|     |      x 1) Charlotte Le Vavasseur (1769-1799) 
|     |      | 
|     |      | --> Marie-Louise d’Allonville] (1794-1877)
|     |      |     x Alexandre Louis d’Allonville (1774-1852)
|     |      |                                                                            
|     |      x 2) Céleste Octavie de Munnich (1785-1851)
|     |      | 
|     |      | --> Pierre d’Allonville (1821-1877)
|     |           x  Valérie de Lauzières-Thémines
|     |           |
|     |           | --> Emmanuel Armand d'Allonville (15 mai 1841-1912)
|     |                                  
|     | --> Alexandre Louis d’Allonville (1774-1852)
|     |
|     | --> Antoine Jean Baptiste d'Allonville (1765-1811)
|     |     x Céleste Octavie de La Bourdonnaie-Liré (1790-1851)
|     |     |    
|     |     | --> Armand-Octave-Marie d’Allonville (1809-1867)
|     |            x Esther Rosinne Finart (1808-1867)
|     |            |
|     |            | --> Armand Finart d’Allonville (adopté)
|     |      
|     |   --> Louis d'Allonville (1771-1814)
|     
|--> Antoine Charles Augustin d'Allonville (1735-1792)
|        
|--> Jean Nicolas d'Allonville (1735-1792)


[modifier] Les d'Allonville d'Oysonville à la Renaissance

Pierre tumulaire dans l'église d'Oysonville sur laquelle est représenté noble homme messire Adam d'Escrones, chevalier, seigneur  d'Oysonville, père de Marguerite d'Escrones, mort le 31 mars 1409. Sur la poitrine du chevalier est son écu à six annelets, 2, 2 et 2, à la bande vairée brochant sur le tout
Pierre tumulaire dans l'église d'Oysonville sur laquelle est représenté noble homme messire Adam d'Escrones, chevalier, seigneur d'Oysonville, père de Marguerite d'Escrones, mort le 31 mars 1409. Sur la poitrine du chevalier est son écu à six annelets, 2, 2 et 2, à la bande vairée brochant sur le tout[38]

X.A. Charles d'Allonville (1400-1479) se marie avec Marguerite d'Escrones, fille d'Adam d'Escrones, puis avec la fille de celle-ci, Bertrande de Richebourg d’Oysonville (1440-1528), fille de Jean de Richebourg, capitaine de cinquante hommes d'armes. Bertranne est dame d'Oysonville, mais aussi d'un fief au Tremblay, près Montfort, terres qui avaient appartenu à la famille d'Éscrones[39]. Ils ont les enfants suivants :

  • Jehan d'Allonville d'Oysonville (1455-1500), écuyer d'écurie du roi est seigneur d'Oysonville de 1479 à sa mort en 1494. seigneur d'Oysonville. Il est mentionné dans les comptes de Jehan Le Gendre, trésorier des guerres, comme commissaire des Maréchaux sous Mr l'Amiral, du 1er janvier 1483 à décembre 1485. Est fait, en 1493, Grand chambellan de France de Charles VIII[40].
  • Marie d'Allonville (1456-1520), mariée en premières noces à Pierre de Prunelé (1450-1508), sieur de Richarville, maître d'Hôtel, grand Prévôt, capitaine de La Porte, et en deuxièmes noces, après 1508, à Jean d'Auquoy, seigneur de Fay-aux-Loges[41].
  • Symon d'Allonville d'Oysonville (1458-janvier 1533), qui suit en XI.A.
  • Antoine d'Allonville (1462-1492), seigneur d'Esclimont, mariée en 1488 à Louise de Chauvigny, fille de Philippe de Chauvigny et Marie de Melun, fille du Grand maître de France, Charles de Melun et Anne Plilippe de La Rochefoucauld. Antoine est indiqué pour Louise de Chauvigny, sœur de Claude de Chauvigny, dame de Courcelles[42]. Dans Cabinet d'Hozier n° 7, il est indiqué que Louise est la sœur de Denise, femme de Claude de Choiseul, seigneur d'Isches, et veuve le 24 février 1502. Simon et son frère Antoine s'entendent pour aliéner Allonville que Gilles Bretheau, leur beau-frère, donne en louage à Philippe Bichot, bourgeois de Chartres. Le couple a trois filles[23][43] :
    • Françoise d'Allonville (1488-?) se marie en premier avec Jacques de Saint-Pol[44]. Françoise, dame d'Esclimont, veuve du sieur de Boissy-Saint-Pol, près de Dreux et Beauchesne, épouse en secondes noces Orland de Saint-Rémy (1485-1534), fils de Louis de Saint-Rémy et d'une Le Roy de Chavigny. Orland, alias Alain de Courseulles, seigneur de l'Isle.
    • Edmonde d'Allonville épouse Philippe de Courselles(1475-1525), fils de Louis de Saint-Rémy et d'une Le Roy de Chavigny, seigneur de Saint-Rémy-sur-Avre, parent et ami, comme son frère, de Nostradamus, dont la mère est une Saint-Rémy. Grâce aux d'Allonville, les Saint-Rémy confortent leur accès à la cour.
    • Simone d'Allonville (1491-?) se marie à Guillaume de Pilliers, (1488-1544), seigneur de Menou et fils de Jacqueline de Courseulles et de Jehan II de Pilliers[45]. Guillaume monte vite dans les hautes sphères de l'armée, il est fourrier du roi, guidon de Louis de Brézé de 1526 à 1530, puis devient enseigne des cent lances du maréchal-amiral Claude d'Annebaut et un favori de François 1er.
  • Catherine d'Allonville (1460-1492) se marie avec Guillaume de Fesnières, seigneur de Morainville.
  • Jehanne d'Allonville (1464-1498) dame d'Oysonville se marie en 1475 avec Gilles de Bretheau, seigneur de Brainville, puis en 1488 avec Berthault Le Besgue[46], seigneur de Heurtebize (Alluyes) et en 1508, capitaine d'Alluyes.
  • Marie d'Allonville mariée à Robinet de Naucelles, alias Nacelles, seigneur du Gault et d'Outreville[41], seigneur de Guault et de Lestreville[47].
  • Marguerite d'Allonville a épousé Jehan de la Vallée. Jehan est seigneur de Gueurville (Chalo-Saint-Mard) et de Sainte-Escobille, en 1508. Jean donne Gueurville entre vifs, du consentement de damoiselle Marguerite d’Allonville son épouse, à Antoine, Jean, & Michel Plumé ses neveux, enfans de Jean Plumé Escuyer, & de Louise de la Valée [sic] sa sœur, par contrat passé devant Jean Dain, & Jacques Regnot Notaires au Châtelet de Paris le 27 d’Octobre 1516[48].
Garlande
Garlande

La Seigneurie de la Roue en Linois, ainfi qu'on l'appelloit au quinzième fîécle, fortit de la Maifon de Trie, au plus tard fous le règne de Louis XI. En 1466 Noble homme Charles d'Allonville, Ecuyer, Seigneur d'Oifonville, en paya le droit de relief pour la mouvance de la Châtellenie de Montlhery. Douze ou treize ans après, lui & Bertranne de Richebourg fa femme la vendirent à Armagneu de Garlande, qui en fit hommage entre les mains du Chancelier de France... Leur fille Jeanne de Garlande époufa depuis Louis Malet de Graville, amiral de France, & lui porta cette Part[50].


XI.A. Symon d'Allonville d'Oysonville (1458-janvier 1533), écuyer, devient seigneur d'Allonville, d'Oysonville et Ezeaux[51], après la mort de son frère aîné vers 1500[52]. Il est grand maître des Eaux et Forêts de France, puis superintendant de la maison du duc de Longueville, comte de Dunois, Jean de Dunois. Symon consent, avec Antoine, son frère, à certain contrat de bail fait, en 1488, par Gilles de Brétheau, leur beau-frère, pour la terre d'Allonville, qui avait été donnée en mariage, en 1475, à Jeanne d'Allonville, sa sœur. Il partage avec ses cohéritiers les successions de ses père et mère, le 6 février 1508. Symon d'Allonville rend hommage de plusieurs fiefs aux mois d'avril et de novembre 1512. Simon se marie avec Étiennette d'Autry (1460-14 décembre 1535), fille d'Olivier d'Autry[53], chevalier, seigneur de La Brosse Saint-Mesmin, de Courcelles… et Catherine de Giverlay, en 1483[54][43]. Les d’Autry, seigneurs de la Beauce portent : D'argent, à 3 losanges de gueules en écharpe. Ils ont plusieurs enfants :

  • Florentin d'Allonville, seigneur de Bréau est pronotaire du Saint-Siège, Grand archidiacre de Meaux. Il abandonne ses droits d'aînesse à François, son frère, en faveur de son mariage.
  • François d'Allonville d'Oysonville(1486-1550), qui suit en XII.A.
  • Jehan d'Allonville, non marié.
  • Louise d'Allonville se marie avec Juan de Mendoza-Vega de l'Ave Maria, maître d'hôtel du roi : écu parti, en chef et en pointe, de sinople à la bande de gueules bordée d'or ; à dextre et à senestre, d'or à la devise de l'Ave Maria[55]. Ils sont les parents de Diego de Mendoza, Gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy[56].
  • Jehanne d'Allonville est religieuse à Belhomert.
  • Charlotte d'Allonville, mariée dans la Maison de Spoy.
  • Marguerite d'Allonville se marie avec François de La Motte, seigneur du Boullay[57].
  • Marie d'Allonville mariée en 1516 avec 1900 livres de dot, avec Jacques de Beaumaistre, seigneur d'Escorpain et de La Motte[58].
  • Abbesse Suzanne d'Allonville est née après 1492 et devient l’abbesse d’un petit oratoire du diocèse de Troyes, l'abbaye du Paraclet, près de Quincey[59].


Dalle funéraire en l'église d'Authon-la-Plaine d’Antoine d'Allonville du Plessis-Saint-Benoist et de sa seconde femme, Jacqueline de Lisle, mort en 1598.
Dalle funéraire en l'église d'Authon-la-Plaine d’Antoine d'Allonville du Plessis-Saint-Benoist et de sa seconde femme, Jacqueline de Lisle, mort en 1598.

XII.A. François Ier d'Allonville d'Oysonville (1486-1550), seigneur d'Oysonville, de Basmeville, Le Plessis, Ezeaux, premier écuyer du connétable de France, Charles III de Bourbon (1490-1527), nourri page du roy, puis chevalier de l'Ordre du Roy. C'est un proche du roi François 1er et gentilhomme ordinaire de sa chambre. François Ier d'Allonville se marie à Etampes, par contrat du 14 septembre 1528, Louise de Buz, à Meaux. Louise de Buz est la fille du bailli de Meaux, Abel de Buz, seigneur de Villemareuil et Anne de Reilhac, fille de Pierre V de Reilhac et Marguerite de Chabot. Abel de Buz est panetier du roi Charles VIII[60]. Cette famille est apparentée aux ducs de Saxe[61]. François Ier d'Allonville d'Oysonville partage la succession de ses père et mère avec ses cohéritiers, le 14 décembre 1535, et laisse de son mariage, outre quatre filles, dont deux mariées dans les maisons de Beaufils et de Marvilliers, plusieurs fils[62].

