Encyclopédistes

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Planche d’anatomie de l’Encyclopédie représentant les muscles humains.
Planche d’anatomie de l’Encyclopédie représentant les muscles humains.

Les Encyclopédistes forment la « société de gens de lettres » à l’origine de la rédaction, de juin 1751 à décembre 1765, le Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers sous la direction de Diderot et D’Alembert.

La composition des 17 volumes de texte et 11 de planches (initialement prévus pour tenir en 10 volumes) de la célèbre encyclopédie du XVIIIe siècle fut l’affaire d’environ 160 auteurs se réclamant, pour la plupart du groupe intellectuel connu sous le nom de Philosophes ayant favorisé l’avancement de la science et de la pensée laïque en soutenant la tolérance, la rationalité et la largeur d’esprit caractéristiques des Lumières.

Parmi quelques hommes excellents, explique Diderot, le maître d’œuvre, il y en eut de faibles, de médiocres & de tout à fait mauvais. De là cette bigarrure dans l’ouvrage où l’on trouve une ébauche d’écolier, à côté d’un morceau de maître. Un siècle plus tard, Michelet écrira dans son Histoire de France : « l’Encyclopédie fut bien plus qu’un livre. Ce fut une faction… l’Europe entière s’y mit. »

Sommaire

[modifier] Les collaborateurs de l’Encyclopédie

Denis Diderot.
Denis Diderot.

[modifier] Denis Diderot

Diderot venait de terminer la traduction du Dictionnaire de médecine de James lorsque l’éditeur Le Breton le chargea, le 16 octobre 1747, de reprendre le projet de traduction de l’anglais de la Cyclopaedia de Chambers, que Gua de Malves n’avait pu mener à bien. Diderot se chargea de l’histoire de la philosophie ancienne, rédigea le Prospectus et le Système des connaissances humaines, sans compter qu’il devait, avec D’Alembert, revoir tous les articles.

Un autre de ses fardeaux, et non des moindres, fut d’essuyer la tempête que provoqua l’Encyclopédie parmi les ennemis du parti philosophique au cri de ralliement d’« impiété, irréligion. » La cabale n’avait même pas attendu l’apparition de l’ouvrage pour le diffamer mais, en 1758, Abraham Chaumeix publia ses Préjugés légitimes contre l’Encyclopédie, et essai de réfutation de ce dictionnaire en 8 volumes. Vint ensuite la Religion vengée, ou réfutation des auteurs impies, en vingt volumes (1757-63) du récollet Hayer. Un père jésuite nommé Le Chapelain, dans un sermon prononcé devant le roi , fulmina contre l’Encyclopédie. L’archevêque de Paris, Christophe de Beaumont, lança un mandement, le Parlement de Paris (à partir de 1746), le président à mortier du Parlement de Paris Omer Joly de Fleury[1], un réquisitoire. Pompignan attaqua les philosophes jusqu’au sein de l’Académie tandis que Fréron criait à l’hérésie et au plagiat dans l'Année littéraire. Moreau, dans ses Cacouacs, Palissot, dans ses Petites lettres sur de grands philosophes (1757), ne cessaient de le harceler. Diderot ne répondait à ces persécutions de toutes espèces que par le silence. Palissot alla plus loin en donnant à la scène le 2 mai 1760, la comédie les Philosophes où il appelle Diderot une bête.

Tout ceci n’empêchera pas Diderot de rédiger ou superviser en tout plus d’un millier d’articles, signés *, en matière d’économie, de mécanique, de philosophie, de politique et de religion dont « encyclopédie » et « autorité politique » jusqu’au jour où il peut enfin écrire : « Le grand et maudit ouvrage est fini. »

[modifier] Le chevalier de Jaucourt

Louis de Jaucourt.
Louis de Jaucourt.

