Depeche Mode

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Depeche Mode
Martin L. Gore et Dave Gahan à l'Olympiahalle de Munich en février 2006, lors d'un concert de la tournée Touring The Angel.

Pays d’origine Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre(s) New Wave
Synthpop
Alternative rock
Années actives 1980 – Aujourd'hui
Label(s) Mute Records
EMI
Site internet http://www.depechemode.com/

Membres Martin L. Gore
Dave Gahan
Andrew Fletcher
Anciens membres Vince Clarke (1980-1981)
Alan Wilder (1982-1995)

Pour les articles homonymes, voir DM.

Depeche Mode (DM) est un groupe new wave britannique originaire de Basildon et formé en 1980. Groupe majeur de la scène anglo-saxonne et chef de file du courant new wave, il est l'une des rares formations des années 1980 issues du Royaume-Uni à être parvenu à « survivre » à cette décennie tout en maintenant un succès international relativement constant, devenant ainsi un pilier incontournable de l'électro-pop. Son nom - choisi à la hâte à quelques minutes du début de l'un de leurs premiers concerts - provient d'un magazine de mode français.

Stevo Pearce, manager du groupe Soft Cell et fondateur du label Some Bizarre Records, les repère et sort le titre Photographic sur une compilation intitulée Some Bizarre Album (1981) où ils côtoient d'autres futurs groupes-phares des années 1980 tels que The The et Soft Cell. Daniel Miller les fait ensuite signer sur son label Mute Records en 1981. Le groupe est toujours resté fidèle à ce label jusqu'à maintenant.

Depeche Mode connaîtra son premier grand succès aux États-Unis en 1984/1985 avec le single People Are People.

Le succès grandissant de leur synthpop au style très empreint de musique industrielle atteint son paroxysme en 1990 avec l'album Violator incluant les titres Personal Jesus, Policy Of Truth et surtout Enjoy The Silence. Les années 1990 sont marquées par l'addiction à la drogue, l'overdose et la tentative de suicide de Dave Gahan, qui ne sera désintoxiqué qu'en 1996, mais aussi par le départ d'Alan Wilder en 1995. Mais leur créativité transparaît toujours dans les albums qui suivent (Ultra en 1997, Exciter en 2001 et Playing The Angel en 2005).

La quasi-totalité des chansons est composée par Martin L. Gore (essentiellement en mode "mineur"), sauf celles du premier album (Speak and Spell) qui étaient majoritairement l'œuvre de Vince Clarke, rapidement parti fonder Yazoo puis son groupe actuel, Erasure. Depuis 2005, Dave Gahan participe à l'écriture des morceaux.

Depeche Mode réussit le tour de force de ramener vers lui des publics extrêmement variés, mêlant des mélodies souvent accrocheuses et des paroles simples mais touchantes, à une musique électronique dont l'approche reste résolument "rock", Martin Gore ayant beaucoup fait pour qu'on ne considère pas DM uniquement comme un groupe "de synthés" en apportant sa conception originale de la guitare, basée sur des riffs simples et des sons très travaillés.

Sommaire

[modifier] Composition du groupe

[modifier] Membres actuels (depuis 1995)

[modifier] Anciens membres

[modifier] Musiciens additionnels (live)

  • Christian Eigner (batterie). Le jeune batteur autrichien collabore avec DM depuis la tournée suivant la sortie de la compilation The Singles 86-98. Il a également collaboré avec Dave Gahan à la composition de trois chansons sur Playing The Angel.
  • Peter Gordeno (synthétiseur, guitare et guitare basse ) Musicien de studio et pianiste virtuose, Gordeno assure les parties les plus complexes au clavier lors des derniers lives du groupe (depuis 1998).

[modifier] Histoire

[modifier] La genèse

C’est à Basildon en 1977 en Angleterre (Essex), que Vince Clarke et Andrew Fletcher décident de créer un groupe à l’heure où le Royaume-Uni résonne au son du punk.

Ils sont rejoints dès 1978 par un ami de lycée, Martin L. Gore et fondent « Composition of sound ». Le groupe trouve en Dave Gahan, repéré lors d'un casting alors que ni Gore ni Clarke ne se voient comme chanteur principal, une voix que le trio recherchait. Ce dernier est d’ailleurs à l’origine du nouveau nom du groupe inspiré par une revue française : « Depeche Mode ». Les anglais désireux d'en comprendre la signification s'amusent à traduire leur nom par "Fast Fashion" ou bien encore "Hurry up fashion", commettant ainsi une erreur certaine de sens car ils confondent alors le terme "dépêche" avec le verbe français "se dépêcher" ("to hurry up" en anglais)... Ce nom fut en quelque sorte "improvisé" par Dave Gahan, avant leur premier concert. Au téléphone avec l'organisateur, ce dernier lui demande le nom de leur groupe. Dave est pris de court. Devant lui, sur une table, repose un exemplaire du magazine "Dépêche Mode"...