Agnès de la Mothe, femme de Don Diègue de Mendoce, chevalier, seigneur de Boulon, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy, donne à son oncle François d'Allonville, seigneur d'Oisonville, une somme de 1500 écus d'or soleil, pour subvenir & ayder à l'avancement du mariage qu'il pourra faire cy après de d amoiselle Agnès d'Allonville, sa fille, quand elle sera en age & aura trouvé party par mariage, par le voulloir & consentement d'icelle dame Agnès de la Mothe. Veuve de Nicolas de Poncher, seigneur du Tremblay, elle était dame de la Guette et de Bullion et avait épousé Diego de Mendoce par contrat du 27 décembre 1550[63].

François Ier d'Allonville et Louise de Buz ont les enfants suivants :

  • François II d'Allonville d'Oysonville (1529-1615) qui suit en XIII.A..
  • Marie d'Allonville (1530), femme de Jean de Beaufils, seigneurs de Villepion, d'Allonnes, de Nonneville, de Loigny et de Jumeaux et chevalier de l'Ordre du Roy.
  • Charles d'Allonville de Basmeville (1532-1599), enseigne de la compagnie d'ordonnances des seigneurs de Bussy d'Amboise, devient ensuite premier échanson de François de France (1555-1584), duc d'Alençon et d'Anjou. Charles épouse Antoinette de Boves, fille de Charles de Boves, seigneur de Rancé et Madeleine de Buz de Villemareuil, le 20 février 1594. Elle se remarie le 24 novembre 1600 à Charles de Monceau, seigneur d’Ursine. Sa sœur épouse Geoffroy-Antoine de Talleyrand[64].
  • Jehan d'Allonville, seigneur du Plessis-Saint-Benoist, en partie. Il est mort premier écuyer du duc de Nevers, Louis IV de Nevers. On le cite comme capitaine et gouverneur de la Senonches, en 1567.
  • Agnès d'Allonville se marie avec Mathurin de Beaufilz, seigneur de Lierville. Le 28 mars 1595, furent espousez Josias Darnoult, escuyer, sieur de Pressainville et du Chesnay, fils de feu François Darnoust, vivant escuyer, seigneur desdits lieux, et damoiselle Judith de Beaufilz, fille de messire Mathurin de Beaufilz, chevalier, seigneur de Lierville, gentilhomme de la chambre ordinaire du Roy, gouverneur de Châteaudun, et de feue Agnez d'Allonville[65]. Agnès de la Mothe, femme de don Diègue de Mendoce, lui donne le 2 mai 1553, 1500 écus soleil d'or. Ces d'Allonville-là sont des protestants.
  • Antoine d'Allonville du Plessis-Saint-Benoist, auteur d'une sous-branche.
  • Catherine d'Allonville se marie avec Charles de Marvilliers, chevalier, lieutenant de cinquante hommes d’armes des ordonnances, sous la charge de seigneur de Montigny. Il est seigneur de Viabon[66].
  • Charlotte d'Allonville, abbesse de l’abbaye de Nogent-l'Artaud
  • Louise d'Allonville, religieuse à l'abbaye du Paraclet, près de Quincey[67] et au prieuré de Champbenoît de Provins.
  • Claude d'Allonville, religieuse à l’abbaye de Faremoutier[62].

[modifier] Les d'Allonville d'Oysonville au Grand Siècle

Blason de la Maison de Rochechouart.
Blason de la Maison de Rochechouart.

XIII.A. François II d'Allonville d'Oysonville (1529-1615) et Jeanne du Monceau n'ont qu'une fille, Gabrielle d'Allonville, dame du Monceau, de Saint-Cyr, de Quinquempoix, d'Yvre-le-Chatel, d'Avons, de Fontainebleau, en partie, terre qu'elle vend à Henri IV. Gabrielle d’Allonville, dite dame de Monceau, touche en 1602-1608 des rentes d'une obligation, contractée par Michel de L'Hospital, le 23 septembre 1564[68]. Gabrielle se marie avec Guy de Rochechouart, fils de Guillaume de Rochechouart et Antoinette d'Yaucourt, le 5 septembre 1577. Son beau-père est Premier maitre d'hôtel de la maison du roi, chevalier de l'ordre du roi et gouverneur des fils de France, qui sont les rois Charles IX de France, Henri III de France et le duc d'Alençon[69]. Guy de Rochechouart est seigneur de Châtillon-le-Roi, capitaine d'une compagnie de 50 hommes d'armes, gouverneur de Blois. Il meurt le 16 décembre 1591 à Compiègne des blessures qu'il a reçues pour le roi au siège de Noyon[70].

François II d'Allonville d'Oysonville et Jeanne de Billy ont les enfants suivants :

Geoffroy et Claude d'Allonville se mettent au service de  l’empereur Rodolphe II, et meurent en combattant les Ottomans et les Hongrois.
Geoffroy et Claude d'Allonville se mettent au service de l’empereur Rodolphe II, et meurent en combattant les Ottomans et les Hongrois.
  • Geoffroy d'Allonville d'Oysonville (1565-1599). Né au château d'Oysonville, il commande une compagnie de chevau-légers et porte le titre de baron d'Oysonville. Ce capitaine de cavalerie se met au service de l’empereur Rodolphe II, et meurt en 1599 dans une bataille en Hongrie, contre les turcs Ottomans[62].
  • Jacques d'Allonville d'Oysonville (1568-?), qui suit en XIV.A..
  • Claude d'Allonville d'Oysonville (1569-1602), né au château d'Oysonville est seigneur de Mauregard, Il se met au service de l’empereur Rodolphe II, et meurt en 1602 dans une bataille en Hongrie, contre les turcs Ottomans. Certainement en juin 1602 et lors de la victoire du Saint-Empire qui lui permet d’annexer la Transylvanie.
  • Jeanne d'Allonville (1572-1636) succède indirectement à sa tante, Marguerite de Billy, morte en 1596, comme abbesse de l'abbaye du Mont-Sainte-Catherine de Provins, connue aussi sous le nom de couvent des Cordelières de Provins, laquelle avait, après un incendie reconstruit le monastère. Jeanne d'Allonville dirige l'abbaye pendant quarante ans[71], donc à partir de 1596 ou 1597. L'Histoire abrégée… ne donne à son gouvernement qu'une durée de trente trois ans, ce qui, ou bien porte la date de son entrée en fonction vers 1603, ou laisse supposer une interruption très possible de six années environ. L'abbesse d'Allonville gouverne le monastère dans des circonstances difficiles. Il s'est introduit parmi les religieuses des désordres étranges, dont les fauteurs et les complices sont les Cordeliers qui dirigent la maison. Ils font donc leur possible pour écarter Jeanne d'Allonville au profit d'une de leurs créatures, et, plus tard, quand elle essaie des remèdes qu'elle juge nécessaires et fait venir, dans la même intention, une religieuse d'un monastère non contaminé, ils s'opposent à toute réforme. Lorsque meurt Jeanne d'Allonville, en 1636, pour diminuer les pouvoirs de l'abbesse, les cordeliers décident qu'elles ne dureront que trois ans, et, à Anne d'Allonville, sœur de Jeanne, élue pourtant à une énorme majorité, ils opposent une religieuse sur qui ils savent pouvoir compter. Anne gouverne cependant l'abbaye pendant trois périodes successives, de 1636 à 1645. D'ailleurs, la réforme ne se fera qu'un quart de siècle plus tard lorsque sera publié le Factum d'Alexandre Varet, vicaire général de Sens, qui dénoncera les désordres du couvent. Le Gallia christiana[72] et Bourquelot[73] citeront une abbesse d'Ossonville, élue en 1597 et morte en 1636. C'est là semble t-il, un dédoublement dû à quelque mauvaise lecture, de Jeanne d'Allonville, dame d'Oysonville. Jeanne d'Allonville, vers 1630, dressé le cartulaire de son abbaye. Ce travail, qui sera continué après sa mort, restera manuscrit. Il sera conservé à la bibliothèque de Provins, sous le numéro 242. D'une histoire du même monastère qui est écrite par Anne d'Allonville et continuée par l'abbesse Anne de Montbron, il ne restera que des fragments dans le manuscrit n.243 dans la même bibliothèque[62].
Louise d'Allonville se marie le petit-fils de Michel de L'Hospital.
Louise d'Allonville se marie le petit-fils de Michel de L'Hospital.
  • Louise d'Allonville se marie avec Jean Hurault de l'Hospital (1576-1636), fils de Robert Hurault de Cheverny et Madeleine de l'Hospital, en 1600. Il est seigneur de Gommerville et Gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy[74]. Jean Hurault est le petit-fils de messire Michel de L'Hospital, chancelier de France. En 1637, sa veuve, Louise d'Allonville, dame de Gommerville cède ses droits et le domaine à dame Jeanne de Santeny, femme de messire Louis de Meaux. Un procès lui est intenté par Marguerite Hurault de l'Hospital, veuve de Jean de Gontault de Biron, seigneur de Salignac, par Claire de Jesse, veuve de Pierre Hurault de l'Hospital et par André Hurault de l'Hospital, baron d'Auneux.
  • Claude d'Allonville (1573-?), sieur de Mauregard à la mort de son frère
  • Étienne d'Allonville, seigneur d'Ezeaux, près d'Étampes.
  • Pierre d'Allonville est seigneur de Vertron. Le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, le fait cornette de ses Gardes Françaises et gentilhomme de sa chambre. Il est mort en Savoie.
  • Françoise d'Allonville se marie avec Jacques Lenfant, fille de Pierre Lenfant et Claude de Chivray, en 1609, seigneur de Chivray et de La Patrière, fils puîné.
  • Odette d'Allonville, religieuse à Pont-Sainte-Maxence.
  • Anne d'Allonville (1580-1645), abbesse des cordelières au Mont Sainte-Catherine les Provins, connue aussi sous le nom de couvent des Cordelières de Provins, à la mort de sa sœur, Jeanne d'Allonville, en 1636.


