DOS

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On appelle DOS (disk operating system) le système d'exploitation PC-DOS développé par Microsoft pour l'IBM PC, ainsi que la variante MS-DOS vendue par Microsoft pour les compatibles PC, le clone concurrent DR-DOS de Digital Research et FreeDOS. Jusqu'au début des années 1990, DOS était le système le plus utilisé sur compatible PC. Ce système en ligne de commande était rudimentaire : pas de multitâche, pas de mémoire virtuelle, gestion du seul mode segmenté 16 bits du microprocesseur x86.

Il existe d'autres systèmes sans relation qui contienne le mot DOS (Apple DOS, ProDOS, DOS sur mainframe), mais leur nom est éclipsé.

Sommaire

[modifier] Histoire

L'origine de DOS remonte à 1981, lors du lancement de l'IBM PC (Personal Computer) par International Business Machines Corporation (IBM). La société avait demandé à Digital Research, créateur de CP/M qui dominait le marché à l'époque, de porter son système sur le PC, mais devant le peu d'empressement de son directeur Gary Kildall, elle s'était adressée également à Microsoft.

Microsoft était réputé pour ses interpréteurs BASIC, mais n'avait rien dans ses cartons pour écrire rapidement un système d'exploitation. L'entreprise porte alors son choix sur le QDOS (pour Quick and Dirty Operating System) créé par une petite firme de Seattle, qu'elle lui rachète pour 50000 $ et l'améliore petit à petit.

La version vendue à IBM s'appelera PC-DOS. Elle ne diffère de la version distribuée par Microsoft que par deux choses.

  • Les fichiers IBMBIO.COM et IBMDOS.COM se nomment IO.SYS et MSDOS.SYS sur la version Microsoft. Par conséquent, la botte secrète d'IBM, le défragmenteur de disquette DVOO, ne marchera que sur les systèmes IBM, puisque tant IBMBIO.COM que IO.SYS doivent être en première position sur la disquette pour que celle-ci soit amorçable. Cependant, les disquettes (de 5"¼) sont si lentes que DVOO lui-même ne sera jamais commercialisé.
  • L'interpréteur BASIC nommé simplement BASICA sur IBM se nomme GWBASIC sur la version Microsoft. Il existe alors un troisième interpréteur BASIC : celui qui se trouve en ROM et qui prend automatiquement la main si le PC ne trouve pas de disquette sur laquelle booter.

IBM commercialisa le PC à parité avec trois systèmes d'exploitation (tous trois payants) au choix de l'utilisateur :

  • PC-DOS
  • CP/M 86 (qui restera toujours marginal sur le PC, comme sur le Visiotexte)
  • PC/IX, une sorte de clone d'UNIX, trop exigent en ressources pour le processeur Intel 8086.

Par la suite, PC-DOS faisant plus de 2/3 des ventes de système pour PC à lui seul, Microsoft demanda et obtint qu'il soit facturé d'emblée avec chaque PC vendu. La « taxe Microsoft » était créée.

MS-DOS est longtemps resté la base des systèmes d'exploitation grand public de Microsoft, bien que l'installation de Windows en modifie in-situ des portions de plus en plus grandes. En 1995, date d'apparition de Windows 95 il devint invisible pour les utilisateurs car l'interface graphique était directement au démarrage. MS-DOS est resté une sous-couche des versions grand-public de Windows (comme Windows 98 et Me) jusqu'à l'avènement de Windows XP qui marque son abandon réel par Microsoft au profit du système NT. Le DOS en était alors à sa version 7.

Les versions récentes de Windows possèdent toujours un « interpréteur de commandes » (command prompt), dont les commandes sont héritées de celles de MS-DOS et qui permet d'exécuter des programmes Windows en mode texte, ainsi que des programmes MS-DOS grâce à un émulateur intégré. Cependant, cet interpréteur (cmd.exe) n'est pas celui de MS-DOS à proprement parler (command.com), et certains anciens programmes DOS ne peuvent s'exécuter dans ce mode.

MS-DOS n'étant plus maintenu par Microsoft, un autre DOS a été développé, il s'agit de FreeDOS, un logiciel libre. IBM, pour sa part, dispose d'un DOS 7, qui sait lire des fichiers FAT32 et lui est utile pour certains travaux ponctuels.

Un autre DOS ayant existé est DR-DOS, l'héritier de CP/M distribué par Digital Research, qui fut ensuite racheté par Novell. Plusieurs versions de Windows étaient toutefois programmées pour détecter le DR-DOS et émettre un grand nombre de messages d'erreurs inquiétants (comme : « La table xxx ne se trouve pas à la bonne place en mémoire ») qui finirent par atteindre leur but, qui était d'en détourner le possesseur de PC.

[modifier] Principales commandes DOS

Il existe "2" niveaux de commande dans MS/DOS:

  1. Le premier niveau est exécuté par le noyau MS/DOS lui même (MSDOS.SYS)
  2. Le second niveau de commande est l'interpréteur de commande utilisé.

Les commandes par défaut dépendent de l'interpréteur de commande. L'interpréteur de commande, par défaut c'est le programme COMMAND.COM. Celui ci peut être remplacé par un autre interpréteur de commande dans le fichier CONFIG.SYS avec une ligne shell=

Des interpréteurs de commandes alternatifs ont été développés:

  • 4DOS (de l'éditeur JP Software)
  • NDOS (version de 4DOS licenciée par l'éditeur Norton)

Les principales commandes utilisées régulièrement sont:

  • COPY (pour copier des fichiers)
  • DIR (Pour lister les fichiers)
  • CLS (Abréviation de CLear Screen pour effacer l'écran)
  • DEL (pour détruire un fichier)
Icône de détail Article détaillé : Command.com.

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens internes

[modifier] Les autres DOS

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie