Faluche

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Faluche vue de face
Faluche vue de face

La faluche est la coiffe traditionnelle des étudiants de France et remplace la toque datant du Moyen Âge. C'est un béret de velours noir orné de rubans de couleur et d'insignes.

À l'origine, « faluche » est le nom du béret porté par plusieurs traditions estudiantines, notamment les bitards, les basochards et les faluchards. Au fil du temps, la faluche a été associée presque exclusivement aux faluchards, alors que d'autres folklores la portent.

Le port de la faluche symbolise sa vie d'étudiant. Il témoigne de l'intérêt porté à la vie et aux traditions de son université. L'esprit faluchard est avant tout une grande fraternité et un respect des autres dans l'idée rabelaisienne.

La faluche est aussi le nom d'un pain des Flandres.

Sommaire

[modifier] Histoire

À la suite de manifestations en 1884, nait l'Association générale des étudiants de Paris (l' « A »). Le 12 juin 1888 les étudiants parisiens sont invités à fêter les 800 ans de l'université de Bologne. La délégation française, avec leurs vêtements sombres égayés d'une cocarde à la boutonnière et d'un ruban en sautoir aux couleurs de la ville de Paris, émerveillée par la plus grande rencontre de costumes et de coiffures écolières du monde, se sentit « pauvre ». En effet, on pouvait y voir défiler toutes les formes de costumes et de coiffures des étudiants européens : les pennes des étudiants belges de facultés laïques, les Espagnols arboraient les tunas et leur capes à rubans, signe de leur appartenance à une université précise, les coiffes allemandes, larges casquettes plates sans rebords, les minces képis à petites visières des étudiants suisse, le chapeau façon Louis XI des étudiants italiens, etc. Elle décida donc d'arborer une coiffure spécifique pour les étudiants français présents. Elle choisit le béret de velours noir des habitants de la région bolonaise en souvenir du congrès qui fut, parait-il, magnifique.

Mais c'est le 25 juin 1888, lors du retour de la délégation à Paris, que la faluche est réellement lancée. Son port s'est généralisé lors du VIe centenaire de l'université de Montpellier qui eut lieu du 22 au 25 mai 1890. À l'origine, elle était portée vierge puis sont apparus le ruban circulaire, les insignes, les rubans…

Lors de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, le port de la faluche est interdit avec une tolérance le jour de la saint Nicolas. Elle est jugée trop nationaliste ; les Allemands y voient un moyen de rassemblement et de résistance (système de messages codés avec les insignes). Pour anecdote, le 11 novembre 1940, l’union nationale des étudiants manifeste en faluche sur les Champs-Élysées ; les Allemands ouvrent le feu (plaque commémorative près de l’Arc de Triomphe).

Les évènements de Mai 68 appelant à un rejet de tout carcan entraînent un rejet en masse de la coiffe étudiante.

Les codes, d'abord transmis oralement, divergeaient selon les universités. C'est pourquoi une synthèse fut faite à Lille le 8 mars 1986 ; celle-ci est inspirée du code toulousain. Il fut adopté comme code national en décembre 1986 à Toulouse et c'est à ce moment là que débute la notion de Grand Maître. Puis en 1988, lors du centenaire de la Faluche à Reims, est édité un nouveau code plus complet tenant compte des particularités montpelliéraines.

La même année a lieu le congrès des 100 ans de la faluche, à Reims. Depuis, un congrès-anniversaire a lieu tous les ans dans une ville différente.

[modifier] Organisation

Les faluchards dans la plupart des filières et pour chaque ville élisent un Grand-Maître (GM) désigné comme garant des traditions et parfois appuyé par un Grand-Chambellan (GC) qu'il choisit. Leur insigne est une croix inscrite de l'expression au mérite, qu'ils portent au bout d'un ruban de la couleur de leur filière. La croix de GM est émaillée de blanc et celle de GC est dorée. À Poitiers, à Valence, à Grenoble, ou encore en sciences à Nantes et Dijon, les GC ont un ruban en pointe sans croix aux couleurs de leur discipline. Les étudiants en Sciences de Montpellier et Tours possèdent également un Grand Alchimiste (GA).