XIV.A. Jacques d'Allonville d'Oysonville (1568-1668) est seigneur de Vertron et le dernier seigneur d'Oysonville après la mort de son frère aîné en Hongrie. Jacques d'Allonville épouse, par contrat du 14 septembre 1591, Anne David[75], fille aînée de Vincent David, mort en 1591, lieutenant criminel au bailliage de Troyes, garde des foires de Champagne, puis Président des Trésoriers de France, en Champagne, et de Claude de Haut, sa deuxième épouse. Son beau-père, qui est aussi Conseiller du Roy en ses conseils, est un homme très riche qui vend une maison à Chaource au prince Henri Ier de Bourbon-Condé (1552-1588) et lui prête de l’argent. Ce dernier s’engage à lui verser une rente de 666 écus, mais ne paie pas. La maison est saisie en 1582 et une transaction contraint le prince à payer une rente de 2.000 livres tournois. Mais Jacques d'Allonville doit réclamer les arrérages de cette rente le 4 janvier 1597, en tant qu’héritier de Vincent David, au fils du mauvais payeur, Henri II de Bourbon-Condé[76]. Jacques d'Allonville partage l'héritage de son père avec Pierre, son frère, qui est au service des ducs de Savoie, le 14 avril 1620[62]. Il meurt centenaire. En effet ce baron vend la terre d'Oysonville en 1668 à Paul Le Prevost, lieutenant général des armées du roi, commandant en Alsace. Louis XIV érige cette terre en marquisat pour remercier cet officier pour les services qu'il a rendu à Louis XIII[77]. Jacques d'Allonville et Anne David ont les enfants suivants :

  • Edmé d'Allonville (1592-?), qui suit en XV.A.
Madeleine de Fuligny-Damas est la fille d’une Damas.
Madeleine de Fuligny-Damas est la fille d’une Damas.
  • Charles d'Allonville, seigneur de Vertron, se marie en 1619 avec Madeleine de Fuligny-Damas, née au château d'Athies vers l'an 1598, fille de Nicolas, seigneur en partie de Fuligny et de Marie de Damas, et sœur de Jean-Philippe qui commande 300 hommes dans les guerres de Flandres et est l’ancêtre des Fuligny-Damas[78]. Ils sont les parents de Louise d'Allonville, femme du conseiller du roi François Guyonnet, receveur du Taillon en la généralité de Paris. Les Fuligny-Damas, de Rochechouart, en Bourgogne portent : D’or à la croix recerclée de sable, chargée de cinq écussons d’argent, bordés, engrêlés de gueules[79].
  • Anne d'Allonville se marie avec Étienne de Halle, seigneur de l'Isle.
  • Georgette d'Allonville se marie avec Jean de Mesnil, seigneur de l'Isle.


XV.A. Edmé d'Allonville d'Arnancourt (1592-1670), est seigneur d'Arnancourt, de Vertron et de La Chaise. Vertron est un fief appartenant aux d'Allonville depuis le XIe siècle[80]. Outre le hameau de Vertron, il est composé de ceux des Entonnoirs, des Brissets, des Étangs, dans la paroisse de Montacher. Les d'Allonville perçoivent 100 livres sur les droits seigneuriaux, afferment les bois, étangs et les terres. Ils touchent aussi les dîmes et lers champarts. Cette terre leur rapporte 2684 livres tous les ans jusqu'à la Révolution[81]. Edmé, ou Edmond, sert en qualité de capitaine-lieutenant de la compagnie d'Origny en 1642, du régiment de Champagne. Il est intendant en Champagne, au mois de décembre 1663. Il fait ses preuves de noblesse en 1668, devant Louis-François Le Fèvre de Caumartin, délégué à cet effet, qui est son successeur comme intendant en Champagne. Il est dit orinaire de la Beausse[82]. Edmé épouse Antoinette de Hérisson du Vigneux, le 6 août 1652[62][83]. Elle est la fille de Pierre de Hérisson, sieur du Vigneux et de Jeanne Sauvage[84].


XVI.A. François III d'Allonville d'Arnancourt (1653-1694), fils unique d’Edmé d'Allonville et Antoinette de Hérisson est seigneur d'Arnancourt et de La Chaise. Il est Page du Roy, puis en 1674, cornette de cavalerie. En 1675, François III d'Allonville est capitaine de cavalerie, François a épousé Madeleine de Masseron d'Amboise, fille de Just de Masseron, seigneur de Faligny et Edmé de Baussancourt, le 14 juillet 1691. François III est décédé des suites de ses blessures qu'il a reçues à la bataille de Steinkerque, en 1692. Il est mort avant le 15 septembre 1694, à Paris[62]. Il achète Fuligny à sa tante à la mode de Bretagne, Louise d'Allonville.

[modifier] Les d'Allonville d'Arnancourt au Siècle des Lumières

XVII.A. Edmé d'Allonville d'Oysonville, fils de François III (15 novembre 1694-3 mars 1783 au château de Fuligny[85]) est le premier d'Allonville à porter le titre de marquis. Officier aux Gardes-Françaises, chevalier, seigneur d'Arnancourt, La Chaise et Fuligny, il est aussi seigneur d'Aclainville en prevosté de Paris. Edmé épouse Antoinette Sauvage du Chatelier (1713-30 novembre 1793 à Fuligny), fille de Pierre Sauvage du Chatelier et Catherine Guyot, le 6 juin 1728 à Fuligny, en Champagne[62]. Son père est seigneur en Champagne. Son grand-père était avocat au Parlement de Paris. A La Chaise un monument funéraire imposant est élevé à sa mémoire en décembre 1783[86]. Elle est convoquée aux assemblées de la noblesse en 1789, à Chaumont, comme dame du Haut-Bois, Amboise, La Chaise et Fuligny. Ils ont cinq enfants :

[modifier] Les d'Allonville de la branche aînée et la Révolution française

Blason des Jehannot de Bartillat : D'azur, au chevron d'or; au chef de même, chargé d'un lion léopardé de gueules.
Blason des Jehannot de Bartillat : D'azur, au chevron d'or; au chef de même, chargé d'un lion léopardé de gueules.

XVIII.A.Armand Jean d'Allonville (1732-1811) et Marie-Françoise Jehannot de Bartillat (8 août 1744-1817), sont les parents de :

  • Anne-Marie d'Allonville (1769-après 1873) se marie en émigration avec le comte Nicolas Claude de Mertrus Saint-Ouen, un ancien capitaine de cavalerie au régiment Royal étranger
  • Le vicomte Antoine Jean Baptiste d'Allonville (19 octobre 1765-septembre 1811 Londres), chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Malte, reçu de minorité, non profès entre comme sous-lieutenant au régiment d'Artois cavalerie, en 1780. Nommé capitaine au régiment de Quercy-cavalerie, en 1784, il est présenté à la cour, avec son frère aîné, le 21 janvier 1788. Pendant la révolution, il devient major au service de Portugal. Antoine épouse Céleste Octavie de la Bourdonnaye-Liré[89] (1790-1851), le 3 février 1807. Ils sont les parents du général :
  • Un autre frère, Louis d'Allonville (4 octobre 1771-28 janvier 1814 Lymington). Il est né au château de La Hauteville, chez ses cousins de la branche de Réchainville-du Claquin[3]. Il est lui aussi chevalier de Malte non profès, reçu dans l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, le 10 décembre 1771, entre sous-lieutenant au régiment de Quercy-cavalerie, en 1787. Alexandre épouse Fanny Dixon, avant 1808 en Angleterre. Il est mort officier d'artillerie et laisse un fils:


[modifier] La fin des d'Allonville de la branche aînée


XIX.A. Armand François d'Allonville se marie avec (1) Charlotte Le Vavasseur (23 août 1769-juillet 1799) en 1793, veuve du baron de Béthune-Hesdigueuil[90]. Il a une fille avec sa première femme :

Catherine d’Allonville, une de ses  filles se marie à 16 ans avec Petr Nikolaevich Kapnist (1796–1865) un jeune colonel de la Garde impériale (Russie).
Catherine d’Allonville, une de ses filles se marie à 16 ans avec Petr Nikolaevich Kapnist (1796–1865) un jeune colonel de la Garde impériale (Russie).

Armand a également épousé (2) la comtesse Catherine de Munnich (1785-1851), en 1804 en Russie. Elle est la fille d'un général, la petite-fille du comte Ernst de Munnich, l'arrière-petite-fille du célèbre maréchal Burckhardt de Munnich et aussi la cousine germaine de Barbara Juliane von Krüdener. Il a 3 enfants avec sa seconde femme :

  • Raphaël d’Allonville
  • Pierre d’Allonville (1821-1877) qui suit en XX.A.
  • Catherine d’Allonville se marie à 16 ans avec Petr Nikolaevich Kapnist (17961865), un très riche aristocrate ukrainien, jeune colonel de la Garde impériale (Russie). Indifférente aux somptueux cadeaux de son mari, ils divorcent et elle se remarie avec un jeune russe du nom de Bobarykin.
  • Une fille[3].


Les derniers d'Allonville sont au service d'Eugénie de Montijo.
Les derniers d'Allonville sont au service d'Eugénie de Montijo.

XX.A. Pierre d’Allonville (1821-1877), marié en 1840 à Valérie de Lauzières-Thémines, sa cousine (°1821), fille de Jean-Baptiste-Alphonse, comte de Thémines (+ 1877) et d’Adélaïde-Élisabeth-Armandine de Mertrus de Saint-Ouen (+ 1822).


XXI.A. Emmanuel Armand d'Allonville (15 mai 1841-1912) écrit à Henri Dunant[91] du Cap Martin en 1903, au nom du Prince impérial, Napoléon Eugène Louis Bonaparte et de l'impératrice Eugénie de Montijo. Le souvenir d'Ernest de Rambaud, le beau-fils de leur cousin Henri Amédée d'Allonville, de la branche de Réclainville-du Claquin, Ernest de Rambaud (1819-1899), polytechnicien, ami de longue date d'Henri Dunant et ex-directeur des services hospitaliers de la croix-rouge, leur permet certainement d'espérer une réponse. Il est cousin avec la fille d'Armand-Octave-Marie d’Allonville, dame d'honneur de l'impératrice Eugénie de Montijo en exil[3].


La famille d'Allonville s'est éteinte avec ce dernier descendant, après avoir été citée pendant neuf siècles[92].

[modifier] Branche de Louville (B)

Blason des Montmorency-Laval
Blason des Montmorency-Laval

La branche de Louville , éteinte en 1731 et 1732, et alliée aux maisons d'Illiers, de Prunelé, de Beauvilliers, de Marolles, de Préaux, de Montmorency-Laval, de Nointel, de Baglion, du Roure, de Wisme..., donne naissance à Jehan II d'Allonville de Louville (1423-1511), chevalier, seigneur de Louville, conseiller et chambellan du roi Louis XI, qui lui concède, en juin 1481, la haute justice de la terre de Louville, pour élever en honneur et dignité le nom de lui et de sa lignée, cession confirmée par Louis XII le 11 juillet 1513. II est commissaire des maréchaux de France en 1481, et épouse Madeleine de Prunelé, parente de Miles d'Illiers, évêque de Chartres. Cette branche a encore eu Jean d'Allonville, seigneur de Louville, reçu chevalier de l'ordre du roi, le 15 octobre 1570 ; et Charles Auguste d'Allonville de Louville, gentilhomme de la manche, ensuite chambellan et chef de la maison française du duc d'Anjou, devenu, en 1700, du roi Philippe V d'Espagne; dont le portrait, d'après Hyacinthe Rigaud, est au musée historique de Versailles et reproduit dans le tableau de Gérard : la Déclaration de la royauté de Philippe V, par Louis XIV, en l'an 1700. Il n'est encore âgé que de trente et un ans, quand Louis XIV le choisit pour accompagner en Espagne son petit-fils, qui, en outre des emplois de cour, le nomme colonel du régiment de Lombardie, et plus tard gouverneur de Courtrai[93].