Jaucourt est peu connu par ailleurs mais est l’un des principaux rédacteurs dans les matières économique, littéraire, médecine et politique. Il est, en particulier, l’auteur des articles : « esclavage » et « traite des nègres (commerce d’Afrique) » demandant son abolition ou encore d’articles engagés tels que « guerre », « inquisition », « monarchie », « égalité naturelle », « patrie », « peuple » ou « presse »… Lorsque les adversaires des Lumières obtinrent temporairement gain de cause en réussissant à en faire interdire la publication en 1757, alors qu’elle en était au septième volume, et alors que les autres collaborateurs renonçaient, Jaucourt continua son travail de rédaction, allant jusqu’à rédiger quatre articles par jour en se faisant aider de secrétaires qu’il payait de sa poche. Lorsque les livraisons purent reprendre, après huit ans d’interdiction, il avait accumulé assez de matière pour que les dix derniers volumes puissent paraître la même année, en 1765. Ayant rédigé près de la moitié des articles des derniers tomes et, avec 17 000 articles, signés D.J., fournis à l’Encyclopédie, c’est le plus prolixe des encyclopédistes.

[modifier] D’Alembert

D’Alembert est l’auteur du Discours préliminaire de l’Encyclopédie et de plusieurs articles, dont Genève (voir ci-dessous) et collège, signés O. À partir de 1752, fatigué du déchaînement de brochures, de libelles, de clameurs, des persécutions de toutes espèces, dont la religion était le prétexte, contre l’Encyclopédie, D’Alembert, qui aimait avant tout son repos, se retira de l’entreprise en citant Virgile : « Deus nobis hæc otia fecit ». Dès lors, ses contributions seront limités aux mathématiques, sujet peu sensible aux yeux des censeurs de l’époque. Il abandonnera définitivement le projet en 1759.

[modifier] Le Breton et Brullé

Le Breton est l’auteur de l’article « encre », mais c’est comme éditeur de l’Encyclopédie que se mesure son importance pour le projet encyclopédique qui, pour lui, constitue avant tout une entreprise commerciale. Lorsque les ennemis de l’Encyclopédie obtiennent, le 8 mars 1759, gain de cause avec la révocation de son privilège d’édition, l’offre faite à Diderot par Catherine II de poursuivre son Encyclopédie à Riga n’aurait manqué de le ruiner. Mais pour Diderot, l’engagement auprès des libraires, qui ont fait des avances pour l’Encyclopédie et dont il refuse de compromettre les intérêts n’est pas un vain mot et il décline la proposition. Cependant, ce dernier découvre avec horreur, en novembre 1764 , qu’effrayé par le bruit et les menaces du parti dévot opposé à la publication de l’Encyclopédie, celui-ci l’avait « lâchement trompé[2] » en altérant clandestinement, avec le « boucher … Ostrogoth[3] » Brullé, les épreuves après le bon à tirer, sans prévenir de rien le directeur de l’Encyclopédie. Ce seront plus de quarante articles des dix derniers volumes dont des passages auront été réécrits par Le Breton de façon à en amoindrir, voire invertir, le sens ou simplement supprimés. Diderot écrivit à Le Breton avec indignation : « Vous m’avez mis dans le cœur un poignard que votre vue ne peut qu’enfoncer davantage[4]. » Jamais Diderot ne fut plus prêt d’abandonner le projet qu’à ce moment, et il fallut toute l’énergie de Grimm et de Briasson, l’un des éditeurs associés de l’Encyclopédie, pour le convaincre de ne pas renoncer.

[modifier] Prosopographie

[modifier] Origine sociale

Michał Kazimierz Ogiński.
Michał Kazimierz Ogiński.

On connaît, en gros, le milieu d’où venaient 114 des 140 contributeurs connus de l’Encyclopédie. Au moins six des seize encyclopédistes non français et quatre des 124 encyclopédistes français appartenaient à la haute noblesse. Le comte polonais Ogiński faisait partie des plus grandes familles du grand-duché de Lituanie, et les familles Necker, Tronchin, Lubière, Bertrand et Polier du patriciat suisse. Parmi les Français on trouve Boufflers, Jaucourt, Tressan et Turgot dont les familles étaient de haute noblesse. Au moins 36 autres encyclopédistes venaient de la petite noblesse, comme Bordeu dont le père, qui était médecin à Izeste près de Pau, était entré par mariage dans une famille noble, ou Bourgelat dont le père, riche drapier lyonnais, avait été anobli pour ses services comme échevin.