Il existe également trois évêques « régnant » chacun sur une partie de la France : ils sont issus des villes d'Amiens, Dijon et Poitiers. L'évêque est reconnu pour son empathie et est chargé de régler les conflits ainsi que célébrer les mariages faluchards.

Il existe également des ordres au sein de la faluche. L'appartenance à une confrérie peut être signalée sur la faluche par un ruban ou un insigne particulier à chaque confrérie.

[modifier] Une coiffe codifiée

Les couleurs et insignes portés sur la faluche retracent la vie de l'étudiant. Un code écrit permet d'assurer une homogénéité au sein du mouvement faluchard afin que chaque étudiant puisse « lire » la faluche et ainsi connaître le parcours de chaque personne.

Une synthèse des différents codes régionaux est réalisée le 8 mars 1986 à Lille. Le descendant de ce code national est remis à jour chaque année depuis le centenaire de la faluche en 1988.

[modifier] Circulaire

Le circulaire est recouvert d'une bande de tissu reprenant les couleurs de la discipline étudiée. Ce tissu est en satin sauf pour les filières ayant trait à la santé où il est en velours. La couleur permet de différencier les filières.

Tissu Filière Couleur Insigne
Velours[1] Médecine Rouge [2] Caducée médecine (PCEM1 : Tête de mort sur fémurs croisés)
Dentaire Violet Molaire supérieure
Paramédical Rose Caducée mercure pour les Kinés, ou Ciseaux avec initiales de la filière
Pharmacie Vert Caducée pharmacie (Serpent autour de la coupe d'Hygie)
Prépas Santé Marron
Ostéopathie Bleu ciel Sphénoïde (os du crâne)
Sage femme Fuchsia Croix d'Ânkh
Vétérinaire Bordeaux Tête de cheval
Satin
Administration Économique et Sociale Vert clair Lettres « AES »
Archéologie Jaune Tête de sphynx
Architecture Bleu Équerre et compas
Arts du spectacle Bleu Masques de comédie
Beaux-arts, Cinéma Bleu Palette et pinceau
BTS Aux couleurs de la discipline ou blanc Lettres « BTS »
Classes préparatoires aux grandes écoles Marron Chouette à deux têtes
Droit Rouge Balance de la justice et glaive
École de commerce Rouge et vert Caducée mercure (deux serpents autour d'un bâton)
École d'ingénieurs Bleu roi et noir Étoile et foudre
Éducation physique et sportive Vert foncé Coq, lettres « STAPS » ou « UFRAPS »[3]
Géographie Jaune Globe
Histoire Jaune Casque de Périclès
IUP Aux couleurs de la discipline de rattachement Lettres « IUP »
IUT Aux couleurs de la discipline ou blanc [4] Lettres « IUT »
Lettres et langues Jaune Livre ouvert avec plume
Musique et Musicologie Argenté Lyre
Œnologie Saumon Grappe de raisin
Préparation aux concours de l'enseignement Gris Lettres « IUFM »
Psychologie Jaune Lettre « psi »
Sciences Violet Palmes croisées chêne et laurier avec initiales de la discipline
Sciences économiques, Gestion Orange Caducée mercure (deux serpents autour d'un bâton)
Sciences Politiques Rouge et bleu Parapluie fermé
Sociologie Jaune Grenouille
Théologie Rouge et blanc Croix latine catholique ou croix huguenote protestante

[modifier] Particularités

[modifier] Les villes régies par le code national

Sans pour autant avoir un code particulier, de nombreuses villes comportent des particularités ou traditions. Certaines sont antérieures à l'harmonisation nationale du code et perdurent aujourd'hui.