Jehan, dit le jeune, d'Allonville de Louville (1370-1405)
x Catherine Le Fournier
 |
 | --> Pierre d'Allonville de Louville (1387-1469)
         x Jeanne de Languedoue (1400-1427)
         |
         | --> Jehan II d'Allonville de Louville (1423-1511)
                  x Madeleine de Prunelé (1450-1500)
                  |
                  | --> Esmé d'Allonville de Louville (1483-1537)
                          x Loise des Fiefs 
                          |
                          | --> Jehan II d'Allonville de Louville (1513-1581)
                                 x Jehanne Bochan de La Rochette (1520-1566)
                                 |
                                 | --> Esprit d'Allonville de Louville (1554-1624)
                                        x Suzanne de La Faigne (1571-1591)
                                        |
                                        | --> René d'Allonville (1588-1676)
                                               x Marguerite Baron (1614-1678)
                                                |
                                                | --> Jacques de Louville (1628-1707)
                                                       x Charlotte de Vaultier de Moyencourt 
                                                       |
                                                       | --> Louville 
                                                       |        x Hyacinthe de Nointel
                                                       |        |
                                                       |        | --> Adélaïde de Louville 
                                                       |        |      x  Bloquel de La Croix
                                                       |        |
                                                       |        | --> Angélique de Louville
                                                       |             x Pierre de Baglion    
                                                       | 
                                                       | --> Jacques d'Allonville


[modifier] Les d'Allonville de Louville à la fin du moyen-âge

Presque tous les d'Allonville sont des guerriers, même si leurs fonctions ne sont pas que militaires.
Presque tous les d'Allonville sont des guerriers, même si leurs fonctions ne sont pas que militaires.

IX.B. Jehan, dit le jeune, d'Allonville de Louville (1370-1405) se marie avec Catherine Le Fournier, fille de Simon Le Fournier et Marie La Giffarde, le 12 août 1386, la fille de la seconde femme de son père et du deuxième mari de celle-ci[62].

  • On ne sait rien de sa fille Olive d'Allonville, juste qu'elle épouse Antoine de Gallot, d’une famille du Pays chartrain qui a comme blason : D’hermine, à 3 chevrons de gueules. Ils sont châtelains de Bouglainval[94].

X.B. Pierre d'Allonville de Louville (1387-1469), leur fils, est mieux connu. Il est orphelin de bonne heure, et placé en 1407 sous la tutelle de Jehan II son oncle, et en 1416, sous la garde d'Olive de Languedoue, belle-mère de Jehan, et épouse de Jehan de Gallot. Pierre, écuyer, sieur de Louville et de la Maison des Carneaux est capitaine d'Alluyes. Il prend le parti du duc Philippe III de Bourgogne, comme les Languedoue et les Chenard. Il tente de rendre Chartres aux Anglo-Bourguignons, en 1433. Il est l'âme du complot et allié pour cela aux Languedoue, aux L'Aubespine et aux Villiers de L'Isle-Adam. Leur projet est éventé en juillet 1433. Charles VII sait les réutiliser et on les voit très présents à la Cour dès lors. Pierre d'Allonville est chevalier de Rhodes, en 1449. Le 20 janvier 1469 par testament passé à Louville, il fonde plusieurs messes à Louville, Bailleau-l'Évêque et Saint-Victor-de-Buthon, et constitue exécuteur testamentaire Guillaume de Languedoue avec Guillaume et Jehan de Dallonville, ses fils. Il meurt peu après, car, par contrat passé à Ouarville le 3 septembre 1469, Guillaume, son fils aîné, baille à Guillemette, sa sœur, veuve de Macé Routeau, pour son droit successif, la métairie de Louville. Pierre fut bourguignon de Chartres visant à livrer Chartres. Pierre épouse tout d’abord Jeanne de Languedoue (1395-1427), fille du gouverneur Regnault de Languedoue et Marguerite de Beaune, le 17 août 1421, par contrat du 17 août 1420 passé devant Jehan le Breton, tabellion royal à Chartres ; pour son mariage, Jehanne reçoit de son frère Jehan de Languedoue, la somme de 400 livres à condition de renoncer à la succession de ses père et mère[62]. Pierre et Jeanne ont les enfants suivants :

Blason des Illiers
Blason des Illiers

Pierre d'Allonville de Louville se remarie avec Thibaude de Richebourg d'Orval vers 1428. Ils ont les enfants suivants :

  • Isabeau d'Allonville, née vers 1429, se marie avec Mathurin Breteau. Cet écuyer est seigneur de Melliers à (Illiers).
  • Marguerite d'Allonville, seconde épouse de Guy de Prunelé, seigneur de La Porte, parents de Claude de Prunelé, qui est encore sous la tutelle de sa mère en 1474.
  • Marie d'Allonville se marie avec Adenet de Marolles, en 1442, seigneur de Glayres.
  • Guillemette d'Allonville (1433-1480) se marie avec Macé Rouleau (1430-1468). Guillemette a également se remarie avec Blanchet de Montdoucet, seigneur du Buisson.

[modifier] Les d'Allonville de Louville à la Renaissance

XI.B. Jehan II d'Allonville de Louville (1423-1511) et Madeleine de Prunelé ont les enfants suivants :

  • Pierre d’Allonville (1470-1536), tonsuré 21 mars 1494, seigneur du Perruchay, chanoine de l’Église de Chartres, où il fonde la fête Saint-Claude, moyennant 800 livres. Il meurt le 25 mai 1536.
  • Guillaume d’Allonville, (1475-1538), seigneur du Pensier à Saint-Cloud-en-Dunois et de Frouville, tonsuré 22 mai 1500, archer de la Garde du roi en 1525, curé commanditaire de Réclainville en 1537. Il fait une transaction avec l'abbé de Saint-Père pour les dîmes de la paroisse. En 1547, une sentence de l'official condamnant les gagers (conseillers paroissiaux) à fournir à celle-ci un presbytère et des ustensiles de ménage, lit, draps, 3 nappes, 3 serviettes, marmites et chaudron. Il légue 3 minots de terre.
  • Esmé d'Allonville de Louville (1470-1536) qui suit en XII.B.
  • André d’Allonville (1485-1508)
  • Andrée d’Allonville se marie avec Robert de La Villeneuve, seigneur de Bonnelles-La-Bretesche, (fils de Simon de La Villeneuve et de Jeanne de Ponceaux. Veuve ellle se remarie avec Mathurin de La Plaine
  • Marie d’Allonville se marie en 1529 avec Jean de Bérou, seigneur de Maigneville, fils de Guillaume de Bérou et de Perrine de Gauville. Veuve elle se remarie avec Gui de Brosset, chevalier, seigneur du Parc
  • Catherine d’Allonville épouse de Nicolas de Montlyard, seigneur de Melleray.
  • Mathurin d’Allonville, bâtard tonsuré 23 décembre 1486 avec dispense épiscopale


XII.B. Esmé d'Allonville de Louville (1470-1536), seigneur de Louville est confirmé dans la justice de Louville par lettres datées du bois de Vincennes, de juillet 1513. Lieutenant de Messire d'Entraigues, commis pour l'arrière-ban au bailliage de Chartres, en 1521. Il vit encore en 1532. Esmé épouse Louise des Fiefs, fille de Macé des Fiefs et Catherine de Vaulx, le 22 décembre 1512[62]. Ils ont les enfants suivants :


XIII.B. Jehan d'Allonville de Louville (1514-1581) rend hommage à Louville à la duchesse de Chartres Renée de France, le 4 janvier 1538, et en 1539, du fief de la Sancterie de Chartres. Le 21 janvier 1543, il est reçu de nouveau en foy par Mme Renée de France. Jehan d'Allonville de Louville épouse Jehanne Bochan de la Rochette (1520-1566), fille de Loys Bochan de la Rochette et Charlotte David, le 22 juillet 1548. Elle est dame de Bruyères-le-Châtel[98]. Il établit sa résidence à Bruyères-le-Chatel. Il est reçu chevalier de l'Ordre du roi, le 15 octobre 1570. Jehan d'Allonville est gentilhomme ordinaire du roi. Pendant les guerres de religion, il sert sous la charge de Pons de Mirambeau, seigneur de la principauté de Mortagne. Saint André Montbrun veut aussi entrer dans Toulon; mais les principaux habitants de Privas, qui y avaient cherché un asile, lui en font refuser la porte, comme au coupable auteur de leur révolte et de l'extrémité à laquelle ils sont réduits. Pressé de tous côtés par les troupes du roi, injurieusement repoussé par les siens, Saint André sent faillir enfin son superbe courage. Il descend au pied du coteau, se rend aux premiers postes de l'armée royale, demande le capitaine Louville, et sollicite la faveur de se jeter aux pieds du roi pour implorer sa clémence. Le roi refuse de le voir et le fait mettre entre les mains du grand prévôt, puis on le force d'inviter par écrit le commandant du fort de Toulon à se rendre, on l'envoie lui-même en personne. Jehan d'Allonville est fait chevalier en 1580[62]. Jehan et Jehanne ont les enfants suivants :

  • Gilles d'Allonville de Louville (1549-1566)
  • Charles d'Allonville de Louville, seigneur de Neuvy-en-Beauce, se marie avec Jeanne de Chambon, fille de Pierre et de Marguerite de Cosnes. Leur fils, Anthoine d'Allonville de Louville est né vers 1580, mais décédé dès 1597.
  • Esprit d'Allonville de Louville (1554-1624) qui suit en XIV.B.
  • Jehanne d'Allonville de Louville, née en 1555, se marie avec Pierre de Fesnières, seigneur de Morainville et de Cherpont.
  • Hélène d'Allonville, née en 1558, troisième épouse de François de Molitart.
  • Guyard ou Girard d'Allonville, né vers 1560, seigneur de Neuvy-en-Beauce et de Louville, en partie se marie avec Françoise de Marcillac.
  • Charles d'Allonville de Louville, seigneur de Neuvy-en-Beauce, se marie avec Jeanne de Chambon, fille de Pierre et de Marguerite de Cosnes. Leur fils, Anthoine d'Allonville de Louville est né vers 1580, mais décédé dès 1597.
  • Louise d'Allonville de Louville se marie avec Jean d'Authier, en 1603, le seigneur de Villebéton.


Armoiries de la famille Laval-Montmorency
Armoiries de la famille Laval-Montmorency

XIV.B. Esprit d'Allonville de Louville (1554-1624) est écuyer et seigneur de Louville-la-Chenard, de Levesville et de Harville. Il est qualifié de chevalier en 1581, par Alphonse II d'Este, duc de Ferrare et comte de Chartres.

Esprit épouse (1) Suzanne de Montmorency-Laval (1560-1591), fille de Jacques de Montmorency-Laval, de la deuxième maison de Montmorency-Laval, frère d’Hugues de Montmorency-Laval, seigneur de La Faigne, Auvilliers et Montceuil et de Marguerite de Mézières, le 13 mai 1587. Il renonce à la succession de la seigneurie de la Fayne, héritée de son beau-père, le 7 avril 1588. Sa femme meurt jeune le 2 juillet 1591 à Louville-la-Chenard. Ils ont un fils

  • Jacques d'Allonville de Louville (1591-1643) est baptisé le 21 avril 1591 à Louville. Son parrain est Guyard d'Allonville et sa marraine Jeanne d'Allonville, son oncle et sa tante. Il est seigneur de Montuel et de Louville, baron d'Auvilliers-en-Gâtinais, d'Encize, de Bellême, de Fémailly, de Fresnay, de Beauvilliers certainement en partie du fait de son mariage, en 1626, avec Geneviève Servien, fille de Ennemond Servien. Geneviève Servien avait eu de son premier mariage avec Pierre Baron, Correcteur des comptes, Grand maître des eaux et forêts d'Anjou, Maine et Touraine, Gentilhomme ordinaire du roi et de la reine, huit enfants, dont : Marguerite Baron, qui est l'épouse de René d'Allonville de Louville, frère de Jacques.