Sur les 130 restants, au moins 31 venaient de familles de bonne bourgeoisie ; leurs pères étaient médecins, pharmaciens, avocats, juges, négociants, ingénieurs ou exerçaient des professions apparentées. Quatre appartenaient à la petite bourgeoisie ; leurs pères étaient par exemple maîtres d’école ou merciers. Au moins 16 encyclopédistes venaient de familles d’artisans, comme l’horloger Ferdinand Berthoud ou l’orfèvre Magimel sans que cela ait nécessairement nui à leurs études, comme dans le cas de Diderot dont le père – maître-coutelier qui avait réussi – tint à lui donner la meilleure éducation possible.

[modifier] Niveau d’études

La plupart des 140 encyclopédistes dont nous connaissons le nom avaient reçu une éducation soignée. Il y a des cas comme Jean Romilly, obligé très tôt de travailler dans l’entreprise paternelle d’horlogerie et dont les manuscrits montrent un nombre invraisemblable de fautes d’orthographe et de de ponctuation, mais ceux-ci constituent l’exception. Pour 87 encyclopédistes, ce qui fait environ 62 %, il est prouvé qu’ils ont fréquenté le collège. Neuf d’entre eux ont fréquenté des écoles protestantes hors de France, comme Jaucourt, envoyé par son père (sous un faux nom) à l’Académie de Genève, Cambridge et Leyde où d’autres encyclopédistes ont aussi été accueillis. Au moins 25 des encyclopédistes, qui n’étaient pas d’origine française, ont fréquenté des collèges dirigés par les jésuites et 18 d’autres, proches du jansénisme. Après leur formation scolaire, la majorité des encyclopédistes sont allés à l’université, la plupart pour étudier la médecine, le droit ou la théologie. 24 ont été reçus docteur en médecine, 25 autres obtenant un diplôme juridique. Au total, F. A. Arthur qualifie les encyclopédistes de groupe remarquablement instruit pour leur temps et dont le niveau d’éducation a considérablement favorisé l’ascension sociale.

[modifier] Milieu professionnel

D’Alembert.
D’Alembert.

Parmi les professions des encyclopédistes, on peut distinguer trois grandes catégories : 23 d’entre eux pratiquaient la médecine, 24 enseignaient dans des écoles ou des universités et 24 autres servaient en tant que fonctionnaires royaux. Le groupe le plus important qui venait ensuite était celui des ecclésiastiques, qui se partageait entre six prêtres catholiques et quatre pasteurs protestants. Neuf autres travaillaient comme avocats ou juges. En revanche, peu de ceux qui se sont impliqués dans l’Encyclopédie avaient embrassé la carrière des armes. Parmi eux c’est Ogiński, général de l’armée lituanienne, qui apparaît au premier rang. Quatre des encyclopédistes étaient des entrepreneurs. Allut avait repris la manufacture de verre de son père, Bouchu travaillait dans la métallurgie du fer, et les deux éditeurs de l’Encyclopédie, David et Le Breton, faisaient partie de la Guilde des libraires et des imprimeurs de Paris, la Communauté des libraires et imprimeurs. Enfin venaient deux architectes (Blondel et Lucotte), un diplomate (Grimm), un pharmacien (Montet), deux géographes (Bourguignon d'Anville et Robert de Vaugondy) et un sculpteur (Falconet).

[modifier] Mobilisation

[modifier] Gua de Malves

Après l’échec du projet de traduction de la Cyclopaedia de Chambers avec l’Allemand Gottfried Sellius et l’Anglais John Mills, l’éditeur parisien André-François Le Breton s’associa avec trois collègues parisiens, Michel-Antoine David, Laurent Durand et Antoine-Claude Briasson et engagea l’abbé Gua de Malves comme éditeur du nouveau projet. Celui-ci recruta son ami Pierre Tarin tandis que les éditeurs sollicitèrent leurs auteurs, Diderot et D’Alembert, le premier amenant Marc-Antoine Eidous et François-Vincent Toussaint avec qui il avait traduit le Dictionnaire universel de médecine de James. Le chirurgien royal François Gigot de La Peyronie suggéra le nom de son jeune collègue Antoine Louis.

[modifier] Diderot et D’Alembert

Malesherbes, directeur officiel de la librairie et protecteur officieux de l’Encyclopédie.
Malesherbes, directeur officiel de la librairie et protecteur officieux de l’Encyclopédie.

Gua de Malves ayant été écarté du projet en août 1747, les éditeurs signent un nouveau contrat nommant Diderot et D’Alembert éditeurs. C’est à eux que devait désormais échoir la tâche de recruter les futurs contributeurs. Le prestige académique de D’Alembert lui servit à amener Montesquieu en 1753 et, en 1754, Voltaire, qui amena les pasteurs Élie Bertrand et Polier de Bottens. C’est sûrement à D’Alembert qu’on doit également la présence de l’astronome Ratte, les mathématiciens Georges-Louis Le Sage, La Chapelle, Bouchaud et Necker.

Diderot, de son côté, recruta son ami d’alors Rousseau pour la musique après le refus de Rameau, Le Roy, Landois, le président de de Brosses mais il n’hésita pas à faire appel à ses amis et ses connaissances, comme Bouchu, un métallurgiste de sa ville natale, qui fournit l’article « forge ».

Certains Encyclopédistes comme Le Roy, Daubenton, Marmontel et Saint-Lambert, étaient des amis communs de Diderot et D’Alembert.

[modifier] Diderot

Avec le scandale de la publication de l’article « Genève » en 1757, D’Alembert démissionna, laissant Diderot seul éditeur. Certains contributeurs ayant également quitté l’Encyclopédie à la même époque, ce dernier trouva de nouveaux rédacteurs parmi ses amis, au nombre desquels on recense Damilaville, Falconet, Fenouillot, Grimm, Montamy et Naigeon, le comte mélomane Ogiński de passage à Paris et jusqu’à son propre logeur, Guillotte, un militaire en retraite qui rédigea l’article « pont militaire ».

Certains Encyclopédistes proposèrent leurs services, tel le pasteur Formey qui, ayant eu vent du projet en cours proposa à l’éditeur Briasson de lui vendre trois cents livres 1800 pages manuscrites. D’autres fois, le recrutement se fit par cooptation. Ainsi, Venel fit appel à l’aide D’Aumont et de Menuret ; peut-être a-t-il également sollicité la collaboration de Fouquet, Montet et Willermoz. Paris de Meyzieu aida à recruter, à l’École royale militaire qu’il dirigeait, Douchet qui amena, à son tour, Beauzée. Malesherbes, le directeur de la librairie et protecteur officieux de l’Encyclopédie aurait également contribué à recruter Venel et Bourgelat. Deux des éditeurs, Le Breton et David, fournirent même quelques articles.

[modifier] Les autres contributeurs

Les contributeurs sont classés par ordre alphabétique avec leur signature entre parenthèses. Les thèmes généraux couvrant plusieurs articles auxquels un contributeur a œuvré sont en caractères romains, les titres d’articles sont en italiques.