Leurs premières compositions se voient refusées par des maisons de disques qui n’apprécient guère la surcharge de synthétiseurs utilisés (instruments de prédilection du groupe à ses débuts).

[modifier] Just Can't Get Enough

C’est lors d’un concert dans un club Londonien que Daniel Miller repère le groupe et décide de le signer sous son nouveau label : Mute Records. En 1981 sort leur premier single Dreaming Of Me suivi de New Life et enfin le hit planétaire Just Can't Get Enough. Ces premiers titres seront extraits de l’album Speak and Spell dont les compositions sont principalement de Vince Clarke (Martin L. Gore n’y est l’auteur que de deux chansons). Les synthétiseurs y tiennent une place privilégiée sur fond de boîtes à rythme. Mais aussitôt le succès acquis, Vince Clarke quitte le groupe et part fonder les groupes Yazoo avec Alison Moyet (une copine du lycée de Basildon), puis The Assembly, et enfin le duo Erasure qui sort toujours régulièrement des albums.

Depeche Mode devient alors un trio sans parolier, et son avenir paraît bien compromis. Le trio décide néanmoins de poursuivre l'aventure : Martin L. Gore sera désormais auteur/compositeur du groupe qui recrute Alan Wilder en 1982 sur petite annonce parue dans le Melody Maker. Celle-ci demande un homme de moins de 21 ans et un véritable musicien… Ce dernier, qui va devoir tricher sur son âge, est un musicien expérimentaliste doué, excellent pianiste, et son apport va se révéler déterminant (Gahan ne compose pas encore à l'époque et Fletcher qui n’est pas un musicien hors pair, s’occupe essentiellement du management ; certains journalistes s’interrogent encore aujourd’hui sur sa réelle fonction au sein de DM). Wilder est avant tout engagé pour assurer les lives, c'est la raison pour laquelle il ne participe pas à l'élaboration de A Broken Frame (1982). L'apport artistique d'Alan Wilder se fera ressentir dans l'album Construction Time Again (1983) où il signe intégralement deux titres (The landscape is changing et Two minutes warning). Dans ce troisième opus du groupe apparaissent leurs premiers samples nourris de la musique industrielle allemande et leurs sons deviennent plus travaillés. Quant à leurs paroles, elles prennent des tournures plus politiques : Get the balance right et Everything Counts exposent les dérives du capitalisme.

[modifier] Music for the Masses

Pendant que leur pop synthétique gagne en noirceur, le succès grandit… L’ennui, la religion et le sexe deviennent les thèmes de prédilection des compositions de Martin L. Gore. Les albums Some Great Reward (1984) et Black Celebration (1986) confirment leur goût pour la musique industrielle allemande (notamment Kraftwerk) qui nourrit leurs samples inventifs : bruits lourds et métalliques, percussions froides martèlent des titres (et tubes) comme Master and Servant, Blasphemous rumours ou Stripped ; mais c'est le 45 tours People are People (extrait de Some Great Reward) et sa mélodie imparable qui leur permet de connaître le succès mondial (notamment aux États-Unis) en 1984/85. C'est à cette occasion que Depeche Mode sortira un mini album intitulé People Are People uniquement réservé aux États-Unis pour mieux faire connaître leur genèse musicale avec le single du même titre, et aussi Get The Balance Right ! et Everything Counts entre autres. Ce succès est renforcé par la parution mondiale fin 1985 de leur vraie première compilation regroupant les singles édités depuis leur début. L'année suivante, l'album Black Celebration assoit leur réputation au Royaume-Uni et leur donne le statut de groupe culte en Amérique du Nord, où ils sont taxés de formation underground alors qu'ils sont perçus comme très commerciaux en Europe (leurs singles sont édités en une multitude de remixes pour accroitre leurs ventes). Cela dit, l'approche électronique et expérimentale du groupe permet de developper, de manière intelligente, de nombreuses variations sur leurs titres. Ils collaborent avec de nombreux arrangeurs/producteurs et DJs et offrent à leur fans une multidude de reflets sonores, élargissant ainsi, le spectre émotionnel de chacun de leurs tubes. Dénonçant le capitalisme, ils ont une approche sociale et populaire. Les membres du groupe ont signé leur contrat d'une simple poignée de main. Très travailleurs et rentables ! C'est là, leur moindre paradoxe...