Esprit d'Allonville de Louville, son père, se remarie avec Suzanne Dubois des Cours, fille de Jehan Dubois des Cours et Marguerite de Villiers, le 22 février 1594, à Louville-la-Chenard. Jehan Dubois des Cours est seigneur de La Motte-Favière, Cotenville et Lestay. Esprit d'Allonville est présent à Léthuin, le 12 septembre 1623. Il a trois autres fils :

[modifier] Les d'Allonville de Louville du temps de la monarchie absolue

XV.B. René d'Allonville de Louville (21 avril 1591-avril 1676), baptisé à Louville, chevalier, chevau-léger de la garde, gendarme de la compagnie du roi, il est tout d'abord seigneur de La Rosière (La Roseraie), puis de Louville, au décès de son frère Jacques, en 1643. René épouse Marguerite Baron (1630-après 1675), fille de Pierre Baron et Geneviève Servien, le 24 novembre 1626 à Louville-la-Chenard. Marguerite vit chez son fils en 1670. Elles est marraine le 5 mai 1675, de François le jeune, de Laval, dit Fanchon, elle est citée ainsi : dame Marguerite Baron, veuve de feu René d'Allonville, en son vivant chevalier, seigneur de la Rosière, qui a déclarée ne sçavoir signer estant privée de la veüe. René et Marguerite ont :


XVI.B. Jacques d'Allonville de Louville (1628-1707), chevalier est seigneur de Louville et de Montuel, à Montigny-sur-Avre, reçues de son oncle Jacques, en 1643. Il est aussi seigneur de la paroisse de Montigny-sur-Avre, et seigneur en 1658, de Herville. Jacques épouse Marie Charlotte de Vaultier de Moyencourt (1646-1704), fille de Charles de Vaultier de Moyencourt et Jeanne Chaillou, en 1663. Marie est décédée le 5 avril 1704 à Louville, et est enterrée en 1704 en l’église de Moyencourt. La famille Vaultier de Moyencourt est originaire de Picardie et remonte à Nicolas de Vaultier, mentionné avec sa femme, dans une bulle du cardinal Saint-Pierre, le futur Jules II, du 25 août 1499. Alexandre Vaultier de Moyencourt est de cette famille. Le haut et puissant seigneur Messire Jacques d'Allonville est décédé le 9 août 1707, en son château de Louville, et il est enterré à [[Illiers-Combray|Illiers]). Ils ont les enfants suivants :


XVII.B. Charles Auguste d'Allonville de Louville épouse Hyacinthe Sophie Béchameil de Nointel (1690-29 janvier 1757 à Louville-la-Chenard), fille de Louis Béchameil de Nointel et Magdeleine Le Ragois, en 1708. Hyacinthe Sophie acquiert le 1er juillet 1731, la seigneurie de Coltainville, paroisse de Châtenay. Charles et Hyacinthe Béchameil de Nointel ont les enfants suivants :

Blason des Bloquel de La Croix : Un écu d’argent, à un chevron de gueules, accompagné de trois merlettes de sable, posées deux en chef et une en pointe.
Blason des Bloquel de La Croix : Un écu d’argent, à un chevron de gueules, accompagné de trois merlettes de sable, posées deux en chef et une en pointe.
  • Adelaïde d'Allonville de Louville (1709-1745) rend fois et hommages en 1733, pour les terres de la fabrique d'Ouarville, au seigneur de la Bezègue, à Villeneuve-Languedoue. Adelaïde épouse le baron Adrien Antoine Bloquel de la Croix (23 janvier 1697 Arras-1759) en 1735. Il est seigneur de Wismes, où il réside. Admis au collège Mazarin, sur preuves de noblesse, en 1710, il obtient du roi Louis XV, en mai 1724, des Lettre Patentes en forme de charte qu'il fait enregistrer au Conseil d'Artois, et par lesquelles en considération de son ancienne noblesse, il est autorisé, ainsi que ses descendants, à porter sur l'écu de sa famille, une couronne à 5 fleurons et à prendre pour supports deux griffons. On le retrouve admis en 1747 aux États d'Artois, député à la Cour par lesdits États et il obtint par Lettre Patentes de 1759, l'érection en baronnie de la seigneurie de Wismes. Il se remarie à Anne Marguerite de Pracomtal en 1746.
Blason des Baglion.
Blason des Baglion.
    • Françoise Sophie Scholastique de Baglion épouse Denis de Beauvoir de Grimoard du Roure (1700-1780), le 24 janvier 1759. Comte du Roure, marquis de Grisac, baron des villes de Barjac, Florac, de Route, et des Etats de Languedoc, de Tenières. Il est seigneur de Bancoury, de La Bastide, Virac, Saint-Brest, Fraissinet de Lozère, S-Frézal de Ventadon, St-Andéol de Clerguemort, St-Michel de Dèze, St-Hilaire de Lavit, St-André de Lancize, St-Perivat de Vallongue, Grizac, Fraissinet de Fourques, Florac, Frugères, Bédouès, Allenc, Planchamp, Chazorne, Prévenchères, Puylaurens, Chasseradès, St-Jean-la-Fouillouse, Pierrefiche et du fait de son épouse seigneur de Louville-la-Chenard, Herville, Villiers, Dignonvilliers, Epinay, Villeneuve-Languedoue, Coltainville... Il est aussi le légataire de la duchesse de La Force. Denis de Beauvoir de Grimoard du Roure est en son temps menin de feu monseigneur le Dauphin, maréchal des camps et armées du roi, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, gouverneur des villes et citadelles de Pont-Saint-Esprit Il commande successivement le régiment des Grenadiers de France, celui de Saintonge, et enfin le Dauphin-Infanterie (en Corse) Denis de Beauvoir de Grimoard du Roure est "vénérable" de la loge maçonnique de Barjac et prend part en 1789 aux Assemblées de la noblesse du Gévaudan. Scholastique de Baglion est dame de Madame la comtesse de Provence, Marie-Joséphine de Savoie. Son inventaire après décès est réalisé le 26 brumaire en X, dans un hôtel qu'elle loue rue Saint Dominique, à Paris, et au château de Louville.


Scipion de Beauvoir de Grimoard du Roure, comte du Roure, descendant par les femmes du marquis de Louville, publiera en 1818, " les Mémoires secrets sur l'établissement des Bourbons en Espagne " (extrait de la correspondance de Louville).

[modifier] Branche de Réclainville (C)

Blason des Morainville
Blason des Morainville

Outre la branche d'Oysonville et celle de Louville la maison d'Allonville a produit une autre branche nommée de Réclainville. Cette branche cadette, de Réclainville a pour auteur Colin d'Allonville, mort avant 1483, et fils de Jean Pierre d'Allonville. Il est le père de Guillaume d'Allonville, chevalier Rhodes, et de Jehan d'Allonville, seigneur de Réclainville et d'Yerville. Les principales alliances de la branche de Réclainville sont avec les maisons de Hallot, de Reviers, comtes de Mauny (Rivers, en Angleterre)...


Nicolas d'Allonville de Réclainville (1407-1483)
x Hélye Moulart 
 |               
 | --> Jehan d'Allonville de Réclainville (1450-1522)
         x Bertranne du Monceau (1480-1565)
         | 
         | --> Nicolas II d'Allonville de Réclainville (1500-1553)
                 x Marguerite de Morainville
                 |
                 | --> Jehan II d'Allonville de Réclainville (1526-1599)
                         x Maria de Mesmes (1540-1631)
                         |
                         |--> Louis d'Allonville de Réclainville (1561-1619)
                               x 1) Suzanne de Hallot
                               |
                               | --> Pierre d'Allonville de Réclainville  (1586-1661)
                                     x Marie de Maillard
                                     |
                                     | --> Charles Louis d'Allonville de Réclainville (1641 -1713)
                                           x  Charlotte du Gast (1643-1680)
                                          

Au XVIIe siècle, les d'Allonville de la branche des Réclainville, quittent la Beauce et deviennent une famille des Yvelines (canton de Houdan). Ils sont seigneurs entre autres du Claquin et vivent à La Hauteville, mais aussi à Versailles, Paris et Montfort l'Amaury.

Charles Louis d'Allonville de Réclainville (1641 -1713)
x  Charlotte du Gast (1643-1680)
|
| --> Nicolas d'Allonville de Réclainville (1678-1758)
     x Marguerite Perrier de La Chaussée (1679-1762)
     |
     | --> Nicolas Louys d'Allonville du Claquin (1715-1785) 
          x  Marie Chauvin (1737-1802)
          |
          | --> Armand Henry d'Allonville (1772-1866)
               x Anne Adelaïde Tocquiny de Villarceaux (1765-1816)                                                                                    
               |                                                                                                                                                                                                                                                             
               |--> Henri Amédée d'Allonville (1804-1885)
                    x Françoise Gaudelet d'Armenonville(1800-1877)


[modifier] Les d'Allonville de Réclainville

X.C. Nicolas alias Colin d'Allonville de Réclainville (1407-1483) est l’auteur de la branche de Réclainville. Il est écuyer, seigneur de Réclainville et du Grand Coudray de 1463 à 1473. Nicolas se marie avec Hélye de Moulart. Ils ont les enfants suivants :

  • Le chevalier Guillaume d'Allonville de Réclainville (1435-1498), sieur de Réclainville et du Coudray, mort sans postérité, chevalier de Rhodes.
  • Bertranne d'Allonville se marie avec Jean de Richebourg d'Orval, en 1483.
  • Jehan d'Allonville de Réclainville, qui suit en XI.C.
  • Jeanne d'Allonville se marie avec Hector des Marais, fils de Mathieu des Marais, en 1488, sieur de Thionville. Jeanne se remarie avec Gilles Le Maréchal, fils de Gilles Le Maréchal et Jacquette de Harville, en 1495. Celui-ci est sieur de Vovelles (Dammarie).


XI.C. Jehan d'Allonville de Réclainville (1450-1522), sieur du Belluet, du Coudray, d'Yerville et seigneur de Réclainville, après le décès de son frère en 1498). Il est chevalier de l’ordre du Roy et gentilhomme ordinaire de la Chambre. Le 4 avril 1502, il ne peut plus porter les armes de son bisaïeul, car Jehan d'Allonville, son cousin lui en conteste le droit. Et celui-ci est commissaire du roi à faire les monstres et les reveues des ordonnances... Jehan se marie avec Bertranne du Monceau (1480-1565), fille de Jehan du Monceau et Dame Hélye N, par contrat du 27 janvier 1499, passé devant le tabellion d'Étampes. Jehan du Monceau, sieur de Saint-Cyr, de La Maison Rouge et de Hélye, promet 900 livres avec Loys de Languedoue à un membre de sa famille[62]. Jehan et Bertranne ont les enfants suivants :

  • Jehan d'Allonville (1501-1567), sieur du Grand Coudray (1555-1559) est homme d'armes avec Jacques d'Allonville, archer, dans la compagnie de 80 lances de Bourbon Saint-Pol Revue de Parthenay du 14 juin 1540. Jehan d'Allonville du Grand Coudray est aussi homme d'armes de la compagnie de 100 lances de Charles II d'Orléans (1522-1545) 5 octobre 1542, montre de Noyon. Seigneur de Réclainville, on le retrouve cité comme lieutenant de la compagnie de 30 lances d'Adrien de Gallot, seigneur de Fontaine-la-Guyon Revue de Celle, le 29 janvier 1569. Jehan se marie avex Françoise du Plessis, fille de Loys du Plessis, seigneur de Champchabot. Ils ont les enfants suivants :
    • Yolande d'Allonville qui se marie avec Mathurin de Cosne, seigneur d'Andeville et du Belluet.
    • Félicie d'Allonville qui a épousé Catherin de La Forêt, seigneur de La Forêt et de Spoy (Civry en Dunois)
  • Jacques d'Allonville est né vers 1504
  • Claude d'Allonville du Belluet (1506-1574), sieur du Belluet (1536/1574)[99].
  • Madeleine d'Allonville est née vers 1508 et se marie avec Florent Le Mareschal, seigneur d'Orphin[100].
  • Catherine d'Allonville est née vers 1510 et se marie avec Jean de Perronin, seigneur de Mesfosses
  • Père Guillaume d'Allonville, est né vers 1512 et curé de Réclainville
  • François d'Allonville, né vers 1514.