A
Planche Économie. Agriculture rustique de l’Encyclopédie, vol. I.
Planche Économie. Agriculture rustique de l’Encyclopédie, vol. I.
B
Planche Œconomie rustique de l’Encyclopédie, vol. I.
Planche Œconomie rustique de l’Encyclopédie, vol. I.
C
D
Planche Antiquités de l’Encyclopédie, vol. I.
Planche Antiquités de l’Encyclopédie, vol. I.
E
F
G
K
Planche Art militaire. Exercices. de l’Encyclopédie, vol. I.
Planche Art militaire. Exercices. de l’Encyclopédie, vol. I.
L
Planche Bourrelier, Bastier. de l’Encyclopédie, vol. II.
Planche Bourrelier, Bastier. de l’Encyclopédie, vol. II.
M
N
Planche Art d’écrire de l’Encyclopédie, vol. II.
Planche Art d’écrire de l’Encyclopédie, vol. II.
O
P
Q
Planche Chainetier de l’Encyclopédie, vol. II.
Planche Chainetier de l’Encyclopédie, vol. II.
R
S
T
V
W
Y

[modifier] Les illustrations

Premier volume de planches, 1762.
Premier volume de planches, 1762.

Louis-Jacques Goussier est recruté en 1747 par D’Alembert. Dans un premier temps, Diderot avait demandé à Goussier de redessiner des illustrations préexistantes, comme le traité d’anatomie de Vésale. Mais, suite à un procès pour plagiat, il devra finalement faire de ses planches une œuvre inédite.

De 1747 à 1760, il effectue un véritable reportage auprès de toutes les corporations : mineurs, forgerons, artistes, etc. Il dessine lui-même plus de 900 planches, soit près d’un tiers des 2885 planches.

Louis-Jacques Goussier est le seul dessinateur à être cité dans le Discours préliminaire de l’Encyclopédie. Diderot, le présentait comme « celui qui a dessiné tout ce qu’il y a de bonnes planches dans notre encyclopédie ». Certains, comme l’horloger Ferdinand Berthoud, au vu des trois premiers volumes d’illustrations de l’Encyclopédie, n’hésitent d’ailleurs pas à qualifier Louis-Jacques Goussier de « troisième auteur » de l’Encyclopédie, après Diderot et D’Alembert.

[modifier] Signatures des contributeurs

Les articles de l’Encyclopédie sont souvent signés d’une lettre ou d’un signe qui permet d’identifier l’auteur.

Signe Auteur
* Diderot
d’Holbach
a Lenglet Du Fresnoy
A Boucher d’Argis
b Venel (voir aussi « B »)
B Cahusac (parfois « b », par erreur)
B.E.R.M. Beauzée (voir aussi « E.R.M. »)
c Pierre Daubenton
C Pestré
d Aumont
D Goussier
D.J. Jaucourt
e Bourgelat
E La Chapelle
E.R.M. Beauzée et Douchet (voir aussi « B.E.R.M. »)
f Villiers
F Dumarsais
g Paul-Joseph Barthez
G Mallet
h Morellet (parfois « H », par erreur dans les volumes 8, 11 et 14)
H Toussaint (voir aussi « h »)
I Louis Jean-Marie Daubenton
K D’Argenville
L Tarin
m Jean-Joseph Menuret (parfois « M », par erreur dans les volumes 9 et 10)
M Malouin (voir aussi « m »)
N Urbain de Vandenesse
O D'Alembert
P Blondel
Q Le Blond (parfois « q », par erreur)
R Landois
S Rousseau (parfois « s », par erreur)
T Jean-Baptiste Le Roy
V Eidous
V.D.F. Forbonnais
X Yvon
Y Louis
Z Bellin

[modifier] Les contributeurs du Supplément à l’Encyclopédie

Planche Escrime de l’Encyclopédie, vol. III.
Planche Escrime de l’Encyclopédie, vol. III.
A
B
C
Planche Fourbisseur de l’Encyclopédie, vol. III.
Planche Fourbisseur de l’Encyclopédie, vol. III.
D
E
  • Samuel Engel (E.) (1702-1784) (E.) : géographie, pomme de terre
G
H
L
Planche Gainier de l’Encyclopédie, vol. III.
Planche Gainier de l’Encyclopédie, vol. III.
M
P
R
S
T
V