  • À Limoges, les porteurs de croix (Grands Maîtres et Grands Chambellans) cousent une cordelette argentée autour des rubans de leur faluche.
  • À Amiens, Reims et Rouen les rubans de ville et de régions sont en velours, rappelant ainsi la tradition tisserande de ces villes.
  • À Bordeaux, la devise se trouve sur le circulaire, sous le surnom.
  • À Dijon, les rubans sont en velours car c'est la ville qui a organisé les États Généraux en 1989.
  • À Grenoble, les initiales sont en lettres brodées, les grands chambellans portent un ruban taillé en pointe (et non une croix), et les les filleuls offrent une « tresse de parrainage » à ses parrain et marraine ; ces deux dernières particularités viennent de Valence, ville voisine, dont de nombreux faluchards ont poursuivis leurs études à Grenoble. Il n’y a pas de serment à la fin du baptême.
  • À Lille, rien ne pend de la faluche, à part les rubans d'élus, le ruban de la grande coupeuse et le ruban de puceau officiel (particularité Droit), le Grelot, les Croix de GM et GC, la quille (pour ceux ayant effectué leur service militaire), le pendu (marié).
  • À Lyon, les étudiants militaires du service de santé des armées, ou santards, portent un troisième ruban, bleu-blanc-rouge, entre les deux autres rubans. Au milieu de ce ruban tricolore se trouve l'insigne de l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron. En pharmacie, toujours à Lyon, le seul et unique attribut du grand maître est un soleil porté au frontal, au-dessus du circulaire vert. En dentaire, le ruban du circulaire est bordeaux, comme à Rennes. Pour les AES les insignes et couleurs sont : satin rouge avec glaive et balance et les lettres AES.
  • À Nancy, il y avait plusieurs particularités mais il a été décidé de ne plus les appliquer pour arrêter les dérives. Par exemple, les sages femmes portaient jusqu'en 2003 un velours rouge (pour médecine) avec un liseré de dentelles. Les étudiantes de l'ESSTIN portaient jusqu'en 2002 un satin bleu clair.
  • À Nantes les parties personnelles et étudiantes sont inversées. Un pompon rouge se dresse au sommet rappelant les origines portuaires de la ville. Par extension ce symbole est toléré pour toute origine d'une ville portuaire.
  • À Nice, la Faluche est dirigée par un conseil de 12 chevaliers de la faluche désignés par leurs pairs. Le grand maître et le grand chambellan sont choisis à chaque événement. On parle de croix tournantes.
  • À Poitiers, tous les rubans sont tressés. La couleur du circulaire Sage-femme est en velours rouge. L'évêque du sud y est nommé. Le nounours, insigne du gros dormeur, y a été créé.
  • À Rouen, il existe une troisième croix, celle du GD (Grand Délateur) qui a pour rôle de préparer et d'administrer les « sanctions » pendant les baptêmes. Les anciens ingénieurs ont pour circulaire, un gros ruban bleu avec un liseré noir au milieu. C'est enfin l'une des seules villes portuaires avec Bordeaux à ne pas arborer le pompon.
  • À Toulon la faluche n'a pas de Grand Maître ni de Grand chambellan. C'est une assemblée de Toulonnais qui décide du jury et des officiants au début du baptême par vote.
  • À Tours, les Droits arborent un satin bordeaux au lieu d'un satin rouge. Les Géo sont en Jaune et Violet, les Histoire de l'Art en jaune et bleu.
  • À Valence la couleur d'un circulaire BTS est rouge, blanc, rouge. De plus, les GM et GC sont appelés Bitards Valentinois (en honneur des Bitards croisés après la première intronisation valentinoise). Il existe une « tresse de parrainage » (aux couleurs de la ville de naissance et de la province de naissance), elle est offerte par le filleul au parrain lorsqu’il estime son travail accompli.

[modifier] Les codes locaux

Les faluchards alsaciens, montpelliérains, ainsi que ceux de la corporation de l'Université Paris II - Panthéon Assas, possèdent un code différent de celui habituellement appelé code national.

La faluche alsacienne date de 1909, alors que les étudiants en pharmacie de Strasbourg la ramènent d'un congrès de Nancy, en signe de ralliement aux idées françaises. En Alsace, le code a très peu évolué. Les évolutions sont essentiellement dues à l'arrivée de nouvelles filières.

Outre des différences en termes de couleurs de filières, d'insignes et de disposition des rubans, la faluche alsacienne est reconnaissable à l'existence de passants en velours sur une circonférence souple (sans renforcement de cuir ou de plastique) et l'absence de ruban de ville ou de région, l'écusson de ville se suffisant à lui-même. L'appartenance du faluchard au conseil d'administration ou au bureau d'une association de filière se traduit par la présence d'un « V » partant de l'arrière de la faluche et pointant vers son centre, aux couleurs de la filière.