XII.C. Nicolas II d'Allonville de Réclainville (1500-1553), écuyer et sieur de Réclainville et du Grand Coudray (1532/53) est marié par contrat du 12 juin 1524 à Louville-la-Chenard, devant Philippe Rossard, prêtre tabellion. Nicolas se marie avec Marguerite de Morainville, fille de Gervais de Morainville et Jeanne des Fiefs [62]. Ils ont les enfants suivants :

Deux de ses filles se marient avec des Reviers
Deux de ses filles se marient avec des Reviers
  • Jehanne d'Allonville se marie avec Louis de Reviers, fils de Jean III de Reviers, gentilhomme de la Chambre du roi François Ier de France, en 1559, seigneur de Souzy, au bailliage d'Etampes, et des Moulins Neufs, homme d'armes de la compagnie de Monseigneur le Dauphin. Louis devient le chef de la branche des Reviers-Souzy.
  • Jacqueline d'Allonville se marie avec Abdenage de Reviers (1520-26 avril 1553), lui-aussi descendant de Richard de Reviers, le 19 juin 1565, seigneur de Mauny, près de Meaux et de Chandres, paroisse de Sours. Le mariage se fait par contrat du 19 juin.1565, passé devant Hérieu, notaire à Marville. Il reçoit 600 livres pour amortissement d'une rente par Jacques de La Barre, gentilhomme de la maison du roi[101]. Abdénago est le chef de la branche des Reviers-Mauny.
  • Anne d'Allonville (1530-1605) se marie avec (1) Nicolas de Champgirault en 1564, seigneur des Elumignons (Varize), Anne se remarie (2) avec Jean de Calvy, seigneur des Loges, en la forêt d'Orléans. Elle est citée comme veuve, le 9 septembre 1604 à Sours, et comme marraine, le 19 octobre 1604 à Gommerville[62].
  • Louise d'Allonville.


Blason des Mesmes
Blason des Mesmes
  • Louis d'Allonville de Réclainville, qui suit en XIV.C.
  • Deuxième enfant du couple Réclainville-Mesmes, Charlotte d’Allonville (1562-1590), baptisée à Saint-Saturnin de Chartres, le 3 mars 1562, se marie avec Jehan de Gombert, conseiller à la Cour du Parlement de Paris[102].
  • Adrien d’Allonville, (1567-1617), fils cadet, est écuyer, seigneur de Bierville, en 1597. Il se marie avec Madeleine de Maillard. Elle est citée comme veuve en 1618, lors d'une donation d'un setier de terre, au dit Champtier de Bierville. Ils ont quatre enfants, mais cette branche tombera en quenouille rapidement[103].


Blason des Hallot : D'argent, à 2 fasces de sable, accomp. de 3 annelets de mesme, en chef.
Blason des Hallot : D'argent, à 2 fasces de sable, accomp. de 3 annelets de mesme, en chef.


  • XIV.C. Louis d'Allonville de Réclainville (1561-1617), chevalier, seigneur de Réclainville, vivant en 1615, il est cité le 13 juin 1606, à Sours. Il écrit : Déclaration de Louys de Dalonville, sieur de Reclainville en Beausse... par laquelle il expose les raisons qui l'ont meu à quitter l'Église romaine pour faire profession de la vraye religion[104]. Cette conversion à la religion protestante est surprenante dans une famille de partisans de la Ligue, mais bien entendu postérieure à la mort de son père. Louis d'Allonville de Réclainville se marie trois fois :
    • Nicolas d'Allonville est tenu le 20 septembre 1585, sur les fonts baptismaux de la paroisse Saint-André de Chartres, par Nicolas de Thou, évêque de Chartres, Raoul Le Charpentier, docteur en théologie et Charlotte d'Allonville, sa tante, il décède jeune.
    • Pierre d'Allonville de Réclainville (1586-1661), qui suit en XV.C.
  • Il se marie une seconde fois, vers 1590, avec Anne Lamy (1565-1600), fille de Méry Lamy de Loury (1510-1572) et d’Anne de Baraton[102]. Cette famille des Lamy possèdera Loury pendant près de deux cent cinquante ans. Méry Lamy, seigneur de Loury, ayant épousé, en 1563, Anne Barathon, dame d'Aschères, beaucoup plus jeune que lui, eut souvent à se plaindre de ses infidélités. Hector de Morainville, seigneur de Poupry et de La Roncière, entretint avec elle des relations. Il tua le père d’Anne Lamy. Lui et la mère d’Anne eurent la tête tranchée. La future mariée et son frère, par lettres données à Fontainebleau en 1573, par la reine Catherine de Médicis, régente, obtiennent confiscation des biens de leur mère. En 1583, à l'époque de la réformation de la coutume d'Orléans, nous voyons encore figurer parmi l'état de la noblesse, Jean Lamy, sieur de Romville, près Neuville, comme baillistre des enfants de Méry Lamy, à cause de leur seigneurie d'Aschères et celle de Loury[105]. Louis d'Allonville de Réclainville est parent d’Hector de Morainville, seigneur de Poupry, par sa grand-mère paternelle.
  • En 1601, Louis d'Allonville de Réclainville se remarie à nouveau avec Françoise de Crémainville, veuve de Christophe de Maillard, seigneur de La Boissière. Elle est la fille de Jacques de Crémainville et d’Antoinette de Villebranche. Françoise de Crémainville, veuve de Louis d'Allonville de Réclainville, demeurant à Réclainville, en son nom et comme tutrice de leurs enfants mineurs constitue procureur pour consentir au profit de Maître de La Chaise, seigneur du Mesnil (Saint-Arnoult-en-Yvelines), président d'Abbeville, les intérêts au dernier seize (118 livres 15 sols) de 1.900 livres en laquelle elle lui est obligée à la décharge de Loise de Languedoue et de Étienne de Havard son gendre, par contrat du 8 décembre dernier[106].


  • XV.C. Pierre d'Allonville de Réclainville (1586-1661), écuyer, seigneur de Réclainville, demeurant à La Boissière-École, élection de Montfort-l'Amaury, cité à Béville-le-Comte le 5 novembre 1621, il reçoit le 29 juin 1624 aveux et dénombrements d'héritages dépendant de ses fiefs des Quatre-vingts Fenêtres. Il figure dans le maintien de Noblesse de l'élection de Montfort-l'Amaury, en 1660. Pierre épouse Marie de Maillard, fille de Christophe de Maillard et Françoise de Crémainville, en 1628. Les Maillard, famille de Picardie et l’Orléanais portent : D'azur, au sautoir engreslé d'argent, accompagné de 4 maillets de mesme. Son beau-père est seigneur de La Boissière-École. Ils ont les enfants suivants :
  • Antoine d'Allonville de Réclainville (1634-1691) qui épouse Juliette de Morant, fille de Charles de Morant, seigneur du Coudray[107] et Jacqueline du Puy, en 1676.
  • Jacques d'Allonville, né le 8 juillet 1636 à Grandchamp, seigneur des Forts se marie avec Marthe de Bohan, fille de Louis de Bohan et Marguerite Mocet, le 19 septembre 1680 à Trancrainville. Chevalier, seigneur du Claquin[108], des Forts et autres lieux..., il est capitaine au régiment de la Reine. Jacques d'Alonville meurt au château de son cousin Charles Auguste d'Allonville de Louville, le 13 juillet 1710. Il est enterré à Louville-la-Chenard, ce qui montre que des liens existent encore entre ses deux branches de d'Allonville, malgré le lien de parenté de plus en plus lointain.
  • Catherine d'Allonville (1638-1704) mariée à Nicolas Gohier.
  • Charles Louis d'Allonville de Réclainville, qui suit en XVI.C..


blason du Gast
blason du Gast
  • XVI.C. Charles Louis d'Allonville de Réclainville, fils de Pierre (20 octobre 1641 La Boissière-École-1713), chevalier, seigneur de Réclainville, se marie en premier avec Charlotte du Gast (1643-1680), fille de Pierre du Gast et Anastasie Lettron, le 31 octobre 1678. Son beau-père, Jean du Gast ou de Gast ou bien encore Degas est écuyer, seigneur de Pintray (1628), maître particulier des eaux et forêts d’Amboise et capitaine des chasses (1632, 1639), seigneur de Lussault. Ils ont un fils, Nicolas d'Allonville de Réclainville (1678-1758). Charles, veuf se remarie avec Louise de La Motte de Lotainville, le 9 janvier 1681, veuve de Louis Giboury, marchand.

[modifier] Les d'Allonville du Claquin

  • XVII.C. Nicolas d'Allonville du Claquin (1678-1758) est né à Grandchamp. Il est confirmé dans sa noblesse, en 1703. Dans l’acte il est dit seigneur d'Aclainville. Il se marie le 11 avril 1762 à La Hauteville avec Marguerite Perrier de La Chaussée (1679-1762), fille de Nicolas Perrier de La Chaussée, un laboureur et de Marguerite Gefroy. Ce mariage est le premier d’un d’Allonville avec une roturière, néanmoins sont présents à son mariage : Henry d’Amfreville, seigneur de différents lieux, Bonaventure de Sabrevois, écuyer et seigneur du lieu, Pierre du Hoy, beau-frère de l'épouse. Nicolas d'Allonville de Réclainville est un gentilhomme campagnard, seigneur du Claquin et des bois de Nos. Il est décédé le 29 septembre 1758 à La Hauteville. La messe est dite en présence de MM. de Malbranche, de Johannes de Sabrevois, d'Avelin, Pérard, de différents curés, et de Claquin et le chevalier d'Allonville, ses enfants. Ils ont les enfants suivants :
  • Marie Marguerite d'Allonville (1714-1773) fait porter une copie du contrat de mariage de son frère Nicolas Louys au curé du Tartre Gaudran par un huissier et fait en vain opposition au mariage.
  • Nicolas Louys d'Allonville du Claquin(1715-1785) qui suit en XVIII.C.
  • Léonard d'Allonville (1717-1769), écuyer.
  • Catherine d'Allonville (1720-1755) se marie avec Nicolas Gohier-Darmenon (1721-1801), fils d’un avocat de Le Perray, gendarme de la Garde du Roy en 1753, officier et écuyer de Madame la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, le 22 avril 1757, officier de Monseigneur le comte de Provence et président du grenier à sel de Gambais. Ils ont deux filles.