[modifier] Signatures des contributeurs au Supplément

Signe Auteur
C. Claude Courtépée
C.A. Jean-Louis Carra
D.P. Corneille de Pauw
F.D.C. Frédéric de Castillon
b Venel (voir aussi « B »)
G. Frédéric-Emmanuel Grunwald
G.D.L.T. Denis-François Gastelier de La Tour
H.D.G. Albrecht von Haller
J.B. Jean III Bernoulli
J.D.C. Jean-François de Castillon
L.C. Jean-Louis Castilhon
M.D.L.R. La Rozière
M.M. Hugues Maret
M-y. Montigny
O D'Alembert
o Condorcet
S Rousseau, articles tirés de son Dictionnaire de Musique
T-n. François-Henri Turpin
AA. Auteurs ayant choisi de conserver l’anonymat

[modifier] Notes

  1. Celui-là même que Voltaire accabla de plaisanteries à la suite de l’arrêt rendu sur son réquisitoire du 8 juin 1763 interdisant la pratique de l’inoculation variolique.
  2. Lettre de Diderot à Le Breton du 12 décembre 1764.
  3. Ibid.
  4. Ibid.
  5. Bien que crédité dans le vol. III « M. ALLARD, qui s’applique à la Physique expérimentale & aux Méchaniques, nous a fourni les modeles de plusieurs machines qu’il excelle a exécuter, & quelques articles d’arts. », p. XV, aucune article ne porte sa signature.
  6. Peut-être Louis-Roch-Antoine-Charles Arnauld, dit « Arnauld de Senlis » (1703-1779), gentilhomme ordinaire de la maison du roi. Voir René Bénard, « Un Senlisien, collaborateur de Diderot dans l’Encyclopédie : Louis-Roch Antoine Charles Arnauld (1703-1779), dit « Arnauld de Senlis » », Bulletin annuel de la Société d’histoire et d’archéologie de Senlis, 1954, p. 26-8.}}
  7. Les éditeurs de l’Encyclopédie ne le mentionnent que comme « versé dans les matieres de finance. »
  8. Marmontel décrit, dans ses Mémoires, Genson, maréchal des écuries de la dauphine comme donnant des articles très distingués à l’Encyclopédie sur les objets relatifs à son art : « Il avait fait une étude particulière de l’anatomie comparée de l’homme et du cheval ; et non seulement pour les maladies, mais pour la nourriture et l’éducation des chevaux, personne n’était plus instruit. »
  9. La page xliv du volume I annonce que « M. La Bassée a fourni les articles de Passementerie, dont le détail n’est bien connu que de ceux qui s’en sont particulièrement occupés. »
  10. On ne sait s’il s’agit de Nicolas (1723-?) ou de son frère ainé Nicolas-François (?-?), gentilshommes lorrains servant dans le régiment de Royal Lorraine.
  11. Soit Philippe-Antoine Magimel (~1724-?) ou un de ses deux fils, Antoine-Édouard (~1692-1772) ou Augustin-Simon (~1730-?), tous trois orfèvres. On sait qu’il a contribué à l’orfèvrerie, mais aucun de ses articles n’est signé.
  12. Monnoye envoya un mémoire sur la peinture en cire à Diderot après la publication par ce dernier d’un travail sur la question. Diderot décida de l’inclure dans le volume V de l’Encyclopédie.
  13. Goussier aurait rédigé ses articles sur la musique d’après des Mémoires de Thomas. Il est possible qu’ils aient collaboré sur d’autres articles de musique de l’Encyclopédie – caractérisés par Alfred Richard Oliver comme de bonne qualité – que ceux sur le « diapason » et l’« orgue ».