D'autre part, il n'existe en son sein ni Grands Maîtres, ni Grands Chambellans, ni Évêques. Une assemblée collégiale d'anciens faluchards (Les TVA pour Très Vénérables Anciens, cooptés parmi les anciens faluchards, qui ont plus de deux ans de faluche), toutes filières confondues, ont pour mission d'être les garants des traditions faluchardes, en autres lors des différentes cérémonies. Ils n'en restent pas moins des faluchards comme les autres. Certains faluchards (surtout en médecine) portent le ruban du souvenir en mémoire des étudiants alsaciens partis à Clermont-Ferrand durant la Seconde Guerre mondiale.

La faluche se distingue par la présence de quatre crevés aux couleurs de la discipline principale étudiée, formant ainsi quatre parties de velours noir égales. Cette tradition rend hommage à Rabelais qui fit ses études à la Faculté de Médecine de Montpellier au XVIe siècle. L'origine exacte en restant inconnue.

Les couleurs de filière peuvent différer du code national -tels les étudiants en psycho avec le satin jaune et violet-, et quand ce n'est pas le cas, les crevés adoptent parfois une couleur différente du circulaire (tel le violet pour les ingénieurs qui portent le circulaire noir et bleu traditionnel). Les circulaires sont en tissu satin et non en velours pour les filières médicales.

  • À Paris II - Panthéon Assas

Les faluchards de la corpo d'Assas (Corporation de l'Université Paris II - Panthéon Assas), portent une faluche dont l'écusson de paris se situe au centre du velours. Les rubans partant du centre vers l'extérieur, le velours est divisé en quatre parties par les rubans de l'université, de Paris, et de membres ou élus d'Asso.

Le code diffère également au niveau des couleurs de certaines filières (sciences-éco, gestion...), étant donné qu'il est plus ancien que la synthèse des codes de Lille en 1986.

Il est à noter que le Code utilisé par les faluchards d'Assas est souvent appelé de manière erronée Code de Paris, les faluchards parisiens étant au Code National.

Cette disposition a ensuite été exporté à la Corpo Droit de Lyon 3 et plus tardivement, par Lyon, aux Corpo Droit de Bourg-En-Bresse. Lors de la création du Code Lyonnais Unifié et Solidaire, cette disposition a été réutilisée, mais le code national existait déjà depuis un moment.

[modifier] Congrès anniversaire

À l'occasion du centenaire de la coiffe, les faluchards organisent un congrès à Reims. Depuis, l'initiative est relevée chaque année.

  • Centenaire de la faluche, à Reims, du 25 et 26 juin 1988
  • États généraux de la faluche, à Dijon, du 23 au 25 juin 1989
  • Convention nationale de la faluche, à Lille, du 22 au 24 juin 1990

Puis anniversaires de la faluche :

  • 103e : Clermont-Ferrand, du 23 au 25 juin 1991
  • 104e : Poitiers, du 24 au 26 juin 1992
  • 105e : Nancy, du 3 au 5 juillet 1993
  • 106e : Toulouse, du 1e au 3 juillet 1994
  • 107e : Paris, du 30 juin au 2 juillet 1995
  • 108e : Orléans, du 28 au 30 juin 1996
  • 109e : Montpellier, du 27 au 29 juin 1997
  • 110e : Reims, du 3 au 5 juillet 1998
  • 111e : Grenoble, du 25 au 27 juin 1999
  • 112e : Lille, du 30 juin au 2 juillet 2000
  • 113e : Poitiers, du 29 juin au 1e juillet 2001
  • 114e : Paris, du 28 au 30 juin 2002
  • 115e : Bordeaux, du 27 au 29 juin 2003
  • 116e : Toulouse, du 2 au 4 juillet 2004
  • 117e : Lyon, du 8 au 10 juillet 2005
  • 118e : Amiens, du 7 au 9 juillet 2006 ; annulé, organisé à Blois aux mêmes dates (par des faluchards de Paris et de Brest)
  • 119e : Montpellier, du 29 juin au 1e juillet 2007
  • 120e : Reims, du 4 au 6 juillet 2008

[modifier] Autres folklores faluchards

Quoique la faluche soit, selon son code, l’apanage des étudiants de France, elle a été également portée en Belgique, sous une dénomination différente.

