Fête de la Saint Jean

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La fête de la saint Jean, traditionnellement accompagnée de grands feux, est la fête de Jean le Baptiste. Elle a lieu le 24 juin, date symbolique du solstice d'été.

Cette date a été fêtée de tous temps. En Syrie et en Phénicie, le solstice d'été donnait lieu à une grande fête en l'honneur de Tammuz, qui commençait la veille au soir, comme dans la traditionnelle Saint Jean.

Cette fête folklorique a lieu à Chièvres, Mons (Belgique), au Québec et dans différentes villes régions, notamment dans un certain nombre de villes de Lorraine.

Les feux de la saint Jean, repris par les chrétiens, auraient été copiés sur les rites celtes et germaniques de benédiction des moissons. La théorie selon laquelle ces rites seraient eux-mêmes directement dérivés du culte moyen-oriental de Baal est aujourd'hui largement réfutée.

Le culte du feu associé au solstice d'été se retrouve également en Chine, en Turquie, dans les rites vaudous, chez les Incas.

Dans certaines communes françaises, un bûcher de bois d'une dizaine de mètres de haut est construit pour être brûlé le soir de la fête, notamment dans le sud de l'Alsace, dans les communes de la vallée de la Thur et du pays de Thann, avec le célèbre bûcher de la région qu'est celui de Bourbach-le-Bas avec 18 mètres de haut. En Alsace, le bûcher est appelé un fackel. Dans les Vosges, ainsi qu'au sud de la Meurthe-et-Moselle, cette construction est appelée une chavande.

Le bûcher de la saint Jean existait jadis à Paris, où les autorités de la ville se chargeait de son organisation. Cette tradition a été abandonnée depuis très longtemps.

Sommaire

[modifier] A Mons

[modifier] Jusqu'en 1822

À Mons, jusqu'en 1822, la Saint Jean se fêtait par l'allumage d'un feu dans chaque quartier. Ce feu était accompagné d'un coq en cage. Les feux sont montés grâce aux récoltes de bois des enfants. Un concours de chant a aussi lieu à la Saint-Jean. Le premier prix en est un coq vivant.

[modifier] Arrêt

Suite à un incendie survenu dans une autre ville de Belgique, le collège des bourgmestre et échevins de l'époque interdit la fête.

[modifier] Reprise

Depuis le 23 juin 1990, une nouvelle fête a repris grâce à un comité formé pour la circonstance. Au départ, des cortèges accompagnés de tambours parcouraient la ville pour annoncer la mise à feu d'un bûcher sur la place Nervienne. De nombreuses animations culturelles se déroulaient toute la soirée sur la place Nervienne ainsi que dans les casemates (anciens dépôts militaires) y attenant.

La formule a peu évolué depuis 1990 mais s'est vu complétée de diverses animations, entre autre pour les enfants.

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