[modifier] Bibliographie

[modifier] Sources

  • (en) Frank Arthur Kafker, « A List of Contributors to Diderot’s Encyclopedia », French Historical Studies, Vol. 3, No. 1. (Spring, 1963), pp. 106-122. [texte intégral]
  • (en) Frank Arthur Kafker, The Encyclopedists as individuals: a biographical dictionary of the authors of the Encyclopédie, Oxford 1988, ISBN 0-7294-0368-8.
  • (en) Frank Arthur Kafker, The Encyclopedists as a group: a collective biography of the authors of the Encyclopédie, Oxford 1996, ISBN 0-7294-0521-4.
  • (en) John Lough, The Contributors of the Encyclopédie, Richard N. Schwab / Walter E. Rex, Inventory of Diderot’s Encyclopédie, t. 7 : Inventory of the plates, with a study of the contributors to the Encyclopédie, Oxford 1984, p. 484–517 ISBN 0-7294-0310-6.

[modifier] Références

  • Sylvain Auroux, « Diderot encyclopédiste : le langage, le savoir et l’être du monde », Stanford French Review, Fall 1984, n° 8 (2-3), p. 175-188.
  • Yvon Belaval, « L’Écrivain encyclopédiste », Revue Internationale de Philosophie, 1984, n° 38 (1-2 [148-149]), p. 11-23.
  • Anastasios Brenner, « La Notion de révolution scientifique selon les encyclopédistes », Kairos, 2001, n° 18, p. 25-35.
  • Jean-Daniel Candaux, « Un Auteur (et même deux) pour Idée, Induction, Probabilité : Monsieur de Lubières encyclopédiste », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, oct 1993, n° 15, p. 71-96.
  • Paolo Casini, « Progrès de la raison et progrès des sciences chez les Encyclopédistes », L’Histoire au dix-huitième siècle, Aix-en-Provence, EDISUD, 1980, p. 117-33.
  • Alain Cernuschi, « Quand redire c’est faire : épigraphes et citations latines chez quelques encyclopédistes », Études de Lettres, 1999, n° 2, p. 123-34.
  • Anne-Marie Chouillet, « Un Voyage d’Italie manqué ou Trois encyclopédistes réunis », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, oct. 1994, n° 17, p. 9-53.
  • Anne-Marie Chouillet, « Vocabulaire politique de Diderot et de quelques encyclopédistes », Les Lumières en Hongrie, en Europe centrale et en Europe orientale, Budapest, Akadémiai Kiadó, 1981, p. 97-110.
  • Robert Darnton, « Les Encyclopédistes et la police », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, oct. 1986, n° 1, p. 94-109.
  • Marie-Thérèse Inguenaud, « Nicolas-Antoine Boullanger, encyclopédiste et ingénieur des Ponts et chaussées », Revue d’Histoire Littéraire de la France, sept-oct 1996, n° 96 (5), p. 990-1012.
  • Frank A. Kafker, « Les Encyclopédistes et la Terreur », Revue d’Histoire moderne & contemporaine, 1967, n° 14, p. 284-295.
  • (en) Frank Arthur Kafker, The Encyclopedists and the French Revolution, Columbia University, 1961, University Microfilms, Inc. Ann Arbor, Michigan.
  • Georges Lapassade, « Rousseau et les Encyclopédistes », Les Intellectuels : la pensée anticipatrice, Paris, UGE, « Coll. 10/18 : Arguments 3 », 1978, p. 47-71.
  • François J.-L. Mouret, « Entre vers et prose : ou, les Encyclopédistes s’interrogent », Neohelicon, 1974, n° 2 (3-4), p. 373-84.
  • Antoine Picon, « Gestes ouvriers, opérations et processus techniques : la vision du travail des encyclopédistes », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, oct 1992, n° 13, p. 131-47.
  • Agnès Raymond, « Le Problème de la population chez les Encyclopédistes », Studies on Voltaire and the Eighteenth Century Genève, Inst. & Musée Voltaire, n° 1963, p. 1379-1388.
  • George B. Watts, « L’Encyclopédie et les encyclopédistes », South Atlantic Bulletin, May 1951, n° 17 (1), p. 14.

[modifier] Liens externes