Prolifique, DM sort un disque par an et leur popularité s’accroît donc de manière impressionnante, le groupe essayant alors de s’affranchir de cette image de garçons coiffeurs à synthés qui leur colle à la peau. C’est notamment pour cette raison qu’ils sollicitent le photographe hollandais Anton Corbijn pour refaçonner leur image, afin qu’elle devienne davantage en adéquation avec leur musique. À partir de là, son intervention sur les clips et les photographies du groupe devient déterminante pour l'imaginaire visuel du groupe, formalisant des emblèmes comme la rose sur Violator, ou plus récemment un ange sur les pochettes des albums.

1987 marque une étape de plus dans leur maturité. L'unique album du groupe enregistré en France aux studios Guillaume Tell (à Suresnes) se concrétise sous la houlette de David Bascombe, Daniel Miller et Gareth Jones préférant s'éclipser. La nouvelle approche de travail du groupe donne naissance à Music for the Masses, lequel s'ouvre sur Never Let Me Down again, un rock synthétique virant à l'onirisme noir, s'achevant sur des chœurs wagneriens et qui deviendra avec le temps l'hymne indispensable des concerts de Depeche Mode à travers le monde. Il donne le ton d'un disque encore plus abouti que les autres. Son grand succès international autorise une impressionnante tournée qui passe par les États-Unis et que le cinéaste américain D.A. Pennebaker choisira d’immortaliser : il s’agit du live 101 filmé au stade Rose Bowl à Los Angeles alors que DM se produit devant plus de 70 000 spectateurs. On y retrouve les grands succès du groupe : People are People, Never Let Me Down Again, Master and Servant, Everything Counts, Behind the wheel, Shake the Disease. Le film réalisé porte le titre Depeche Mode 101 en référence aux 101 concerts donnés pendant cette tournée, Rose Bowl étant donc le 101ème et dernier. Ce documentaire suit en parallèle un groupe de fans transportés à travers les États-Unis dans un autobus fourni par la production, ainsi que le groupe lors de ces mêmes déplacements, des interviews, et bien évidemment lors de ses concerts. Il faut dire que ce succès outre-atlantique est dû au fait que l'album Music for the Masses entre pour la première fois dans l'histoire du groupe dans le Top 40 américain.

[modifier] Violator : l'apothéose

Depeche Mode, 2006
Depeche Mode, 2006

DM connaît ainsi un étourdissant succès, et le groupe est alors sur le point d'atteindre son apothéose, aussi bien artistique que commerciale.

En 1989, les quatre musiciens rentrent en studio à Milan pour enregistrer un nouvel album dont les maquettes de Martin L. Gore sont très épurées. Ils font appel au producteur Flood et enregistrent Violator où l’on retrouve les titres Personal Jesus, Policy Of Truth, World In My Eyes, Halo et surtout la chanson qui restera la plus célèbre (avec Just Can't Get Enough) et leur plus gros tube à ce jour : Enjoy the silence, balade techno pop mélancolique soulevée par de puissantes voix synthétiques célestes et s'achevant sur des cuivres triomphants (tout autant synthétiques), devenue un hymne imparable.

Initialement composé comme une ballade (la démo minimaliste de Martin Gore était composée sur un harmonium), Flood et Alan Wilder y ont tout de suite décelé un fort potentiel : ils ont alors demandé à Gore de composer une ritournelle mélodique supplémentaire à la guitare (qui sera déclinée à différents octaves et jouée également aux claviers), le rythme fut accéléré et un soin tout particulier fut apporté à la production de la chanson (pour preuve, le titre est le seul qui fut mixé par Daniel Miller et Flood et non par le DJ français François Kevorkian qui mixa le reste de l'album).