[modifier] La faluche liégeoise

C’est après avoir vécu une forme de bizutage que dans l’école d'armurerie Léon Mignon (enseignement secondaire), depuis approximativement 1960 et ce pendant une dizaine d’années, se décerna la faluche. Elle y fut remplacée ensuite par des pennes brunes, mais l’Association Générale des Etudiants de Liège mit un frein à ces pratiques. Cela révolta un peu les étudiants car plus de 90% des élèves y étaient d’origine française, et la plupart de ceux-ci possédaient déjà leur baccalauréat ! Mais il faut laisser aux universitaires ce qui est leur marque distinctive.

L’étudiant ne se découvre pour personne lorsqu’il est « en faluche ». Ce bonnet disparaîtra peu de temps après la première guerre. Il réapparaîtra sans grand succès après 1945, lors des congrès de l’Association des étudiants d’expression française.

Le Fond Jean-Denys Boussart a placé sur internet une collection de faluches liégeoises anciennes. L’une d’elles provient visiblement de la Faculté de Pharmacie, ce qui semble logique puisque le Chant de Pharma et celui de l’école d’armurerie sont sur le même air, et seuls changent quelques mots. Ce chant semble issu d’un chant faluchard français d’étudiants en pharmacie.

[modifier] Le béret de Bohème

« Ils vont par groupe, jeunes et gais, les uns débraillés, les autres pimpants et coquets, coiffés de béret de velours et faisant tournoyer des cannes jaunes de faux jonc. » Ce couvre-chef devint ensuite celui des étudiants flamingants de Louvain (couleur grenat).

[modifier] La faluche de l'Université libre de Bruxelles

Jean Dratz n’immortalisa que des faluches de l’Université libre de Bruxelles dans ses chansons estudiantines, délaissant la penne pourtant présente. En 1905, on porte beaucoup plus la penne que la faluche qui disparut totalement en 1950.

[modifier] La flatte

« L’arrivée des premières coiffures des flamingants à Louvain provoqua la recherche d’un moyen de les disqualifier. On baptisa ce couvre-chef du nom peu esthétique de « Flatte » pour rappeler l’excrément que la vache dépose sur le pré. » À Bruxelles, un béret nommé « Flatte » est toujours décerné de nos jours dans une école d’art privée francophone.

[modifier] Le béret d’Art

L’école St-Luc de Liège décerne ce qu’ils nomment « Bérets d’Art », qui sont en fait des pennes faluchées.

[modifier] Autres folklores étudiants

[modifier] En France

[modifier] Coiffes étudiantes dans le monde

[modifier] Sources

  • La faluche, histoire, décryptage et analyse, Guy Daniel, thèse pour le doctorat en médecine, Lille, 1990 (Bibliothèque universitaire - Section de Médecine - Lille 50375 1990 166)
  • La symbolique de la faluche, K. Vernier, mémoire de maîtrise d'ethnologie, Strasbourg, 1991-1992
  • La faluche, naissance et renaissance, C. Lambert, thèse pour le doctorat de pharmacie, 1993
  • La faluche, une forme de sociabilité estudiantine, Manuel Ségura, mémoire de maîtrise d'histoire, Poitiers, 1994
  • La faluche, béret hérité, béret des héritiers, N. Romé, mémoire de maîtrise de sociologie, Angers, 1994
  • Symbolism and the faluchard movement, M. Collins, Sunderland England, 1999 (en anglais)
  • Petite histoire des étudiants liégeois » J-D. Boussart A l’enseigne de l’Aigle à deux-têtes pour l’Union Générale des Étudiants de Liège à l’occasion du 150e anniversaire de l’Université de Liège, 1967
  • Étudiants et étudiantes, Fortunat Strowski, Flammarion, 1931
  • Io Vivat ou Les étudiants de l’Université, J. Koot Bruxelles 1983

[modifier] Notes et références

  1. Satin à Montpellier et Gros grain à l'Université Catholique de Lille
  2. Bordeaux à Montpellier
  3. à Lyon et Aix notamment
  4. rose en Alsace, à Amiens et à Besançon

[modifier] Liens externes

[modifier] Site national de la faluche

[modifier] Les codes de la faluche

[modifier] Divers

[modifier] International

Autres langues