Le château de La Hauteville.
Le château de La Hauteville.
  • XVIII.C. Nicolas Louys d'Allonville du Claquin (1715-1785) se marie avec Marie Chauvin (1737-1802), fille de Nicolas Chauvin, laboureur au Tartre-Gaudran, et Geneviève Beaufils, en 1763. Il habite à la fin de sa vie le château de La Hauteville, avec ses fils. Il est seigneur en 1772 du Claquin et de Chenevrier (Les Chevières) et d’autres lieux. Il achète avant sa mort la terre de La Batie, près Épernon. Quelques amis assistent à sa messe d'enterrement,dont Estienne d'Orville et François de Johanne. Marie Chauvin, en 1789, est représentée aux assemblées pour les élections des députés de la noblesse aux États généraux de 1789 du comté de Montfort-l'Amaury ainsi que Philippe d'Allonville, sieur du Breuil et d'Allainville[109]. Ils ont les enfants suivants :
  • Henriette d'Allonville (1764-1872), propriétaire à La Hauteville.
  • Charlotte d'Allonville (1766-1830), propriétaire à La Hauteville, se marie avec Pierre Noël Antoine Cornille, médecin, maire de La Hauteville en 1805. s.p.
  • Armand Henry d'Allonville (1772-1866), qui suit en XIX.C..
  • Sulpice d'Allonville (1777-1859), se marie avec Marie Elisabeth Thérèse Falvé de Joly le 19 avril 1804 à Saint-Germain-en-Laye. Ils ont trois enfants qui mourront célibataires, dont un officier. Le 30 décembre 1785, Sulpice hérite de La Batie, près Épernon, achetée par son père. Il est présent au mariage du Capitaine Frédéric François Le Pippre avec la fille du général-comte Louis Groult des Rivières, le 28 août 1820, à Hanches.
  • André d'Allonville (1777-1852), son frère jumeau, se marie avec Louise Amable Constance Courtier de la Boulaye, fille d’un vérificateur à la comptabilité nationale et d’une Gohier-Darmenon, le 1er mai 1804 à La Hauteville.
  • Augustine Léonore d'Allonville.


Hôtel particulier de cette branche des d’Allonville à Versailles, 9, boulevard de la Reine.
Hôtel particulier de cette branche des d’Allonville à Versailles, 9, boulevard de la Reine.

XIX.C. Armand Henry d'Allonville (1772-1866). Après deux mariages de d’Allonville de cette branche avec des filles de laboureurs, Armand Jean d'Allonville (1732-1811), de la branche Oysonville est son parrain et Anne Henriette d'Amfreville, demeurant au château de Boissy, sa marraine. Certainement du fait de sa famille, il est d'abord cadet-gentilhomme au bataillon auxiliaire des colonies, puis sous-lieutenant au régiment de la Martinique formé de compagnies venant de 5 régiments de métropole : Bouillon, Limousin, Médoc, Périgord et Royal-Vaisseaux, en 1787-1788[110]. Armand Henry d'Allonville se marie le 28 avril 1802[111], en présence du commandant de la Garde Nationale de Montfort-l'Amaury avec Anne Adelaïde Tocquiny de Villarceaux (1765-1816), fille d’un Trésorier de France au bureau des finances à Paris et Grand Voyer en la Généralité de Paris et nièce entre autres de François Petau de Maulette. Armand Henry d'Allonville est sieur de La Hauteville et propriétaire, à l’âge de 32 ans. Le 14 février 1816, il est chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, comte, ancien officier au régiment de la Martinique, maire de la La Hauteville selon l’acte de décès de sa femme en 1816. Sa mort est signalée dans l’Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe. Ils ont un fils unique Henri Amédée d'Allonville (1804-1885).


Françoise Gaudelet d'Armenonville, remariée au dernier des comtes d'Allonville.
Françoise Gaudelet d'Armenonville, remariée au dernier des comtes d'Allonville.

XIX.C. Henri Amédée d'Allonville (1804-1885) est sous-lieutenant d’infanterie de ligne le 1er octobre 1822, puis dans le 1er régiment d'infanterie de la Garde royale, depuis le 27 mai 1828. Il refuse de servir Louis-Philippe Ier. Henri Amédée est un riche rentier et propriétaire. Il hérite de la fortune des d’Allonville et de celle des Tocquiny de Villarceaux, dont il est le dernier descendant. Henri se marie en 1836 avec Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800-1877), petite-fille du dernier Trésorier de la Marine de Louis XVI, seigneur d'Armenonville, et d’Armand Joseph Dubernad, financier et révolutionnaire. Françoise Gaudelet d'Armenonville est veuve d’Auguste de Rambaud, fils d’Agathe de Rambaud, nièce du général-comte Louis Groult des Rivières.

Le couple vit dans l'hôtel particulier de sa famille de son mari 9, boulevard de la Reine, à Paris et au château de La Hauteville. Ernest de Rambaud fait d’excellentes études, l’École polytechnique et l’École d'application du Corps royal d'état-major et devient un temps l’aide de camp du général Armand-Octave-Marie d’Allonville, cousin de son beau-père. Saint-Allais précise que cette branche des d'Allonville existe encore en 1873 et vit au château de La Hauteville (canton de Houdan), mais les Rambaud, ses beaux-enfants héritent de leurs biens, car cette branche est elle-aussi éteinte[112].

[modifier] Notes et références

  1. Souvenirs de la Marquise de Créquy de 1710 à 1803, par Courchamps, Renée Caroline de Froulay Créquy, p. 35
  2. Manuscrit d'extraits du Cabinet Clairambault, sur le nom d'Allonville.
  3. abcde Généalogies du baron de l'Horme, article d'Allonville, Archives Départementales de la Haute-Marne.
  4. Le grand panetier de France dirige l'approvisionnement en pain de la cour
  5. abc La Maison d'Allonville, auteur : Guy de Rambaud.
  6. Recueil de pièces originales et authentiques, de Duval, Charlemagne Lalourcé, Lalourcé fils, p.36.
  7. Forneron et La Roque parle de l’extinction des vieilles familles. Bernard Chérin, généalogiste officiel, montre dans son abrégé officiel de 1788, qu’un noble sur vingt est de vieille noblesse. La Cour défend ce vieux sang, mais parfois aux dépens des roturiers.
  8. Essai su l'origine de la noblesse en France au moyen âge, de Paul Émilien Guilhiermoz, p.221.
  9. Bibliothèque de l'École des chartes, de Société de l'Ecole des chartes, p.169 et 301.
  10. Paris et Ile-de-France, de Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Ile-de-France, p.101.
  11. Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, de Cathédrale de Chartres, Eugène de Buchère de Lépinois, Lucien Merlet.
  12. Annales de la Société Historique et Archéologique du Gâtinais.
  13. Mémoires secrets de 1770 à 1830, p.234.
  14. Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir comprenant les…, p.2…
  15. Selon le Cartulaire de Saint-Père de Chartres, publié par M. Guérard, membre de l'Institut, tome 1, p. 680. (1) Selon le Cartulaire de Saint-Père de Chartres, publié par M. Guérard, membre de l'Institut, tome 1, p. 680. Les cartulaires de Saint-Père sont au nombre de deux : le plus ancien, connu sous le titre d'Aganon, (nom d'un évêque de Chartres au Xe siècle, contient les actes des X et XIe siècles. Le moine Paul, rédacteur de la compilation, y copie les chartes trouvées dans les archives de Saint-Père, consigne les traditions qui parviennent à sa connaissance et insère les détails qui peuvent mieux faire connaître les domaines et les droits de l'abbaye
  16. Selon le Quid et la la Société archéologique de Sens
  17. Notice du Musée Impérial de Versailles, de Eudoxe Soulié, p.84.
  18. Arbre très ancien : quatre hommes peuvent à peine l’envelopper de leurs bras étendus
  19. Histoire de Chartres, de Eugène de Buchère de Lépinois, p.114.
  20. Ou de Mousson
  21. Voir L'Annuaire de 1841, p. 379.
  22. L'original en parchemin, scellé du sceau de l'official, appartiendra aux archives du comte Louis d'Allonville.
  23. abcdef Viton de Saint-Allais, Nicolas Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles...
  24. Bulletin de la Société archéologique de Sens, de Société archéologique de Sens (France - Sens-sur-Yonne (France), 1938, Page 257.
  25. Anciens rôles des bans et arrière-bans, cité par La Roque
  26. Extrait du Livre noir de l'évêché de Chartres, et manuscrit de Clairambault.
  27. Manuscrits in-folio; provenant du cabinet de M. de Clairambault, et contenant des extraits sur le nom.
  28. ab Armorial chartrain, 1909, tome 1, page 314.
  29. Histoire de Chartres, de Eugène de Buchère de Lépinois, p.357.
  30. Histoire de Chartres, de Eugène de Buchère de Lépinois, p.453.
  31. Mémoires, de Société d'archéologie, littérature, sciences & arts des arrondissements d'Avranches et de Mortain, Avranches, p.460.
  32. Cité, le 7 juin 1407
  33. Armorial chartrain, 1909, Tome 1, page 364.
  34. Schwennicke 13.117, Annales de la Société Historique et Archéologique du Gâtinais XXX (généalogie de la famille Le Riche de Paris) et Mémoires & Documents de la Société Archéologique de Rambouillet t.3 (1875).
  35. Armorial chartrain, 1909, tome 1, page 364, tome 3, page 481 et Dossiers bleus.
  36. Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou... p.21.
  37. Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou Recueil..., p.34.
  38. Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame des Vaux de Cernay de l'ordre de..., p. 206.
  39. Armorial chartrain, 1909, tome 3
  40. BNF, ms fr. 32 777, p. 141
  41. ab Selon les A.D. 45.
  42. BNF DB 13
  43. ab Société d'archéologie de Rambouillet. Mémoires et..., t.21, Famille d'Allonville, p.492.
  44. Selon AD 45 et l’armorial de l'Orléanais.
  45. BNF DB 13, Simone est inconnue de l'armorial de l'Orléanais, AD 45.
  46. Selon les A.D. 45, son prénom est Bertin.
  47. Selon Carré d'Hozier n° 502 ce Robinet est époux en seconde noces, après Bertin, de Jehanne d'Allonville (1464-1498)
  48. Dom Basile Fleurau.
  49. Chanoine Hubert: Barville
  50. Histoire de la ville et de tout le diocese de Paris contenant les eglises de... , p.198.
  51. Aizeaux, ou Ezeaux, hameau de la Paroisse de Molineuf, appartenant à la noble famille d’Allonville. Adveu de Simon d’Allonville, Escuyer, du 20 Aoust 1492.
  52. Voir AN Minutes des notaires de Paris au XVe siècle : n° 3531, il est dit fils de Bertrande de Richebourg, en 1497 ; n° 3532, il est en procès avec les religieuses de Saint-Antoine des Champ ; n° 3668, il négocie avec les religieuses de Yerres.
  53. Sur les d’Autry, Hubert, Généalogies orléanaises..., Bibliothèque d’Orléans, tome: 1, p. 13.
  54. Nobiliaire du Berry, de Hugues A. Desgranges, p.49, et contrat aux Dossiers bleus
  55. Études sur l'Espagne, de Alfred Morel-Fatio, p.61.
  56. Insinuations du Châtelet, donation des 22 ii 1542 & 2 mai 1553
  57. Généalogie d'Allonville, par Roger Vasseur et chanoine Hubert: "d'Allonville".
  58. Société d'archéologie de Rambouillet. Mémoires et..., t.21, Famille d'Allonville, p. 493.
  59. Actuellement commune de Ferreux-Quincey.
  60. Représentation du Gisant se trouvant au mur, près de l'escalier du château d’Abel de Buz et Anne de Reilhac
  61. Informations généalogiques du Centre, mai 1997, p.439.
  62. abcdefghijklmnopq Société d'archéologie de Rambouillet. Mémoires et..., t.21, Famille d'Allonville.
  63. Insinuations du Châtelet, donation du 2 mai 1553.
  64. L'art de vérifier les dates..., de David Bailie Warden, Nicolas Viton de Saint-Allais, Jean Baptiste Pierre, p.217.
  65. Église réformée de Châteaudun Registre (1591-1680)
  66. Archives du diocèse de Chartres, publié par Charles Métais, p.108.
  67. Actuellement commune de Ferreux-Quincey.
  68. BNF, P.O 962.
  69. Généalogie de Grauwe par Georges de Morant 1915.
  70. Père Anselme, tome IV, 673A.
  71. Factum…
  72. t.XII. col.255
  73. Histoire de Provins, t.ii,p.209
  74. chanoine Hubert: d'Allonville
  75. C.m. Me Houzelot et Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l’Aube, 1925, p.34.
  76. Chantilly. Les Archives. Le Cabinet des titres, du Musée Condé, Musée Condé Archives, Chantilly Musée Condé, p.186.
  77. Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou... , p.29.
  78. La noblesse de France aux Croisades, de Paul André Roger, p.573 et H. Lamant : La maison de Damas et aussi Lainé - Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France.
  79. Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816.
  80. Quid
  81. Cahiers de doléances du bailliage de Sens pour les États généraux de 1789 / pub. par Charles Porée, archiviste du département de l'Yonne, p.295/297.
  82. Caumartin, Louis-François Le Fèvre de, Procez verbal de la recherche de la noblesse de Champagne / fait par Monsieur de Caumartin, avec les armes et blazons de chaque famille, p.35
  83. c.m. Me Piquet notaire au bailliage de Jaucourt en Champagne
  84. Nadaud, Joseph. Nobiliaire du diocèse et de la … t.2, p. 435.
  85. château de Fuligny
  86. Quid : article La Chaise.
  87. Théâtre d'une bataille gagnée sur les Français par les troupes des Émigrés de Condé et les Autrichiens
  88. château de La Chaise
  89. Famille alliée aux du Guesclin
  90. Mariée en premières noces par contrat du 7 février 1786 au baron André-Maximilien-Ghyslain de Béthune-Hesdigneul (°Arras 9.4.1759 - + Paris 4.4.1789)
  91. Fondateur de la croix-rouge
  92. Arhiv grafov Mordvinovyh, vol. VII, p. 333 et suiv.; Chaix-d’Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 1 ; Jougla de Morénas, Grand armorial de France, n° 596 ; Saint-Allais, tome 2, p. 136 et suiv. ; Woëlmont de Brumagne, Notices généalogiques, tome 7.
  93. L'original appartient à M. le marquis du Roure, descendant du marquis de Louville, du côté maternel.
  94. Archives du diocèse de Chartres, publié par Charles Métais, p.5.
  95. François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la noblesse, article Illiers.
  96. Archives du diocèse de Chartres, publié par Charles Métais, p.60.
  97. BNF, ms fr 25 795, f° 106.
  98. BNF Ms fr. 32 868.
  99. Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790, de Archives départementales d'Eure-et-Loir, Lucien Merlet, René Merlet - Eure-et-Loir (France) - 1968, page 212.
  100. Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790, de Archives départementales d'Eure-et-Loir, Lucien Merlet, René Merlet - Eure-et-Loir (France) – 1968, page 231.
  101. BNF, Cabinet d'Hozier n° 61, acte du 8 février 1583 par Me Guillard, notaire à Houville, bailliage de Chartres.
  102. ab Société d'archéologie de Rambouillet. Mémoires, 1910, t.21, p.489.
  103. Archives départementales d'Eure-et-Loir.
  104. La Rochelle : les héritiers de H. Haultin, 1616, Description matérielle : In-8, 36 p., Notice n° : FRBNF30296274.
  105. Bulletins de la Société littéraire de l'Orléanais, p.199 et suivantes.
  106. Minutes chartraines.
  107. Société d'archéologie de Rambouillet. Mémoires et…, T.21, p.490.
  108. A La Hauteville, il est le premier seigneur de cette terre, ses neveux en héritent.
  109. Armorial de Montfort l'Amaury et Société d'archéologie de Rambouillet.
  110. E3 voir D2c 10, fol 153, 314 et D2c 64 fol.135.
  111. 8 Floréal An X
  112. Provence Généalogie n° 134 (4/04).