Quant au premier extrait de l'album, apparu sur les ondes fin août 1989, "Personal Jesus" en sidère plus d'un : avec une chanson rock construite autour d'un riff de guitare blues (façon John Lee Hooker), DM est là où on ne l'attendait pas. Cet inattendu mélange au rythme lourd, à la mélodie simple et marqué d'un slogan - davantage qu'un refrain - ("Reach out and touch faith") donne le ton. Ne perdant pas de vue leur champ d'expérimentation électronique, "Personal Jesus" se conclut par une phrase instrumentale hypnotique, où les programmations semblent livrées à elles-mêmes, percutées par un rythme d'une belle lourdeur. Le titre, que l'on peut qualifier d'accrocheur, est une idée de Gore qui, en lisant une biographie d'Elvis, a appris que Priscilla Presley appelait son mari "mon Jésus personnel". Par ailleurs les couplets, évoquant une conversation téléphonique "lift up the receiver I'll make you a believer", font en fait écho à l'existence aux Etats-Unis d'une ligne téléphonique où l'on pouvait joindre un prêtre pour se purger de ses péchés.

Mute n'espérait pas un tel engouement pour "Personal Jesus", misant davantage sur la sortie d' "Enjoy The silence", prévue stratégiquement au moment de la sortie de l'album. Le succès considérable de Violator, album à la production des plus parfaites, l'a amené depuis à rejoindre le panthéon des disques incontournables de l'avant-garde musicale britannique. Pour la petite histoire, DM a quitté au bout de 15 minutes une séance de dédicaces à Los Angeles lors de la tournée promotionnelle de Violator : une queue immense de fans s'étalait sur une dizaine de rues, des émeutes ont même eu lieu et la police locale a donc du intervenir. Une journaliste a même affirmé que rien de tel ne s'était vu à Los Angeles depuis une visite des Beatles!

[modifier] Les années noires

Après l’immense succès de Violator, DM offre Songs of Faith and Devotion, son nouvel opus qui sort en 1993. I Feel You, Walking in my shoes, Condemnation et In your room sont des titres encore plus rock, plus bruts, le tout produit de nouveau par Flood et Wilder. Choristes de gospels et sections de cordes interviennent sur un album que le groupe sait très attendu. Bien que le succès soit à nouveau au rendez-vous (le disque se classe dès sa sortie n°1 des ventes en Angleterre ainsi qu'aux États-Unis), celui-ci est toutefois mitigé. Le premier extrait I feel you ne marche pas autant aux États-Unis que sur le continent européen, le groupe décide de promouvoir la face B du maxi-single, One caress, sans résultat. C'est surtout en Europe que l'album connaîtra ses meilleures ventes.

Puis la tournée "Devotional" qui durera plus d'un an et demi s’avérera fort éprouvante : énièmes tensions au sein du groupe, prises excessives de drogues et d'alcool, et pour couronner le tout, Fletcher, victime d’une dépression, est remplacé pour quelques dates. La tournée achevée, le groupe se croit alors arrivé au bout de l'aventure.

Le bilan au milieu des années 1990 n'est guère réjouissant malgré leur énorme popularité : Gahan est devenu un véritable junkie vivant presque avec ses dealers, Gore s'isole, Fletcher essaie de maintenir la cohésion du groupe qui voit un de ses membres quitter l'aventure. Estimant que son travail n’est pas estimé à sa juste valeur et éprouvé par les tensions qu’il ressent au sein du groupe, Alan Wilder décide de le quitter en 1995. Il se consacre alors à son projet solo Recoil où il pourra davantage se livrer aux expérimentations qu’il affectionne. C’est peu dire que DM perd à cette occasion un pilier créatif déterminant.

La même année, Dave Gahan est hospitalisé à la suite d'une tentative de suicide. Rétabli, il retrouve les deux membres restants début 1996 pour enregistrer un nouvel album mais il sera victime d’une overdose peu de temps après qui l’obligera à entreprendre une cure de désintoxication.

[modifier] Ultra

Il faudra attendre l’année suivante pour voir Depeche Mode réapparaître avec le single Barrel Of a Gun, qui annonce la sortie d'Ultra, un album très sombre et gardant encore de nombreuses tonalités rock mâtinées d'atmosphères plus paisibles. Cependant, le succès de masse n'est pas vraiment au rendez-vous (même si l'album se vend relativement bien) et certains fans de la première heure regrettent le DM des années 1980, alors que d'autres considèrent qu'il s'agit là d'un de leurs meilleurs disques. Le producteur Tim Simenon est aux commandes et assure la continuité avec évidence ; les singles Barrel of a Gun, It's no Good, Home et Useless révèlent une puissance de son qui constitue la griffe récurrente de DM (basses lourdes et sons synthétiques inventifs. Pour ce faire, il aura dû appeler en renfort toute son équipe studio (ses accolytes de Bomb The Bass) pour palier à l'absence d'Alan Wilder qui occupait une place essentielle lors des précédents enregistrements studio.