[modifier] Les œuvres écrites par des d'Allonville

  • Allonville, Alexandre-Louis d' (le Comte), Chronique de la noblesse sous la présidence de M. le comte d'Allonville et le comte Horace de Vieil-Castel, Publication : Paris, rue des Fourneaux Saint-Germain, 1839. Gr. in-8 ̊, pièce, Notice n° : FRBNF31713025
  • Allonville, Armand d' (1762-1832), Beauchamp, Alphonse de, Schubart, A., Denkwürdigkeiten aus den Papieren eines vornehmen Staatsbeamten über die geheimen Ursachen welche die Politik der Cabinette im Revolutions kriege von 1792 bis 1815 bestimmten. Aus dem Französischen übertragen und mit Anmerkungen versehen von F. A. Rueder..., Publication : Leipzig, C. H. F. Hartmann, 1828. 2 parties en 1 vol. in-8 ̊. [Acq. 311232] -VIIIe-, Notice n° : FRBNF31780602
  • Allonville, Armand d' (1762-1832), Beauchamp, Alphonse de (1767-1832), Schubart, A, Mémoires tirés des papiers d'un homme d'État sur les causes secrètes qui ont déterminé la politique des cabinets dans la guerre de la Révolution, depuis 1792 jusqu'en 1815, Publication : Paris : Ponthieu, 1828-1838, Description matérielle : 13 vol. in-8 ̊, Notice n° : FRBNF30071567

[modifier] Œuvres écrites sur des d'Allonville

[modifier] Bibliographie

  • Allonville (d'), 22 p. Brefs pontificaux (Les brefs, bulles etc., cités dans cet inventaire, ne sont donnés qu'en analyse.) du 22 novembre 1784 dispensant Antoine et Alexandre d'Allonville, frères, reçus de min. chev, de just. de la 1, et p. de France, de prouver la noblesse de Jeanne Poyvet, leur aïeule maternelle.
  • Allonville (d'), 60 p. Quartiers d'Antoine d'Allonville, né à Paris, le 19 octobre 1765.

( voir : Archives de la Noblesse et du Collège héraldique de France - Liste des dossiers sur geneawiki et Annuaire du Conseil héraldique de France

  • T 169/1 à 15 et T 169, Modalités d’entrée : Séquestre révolutionnaire, Série T : Inv. somm. ms., par N. Valois, J. Guillaume, Fr., Soehnée et E. Martin-Chabot, 1891-1902, 1922 et 1934-1935, 8 vol. Index ms. des noms géographiques, de personnes et de quelques matières de l’inv. précédent, par Fr. Soehnée et E. Martin-Chabot, 1894-1922 et 1934-1935, 287 p.
  • Pinasseau (Jean), L’émigration militaire. Campagne de 1792, Armée royale, I,

composition, ordres de bataille, notices À à C, Paris 1957, p. 78-79.

  • Archives du diocèse de Chartres. Chartres, 22 vol. in-8 tome : 6, art. Montluel, p. 23 Cote B.n.F. : 8° Lk3.1417
  • Informations généalogiques, 1er trim. 1981, 747-50
  • Montluel, son manoir-Chartres, 1898, in-8 B.n.F. : 8° Lk7. 45324
  • Oysonville, son château et ses seigneurs, p. 11-26. Chartres, 1892/94, in-4 B.n.F. : 4° Lk7. 28713"
  • Abbé Caulin, Quelques seigneuries au Vallage et en Champagne propre. Troyes, 1867, in-8, 531 B.n.F. : 8° Lk2. 2228
  • Abbé Joseph-Auguste Vavasseur, Monographie de la commune de Saint-Cosme-de-Vair au Maine et au Perche, Mayet, 1897, in-8, 261 Cote B.n.F. : 8° Lk7. 30698
  • André Steyert, Armorial général du Lyonnais, Forez..., Lyon, 2e éd., 1892-1903, 1 vol. in-4 B.n.F. : 4° Lm2. 319
  • Baron Henry de Woelmont de Brumagne
  • Bibliothèque Nationale manuscrit, fonds français 32115
  • Caumartin, Recherche de la noblesse de Champagne, Châlons, 1673, gr. in-fol. B.n.F. : Gr. Fol. Lm2. 37.
  • Carré d'Hozier, 17.
  • Courcelles
  • Dominique Labarre de Raillicourt, Nouveau dictionnaire des biographies françaises et étrangères, Paris, in-8, 1961 et ss. B.n.F. : 8° Q. 10552
  • François Bluche, Les Pages de la Grande Ecurie. Paris, 1966, 3 vol. in-4 Page, B.n.F. : Rés. 4° Lm1. 223 (28, 29, 30)
  • Gaston Saffroy
  • Gustave Louis Chaix d'Est-Ange
  • H. Jougla de Morenas (puis Comte Raoul de Warren)
  • Hubert, Généalogies orléanaises... Bibliothèque d'Orléans, 8 vol. in-8, manuscrit Page, tome, etc : 3, f° 1
  • JJ. Barbe, Metz, documents généalogiques... 1792-1870. Metz, 1934, gr. in-8, XI-352 B.n.F. : 4° Lm2. 516
  • Nicolas V. de Saint-Allais, Dossiers bleus
  • Président d'Hozier, comte Charles d'Hozier et A.E.B. de Stadler, Armorial général ou Registres de la Noblesse de France, Paris, 1847, in-4 B.n.F. : 4° Lm1. 19
  • Société dunoise Bulletin. Châteaudun, in-8 Page, tome, etc : 1905-08, 325 ; 1927-32, 413-5 B.n.F. : 8° Lc19. 5
  • Archives d'Eure-et-Loir, Doc. n°1160, sous-série 2j. - Série GG, Béville-le-Comte, Chatenay, Denonville, Oysonville, Sours, Fresnay-l'Évêque.
  • Bulletin de la Société Dunoise-Tome IV, p.352
  • Informations généalogiques du Centre, février 1997, p.402.
  • Société d'archéologie de Rambouillet. Mémoires et..., t.21, Famille d'Allonville.

...

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Famille d'Allonville.