En 1998, le groupe sort une compilation The Singles 86-98, assortie d'un single inédit (Only when I lose myself), ainsi qu'une réédition de The Singles 81-85. Le public apprécie et une mini-tournée est organisée.

En 2001, les trois Britanniques reviennent avec Exciter, et des singles comme Dream On, I Feel loved, Freelove ou encore Goodnight lovers. Mais les fans sont plutôt déçus : l'album est parfois jugé trop "mou" et dépourvu de la marque de fabrique à laquelle le groupe avait habitué son public pendant tant d'années. Malgré tout, la tournée sera triomphale et les critiques relativement positives.

[modifier] Le Retour de DM sur l'avant-scène

Martin Gore
Martin Gore
Dave Gahan
Dave Gahan

En 2003, Martin L. Gore et Dave Gahan sortent respectivement leurs propres albums solos (Counterfeit² et Paper Monsters) avant de se retrouver en janvier 2005 pour enregistrer Playing The Angel, pour lequel un Dave Gahan enhardi par son succès solo signe ses premières chansons pour DM. Cet album est bien représentatif de la volonté du groupe de renouer avec un son plus conforme à leur longue épopée, comme en témoignent les hits Precious, A Pain That I'm Used To, Suffer well et John The Revelator. En sollicitant Ben Hillier à la production (qui avait collaboré avec Blur), DM persiste à se forger un son résolument avant-gardiste, drainant des guitares saturées et des synthétiseurs hors d'âge. Cet album ancré dans la modernité témoigne que DM, à l'image de la voix de Gahan, est bien décidé à ne jamais vieillir.

Quelques mois après la sortie de l'album, Depeche Mode se lance dans une nouvelle tournée mondiale, la plus grande qu'ils n'aient jamais faite : "Touring the Angel". La tournée a comporté 123 concerts dans 33 pays différents : Il est très rare que des artistes fassent une si grande tournée. Les concerts se jouent à guichet fermé et Depeche Mode montre ainsi qu'ils sont bien vivants et plus que jamais prêts à satisfaire leurs fans.

Après l'achèvement de cette tournée, Depeche Mode totalise désormais 1008 concerts depuis le début de leur carrière.

Après la sortie en 2006 d'une compilation intitulée Best Of : volume 1 (sur laquelle figure l'inédit Martyr, issu des chutes de Playing The Angel) puis celle, en 2007, d'un nouvel album solo de Gahan ("Hourglass", qui ne sera pas suivi d'une tournée), Depeche Mode rentre en studio en mai 2008 pour préparer un nouvel album.

[modifier] 2008 : La préparation d'un nouvel album

Depeche Mode travaille actuellement sur son nouvel album qui devrait sortir fin novembre 2008 ou courant mars 2009[1]. Ben Hillier (Playing The Angel) et Sie Medway-Smith sont pressentis pour en assurer la production. Une tournée est également prévue fin 2008 - début 2009 et devrait débuter par le continent européen.

[modifier] Notes / Références

  1. Le site de fan Home a annoncé que le groupe était rentré en studio le 5 mai 2008 en vue d'une sortie d'un nouvel album en mars 2009.

[modifier] Anecdotes

  • Dans la chanson Figli di Pitagora d'Eiffel 65 et le remix du DJ Gabry Ponte le groupe Depeche Mode est souvent évoqué lors des refrains.
  • Pour le jeu "Les Sims 2, la bonne affaire", Electronic Arts et Depeche Mode se sont entendus afin d'inclure Suffer Well, l'un des morceaux de l'album du groupe Playing the Angel. La version proposée est cependant un peu différente de celle du CD : les paroles ont été traduites en simlish (le langage incompréhensible parlé par Les Sims).

[modifier] Discographie

Icône de détail Article détaillé : Discographie de Depeche Mode.

[modifier] Albums et compilations

[modifier] Éditions originales

[modifier] Rééditions remasterisées

[modifier] Albums-hommage
  • For The Masses - A Tribute To Depeche Mode - 4 août 1998
  • Goth Electro Tribute to Depeche Mode - 4 octobre 2005

[modifier] Ouvrages

  • Sébastien Michaud, Depeche Mode : Éthique synthétique, Camion Blanc, Malzéville, 2001, (ISBN 2910196267)
  • réedition 'Depeche Mode: éthique synthétique' en novembre 2007 avec des modifications de chapitres (ajout de la période 2002-2007 entre autres)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Courant musical

[modifier] Articles connexes

[modifier] Lien externe

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